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une soif d’abandon étanchée d’illusions
les angoisses écrasées au fond du cendrier
dans un savant mélange de rage et compassion
il y a la part des anges et celle du démon
effusions volatiles d’un ordre nouveau
l’esquisse est subtile mais le trait convaincu
la mélodie fébrile mais le rythme soutenu
l’équilibre fragile d’un joli coquelicot
une soif d’abandon étanchée d’illusions
les angoisses écrasées au fond du cendrier
dégouté du festin dont se goinfre vos dieux
je suis un orphelin au siècle des odieux
C'est très joli. Dis, c'est normal que je reçoive un message d'une fille me disant qu'elle me laisse sa place sous ta soutane? (Nous étions tant que ça??? ^^)
Cherche l’air,
et les causes,
la raison,
c’est la guerre
et je n’ose
faire front.
À bout de souffle
une larme…
Et puis non.
Que s’étouffe
le vacarme :
l’abandon.
À tes pieds
je me rends,
à quoi bon
continuer ?
dis moi quand…
dis moi “non”.
De pomme d'Adam
Ève s'empoisonne
le ver est dans
celle de Newton
Guillaume Tell
à viser juste
le sein de celle
qui la déguste
D'une golden
l'américaine
plus que pépins
et les sept nains
Croquer le fruit
ou l'interdit
la gravité
n'a pas failli
Blanche-Neige s'endort
sur son lit de mort
en attendant
un meilleur sort
[img]http://static.tvgcdn.net/rovi/showcards/feed/340/thumbs/31031340_1300x1733.jpg[/img]
[url=http://pix.toile-libre.org/?img=1456224803.png][img]http://pix.toile-libre.org/upload/img/1456224803.png[/img][/url]
Merci Kaio.
https://www.youtube.com/snoopavision?v=DPEJB-FCItk
je suis tellement bon public pour ce genre de connerie :D
https://www.youtube.com/snoopavision?v=DPEJB-FCItk
je suis tellement bon public pour ce genre de connerie
[img]https://pix.blizzart.net/image/1459515924/original.jpg[/img]
ceci dit " je juge pas " :)
A peine le tic
Le tac est là
A peine on pique
La claque est là
La veine au plic
Au ploc dansera
La veine plastique
De toc tombera
Soporiphique
A bloc ou pas
Potion chimique
Au blanc des draps
Ca ne fait pas tic
Une statistique
Ca ne fait ni plic
Ni ploc ni tac
Ca coute du fric
Une statistique
La baise est encore chaude mais plus de flamme en vue,
le murmure de la brise qui l'attisait s'est tu.
Reste la pesanteur d'aucun mot ne s'échappe,
que la fumée des cendres du bûcher de Jeanne d'Arc.
Bel oiseau par son bec nourrissait l'incendie,
mais d'un gracieux fantôme fût victime en son nid
de la pire des tortures celle d'avoir à choisir
qui de Vie ou de Feu il lui faudra servir.
Déluges et morsures ont fini de ternir
le brillant de ses plumes qui colorait ses rires.
Oiseau n'augure plus, quoi de bon de mauvais,
que de son choix de vie, flamme ne se rallumerait.
Ça faisait longtemps que j'étais passée par ici, toujours avec plaisir :)
Par contre, volontaire, faute de frappe ou gros lapsus révélateur : "la baise" il ne manquerait pas un "r" quelque part ?
le r s'est ajouté à la bise ( certainement voulu ? )... baise, brise...très bien vu, le jeu des mots est fort, très chouette !
[quote="éoline"]le r s'est ajouté à la bise ( certainement voulu ? )... baise, brise...très bien vu, le jeu des mots est fort, très chouette ![/quote]
bah oui, du coup j'ai un gros doute sur le fait que ce soit (ou pas) volontaire
reste à attendre la réponse du maître des lieux ^^
le r s'est ajouté à la bise ( certainement voulu ? )... baise, brise...très bien vu, le jeu des mots est fort, très chouette !
bah oui, du coup j'ai un gros doute sur le fait que ce soit (ou pas) volontaire
reste à attendre la réponse du maître des lieux
Cette chose, très chère
Madame, cette chose qui
se dérobe derrière
le pli de la paupière.
