Entre les corps
Spécial sexe. Plutôt que spécial amour ou sexy ou quelque chose de plus doux. Sexe parce que c'est sans doute la dernière frontière : celle de l'expérimentation, entre soi, avec soi, avec les images et les fantasmes. Le dernier retranchement de l'intime, de la décision personnelle. Et cela, malgré le déferlement des images, sur les réseaux : images enchantées, séduisantes. Pour proposer autre chose, nous avons cherché ailleurs: dans les images qu'ed van der elsken avait prises d'une fille à Paris, en train d'inventer la sexualité moderne. Dans les livres de Viviane sassen, titane doan na champassak et d'Aaron McElroy, trois photographes qui s'attachent à capter les corps autrement, dans leurs géométries, leurs poses, leur sensualité, leur brutalité, leur érosion et leur disparition aussi... Ce numéro, donc, n'est pas un écran : il a été fait pour ce papier qui boit l'encre, cet enchevêtrement d'échos entre les mots et les photos, cette dynamique propre à un magazine. Notre spécial sexe vous tiendra longtemps, par des images et des questions, ses papiers, dans les news, la beauté, la culture, les chroniques... Des images et des questions qui montrent le monde au-delà du sexy, dans sa réalité mouvante et dans ce qui se passe du désir entre les corps et les êtres.

Joseph ghosn "gracia"

Le 30 juin Simone Veil est morte, celle qui a réussi en 1974 à rendre l'avortement légal malgré des oppositions farouches, mettant fin aux avortements clandestins dangereux pour les femmes qui ont entraîné des morts et des mutilations. Les hommes peuvent lui dire merci aussi car qui n'a pas eu dans son entourage ou dans sa vie une copine, une soeur qui a eu recours à l'avortement? La connerie d'un soir ou « l'accident » qui peut bouleverser des vies, l'ultime recours et pas une situation de confort comme certains le proclament. Car c'est toujours une épreuve pour la jeune fille qui est contrainte de le faire. On dit interruption volontaire de grossesse aussi, ça sonne plus médical mais ça reste tout aussi violent. J'avais dix ans et je me souviens de mes tantes combattantes de la cause des femmes qui manifestaient pour la légalisation et des histoires d'avortements clandestins, ça m'a marqué. Aujourd'hui être une femme est toujours un combat car leur corps appartient aux hommes qui veulent leur dire ce qu'elles doivent en faire, du porno à la burqua il y a toujours cette même domination. Les opposants à l'avortement au nom de la vie et de Dieu au prétexte que ce sont des êtres que l'on tue sont les mêmes qui refusent , sans le moindre cas de conscience,toute aide aux réfugiés qui meurent dans des conditions atroces. Comprenne qui pourra. Aujourd'hui, il nous faut d'autres Simone Veil car la cause des femmes est en danger. Violences conjugale, harcèlement de rues, remarques sexistes, remise en cause des planning familiaux, homophobie, etc, sont leur quotidien et si nous, les hommes, devions vivre ça nous ne le supporterions pas, la cause des femmes est aussi notre cause, ne l'oublions pas.

Olivier Espanel - Directeur Festival Samba Al Pais

https://ressourcesprostitution.wordpress.com/2017/05/16/comment-la-pornographie-ravage-la-vie-des-adolescentes/

http://www.20minutes.fr/paris/2099159-20170704-paris-autocollants-contre-manspreading-font-apparition-metro

Je trouve quand même ça dommage que l'autocollant ne décrive (dans le logo et dans le texte) qu'une gêne féminine. Le manque de place concerne n'importe qui assis à côté d'un homme qui écarte les cuisses.... ou d'une femme qui étale son sac à main d'ailleurs. ... c'est surtout une question de politesse et de respect de l'espace d'autrui quelle que soit la raison du manque d'espace (ex : les poussettes tank dépliées dans le bus...) et le sexe de la personne incommodée...

http://www.20minutes.fr/paris/2099159-20170704-paris-autocollants-contre-manspreading-font-apparition-metro

Je trouve quand même ça dommage que l'autocollant ne décrive (dans le logo et dans le texte) qu'une gêne féminine. Le manque de place concerne n'importe qui assis à côté d'un homme qui écarte les cuisses.... ou d'une femme qui étale son sac à main d'ailleurs. ... c'est surtout une question de politesse et de respect de l'espace d'autrui quelle que soit la raison du manque d'espace (ex : les poussettes tank dépliées dans le bus...) et le sexe de la personne incommodée...

