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Sur le toit de ce monde
penseurs égarés et poètes piégés
vont pas à pas et sans regret
révéler le passé oublié...
[quote="musashi"]ah ben tiens! Le projet c'est quoi, d'ajouter 4 vers à chaque fois?[/quote]
héhé, meuh non, ça c'était l'idée dans "gugu & les collants roses" ;)
mais peut-être qu' @ofélie179 a envie de relancer le même type de topic
viens vite nous en dire plus !! :)
ah ben tiens! Le projet c'est quoi, d'ajouter 4 vers à chaque fois?
héhé, meuh non, ça c'était l'idée dans "gugu & les collants roses"
mais peut-être qu' ofélie179 a envie de relancer le même type de topic
viens vite nous en dire plus !!
ou peut etre qu'on la reverra jamais, qu'elle a juste voulu faire sa maline et comme on s'en foutait tous bah elle s'est vexée, et elle est parti loin.
Ils ont bu l’aurore jusqu'à la dernière goutte
Se sont fait anarchiste coûte que coûte
Divaguant sur des terres infinies
Se retrouvant sous une lune enfuit
Ils parlent parfois toute la nuit durant
Le cœur taciturne mais l’âme aimante
Ils écument un monde qu’ils ignorent
Sont surement fort dans leurs torts
Opiniâtre toujours, fous de leurs convictions
Brasier silencieux qui se glisse au fond
Regard impénétrable, impétueux
Vissage lisse, les yeux en feu
Ah toujours les mêmes crucifiés
Ah toujours les mêmes
Se revendiquant d’un moule peu net
Il en faut peu pour que leur lutte s’arrête
Et qu’un tourbillon noir ne les entraîne on ne sait ou
Vers des paysages somme dite plus flou
L’enfer de Dante pour eux se trouve au pallier
C’est un peu fort dit comme ça mais essayez d’imaginer
Quand un zénith vous arrache le visage
De vos crocs ne vous reste qu’une envie de rage
Des préambules mornes, une fin saignante
Et constamment une putain de plaie errante
Tous des sanctuaires sans oriflamme
Tous des cadenassés qui voudraient décrocher la lame
Ah toujours les mêmes crucifiés
Ah toujours les mêmes
Retirez les cendres
Qu’ils récupèrent le sommeil
Qu’ils récupèrent leur sommeil
Sous les cendres
Sous leurs cendres
Leurs envies oniriques les poussent sur les flots
La marrée montante au cœur sans drapeau
Inonde un milliers de foyers ternes
C'est l'inauguration des blasphèmes sous leurs cernes
Les fleuves déraisonnés deviennent des exutoires
Loin, dans l’immortalité occulte de notre foire
Qu’ils entravent donc encore nos hémisphères
Qu’on en vienne donc à nous abstraire
Qu’ils puissent s’exempter de leurs rires cruels
A la vidange des sentiments originels
Les ensorceleurs de passions bougent
Au pied d’un certain soleil rouge
Qu'on décroche enfin leurs sept paroles
Sans la moindre ombre d'auréoles
Ah les crucifiés
@ofélie179 :
reviendras-tu nous dire ce que tu pensais faire de ce topic ?
y laisser tes écrits ?
laisser également la place pour d'autres textes ?
ou c'est dans l'idée de continuer le tien avec d'autres vers ?
[i]HS : bienvenue @Déjanire , j'adore ton pseudo[/i] ;)
le but est que chacun peut écrire ce qu'il veut
du moment que sa reste de la poésie.
"Chacun ses vers, chacun sa plume, mais tous pour la magie des mots"
Comme l'a fait @Déjanire
Ben y'avait déjà un topic nan ? Ici : http://www.saezlive.net/topics/view/1578/insomnie-et-poesie
M'enfin si vous voulez en créer plusieurs ça vous regarde :p
:) de fait, ça a pas l'air d'être très différent d'insomnie et poésie! bonne initiative d'une non initiée!
uep, c'est sympa
("insomnie et poésie" sous-entend que les écrits sont produits la nuit ^^)
merci pour ta réponse @ofélie179 :)
Le secret d'un laid
La puissance de la laine
Et le souffle du vent
Le soupir du soleil
Nos mains et nos deux têtes
Le silence, une absence
La mer et le cœur de la terre
Ce virage, ce passage
L'envie et l'avenir
Coude à coude
Penchés au dessus du vide
Sans peur, Sans courage
Cris ta rage, croque le temps
Marchons face à l'orage
Comme des chiens errants
Fendons l'espace
Réunissons nos cœurs
A deux sans rancœur
Bienvenue dans l’errance
Sans conscience, sans regret
Sans pitié et de bonne humeur
Voila la lutte face au mur, si pur
Dans les profondeurs des mœurs
Seul le libertin avare, avec l'âge
Contient sa rage,
Sans liberté respire l'étrange
Et dénonce les vagabonds
Qui massacrés mais avec fierté
S'envolent dans l'obscurité
la loque humaine
tu ne la tiens pas dans ta main
tu l'as en toi
elle t'appartient
tu ne vois plus à l'intérieur
que sombre et ténèbres
dont tu ne veux pas
mais te collent à la peau
se gravent dans ta chair
et parfois te font peur
sensation, à vous rendre cinglés
'tention, faudrait pas qu'tu te laisses aller
et pourtant ...
c'est trop tard, ça t'emmène
tu n'arrives plus à lui résister
tu glisses, sans plus jamais t'arrêter
pour devenir ...
cette loque humaine qui pourtant te répugne
chienne de vie
[i]merci TELEPHONE[/i]
en fait c'est moi la loque humaine t'sé :s
à chaque fois que je me sens dans cet état, je pense à cette chanson, d'où cet écrit