Le forum SaezLive est définitivement fermé, les archives restent accessibles en lecture seulement.
tu avais quelqu'un en tête?ou ca?
[quote="Maitre Kaio"][quote="musashi"]tu avais quelqu'un en tête?[/quote]ou ca?[/quote]
Dans la tête ? :P
tu avais quelqu'un en tête?ou ca?
Dans la tête ?
[quote="Maitre Kaio"][quote="musashi"]tu avais quelqu'un en tête?[/quote]ou ca?[/quote]
Dans ce trou qui ressemble à ta tête?
tu avais quelqu'un en tête?ou ca?
Dans ce trou qui ressemble à ta tête?
J'ai vraiment du plaisir à lire tes poèmes ... c'est bien écrit et vivant ! Merci pour le partage
À corps perdu dans la matrice
L'oreille tendue aux invectives
Offre sa mise en sacrifice
Les crocs dans l'vice jusqu'aux gencives
Souffle haletant d'une course vaine
Sous le planant des hirondelles
Pas une reine ne vaut sa peine
Qu'aucune traîne n'ensorcelle
Tombeaux ouverts aux quatre vents
À cœur de pierre et de ciment
À cœur vaillant qui si souvent
Accuse le temps à tort aimant
Souille l'épiderme à l'eau de chaux
Moelle épinière à fleur de peau
De grand chemin se fait manchot
Bandit de foin à le sang chaud
Orgueil se dresse en tour d'ivoire
Que ne caresse aucun miroir
Sûr de son art s'il peut voir
Bête de foire ne peut pas croire
Tout n'est qu'histoire de maladresses
D'aléatoire et de grands messes
Rien qui ne cesse de paresses
Rien qui ne laisse place à l'ivresse
D'or et de miel en pélerinages
Traverser ciels et paysages
Souffler les pages et les présages
Et savoir rentrer du voyage
Indice de chute à l'état d’œuf
Ne se dispute le couvre-chef
Malice réfute à l’éthanol
Traitant de pute sa camisole
Pointe le sein de l'arrogance
Trop fier félin pris à la gorge
Victime conquise de ses déviances
Marquée aux fers de sa forge
Le sable blanc des archipels
Sur fond d'écran sud coréen
Y a pas de cause à nos chapelles
De dernière dose à nos déclins
[quote="Maitre Kaio"]À corps perdu dans la matrice
L'oreille tendue aux invectives
Offre sa mise en sacrifice
Les crocs dans l'vice jusqu'aux gencives
Souffle haletant d'une course vaine
Sous le planant des hirondelles
Pas une reine ne vaut sa peine
Qu'aucune traîne n'ensorcelle
Tombeaux ouverts aux quatre vents
À cœur de pierre et de ciment
À cœur vaillant qui si souvent
Accuse le temps à tort aimant
Souille l'épiderme à l'eau de chaux
Moelle épinière à fleur de peau
De grand chemin se fait manchot
Bandit de foin à le sang chaud
Orgueil se dresse en tour d'ivoire
Que ne caresse aucun miroir
Sûr de son art s'il peut voir
Bête de foire ne peut pas croire
Tout n'est qu'histoire de maladresses
D'aléatoire et de grands messes
Rien qui ne cesse de paresses
Rien qui ne laisse place à l'ivresse
D'or et de miel en pélerinages
Traverser ciels et paysages
Souffler les pages et les présages
Et savoir rentrer du voyage
Indice de chute à l'état d’œuf
Ne se dispute le couvre-chef
Malice réfute à l’éthanol
Traitant de pute sa camisole
Pointe le sein de l'arrogance
Trop fier félin pris à la gorge
Victime conquise de ses déviances
Marquée aux fers de sa forge
Le sable blanc des archipelles
Sur fond d'écran sud coréen
Y a pas de cause à nos chapelles
De dernière dose à nos déclins[/quote]
<3
À corps perdu dans la matrice
L'oreille tendue aux invectives
Offre sa mise en sacrifice
Les crocs dans l'vice jusqu'aux gencives
Souffle haletant d'une course vaine
Sous le planant des hirondelles
Pas une reine ne vaut sa peine
Qu'aucune traîne n'ensorcelle
Tombeaux ouverts aux quatre vents
À cœur de pierre et de ciment
À cœur vaillant qui si souvent
Accuse le temps à tort aimant
Souille l'épiderme à l'eau de chaux
Moelle épinière à fleur de peau
De grand chemin se fait manchot
Bandit de foin à le sang chaud
Orgueil se dresse en tour d'ivoire
Que ne caresse aucun miroir
Sûr de son art s'il peut voir
Bête de foire ne peut pas croire
Tout n'est qu'histoire de maladresses
D'aléatoire et de grands messes
Rien qui ne cesse de paresses
Rien qui ne laisse place à l'ivresse
D'or et de miel en pélerinages
Traverser ciels et paysages
Souffler les pages et les présages
Et savoir rentrer du voyage
Indice de chute à l'état d’œuf
Ne se dispute le couvre-chef
Malice réfute à l’éthanol
Traitant de pute sa camisole
Pointe le sein de l'arrogance
Trop fier félin pris à la gorge
Victime conquise de ses déviances
Marquée aux fers de sa forge
Le sable blanc des archipelles
Sur fond d'écran sud coréen
Y a pas de cause à nos chapelles
De dernière dose à nos déclins
<3
[quote="musashi"]Moi Kaio j'aime en ses mots ce qui perle de l'homme qu'il est, de l'homme qu'il aime etre, qu'il veut etre- être c'est vouloir, peut-être..
