une soif d’abandon étanchée d’illusions les angoisses écrasées au fond du cendrier dans un savant mélange de rage et compassion il y a la part des anges et celle du démon effusions volatiles d’un ordre nouveau l’esquisse est subtile mais le trait convaincu la mélodie fébrile mais le rythme soutenu l’équilibre fragile d’un joli coquelicot une soif d’abandon étanchée d’illusions les angoisses écrasées au fond du cendrier dégouté du festin dont se goinfre vos dieux je suis un orphelin au siècle des odieux
Maitre Kaio Il y a 8 ans

une soif d’abandon étanchée d’illusions
les angoisses écrasées au fond du cendrier
dans un savant mélange de rage et compassion
il y a la part des anges et celle du démon

effusions volatiles d’un ordre nouveau
l’esquisse est subtile mais le trait convaincu
la mélodie fébrile mais le rythme soutenu
l’équilibre fragile d’un joli coquelicot

une soif d’abandon étanchée d’illusions
les angoisses écrasées au fond du cendrier
dégouté du festin dont se goinfre vos dieux
je suis un orphelin au siècle des odieux

C'est très joli. Dis, c'est normal que je reçoive un message d'une fille me disant qu'elle me laisse sa place sous ta soutane? (Nous étions tant que ça??? ^^)
AnonymeIl y a 8 ans



C'est très joli. Dis, c'est normal que je reçoive un message d'une fille me disant qu'elle me laisse sa place sous ta soutane? (Nous étions tant que ça??? )



Cherche l’air, et les causes, la raison, c’est la guerre et je n’ose faire front. À bout de souffle une larme… Et puis non. Que s’étouffe le vacarme : l’abandon. À tes pieds je me rends, à quoi bon continuer ? dis moi quand… dis moi “non”.
Maitre Kaio Il y a 8 ans

Cherche l’air,
et les causes,
la raison,
c’est la guerre
et je n’ose
faire front.

À bout de souffle
une larme…
Et puis non.
Que s’étouffe
le vacarme :
l’abandon.

À tes pieds
je me rends,
à quoi bon
continuer ?
dis moi quand…
dis moi “non”.

De pomme d'Adam Ève s'empoisonne le ver est dans celle de Newton Guillaume Tell à viser juste le sein de celle qui la déguste D'une golden l'américaine plus que pépins et les sept nains Croquer le fruit ou l'interdit la gravité n'a pas failli Blanche-Neige s'endort sur son lit de mort en attendant un meilleur sort
Maitre Kaio Il y a 8 ans

De pomme d'Adam
Ève s'empoisonne
le ver est dans
celle de Newton

Guillaume Tell
à viser juste
le sein de celle
qui la déguste

D'une golden
l'américaine
plus que pépins
et les sept nains

Croquer le fruit
ou l'interdit
la gravité
n'a pas failli

Blanche-Neige s'endort
sur son lit de mort
en attendant
un meilleur sort

[img]http://static.tvgcdn.net/rovi/showcards/feed/340/thumbs/31031340_1300x1733.jpg[/img]
Maitre Kaio Il y a 8 ans

[img]https://pix.blizzart.net/image/1456220378/original.jpg[/img]
Maitre Kaio Il y a 8 ans

http://tholman.com/texter/
Maitre Kaio Il y a 8 ans

http://tholman.com/texter/

[url=http://pix.toile-libre.org/?img=1456224803.png][img]http://pix.toile-libre.org/upload/img/1456224803.png[/img][/url] Merci Kaio.
éoline Il y a 8 ans



Merci Kaio.

https://www.youtube.com/snoopavision?v=DPEJB-FCItk je suis tellement bon public pour ce genre de connerie :D
Maitre Kaio Il y a 8 ans


https://www.youtube.com/snoopavision?v=DPEJB-FCItk

je suis tellement bon public pour ce genre de connerie

[img]https://pix.blizzart.net/image/1459515924/original.jpg[/img] ceci dit " je juge pas " :)
bibounie Il y a 8 ans


ceci dit " je juge pas "

A peine le tic Le tac est là A peine on pique La claque est là La veine au plic Au ploc dansera La veine plastique De toc tombera Soporiphique A bloc ou pas Potion chimique Au blanc des draps Ca ne fait pas tic Une statistique Ca ne fait ni plic Ni ploc ni tac Ca coute du fric Une statistique
Maitre Kaio Il y a 8 ans