Savez vous, cette chose,
Madame, dites moi!
les bleus qui la composent
les oranges et les roses
Celle ci même, qui, hier,
se faisait cavalière,
plus que rémanence floue...
Madame, savez vous?
Ses ombres et ses contours
Madame, et ses contrastes,
cette chose serait elle
de celles qui font les astres?
Dites le moi des yeux
si vous pèsent les mots,
sans les regarder eux
qui n'ont pas sens à vous.
pour un temps tu oublies ce qu'en cœur ils t'ont dit
qu'encore et rien qu'ici tant que corps est à cri
on entend plus de bruit d'autre que symphonie
l'accord sur de lui et le verbe saisi
de basses réparties saccadant la saillie
sur un bémol de si battant sol en sursis
l'avis des indécis qui soutiennent qu'il suffit
qu'une cymbale oscille d'une grâce infinie
pour chasser les esprits qui croassent à l'envie
vieillir est maladie que seule mort guérit
[img]http://media.topito.com/wp-content/uploads/2016/04/tumblr_inline_nyuetrsgFu1s9x8us_500.gif[/img]
"Pour mes soleils et mes lunes
Je ferai du futur une épure simple de lecture
Chasserai la peur et ses brumes
Pour que vos rêves restent ce refuge,
que le ciel murmure
Je paverai les rues d'élans de mon cœur pour que vos pas soient sûrs
Parce que chaque jour se fait rude par nature"
"Vallée de larmes….
Nos cœurs portent leur deuil. Sous la mélancolie de ce qu’ils avaient de nous en eux et qu’ils ont emporté. Nous savions leur existence comme ils savaient la nôtre. Telle est notre commune intuition. Nous saurons un peu de leurs vies, ce qui nous sera offert, quand leurs proches commenceront à partager. Nous en saurons alors assez pour leur faire place durable dans nos mémoires. Ils continueront ainsi à être. Par-delà les cris et l’effroi, malgré ce désarroi sans cordages qui nous encorde, plus vibrants encore que cet émoi qui nous fend en dedans et nous laisse cois. Nous les tiendrons au chaud dans nos plis d’âme, bien que pour l’heure, nous soyons saisis de froid.
L’absence…
Une petite-fille vive, parfois rêveuse, qui ne reviendra pas à l’école. Sa meilleure amie qui n’en reviendra pas, comme ça fait mal au fond, là, dans cet endroit qui a plusieurs noms, cœur, poitrine, plexus, torse, poumon, et qui fait suffoquer, qui essouffle, épuise.
Un petit garçon qui ne retrouvera pas la crèche. La crèche ne le retrouve pas. Il y a ces photos, prises à Noël, à l’entrée, sur le panneau en bois. Même sans image, son sourire est là, ses gestes de désir. Il grandissait si vite.
Une adolescente délurée, déjà sûre de vouloir embrasser le monde, et qui manquera à son amoureux. Les premières amours ont cette saveur singulière et ineffable du défi mêlé de douceur. Un charme qui jamais nulle part ne sait se répéter.
Un adolescent dont la voix commençait à se rythmer et à se frotter à la rocaille, le menton s’assombrissant de quelques poils épars et fiers, ne dissimulera plus sa timidité derrière des airs de crooner taciturne.