bref, j'aime sans condition pourvu que je le retrouve derrière l'écrit.[/quote]Je viens de découvrir ce com', avec quelques semaines (...mois) de retard.
C'est comme si y avait un truc à y comprendre mais que c'était pas franchement dit. Ce truc qu'on insinue quand on voudrait faire un reproche mais qu'en même temps on sait pas trop, qu'on se prend les pieds dans la formulation en mettant un mot devant l'autre.
Enfin soit, un com' étrange en sorte.
Moi Kaio j'aime en ses mots ce qui perle de l'homme qu'il est, de l'homme qu'il aime etre, qu'il veut etre- être c'est vouloir, peut-être..Je viens de découvrir ce com', avec quelques semaines (...mois) de retard.
bref, j'aime sans condition pourvu que je le retrouve derrière l'écrit.
C'est comme si y avait un truc à y comprendre mais que c'était pas franchement dit. Ce truc qu'on insinue quand on voudrait faire un reproche mais qu'en même temps on sait pas trop, qu'on se prend les pieds dans la formulation en mettant un mot devant l'autre.
Enfin soit, un com' étrange en sorte.
- alors ouay le coup de goutte avec le trop normand ca requinque ca réveil pour le reste de la soirée.
oué. mais si tu recherches ce genre de truc tape une trace de cece mec.
- alors ouay mais mois mon verre de whisky (ndlr: blend à 2 balles) il me permet de décompresser
oué. mais si tu recherches ce genre de truc fumes un spliff mec.
aaaaaaah l'alcool.
Saisir à point à qui s’apprête
Au frein des sens qui la guette
Sous l'oeil pervers du poète
Dissertant vers et fleurettes
Discerner l'art et les manières
Moquer le quart comme le tiers
Baiser la mère et tuer le père
Y a pas d'vulgaire en la matière
Sonder les gouffres et les eaux troubles
Sentir le souffre, l'herbe et la tourbe
Goûter la chute par l'envol
Prendre le taureau par le col.
"L'autorité se mérite, elle se gagne.Elle n'est pas un état de fait. Si elle est juste, elle existe. Injuste, elle crève. Elle n'est pas là pour la supériorité, pour écraser les têtes, pour manifester la puissance. Elle est là parce qu'elle est acceptée. Elle est la mesure du contrat."
Ékoué
Elle est la mesure du contrat...