http://www.20minutes.fr/paris/2099159-20170704-paris-autocollants-contre-manspreading-font-apparition-metro

Je trouve quand même ça dommage que l'autocollant ne décrive (dans le logo et dans le texte) qu'une gêne féminine. Le manque de place concerne n'importe qui assis à côté d'un homme qui écarte les cuisses.... ou d'une femme qui étale son sac à main d'ailleurs. ... c'est surtout une question de politesse et de respect de l'espace d'autrui quelle que soit la raison du manque d'espace (ex : les poussettes tank dépliées dans le bus...) et le sexe de la personne incommodée...

non mais elles sont sérieuses ! c'est ce que j'aime moi les mecs qui s'en battent les couilles et qui s'avachissent!

http://www.20minutes.fr/paris/2099159-20170704-paris-autocollants-contre-manspreading-font-apparition-metro

Je trouve quand même ça dommage que l'autocollant ne décrive (dans le logo et dans le texte) qu'une gêne féminine. Le manque de place concerne n'importe qui assis à côté d'un homme qui écarte les cuisses.... ou d'une femme qui étale son sac à main d'ailleurs. ... c'est surtout une question de politesse et de respect de l'espace d'autrui quelle que soit la raison du manque d'espace (ex : les poussettes tank dépliées dans le bus...) et le sexe de la personne incommodée...

non mais elles sont sérieuses ! c'est ce que j'aime moi les mecs qui s'en battent les couilles et qui s'avachissent!

C'est vrai que c'est agréable d'être à moitié par terre dans le métro, et collé à un parfait inconnu <3

https://www.causette.fr/le-mag/lire-article/article-1877/simone-veil-la-inda-cente-ra-cupa-ration.html

http://www.pausecafein.fr/vie-quotidienne/situations-differences-hommes-femmes.html

J'ai pensé à @Suzie en lisant ça :

https://www.facebook.com/notes/cl%C3%A9mentine-aupire/niksamer-faire-des-enfants/1374274209325054/

Oh punaise.
On dirait que ça a été écrit à ma place.
Merci éoline !

C'est pas mal à lire. J'ai jamais compris pourquoi la société voulait pousser les gens à faire des enfants, on doit être libres sur ce point, homme ou femme.
Après je trouve les arguments à peine dans l'exagération, ce qui discrédite un tout petit peu le fond de sa pensée qui est plutôt juste.
Parce que bien que je sois en dessous du revenu moyen français et avec deux gosses, on ne mange pas de la merde et on vit plutôt pas mal. On a peut être eu de la chance mais je crois surtout qu'on a le sens des priorités. C'est pas compliqué d'aller planter des légumes dans son jardin si on veut bien bouffer !
Quant à la grossesse et l'accouchement et le sexe post-accouchement, j'ai limite l'impression de voire le point de vue d'un misogyne. Faut pas faire de généralités, je pense que c'est loin d'être comme ça pour tout le monde, ou alors j'ai encore eu de la chance.

Mais bref je respecte vraiment son avis, et c'est courageux de l'affirmer de cette façon dans les circonstances actuelles.

Après faut aussi contextualiser : tu vis dans un coin de la France où le foncier n'est pas cher.
Perso en Franche-Comté et avec un salaire de technicien, je m'en sors mieux qu'en région parisienne avec un salaire de cadre. Tout dépend des charges fixes (loyer, transport...) et ça, c'est lié à l'endroit où tu vis.

J'ai pensé à @Suzie en lisant ça :

https://www.facebook.com/notes/cl%C3%A9mentine-aupire/niksamer-faire-des-enfants/1374274209325054/

Oui c'est certain et c'est pour cela que ce n'est pas tout à fait juste son argument sur le cadre de vie. Ca ne dépend pas juste du enfants/pas enfants mais aussi du lieu. Bon, on est bien dans le Jura

Ahah ouais ca se lit mais j'adhère pas du tout ! utiliser un bulldozer pour faire passer des idées c'est jamais hyper efficace. Ou alors faut que ce soit drôle... mais là ca fait plus donneuse de leçon egocentrée. Et la nuance bordel ?

