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Ce monde est un grand foutoir,
Un mélange de foutre et d’espoir,
Ça transpire la haine et l’âme en peine,
Ça transperce par la même rengaine.
Ce monde est un grand foutoir,
Un mélange de poudre et de désespoir,
Ça inspire des lignes blanches infinies,
Ça respire les pollutions médiatiques, ahuri.
Ce monde est un grand foutoir,
Un mélange de cris sans échos et de chaos dans le miroir,
Ça expire nos vies de schyzos névrosés,
Ça soupire la paranoïa, ce monde est nécrosé.
Je n’en fais pas une affaire personnelle,
Mais debout poètes foutons un joyeux bordel!
Peignons de nos mots colorés les idées noires,
Quand nos têtes ne sont pas à la fête collées aux trottoirs.
Artnow
Chacun de tes mots me passionnent,
Chaque un de tes maux m’impressionne,
On a traversé des déserts arides,
On a connu le morne et le livide,
La vie nous a balafré à l’acide,
De ses armes limpides.
Des larmes telles des lames,
Ont scarifié nos âmes,
Nous sommes des vagabonds,
dans la chair et le très fond
Des vagues à l’horizon,
Échouées sur les rochers de l’abandon.
On a connu la voie des perdants,
Sans peur de l’inconnu quand on est dedans,
Entendu la voix des pendus,
Qui disaient qu’on était vendu en étant perdu,
Mais nous sommes un écho,
Universel dans les fléaux.
On a ressenti les coups de haches,
Des soi-disant amis souvent trop lâches,
On a saigné sans jamais feindre d’assumer notre fierté,
Un pas devant l’autre on a avancé,
Sous les hués, soûlé des gens qui disaient,
Que c’est ici que notre chemin allait se terminer.
On a voulu nous déchirer en vain,
Un cœur palpitant dans une main,
Une étoile mourante dans le lointain,
Mais ta lueur dans mon chaos tel un chemin,
A fait rencontrer nos demain,
Dans l’harmonie de nos deux mains.
On les à tous bien baisé les mordus,
Ils nous croyaient fendus,
Mais nous sommes taillés d’un rocher ardu,
De celui qui a vécu,
Sous l’aire d’anges déchus, nous,
On s’envole d’un coup d’aile vers l’inconnu.
Mais on s’aime, on sème,
L’amour,
Là où vous le pensiez comme un dilemme,
Sans retour, sans détour.
Ton obscurité a éclairé mon avenir m’a-t-elle dit,
Depuis ce jour mon ciel s’est éventré,
Laissant perler des étoiles dans l’infinie noirceur de mes nuits,
Laissant briller son soleil dans l’éternité de ma vie.
J’ai craché l’enfer de mon corps,
Je t’aime, ma mise amor…
Artnow
[quote="Maitre Kaio"]Parles pour toi hey, moi j'suis un putain de winner.[/quote]
Ahahah !.....Heureuse de l'apprendre :-D
Parles pour toi hey, moi j'suis un putain de winner.
Ahahah !.....Heureuse de l'apprendre
Meuh non....d'ailleurs si tu lis bien le dernier poème, ce sont les mots d'un combattant....gagnant en plus !
[quote="Maitre Kaio"]c'est ca oué rattrape toi aux branches l'accrobate[/quote]
Lis je te dis !
c'est ca oué rattrape toi aux branches l'accrobate
Lis je te dis !
déjà tu me donnes pas d'ordre, ta race
mais j'ai déjà bien lu rassure toi ;)
y a qq formes que j'aime moyen sinon c'est plutôt puissant.
Je suis d'accord avec toi...j'aime le fond des poèmes de Artnow, la forme n'est pas toujours top mais c'est aussi ce qui donne cette spontanéïté, cette franchise, une sincérité quoi...