Sur mon billot bien installé
Sur une planche à découper
ficelé ferme, jambes écartées
Se présente un bien beau gibier
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Chair qui ne tendrait qu’à s’offrir
À qui saurait bien l’attendrir
Ne s'apprivoise la viande sauvage
Sans mettre son cœur à l'ouvrage
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Enduire la proie d'huile de noix
Relevé aux herbes de son choix
En prenant soin de retourner
La bête sur ces deux côtés
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
D'autorité lui rappeler
Qui est chasseur, qui est chassé
Saisir d'empoigne le gibier
Farcir sa panse et l'enfourner
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Pris lentement à l'étouffée
Rôti sur broche ou mariné
Aux doux épices du désir
Laissons le bon goût de faire cuire
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Prendre temps que formes gourmandes
Se gorge de bon jus de viande
Que se soumette l'animal
De l'épiderme jusqu'à la moelle
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
PS : une strophe bonus, rien que pour vous :
D'un tel labeur le cuisinier
Méritera d'être récompensé
De s'faire sucer dans l'canapé
Devant l'Amour Est Dans Le Pré
j'allais y ajouter mon grain de sel en disant miam, miam mais c'était juste avant l'ajout du ps ^^
[quote="bibounie"]j'allais y ajouter mon grain de sel en disant miam, miam mais c'était juste avant l'ajout du ps ^^[/quote]tu peux l'occulter si tu préfères, je t'en voudrais pas :D
j'allais y ajouter mon grain de sel en disant miam, miam mais c'était juste avant l'ajout du pstu peux l'occulter si tu préfères, je t'en voudrais pas
Aux tristes amants à l'abandon
Sans conviction, chemins errants
À nos enfants sous perfusion
De concessions et faux semblants
Jolie perdrix des bois d'ici
Sans croix, perdue dans ses guenilles
Sabots salis de boues d'égout
Les joues rosies d'un sou d'époux
Chacun sa place mais comment faire
Quand ça dépasse du formulaire
Quand on s'efface sous les critères
Du planisphère qui nous fait face
Soustraire de Pi par l'arc céleste
Le peu qu'il reste de l'infini
Tracer d'un geste sûr et précis
L'obscur croquis de l'obsolète
Fenêtre ouverte aux grandes nuits
Dans un grand lit d'étoffe offerte
Se pare l'ivresse de lingerie
Laissant détresse à l'ironie
[quote="Maitre Kaio"]Sur mon billot bien installé
Sur une planche à découper
ficelé ferme, jambes écartées
Se présente un bien beau gibier
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Chair qui ne tendrait qu’à s’offrir
À qui saurait bien l’attendrir
Ne s'apprivoise la viande sauvage
Sans mettre son cœur à l'ouvrage
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Enduire la proie d'huile de noix
Relevé aux herbes de son choix
En prenant soin de retourner
La bête sur ces deux côtés
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
D'autorité lui rappeler
Qui est chasseur, qui est chassé
Saisir d'empoigne le gibier
Farcir sa panse et l'enfourner
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Pris lentement à l'étouffée
Rôti sur broche ou mariné
Aux doux épices du désir
Laissons le bon goût de faire cuire
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Prendre temps que formes gourmandes
Se gorge de bon jus de viande
Que se soumette l'animal
De l'épiderme jusqu'à la moelle
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
PS : une strophe bonus, rien que pour vous :
D'un tel labeur le cuisinier
Méritera d'être récompensé
De s'faire sucer dans l'canapé
Devant l'Amour Est Dans Le Pré[/quote]
<3 parce-que mdr
maître kaïo ne rend pas ton tablier :).
quoi de plus beau
qu'un homme au fourneau :)
Sur mon billot bien installé
Sur une planche à découper
ficelé ferme, jambes écartées
Se présente un bien beau gibier
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Chair qui ne tendrait qu’à s’offrir
À qui saurait bien l’attendrir
Ne s'apprivoise la viande sauvage
Sans mettre son cœur à l'ouvrage
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Enduire la proie d'huile de noix
Relevé aux herbes de son choix
En prenant soin de retourner
La bête sur ces deux côtés
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
D'autorité lui rappeler
Qui est chasseur, qui est chassé
Saisir d'empoigne le gibier
Farcir sa panse et l'enfourner
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Pris lentement à l'étouffée
Rôti sur broche ou mariné
Aux doux épices du désir
Laissons le bon goût de faire cuire
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
Prendre temps que formes gourmandes
Se gorge de bon jus de viande
Que se soumette l'animal
De l'épiderme jusqu'à la moelle
Il y a de quoi se régaler
Je suis le chef cuisinier
PS : une strophe bonus, rien que pour vous :
D'un tel labeur le cuisinier
Méritera d'être récompensé
De s'faire sucer dans l'canapé
Devant l'Amour Est Dans Le Pré
<3 parce-que mdr
maître kaïo ne rend pas ton tablier .
quoi de plus beau
qu'un homme au fourneau
Le poids de mes choix
J'ai mis en cause l'ordre des choses, battu de proses, les nerfs à vif, les certitudes à l'overdose, laissé l'acide à l'amertume, le poids des choix que l'on assume que sous l'hypnose des ondes arides.