Je ne suis pas sûre qu'on puisse nuancer ce genre de propos, c'est un niksamer après tout

Ceci étant, je peux comprendre son exaspération, voire sa colère. C'est digue ce qu'on peut entendre quand on dit qu'on ne veut pas d'enfant. D'un coup on devient moins qu'une femme, contre nature, qui ne sera jamais heureuse. Je peux comprendre qu'à force ça use et qu'on devienne un peu bougon comme ça, voire carrément agressif.
Et puis, elle n'essaye pas de faire passer des idées au fond, elle explique juste sa réalité à elle.

En fait je trouve qu'elle fait exactement aux gens qui ont des enfants ce qu'elle reproche dans son texte : quand je la lis je me sens agressée C'est peut être volontaire mais comme en plus elle emporte pièce tout avec des gros clichés, ca m'empêche d'adhérer (à la forme hein)

Chais pas, j'suis plus ou moins dans son cas (j'veux pas d'enfants) malgré quelques différences (j'ai un job stable - que j'ai mis des années à avoir - qui me plait énormément, une baraque - qui sera à nous dans 19 ans - et j'adhère pas forcément au côté "monde de merde", enfin par moments mais pas tout le temps).

Et du coup j'en ai marre d'entendre des gens (dont certains que je connais à peine) me demander quand je prévois de faire des mômes (ou quand "on prévoit", dans le meilleur des cas les gens pensent à inclure mon zhomme comme ayant droit au chapitre). Donc "juste" parce qu'on est trentenaires et (enfin) posés dans la vie, la prochaine étape c'est les gamins, et ensuite le break et le labrador (oui je sais c'est cliché ) ? Mouais, c'est pas ma vision, mais quand j'essaie de l'expliquer, je me prends les mêmes remarques/questions que ce dont elle parle, et du coup forcément, ça finit par me gonfler.

Et c'est pas les récits de grossesse et d'accouchement des copines/collègues qui vont me donner envie d'y passer, je dois dire : je suis une grosse trouillarde et j'ai trop peur d'avoir mal pour avoir envie d'y passer. Enfin là tout de suite quoi.
Ptetre dans quelques années, j'arrêterai d'avoir la trouille, ou l'envie sera plus forte. Ou ptetre pas. Chais pas trop.

En attendant j'aimerais juste qu'on nous fiche la paix, à moi et mon utérus.

(j'espère que ce post ne sera pas perçu comme agressif, c'est vraiment pas mon but, j'essaie d'expliquer pourquoi ma vision des choses, je la retrouve plutôt pas mal dans le post cité par éoline, mais c'est compliqué par écrit )

J'ai voulu des enfants, ça me choque pas que d'autres n'en veulent pas, et ceux que ça choquent, ils me donnent l'impression d'avoir peur de la mort, de ne plus " exister " un jour et de garder un peu d'éternité donc de soi dans le fait de se " reproduire "

Mouais, c'est pas ma vision, mais quand j'essaie de l'expliquer, je me prends les mêmes remarques/questions que ce dont elle parle, et du coup forcément, ça finit par me gonfler.

