Mélancolie Un horizon pâle, qu’embrasse une mer grise, une marée basse Une lumière douce, limpide Glisse sur le sable, humide la valse des flots, qu’anime un souffle léger, incessant soupir allers et retours, agonies infimes en mouvements échoués s’étirent Voici le décor de mélancolie emprunt de mystère et de poésie un curieux soldat, dont l’arme est la fleur et le vague à l’âme qu’enfante son cœur Il déambule, sous sa veste noire portant à son bras un bouquet d’espoir Sur cette longue plage, il pique les roses pour offrir aux Hommes la métamorphose Serais-je l’adversaire, cette terre aride, Ou bien cette rose que sème son coeur Serais je trop avide pour ce long voyage Ou ce soldat nu laissant son bagage
Alice Tamèche Il y a 8 ans

Mélancolie


Un horizon pâle, qu’embrasse
une mer grise, une marée basse
Une lumière douce, limpide
Glisse sur le sable, humide

la valse des flots, qu’anime
un souffle léger, incessant soupir
allers et retours, agonies infimes
en mouvements échoués s’étirent

Voici le décor de mélancolie
emprunt de mystère et de poésie
un curieux soldat, dont l’arme est la fleur
et le vague à l’âme qu’enfante son cœur

Il déambule, sous sa veste noire
portant à son bras un bouquet d’espoir
Sur cette longue plage, il pique les roses
pour offrir aux Hommes la métamorphose

Serais-je l’adversaire, cette terre aride,
Ou bien cette rose que sème son coeur
Serais je trop avide pour ce long voyage
Ou ce soldat nu laissant son bagage

Le magicien sol C’est le magicien sol, le magicien des « si » des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol Dans son coca- cola y a des larmes d’alcool C’est le musicien noir, qui se montre au grand jour et sous les projecteurs éclaircit ses noirceurs. Y a pas de désinvolture dans ses caricatures, y a de la mélancolie dans toutes ses mélodies Et dans tous les micros sonnent la rébellion du macro trublion. Jamais ne baissera son froc pour augmenter sa cote, si tu veux qu’il dise oui faudra que tu lui dises non, sans aucune équivoque sans jamais dire merci. Et ça l’anéantit les prunelles qui se gangrènent dans les yeux des aimants, et, et ça l’anéantit les plaies qui se ravivent dans des larmes de sang. Dans la clarté des bienveillants, dans la lumière des rayonnants les sourires se creusent et finissent en rictus sous les lourdes dalles de nos jolis tombeaux C’est le magicien sol, le magicien des « si » des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol Dans son coca- cola y a des larmes d’alcool C’est le magicien noir orphelin des espoirs, marchand du désespoir. Et ça l’anéantit parce que lui croyait pas que même si ça se vend pas, le néant ça se négocie. La douleur ça se troque, comme des vieilles breloques au marché des petits génies. On a beau être mutin, le deuil ça se chine, comme les lourdes dalles, de nos jolis tombeaux C’est le magicien sol, ses mots sont tous des maux, qui tombent comme des couperets. Qui se plantent dans nos cœurs, comme des lames des couteaux Et ça l’anéantit parce qu’il aura beau crier toute sa désespérance Aussi haut qu’il pourra, les lances iront se planter, dans des cœurs désarmés. C’est le magicien sol, le magicien des « si » des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol Dans son coca- cola y a des larmes d’alcool C’est le magicien noir qui voulait transpercer, les adroites mains gauches des anti- résistants Rompre les farandoles des pantins, des guignols De tous ces dominants aux puissances inutiles, aux clameurs stériles comme les évangiles pour un peuple incroyant Mais la lame du couteau n’atteint pas les bourreaux car la peau des nantis c’est plus rude et plus dure que les lourdes dalles de nos jolis tombeaux. C’est le magicien sol, le magicien des « si »des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol Dans son cocon là bas il y a des bouteilles vides, des attentes putrides, des révoltes aux acides … C’est le magicien sol, sur une petite étoile, il y a son petit génie, qui lui balance des sous, qu’il ramasse à la pelle avec un petit balai, parce qu’il traîne des pieds, parce qu’il sait plus quoi faire que de changer ses souliers en attendant de crever et de se faire enterrer sous la lourde dalle de son joli tombeau.
Alice Tamèche Il y a 8 ans

Le magicien sol
C’est le magicien sol, le magicien des « si » des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça
C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas
C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol
Dans son coca- cola y a des larmes d’alcool

C’est le musicien noir, qui se montre au grand jour et sous les projecteurs éclaircit ses noirceurs.
Y a pas de désinvolture dans ses caricatures, y a de la mélancolie dans toutes ses mélodies
Et dans tous les micros sonnent la rébellion du macro trublion.
Jamais ne baissera son froc pour augmenter sa cote, si tu veux qu’il dise oui faudra que tu lui dises non, sans aucune équivoque sans jamais dire merci.
Et ça l’anéantit les prunelles qui se gangrènent dans les yeux des aimants, et, et ça l’anéantit les plaies qui se ravivent dans des larmes de sang.
Dans la clarté des bienveillants, dans la lumière des rayonnants les sourires se creusent et finissent en rictus sous les lourdes dalles de nos jolis tombeaux

C’est le magicien sol, le magicien des « si » des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça
C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas
C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol
Dans son coca- cola y a des larmes d’alcool

C’est le magicien noir orphelin des espoirs, marchand du désespoir.
Et ça l’anéantit parce que lui croyait pas que même si ça se vend pas, le néant ça se négocie.
La douleur ça se troque, comme des vieilles breloques au marché des petits génies.
On a beau être mutin, le deuil ça se chine, comme les lourdes dalles, de nos jolis tombeaux

C’est le magicien sol, ses mots sont tous des maux, qui tombent comme des couperets.
Qui se plantent dans nos cœurs, comme des lames des couteaux
Et ça l’anéantit parce qu’il aura beau crier toute sa désespérance
Aussi haut qu’il pourra, les lances iront se planter, dans des cœurs désarmés.

C’est le magicien sol, le magicien des « si » des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça
C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas
C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol
Dans son coca- cola y a des larmes d’alcool

C’est le magicien noir qui voulait transpercer, les adroites mains gauches des anti- résistants
Rompre les farandoles des pantins, des guignols
De tous ces dominants aux puissances inutiles, aux clameurs stériles comme les évangiles pour un peuple incroyant
Mais la lame du couteau n’atteint pas les bourreaux car la peau des nantis c’est plus rude et plus dure que les lourdes dalles de nos jolis tombeaux.

C’est le magicien sol, le magicien des « si »des si tu f’zais pas si, des si tu f’zais plus ça
C’est le musicien des là, des là bas rien ne va, des ici ça va pas
C’est le magicien doré, des do, ré, mi, fa, sol
Dans son cocon là bas il y a des bouteilles vides, des attentes putrides, des révoltes aux acides …

C’est le magicien sol, sur une petite étoile, il y a son petit génie, qui lui balance des sous, qu’il ramasse à la pelle avec un petit balai, parce qu’il traîne des pieds, parce qu’il sait plus quoi faire que de changer ses souliers en attendant de crever et de se faire enterrer sous la lourde dalle de son joli tombeau.