J'ai mis le pied dans l'engrenage, engagé l'âme et l'amalgame, tapé du poing sur l'établis des convenances chères à ceux qui manigancent sous un ciel d'orage à qui foudroie la bienséance.
j'ai perdu l'or et l'influence, porté le deuil et la méfiance, défié l'aïeul et l'origine et souffert de mon arrogance. J'ai eu mes torts et mes errances, subit le poids des conséquences des choix que l'on croit bon de prendre.
Mais j'ai choisi, libre et instruit, tout en conscience des risques pris, fier et debout, jamais à genou, je pointe du doigts vos suffisances, satisfait de cette exigence que je m'impose à vos croyances.
La vérité, triste médiocre, c'est que je m'aime à rire de toi, au libéral sans idéal, crache à ta face mon mépris. Que je vomis codes et morales que tu m'imposes à ton bon gré, autant tes droits que tes devoirs me resteront illégitimes.
Je reste au coeur un insoumis, à l'abris de tes illusions, jamais un homme autre que moi ne m'imposera la moindre loi. Je bois la lie et pisse de rage sur ton visage de courtisan, tâchant d'urine ton col blanc, déjà je regarde au delà.
[quote="Maitre Kaio"]Je reste au coeur un insoumis[/quote] J'allais faire une vanne.
Mais il est vraiment chouette ce texte en fait.
Edit: je crois que "chouette" c'est au max de mes compliments.
Je reste au coeur un insoumisJ'allais faire une vanne.
Mais il est vraiment chouette ce texte en fait.
Edit: je crois que "chouette" c'est au max de mes compliments.
Y a bon l'amour, mes mains, ses seins, les petits sucres tout autour.
Y a bon tout court même en dessein, bon quand ça frotte aux encablures.
Il y a son souffle sous les coutures, de l'indécence dans sa cambrure.
Du souffre à geindre, des brulures, sans jamais craindre à son usure.
Belle touchée de maladresse sous la tendresse des balles perdues.
Belle pendue à son insu sous l'étendu de mes caresses.
Il y a le dû et tout ce reste de ce qui fait l'individu.
Du souffre à geindre, des ivresses, sans jamais craindre que ça ne cesse.
[quote]Le poids de mes choix
J'ai mis en cause l'ordre des choses, battu de proses, les nerfs à vif, les certitudes à l'overdose, laissé l'acide à l'amertume, le poids des choix que l'on assume que sous l'hypnose des ondes arides.
J'ai mis le pied dans l'engrenage, engagé l'âme et l'amalgame, tapé du poing sur l'établis des convenances chères à ceux qui manigancent sous un ciel d'orage à qui foudroie la bienséance.
j'ai perdu l'or et l'influence, porté le deuil et la méfiance, défié l'aïeul et l'origine et souffert de mon arrogance. J'ai eu mes torts et mes errances, subit le poids des conséquences des choix que l'on croit bon de prendre.
Mais j'ai choisi, libre et instruit, tout en conscience des risques pris, fier et debout, jamais à genou, je pointe du doigts vos suffisances, satisfait de cette exigence que je m'impose à vos croyances.
La vérité, triste médiocre, c'est que je m'aime à rire de toi, au libéral sans idéal, crache à ta face mon mépris. Que je vomis codes et morales que tu m'imposes à ton bon gré, autant tes droits que tes devoirs me resteront illégitimes.
Je reste au coeur un insoumis, à l'abris de tes illusions, jamais un homme autre que moi ne m'imposera la moindre loi. Je bois la lie et pisse de rage sur ton visage de courtisan, tâchant d'urine ton col blanc, déjà je regarde au delà.[/quote]envie de le remonter celui ci. Parce que @Suzie elle l'aime bien et son avis compte plus que tous les autres!
Le poids de mes choixenvie de le remonter celui ci. Parce que @Suzie elle l'aime bien et son avis compte plus que tous les autres!
J'ai mis en cause l'ordre des choses, battu de proses, les nerfs à vif, les certitudes à l'overdose, laissé l'acide à l'amertume, le poids des choix que l'on assume que sous l'hypnose des ondes arides.