A peine le tic
Le tac est là
A peine on pique
La claque est là

La veine au plic
Au ploc dansera
La veine plastique
De toc tombera

Soporiphique
A bloc ou pas
Potion chimique
Au blanc des draps

Ca ne fait pas tic
Une statistique
Ca ne fait ni plic
Ni ploc ni tac

Ca coute du fric
Une statistique

La baise est encore chaude mais plus de flamme en vue, le murmure de la brise qui l'attisait s'est tu. Reste la pesanteur d'aucun mot ne s'échappe, que la fumée des cendres du bûcher de Jeanne d'Arc. Bel oiseau par son bec nourrissait l'incendie, mais d'un gracieux fantôme fût victime en son nid de la pire des tortures celle d'avoir à choisir qui de Vie ou de Feu il lui faudra servir. Déluges et morsures ont fini de ternir le brillant de ses plumes qui colorait ses rires. Oiseau n'augure plus, quoi de bon de mauvais, que de son choix de vie, flamme ne se rallumerait.
Maitre Kaio Il y a 8 ans

La baise est encore chaude mais plus de flamme en vue,
le murmure de la brise qui l'attisait s'est tu.
Reste la pesanteur d'aucun mot ne s'échappe,
que la fumée des cendres du bûcher de Jeanne d'Arc.

Bel oiseau par son bec nourrissait l'incendie,
mais d'un gracieux fantôme fût victime en son nid
de la pire des tortures celle d'avoir à choisir
qui de Vie ou de Feu il lui faudra servir.

Déluges et morsures ont fini de ternir
le brillant de ses plumes qui colorait ses rires.
Oiseau n'augure plus, quoi de bon de mauvais,
que de son choix de vie, flamme ne se rallumerait.


Ça faisait longtemps que j'étais passée par ici, toujours avec plaisir :) Par contre, volontaire, faute de frappe ou gros lapsus révélateur : "la baise" il ne manquerait pas un "r" quelque part ?
melancholya Il y a 8 ans


Ça faisait longtemps que j'étais passée par ici, toujours avec plaisir

Par contre, volontaire, faute de frappe ou gros lapsus révélateur : "la baise" il ne manquerait pas un "r" quelque part ?

le r s'est ajouté à la bise ( certainement voulu ? )... baise, brise...très bien vu, le jeu des mots est fort, très chouette !
éoline Il y a 8 ans

le r s'est ajouté à la bise ( certainement voulu ? )... baise, brise...très bien vu, le jeu des mots est fort, très chouette !

[quote="éoline"]le r s'est ajouté à la bise ( certainement voulu ? )... baise, brise...très bien vu, le jeu des mots est fort, très chouette ![/quote] bah oui, du coup j'ai un gros doute sur le fait que ce soit (ou pas) volontaire reste à attendre la réponse du maître des lieux ^^
melancholya Il y a 8 ans


le r s'est ajouté à la bise ( certainement voulu ? )... baise, brise...très bien vu, le jeu des mots est fort, très chouette !

bah oui, du coup j'ai un gros doute sur le fait que ce soit (ou pas) volontaire
reste à attendre la réponse du maître des lieux

osef

Cette chose, très chère Madame, cette chose qui se dérobe derrière le pli de la paupière. Savez vous, cette chose, Madame, dites moi! les bleus qui la composent les oranges et les roses Celle ci même, qui, hier, se faisait cavalière, plus que rémanence floue... Madame, savez vous? Ses ombres et ses contours Madame, et ses contrastes, cette chose serait elle de celles qui font les astres? Dites le moi des yeux si vous pèsent les mots, sans les regarder eux qui n'ont pas sens à vous.
Maitre Kaio Il y a 8 ans

Cette chose, très chère
Madame, cette chose qui
se dérobe derrière
le pli de la paupière.

Savez vous, cette chose,
Madame, dites moi!
les bleus qui la composent
les oranges et les roses

Celle ci même, qui, hier,
se faisait cavalière,
plus que rémanence floue...
Madame, savez vous?

Ses ombres et ses contours
Madame, et ses contrastes,
cette chose serait elle
de celles qui font les astres?

Dites le moi des yeux
si vous pèsent les mots,
sans les regarder eux
qui n'ont pas sens à vous.



pour un temps tu oublies ce qu'en cœur ils t'ont dit qu'encore et rien qu'ici tant que corps est à cri on entend plus de bruit d'autre que symphonie l'accord sur de lui et le verbe saisi de basses réparties saccadant la saillie sur un bémol de si battant sol en sursis l'avis des indécis qui soutiennent qu'il suffit qu'une cymbale oscille d'une grâce infinie pour chasser les esprits qui croassent à l'envie vieillir est maladie que seule mort guérit
Maitre Kaio Il y a 8 ans

pour un temps tu oublies ce qu'en cœur ils t'ont dit
qu'encore et rien qu'ici tant que corps est à cri
on entend plus de bruit d'autre que symphonie
l'accord sur de lui et le verbe saisi
de basses réparties saccadant la saillie
sur un bémol de si battant sol en sursis
l'avis des indécis qui soutiennent qu'il suffit
qu'une cymbale oscille d'une grâce infinie
pour chasser les esprits qui croassent à l'envie
vieillir est maladie que seule mort guérit