https://www.youtube.com/watch?v=dDpjQpM2Tkw
Quand tu trembles au coin d'une rue de rage et de dépit
Que tu marches depuis toute une vie
Sans jamais jamais rencontrer la porte d'un ami
Quand au bout du fil des voix lointaines
Vont mêmes jusqu'à te dire qu'elles t'aiment
Pour le lendemain changer de trottoir
On serre pas la main du désespoir
Prends tes deux mains pour demain
Même si les sourires de la vie
Sont pleins de fausses dents
Tape crache et rentre dedans
Exauce toi-même tes putains de prières
Prends tes deux mains pour demain
Si tu prends un pain
Faut que t'en rendes vingt
Prends tes deux mains pour demain
Exauce toi-même tes putains de prières
T'as beau courir, t'as beau t'enfuir
T'as beau rêver faut pas rêver
T'as beau traîner des pieds rechigner
Ta révolution personne ne la fera pour toi
Prends tes deux mains pour demain
Deux mains pour demain pour demain
https://www.youtube.com/watch?v=dDpjQpM2Tkw
Quand tu trembles au coin d'une rue de rage et de dépit
Que tu marches depuis toute une vie
Sans jamais jamais rencontrer la porte d'un ami
Quand au bout du fil des voix lointaines
Vont mêmes jusqu'à te dire qu'elles t'aiment
Pour le lendemain changer de trottoir
On serre pas la main du désespoir
Prends tes deux mains pour demain
Même si les sourires de la vie
Sont pleins de fausses dents
Tape crache et rentre dedans
Exauce toi-même tes putains de prières
Prends tes deux mains pour demain
Si tu prends un pain
Faut que t'en rendes vingt
Prends tes deux mains pour demain
Exauce toi-même tes putains de prières
T'as beau courir, t'as beau t'enfuir
T'as beau rêver faut pas rêver
T'as beau traîner des pieds rechigner
Ta révolution personne ne la fera pour toi
Prends tes deux mains pour demain
Deux mains pour demain pour demain
https://www.youtube.com/watch?v=D27_UKJ3m1I
Les enfants païens c'est comme la pluie.
Ça coule sur toi puis ça s'en va, ça laisse juste des traînées blanches sur la crasse de ta peau.
Comme des ravins blancs, si on creuse, bin c'est rouge.
Les enfants païens ça collent aux pieds, ça collent au coeur, ça se cholestérol.
Ça pue, ça moisi dans leurs bouches de pas sourire.
Comme des cafards, t'en écrase un, t'en as 17 qui renaissent.
La nuit résonne des pas de leur armée.
Les enfants païens avec six pattes pour pouvoir en perdre en chemin.
Articulation par articulation, les enfants païens rampent dans la nuit de Rome sur tout les chemins qui mènent aux hommes.
Par colonnes ils se sont marchés sur les talons.
C'est toute l'Europe qui résonne de leur musique quand bientôt leurs excréments claudiquent entre leurs doigts de pieds.
Sur un chemin de purin, des kilomètres de fange se voient naître.
Abandonnées par les anges et surtout par leurs maîtres. Elles resteront là pour guider l'histoire des voix sans voies, dures et bien sèches, des étrons magnifiques polis par les pas de millions de pèlerins qui sont devenus les bases du monde d'hier.
Aujourd'hui est naît demain. C'est la tunique des ensanglantés, des ensanglanteurs du monde entier.
Plus rien de s'est vécu, ils ne virent même plus leurs culs.
Les enfants païens deviennent des gens comme moi, des hommes en guerre, des armes plein les bras, en guerre contre Dieu qui n'a jamais cru en eux.
Chaque homme est un enfant violé qui aura laissé là pour toujours son petit tas d'amour.
Les enfants païens c'est comme la pluie.
Ça coule sur toi puis ça s'en va, ça laisse juste des traînées blanches sur la crasse de ta peau.
Comme des ravins blancs, si tu creuses... bin c'est rouge...
https://www.youtube.com/watch?v=D27_UKJ3m1I
Les enfants païens c'est comme la pluie.
Ça coule sur toi puis ça s'en va, ça laisse juste des traînées blanches sur la crasse de ta peau.
Comme des ravins blancs, si on creuse, bin c'est rouge.
Les enfants païens ça collent aux pieds, ça collent au coeur, ça se cholestérol.
Ça pue, ça moisi dans leurs bouches de pas sourire.
Comme des cafards, t'en écrase un, t'en as 17 qui renaissent.
La nuit résonne des pas de leur armée.
Les enfants païens avec six pattes pour pouvoir en perdre en chemin.
Articulation par articulation, les enfants païens rampent dans la nuit de Rome sur tout les chemins qui mènent aux hommes.
Par colonnes ils se sont marchés sur les talons.
C'est toute l'Europe qui résonne de leur musique quand bientôt leurs excréments claudiquent entre leurs doigts de pieds.
Sur un chemin de purin, des kilomètres de fange se voient naître.