J'ai mis le pied dans l'engrenage, engagé l'âme et l'amalgame, tapé du poing sur l'établis des convenances chères à ceux qui manigancent sous un ciel d'orage à qui foudroie la bienséance.
j'ai perdu l'or et l'influence, porté le deuil et la méfiance, défié l'aïeul et l'origine et souffert de mon arrogance. J'ai eu mes torts et mes errances, subit le poids des conséquences des choix que l'on croit bon de prendre.
Mais j'ai choisi, libre et instruit, tout en conscience des risques pris, fier et debout, jamais à genou, je pointe du doigts vos suffisances, satisfait de cette exigence que je m'impose à vos croyances.
La vérité, triste médiocre, c'est que je m'aime à rire de toi, au libéral sans idéal, crache à ta face mon mépris. Que je vomis codes et morales que tu m'imposes à ton bon gré, autant tes droits que tes devoirs me resteront illégitimes.
Je reste au coeur un insoumis, à l'abris de tes illusions, jamais un homme autre que moi ne m'imposera la moindre loi. Je bois la lie et pisse de rage sur ton visage de courtisan, tâchant d'urine ton col blanc, déjà je regarde au delà.
J'ai vu les mouches changer d'ânes et les rats quitter le navire.
Le veau marcher vers l'abbatoir, se laisser conduire sans rien dire.
Parait qu'avant une hirondelle suffisait à faire le printemps...
Sans faire l'oiseau de mauvais augure bien sûr que non.
P't'etre qu'si les poules avaient des dents tout ça serait bien différent.
En attendant quel temps de chien, y a pas un chat à l'horizon.
Si tout est bon dans le cochon je n'ai plus d'autres arguments.
J'ai vu les mouches changer d'ânes et les rats quitter le navire.
Le veau marcher vers l'abbatoir, se laisser conduire sans rien dire.
[quote="Maitre Kaio"]envie de le remonter celui ci. Parce que @Suzie elle l'aime bien et son avis compte plus que tous les autres![/quote]Et je te relis avec toujours le même plaisir *coeur avec les oid comme disent les vieux qui veulent faire jeunes*
(en vrai je te lis tout le temps, mais j'ai pas envie que tu crois que tu es au bout de ta perf :p )
envie de le remonter celui ci. Parce que @Suzie elle l'aime bien et son avis compte plus que tous les autres!Et je te relis avec toujours le même plaisir *coeur avec les oid comme disent les vieux qui veulent faire jeunes*
(en vrai je te lis tout le temps, mais j'ai pas envie que tu crois que tu es au bout de ta perf )
Dis @Suzie, on dirait que les autres ils existaient pas?
et qu'il y avait que toi et moi, et Saez aussi qu'on puisse écouter un peu de zic.
Et le mec qui joue de la gratte en bas de chez moi en se moquant des passants, je l'aime bien lui, je donne la pièce et il trouve toujours une nouvelle manière de me charrier.
Par contre pas tous les autres là, ceux là tu sais, ceux qui croient en rien et défendent rien, rien à part le peu de trucs merde qu'ils ont qu'ils peur qu'ils flippent que des plus pauvres qu'eux viennent leur piquer.
Alors que tout le monde s'en branle de leurs petits de merde. On voit plus grand que ça nous, on voit au delà, tellement loin qu'on distingue plus ou que c'est qu'on pose nos pieds, alors on se casse la gueule. Et c'est cool en fait, de se casser la gueule, on goute au vrai, à la terre, aux choses bien plus importantes que leurs petits trucs de merde à ceux là, qui ne vivent que pour ça.
Voila. Mais bon si il y a plus d'autres passants, l'autre avec sa gratte, il pourra plus que se moquer de moi.
M'en branle en fait. Mort aux cons.
Hey Kaio, je sais, je réponds trop tard. Je suis toujours en retard moi, je ne sais pas répondre quand il faut. Moi je dis quand il faut pas, sinon c'est pas drôle, sinon je ne me sens pas face à ma fragilité. Attends moi avant de fermer les yeux, avant de partir dans notre imaginaire, j'embarque dans mon sac troué tes nouvelles baskets qui courent vite et mes fausses docs qui marchent loin. Ah et ma guitare pourquoi pas, si ça se trouve ton moqueur pourra m'apprendre à en jouer, après tout quand on part on apprend toujours même si ce n'est qu'en fermant les yeux.