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Maitre Kaio Il y a 8 ans

"Pour mes soleils et mes lunes Je ferai du futur une épure simple de lecture Chasserai la peur et ses brumes Pour que vos rêves restent ce refuge, que le ciel murmure Je paverai les rues d'élans de mon cœur pour que vos pas soient sûrs Parce que chaque jour se fait rude par nature"
Maitre Kaio Il y a 8 ans

"Pour mes soleils et mes lunes
Je ferai du futur une épure simple de lecture
Chasserai la peur et ses brumes
Pour que vos rêves restent ce refuge,
que le ciel murmure

Je paverai les rues d'élans de mon cœur pour que vos pas soient sûrs

Parce que chaque jour se fait rude par nature"

"Vallée de larmes…. Nos cœurs portent leur deuil. Sous la mélancolie de ce qu’ils avaient de nous en eux et qu’ils ont emporté. Nous savions leur existence comme ils savaient la nôtre. Telle est notre commune intuition. Nous saurons un peu de leurs vies, ce qui nous sera offert, quand leurs proches commenceront à partager. Nous en saurons alors assez pour leur faire place durable dans nos mémoires. Ils continueront ainsi à être. Par-delà les cris et l’effroi, malgré ce désarroi sans cordages qui nous encorde, plus vibrants encore que cet émoi qui nous fend en dedans et nous laisse cois. Nous les tiendrons au chaud dans nos plis d’âme, bien que pour l’heure, nous soyons saisis de froid. L’absence… Une petite-fille vive, parfois rêveuse, qui ne reviendra pas à l’école. Sa meilleure amie qui n’en reviendra pas, comme ça fait mal au fond, là, dans cet endroit qui a plusieurs noms, cœur, poitrine, plexus, torse, poumon, et qui fait suffoquer, qui essouffle, épuise. Un petit garçon qui ne retrouvera pas la crèche. La crèche ne le retrouve pas. Il y a ces photos, prises à Noël, à l’entrée, sur le panneau en bois. Même sans image, son sourire est là, ses gestes de désir. Il grandissait si vite. Une adolescente délurée, déjà sûre de vouloir embrasser le monde, et qui manquera à son amoureux. Les premières amours ont cette saveur singulière et ineffable du défi mêlé de douceur. Un charme qui jamais nulle part ne sait se répéter. Un adolescent dont la voix commençait à se rythmer et à se frotter à la rocaille, le menton s’assombrissant de quelques poils épars et fiers, ne dissimulera plus sa timidité derrière des airs de crooner taciturne. Une maman qui ne rentrera plus, ces chants qui ne seront plus fredonnés, sous la douche, sur le balcon en arrosant des bégonias gourmands, en remuant la terre sous de récalcitrants asters de Tartarie, après une journée professionnelle pourtant harassante. Une femme, sentimentale et soucieuse, qui ne méditera plus en contemplant les stries des reines d’argent côtoyant de pulpeux aloès, les reflets des aeonium dont les pétales oblongs, offerts comme un soleil, font perler l’eau avant de la laisser rouler dans une chorégraphie de lenteur. Une femme aux reins usés par le labeur, qui n’avait rien perdu de sa joyeuse humeur, ne pestera plus contre sa fille aînée pour la mettre en garde : c’est toujours la trajectoire de la fille qui s’interrompt quand on veut se glisser trop tôt dans les lacets affriolants de la vie, souvent scélérate envers les pauvres. Une femme d’ardeur, qui a déjà dit son fait à la vie pour ses croche-pieds et ses chausse-trappe, et qui, tandis que le jour baisse pavillon, ne rira plus ne lira plus dans une berceuse pour se laver la tête des petitesses du boulot, du brouhaha des transports. Un père, un amant, un homme qui sifflotait entre les lèvres ou dans la gorge rêvant de brillants chemins de vie pour ses fils, tout en réfléchissant à cette épargne qui préserve l’avenir, ne sonnera plus parce qu’il a oublié ses clés. Ils ont des prénoms qui résonnent de toutes les contrées du monde, ramenant des senteurs, des sons, des clichés et des clichés, et engendrant un même chagrin, une même désolation qui rappellent que, par-delà terres et mers, les larmes sont sœurs. Ainsi les pensons-nous, pour leur redonner vie, en attendant que ceux qui les connaissent nous les racontent. Try a little tenderness, la voix d’Aretha Franklin nous obsède. L’aveuglement qui frappe avec une froideur de robot d’acier n’a jamais eu ni de raison ni raison. Quelles fêlures faut-il à l’esprit pour faire éclore cette démence démentielle, chez l’homo sapiens sapiens, homme qui pourtant sait qu’il sait. De quelles fureurs anciennes et nouvelles, familières ou inédites, matées ou rétives, gronde ce monde où l’hystérie nourrit l’hystérie! Même de loin, mais si près de la souffrance, nous savons que notre seule offrande, celle qui nous sauve ensemble des étendues et profondeurs de la désespérance, ne peut venir que des signes de la vie qui vainc. I’ve got dreams to remember (Otis Redding). Pendant qu’un semeur de mort et d’affliction, exilé en méta-humanité, brisait tant de promesses et de sagesses, le dernier mot n’était pas dit. Des enfants sont nés cette nuit-là. Je n’ai pas vérifié mais je sais. Car ainsi va la vie qui vainc. Ces bonheurs n’ont pas la vertu de verser une goutte de fraîcheur sur les cœurs en malheur. Mais ils signent la défaite des semeurs de mort, qui qu’ils soient." Christiane Taubira
Maitre Kaio Il y a 8 ans