Une maman qui ne rentrera plus, ces chants qui ne seront plus fredonnés, sous la douche, sur le balcon en arrosant des bégonias gourmands, en remuant la terre sous de récalcitrants asters de Tartarie, après une journée professionnelle pourtant harassante. Une femme, sentimentale et soucieuse, qui ne méditera plus en contemplant les stries des reines d’argent côtoyant de pulpeux aloès, les reflets des aeonium dont les pétales oblongs, offerts comme un soleil, font perler l’eau avant de la laisser rouler dans une chorégraphie de lenteur. Une femme aux reins usés par le labeur, qui n’avait rien perdu de sa joyeuse humeur, ne pestera plus contre sa fille aînée pour la mettre en garde : c’est toujours la trajectoire de la fille qui s’interrompt quand on veut se glisser trop tôt dans les lacets affriolants de la vie, souvent scélérate envers les pauvres. Une femme d’ardeur, qui a déjà dit son fait à la vie pour ses croche-pieds et ses chausse-trappe, et qui, tandis que le jour baisse pavillon, ne rira plus ne lira plus dans une berceuse pour se laver la tête des petitesses du boulot, du brouhaha des transports.
Un père, un amant, un homme qui sifflotait entre les lèvres ou dans la gorge rêvant de brillants chemins de vie pour ses fils, tout en réfléchissant à cette épargne qui préserve l’avenir, ne sonnera plus parce qu’il a oublié ses clés.
Ils ont des prénoms qui résonnent de toutes les contrées du monde, ramenant des senteurs, des sons, des clichés et des clichés, et engendrant un même chagrin, une même désolation qui rappellent que, par-delà terres et mers, les larmes sont sœurs.
Ainsi les pensons-nous, pour leur redonner vie, en attendant que ceux qui les connaissent nous les racontent. Try a little tenderness, la voix d’Aretha Franklin nous obsède.
L’aveuglement qui frappe avec une froideur de robot d’acier n’a jamais eu ni de raison ni raison. Quelles fêlures faut-il à l’esprit pour faire éclore cette démence démentielle, chez l’homo sapiens sapiens, homme qui pourtant sait qu’il sait. De quelles fureurs anciennes et nouvelles, familières ou inédites, matées ou rétives, gronde ce monde où l’hystérie nourrit l’hystérie!
Même de loin, mais si près de la souffrance, nous savons que notre seule offrande, celle qui nous sauve ensemble des étendues et profondeurs de la désespérance, ne peut venir que des signes de la vie qui vainc.
I’ve got dreams to remember (Otis Redding).
Pendant qu’un semeur de mort et d’affliction, exilé en méta-humanité, brisait tant de promesses et de sagesses, le dernier mot n’était pas dit.
Des enfants sont nés cette nuit-là. Je n’ai pas vérifié mais je sais. Car ainsi va la vie qui vainc. Ces bonheurs n’ont pas la vertu de verser une goutte de fraîcheur sur les cœurs en malheur.
Mais ils signent la défaite des semeurs de mort, qui qu’ils soient."
Christiane Taubira
Persévèrer.. fouiller.. gratter.. polir.. creuser à nouveau.. fouiller.. gratter.. se donner les moyens, le temps et la technique, se donner l'opportunité.. de trouver, créer nos conditions de réussite, prendre l'aide qui vient sans l'exiger, et créer.
Créer, voir à l'Éternel ou même à l'éphémère.
Nos conditions, nos soumissions, nos ambitions.
Continues de persévérer ouais, t'en as besoin.
à l'entrechoc des trajectoires
quand se contracte l'univers
là ou s'aspirent les regards
en y condensant la lumière
à l'entrechoc des trajectoires
sous le contact des épidermes
le temps se perd dans un trou noir
sous l'attraction des corps célestes
à l'entrechoc des trajectoires
les sens tordent et se distordent
le sort de l'un aux mains de l'autre
jusqu'à ce que les cœurs s'accordent
Je peux squatter, un peu...? ^^
[quote="Maitre Kaio"]c'est particulier qd meme de déplacer des bouts de conversation :/ ca commence dans un topic pour se terminer dans un autre... c'est une expérience particulière!
[mode @Eléa off][/quote]C'est un peu comme écrire dans la marge !
c'est particulier qd meme de déplacer des bouts de conversation ca commence dans un topic pour se terminer dans un autre... c'est une expérience particulière!C'est un peu comme écrire dans la marge !
[mode Eléa off]
c'est comme si t’écrivais dans la marge, mais sur une autre page que celle concernée.