Et puis s'il y a que nous, prenons nos idéaux en bagage. Ça pèse pas lourd un idéal, ça s'envole vite, faut s'y agripper fort pour ne jamais le perdre de vue comme un ballon d'hélium entre les nuages. Et puis c'est fragile un idéal, on baisse les bras un instant et il explose, comme un feu d'artifice de cristal, en milliers de cadavres scintillants sur le béton.
Je nous ferais des bagages qui craquent d'idéaux, ceux qu'on aurait ramassés avant leur chute ou rattrapés avant leur perte. Ils seraient pas lourds nos sacs, et puis ils seraient à nous. Et puis toi, dans tes nouvelles baskets qui courent vite, et moi, dans mes fausses docs qui marchent loin, on se laisserait tomber dans le ravin main dans la main, pour gouter l'absolu, pour un autre point de vue.
Et puis même si on est au milieu des passants, au milieu des autres, des pas comme nous, des pas rêveurs, même s'il y a plus de gens que toi moi et le moqueur, on voit toujours défiler le ravin, entre chute libre et apesanteur.
Peut-être que nos idéaux sont des parachutes, on a bien fait de les prendre avec nous.
Cher, mon très cher, mon tout Kaio,
Je suis largué aujourd'hui tu vois, je sais plus trop où faut aimer moi. Tu saurais me dire, à moi, comment ils font les vrais gens? J'ai le ventre en douleur, et mal à une dent, y a sans doute aucun rapport mais je ne sais pas. C'est comment qu'on sait à quel point on merde Kaio?
C'est à quel moment que je deviendrais un vrai adulte? Toi qui lis dans ma tête, tu sais quand j'arrêterais d'être con? J'ai des voix qui résonnent dans ma tête et ma tête qui ne raisonne plus, je fais comment moi?
Je ne sais rien faire à part me réveiller au milieu de la nuit et t'écrire des lettres ouvertes, t'écrire combien parfois j'ai du mal à être. C'est que ma vie est trop simple, tu crois, ou bien que je rêve trop loin. On me fait juste douter de tout et parfois y a que mon crâne à avoir la gueule de wab.
Sans doute qu'au fond, moi aussi, j'ai peur des mais.
Cordialement,
Ton Théo
https://www.youtube.com/watch?v=ONY2gIeUcvU
https://www.youtube.com/watch?v=ONY2gIeUcvU
Bien sûr que toi et moi on est la moitié d'un tout, qu'en fait on est la même personne et qu'on gerbe beaucoup
On est fait du carton qu'on roule pour nos splifs, et du même qu'on se fout par plaisir dans le pif
On est celui des faire-part de naissance parce qu'on sait jouir de notre bout d'existence
On est des oubliés de populaires, c'est peut-être que ça a peur qu'on pourrait plaire
On est le bourgeois et le prolo, mais ceux qui se savent, se savent sans doute trop
Et puis si l'alcool est fautif de nous, je te jure, je t'enverrais d'autres bouteilles de vin
Si les gens normaux nous regardent de travers c'est qu'à travers nous ils perçoivent leurs travers
Je ne saurais jamais écrire, mais on s'en fout tant que je peux te dire
Qu'on est du carton dont est fait le monde, celui qu'on explose cent poings à la ronde
C'est sans doute qu'on aime l'autre plus qu'on s'aime, c'est sans doute un tort mais j'aime ce que l'on sème
On est fait du carton qui s'effrite en temps de pluie, celui qui s'abime quand d'autres en rient
Alors qu'on chiale nos larmes sur le papier, on sait nous deux, qui sont nos étrangers
Ces gens qui ne parlent pas ma France, ceux dont le discours trop connu est si rance
Ptet qu'on s'éloigne de l'humain pour rejoindre l'humanité
Ptet qu'on est en carton et qu'iels sont papier.
Tu crois que tu vas faire du mal, mais non chéri
Regarde toi, regarde le monde qui t'entoure
T'es au moins à 100 siècles au dessus de nous
Tu crois peut être que les autres sont meilleurs
Mais souviens toi que quand je suis dans la torpeur
Je me souviendrais du frère qui créera ce tout
Ptet que je verrais combien ont subit malgré tout
Chéri, t'es pas un mal toi
t'es la prise de conscience toi
T'es le white cishet qui connait sa place.
Toi t'es celui qui paye tout parce que ton taf n'apporte pas à l'humanité.
Toi t'es l'ami qu'on veut.