Abandonnées par les anges et surtout par leurs maîtres. Elles resteront là pour guider l'histoire des voix sans voies, dures et bien sèches, des étrons magnifiques polis par les pas de millions de pèlerins qui sont devenus les bases du monde d'hier.
Aujourd'hui est naît demain. C'est la tunique des ensanglantés, des ensanglanteurs du monde entier.
Plus rien de s'est vécu, ils ne virent même plus leurs culs.
Les enfants païens deviennent des gens comme moi, des hommes en guerre, des armes plein les bras, en guerre contre Dieu qui n'a jamais cru en eux.
Chaque homme est un enfant violé qui aura laissé là pour toujours son petit tas d'amour.
Les enfants païens c'est comme la pluie.
Ça coule sur toi puis ça s'en va, ça laisse juste des traînées blanches sur la crasse de ta peau.
Comme des ravins blancs, si tu creuses... bin c'est rouge...
Juste pour dire que j'ai eu un message de Artnow, l' auteur des 2 poèmes plus haut...il est heureux du partage de ces 2 textes surtout " qu'il adore Saez " ( ce sont ses mots )... :-)
...Retour aux joints et à la bière.
Désertion du rayon képis !
J'ai rien contre vos partenaires
Mais rien contre vos p'tites soeurs ennemies.
Manipulez-vous dans la haine
Et dépecez-vous dans la joie.
Le crapaud qui gueulait : "je t'aime"
A fini planté sur une croix ! .....
HFThiefaine - 113 ème cigarettes sans dormir
( si ça, ce n'est pas de la marge...)
J'accorde volontiers l'asile dans ce topic aux mots de Thiefaine, c'est une évidence.
Ben, il est où le pouet? Il dort?
Si tu crois que cette nuit
je vais te laisser tranquille
À demi endormie
faut que tu te déshabilles
Moi mon plaisir à moi
c'est de te rendre fébrile
Que tu inondes les draps
avec ta sueur divine
Cette nuit dans tes bras
je vais oublier l'usine
Mon patron qui m'aime pas
et ses secrétaires mesquines
Grrrrrrr
:D
(Je suis pointilleux mais à la lecture je fais sauter quelques syllabes, pour le rythme...)
[quote="Maitre Kaio"]Grrrrrrr
:D
(Je suis pointilleux mais à la lecture je fais sauter quelques syllabes, pour le rythme...)[/quote]
oui, je comprends...à lire comme ça...mais c'est une chanson en fait et à l'écoute elle passe très bien.
Demain, je mets la suite...
Grrrrrrr
(Je suis pointilleux mais à la lecture je fais sauter quelques syllabes, pour le rythme...)
oui, je comprends...à lire comme ça...mais c'est une chanson en fait et à l'écoute elle passe très bien.
Demain, je mets la suite...
Si tu crois que cette nuit
je vais te laisser tranquille
À demi endormie
faut que tu te déshabilles
Moi mon plaisir à moi
c'est de te rendre fébrile
Que tu inondes les draps
avec ta sueur divine
Cette nuit dans tes bras
je vais oublier l'usine
Mon patron qui m'aime pas
et ses secrétaires mesquines
Allez réveille toi ouvre l'oeil et dis moi
Que c'est moi que tu veux, tout collé contre toi
Ma main dans tes cheveux sans que tu ne me vois
Qu'au plus profond de toi je fasse ce que je veux
Si tu crois que cette nuit
je vais te laisser tranquille
À demi en envie
de goûter à ta vanille
Moi mon plaisir à moi
c'est de te rendre fébrile
Rouler par dessus-toi
jusqu'à c'que tu me supplies
De descendre plus bas
et de pousser les machines
De ton corps aux abois
jusqu'à c'que tu t'illumines
Allez réveille toi ouvre l'oeil et dis moi
Que c'est moi que tu veux, tout collé contre toi
Ma main dans tes cheveux sans que tu ne me vois
Qu'au plus profond de toi je fasse ce que je veux
Une vie avec toi
pour éviter les abîmes
De ma vie de forçat
et rompre avec la routine
Un coup toi un coup moi
une langue si facile
Pas besoin d'vocabulaire
pour se mettre à l'envers
Allez réveille toi ouvre l'oeil et dis moi
Que c'est moi que tu veux, tout collé contre toi
Ma main dans tes cheveux sans que tu ne me vois
Qu'au plus profond de toi je fasse ce que je veux...
A l'écoute sur Deezer : Si t crois que cette nuit...par Zoufris Maracas...