"Vallée de larmes….

Nos cœurs portent leur deuil. Sous la mélancolie de ce qu’ils avaient de nous en eux et qu’ils ont emporté. Nous savions leur existence comme ils savaient la nôtre. Telle est notre commune intuition. Nous saurons un peu de leurs vies, ce qui nous sera offert, quand leurs proches commenceront à partager. Nous en saurons alors assez pour leur faire place durable dans nos mémoires. Ils continueront ainsi à être. Par-delà les cris et l’effroi, malgré ce désarroi sans cordages qui nous encorde, plus vibrants encore que cet émoi qui nous fend en dedans et nous laisse cois. Nous les tiendrons au chaud dans nos plis d’âme, bien que pour l’heure, nous soyons saisis de froid.
L’absence…
Une petite-fille vive, parfois rêveuse, qui ne reviendra pas à l’école. Sa meilleure amie qui n’en reviendra pas, comme ça fait mal au fond, là, dans cet endroit qui a plusieurs noms, cœur, poitrine, plexus, torse, poumon, et qui fait suffoquer, qui essouffle, épuise.
Un petit garçon qui ne retrouvera pas la crèche. La crèche ne le retrouve pas. Il y a ces photos, prises à Noël, à l’entrée, sur le panneau en bois. Même sans image, son sourire est là, ses gestes de désir. Il grandissait si vite.
Une adolescente délurée, déjà sûre de vouloir embrasser le monde, et qui manquera à son amoureux. Les premières amours ont cette saveur singulière et ineffable du défi mêlé de douceur. Un charme qui jamais nulle part ne sait se répéter.
Un adolescent dont la voix commençait à se rythmer et à se frotter à la rocaille, le menton s’assombrissant de quelques poils épars et fiers, ne dissimulera plus sa timidité derrière des airs de crooner taciturne.
Une maman qui ne rentrera plus, ces chants qui ne seront plus fredonnés, sous la douche, sur le balcon en arrosant des bégonias gourmands, en remuant la terre sous de récalcitrants asters de Tartarie, après une journée professionnelle pourtant harassante. Une femme, sentimentale et soucieuse, qui ne méditera plus en contemplant les stries des reines d’argent côtoyant de pulpeux aloès, les reflets des aeonium dont les pétales oblongs, offerts comme un soleil, font perler l’eau avant de la laisser rouler dans une chorégraphie de lenteur. Une femme aux reins usés par le labeur, qui n’avait rien perdu de sa joyeuse humeur, ne pestera plus contre sa fille aînée pour la mettre en garde : c’est toujours la trajectoire de la fille qui s’interrompt quand on veut se glisser trop tôt dans les lacets affriolants de la vie, souvent scélérate envers les pauvres. Une femme d’ardeur, qui a déjà dit son fait à la vie pour ses croche-pieds et ses chausse-trappe, et qui, tandis que le jour baisse pavillon, ne rira plus ne lira plus dans une berceuse pour se laver la tête des petitesses du boulot, du brouhaha des transports.
Un père, un amant, un homme qui sifflotait entre les lèvres ou dans la gorge rêvant de brillants chemins de vie pour ses fils, tout en réfléchissant à cette épargne qui préserve l’avenir, ne sonnera plus parce qu’il a oublié ses clés.
Ils ont des prénoms qui résonnent de toutes les contrées du monde, ramenant des senteurs, des sons, des clichés et des clichés, et engendrant un même chagrin, une même désolation qui rappellent que, par-delà terres et mers, les larmes sont sœurs.
Ainsi les pensons-nous, pour leur redonner vie, en attendant que ceux qui les connaissent nous les racontent. Try a little tenderness, la voix d’Aretha Franklin nous obsède.
L’aveuglement qui frappe avec une froideur de robot d’acier n’a jamais eu ni de raison ni raison. Quelles fêlures faut-il à l’esprit pour faire éclore cette démence démentielle, chez l’homo sapiens sapiens, homme qui pourtant sait qu’il sait. De quelles fureurs anciennes et nouvelles, familières ou inédites, matées ou rétives, gronde ce monde où l’hystérie nourrit l’hystérie!
Même de loin, mais si près de la souffrance, nous savons que notre seule offrande, celle qui nous sauve ensemble des étendues et profondeurs de la désespérance, ne peut venir que des signes de la vie qui vainc.
I’ve got dreams to remember (Otis Redding).
Pendant qu’un semeur de mort et d’affliction, exilé en méta-humanité, brisait tant de promesses et de sagesses, le dernier mot n’était pas dit.
Des enfants sont nés cette nuit-là. Je n’ai pas vérifié mais je sais. Car ainsi va la vie qui vainc. Ces bonheurs n’ont pas la vertu de verser une goutte de fraîcheur sur les cœurs en malheur.
Mais ils signent la défaite des semeurs de mort, qui qu’ils soient."