Moi ce que je comprends c'est une réaction ultra agressive à des propos ultras agressifs. Ce n'est probablement pas le meilleur moyen de communiquer, mais juste un moyen d’exorciser. Et je la comprends parce que j'ai eu cette agressivité. La remise en question de ton identité (parce que c'est comme ça que je l'ai vécu) quand tu expliques ton désire de non-enfantement est extrêmement douloureux.
Et d'un seul coup tu n'es finalement plus genré.
On t'identifie pendant des année comme étant une femme, tu le vis plus ou moins bien, et du jour au lendemain tu n'es plus ni femme ni homme, tu es contre-nature. Lire ça dans les yeux de proches, c'est assez difficile à vivre. Je ne me suis jamais arrêté.e à mes appareils génitaux pour avoir mon identité et d'un seul coup on m'y renvoie. J'ai un vagin, je dois donc procréer pour être entière. Pour être en accord avec ce que mes gènes ont fait de moi dans la société.
Je suis un.e gamin.e, je n'ai que 26 ans, et cette pression sociale est déjà présente partout. Je n'ose pas imaginer ce que ça donnera dans 10 ans. Et pourtant j'ai la chance d'être né.e d'un père qui me comprend, d'avoir une soeur qui accepte mon identité, d'avoir un coloc extraordinaire, et malgré tout ces jugements pèsent, réellement.
Entendre quelqu'un qu'on aime dire qu'on ne sera jamais heureu.x.se parce qu'on refuse d'être fécondé.e ça fait mal.
Les frustrations de membres de la famille qui te disent "j'en a pas eu, je le regrette, tu le regretteras aussi" c'est un enfer.
Pourquoi je devrais être comme ceux là? Eux même ne savent pas, parce qu'en dehors de la grossesse, y a plus d'argument pour enfanter.
J'ai pas envie de tricher. Je n'aurais pas d'enfants pour la même raison que celle qui fait que je trie mes déchets, que je ne mange pratiquement plus de viande, que je jette mes mégots dans une poubelle dehors, que je suis vigilant.e sur le lieu de fabrication de mes vêtements, que je n'irais plus voir de spectacle avec des animaux, que je n'achète pas de téléphone portable...
Et si on ne me juge pas sur le reste pourquoi on me juge sur ce que pourraient faire mes ovaires?

Oui, je comprends son agressivité, et tant pis si je parais aussi enragé.e qu'elle.

<3 @Suzie

<3 @Suzie

http://leparisien.fr/societe/loiret-l-etat-met-fin-au-dispositif-d-aide-aux-femmes-battues-faute-d-argent-06-07-2017-7115553.php

Oui, il y a probablement d'autres priorités ... !!!

J'ai voulu des enfants, ça me choque pas que d'autres n'en veulent pas, et ceux que ça choquent, ils me donnent l'impression d'avoir peur de la mort, de ne plus " exister " un jour et de garder un peu d'éternité donc de soi dans le fait de se " reproduire "

Ils sont ptêt frustrés de ne pas avoir le courage de suivre leurs propres désirs et de les assumer... C'est plus facile de faire comme la majorité et de critiquer ceux qui ne le font pas plutôt que de se poser la question de ce que l'on veut vraiment et de le réaliser..

J'ai pas envie de tricher. Je n'aurais pas d'enfants pour la même raison que celle qui fait que je trie mes déchets, que je ne mange pratiquement plus de viande, que je jette mes mégots dans une poubelle dehors, que je suis vigilant.e sur le lieu de fabrication de mes vêtements, que je n'irais plus voir de spectacle avec des animaux, que je n'achète pas de téléphone portable...
Et si on ne me juge pas sur le reste pourquoi on me juge sur ce que pourraient faire mes ovaires?

Moi, je vous aime toutes, les filles , que vous vouliez/ayez ou pas des enfants. Et je comprends les femmes qui expliquent leur désaccord avec, parfois, de la rage - c'est à la hauteur de la violence des remarques que certaines personnes leur font. C'est violent et pire, ça amoindrit...ou ça rend plus fort
<3 <3

Isa : J'étais, effectivement, bien consciente que le fait d'avoir des enfants restent, pour moi, un choix quelque part " égoïste " ... mais, tu as parfaitement raison chacun laisse un peu de soi, un peu comme une œuvre, comme dirait l'autre, et chacun à sa manière.
Ma jolie sœur sœur voulait un enfant avec son amie puis elle a finalement fait le choix de ne pas en avoir et elles préfèrent comme elles me l'ont dit s'occuper d'elles et de leurs neveux et nièces et ça me va très bien surtout quand elles les prennent pendant les vacances

et puis, comme dit @Suzie, chacun fait comme il veut avec son corps et surtout ses choix, ça ne regarde pas les autres ! Et, cette façon de vouloir toujours donner un avis quand rien n'est demandé et que cet avis se transforme presque en leçon de moral là où il n'y a pas lieux !

Et du coup j'en ai marre d'entendre des gens (dont certains que je connais à peine) me demander quand je prévois de faire des mômes

C'est hyper "égoïste" je trouve comme façon de penser, parce que ça veut dire que tous les autres gens que tu croises ou vas croiser dans ta vie, tu pars du principe que tu ne les "impacteras" pas.

Je ne partage que le point de vue "monde de merde", mais il me suffit amplement