Christiane Taubira

Persévèrer.. fouiller.. gratter.. polir.. creuser à nouveau.. fouiller.. gratter.. se donner les moyens, le temps et la technique, se donner l'opportunité.. de trouver, créer nos conditions de réussite, prendre l'aide qui vient sans l'exiger, et créer. Créer, voir à l'Éternel ou même à l'éphémère. Nos conditions, nos soumissions, nos ambitions.
Maitre Kaio Il y a 8 ans

Persévèrer.. fouiller.. gratter.. polir.. creuser à nouveau.. fouiller.. gratter.. se donner les moyens, le temps et la technique, se donner l'opportunité.. de trouver, créer nos conditions de réussite, prendre l'aide qui vient sans l'exiger, et créer.
Créer, voir à l'Éternel ou même à l'éphémère.
Nos conditions, nos soumissions, nos ambitions.

Continues de persévérer ouais, t'en as besoin.
AnonymeIl y a 8 ans

Continues de persévérer ouais, t'en as besoin.

à l'entrechoc des trajectoires quand se contracte l'univers là ou s'aspirent les regards en y condensant la lumière à l'entrechoc des trajectoires sous le contact des épidermes le temps se perd dans un trou noir sous l'attraction des corps célestes à l'entrechoc des trajectoires les sens tordent et se distordent le sort de l'un aux mains de l'autre jusqu'à ce que les cœurs s'accordent
Maitre Kaio Il y a 8 ans

à l'entrechoc des trajectoires
quand se contracte l'univers
là ou s'aspirent les regards
en y condensant la lumière

à l'entrechoc des trajectoires
sous le contact des épidermes
le temps se perd dans un trou noir
sous l'attraction des corps célestes

à l'entrechoc des trajectoires
les sens tordent et se distordent
le sort de l'un aux mains de l'autre
jusqu'à ce que les cœurs s'accordent

"J'd'viens fou moi toute cette violence"
Maitre Kaio Il y a 8 ans

"J'd'viens fou moi toute cette violence"

Je peux squatter, un peu...? ^^
AnonymeIl y a 8 ans


Je peux squatter, un peu...?

oui allez viens! ici on s'assoit autour du feu de camp.
Maitre Kaio Il y a 8 ans

oui allez viens! ici on s'assoit autour du feu de camp.

[quote="Maitre Kaio"]c'est particulier qd meme de déplacer des bouts de conversation :/ ca commence dans un topic pour se terminer dans un autre... c'est une expérience particulière! [mode @Eléa off][/quote]C'est un peu comme écrire dans la marge !
viper82 Il y a 8 ans

c'est particulier qd meme de déplacer des bouts de conversation ca commence dans un topic pour se terminer dans un autre... c'est une expérience particulière!

[mode Eléa off]
C'est un peu comme écrire dans la marge !

c'est comme si t’écrivais dans la marge, mais sur une autre page que celle concernée.
Maitre Kaio Il y a 8 ans

c'est comme si t’écrivais dans la marge, mais sur une autre page que celle concernée.