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Après avoir passé tout mon temps à rédiger sous l'influence de Saez, et des mots qui sont souvent pas vraiment les miens j'ai décidé d'essayer autre chose.
Soyez bien honnête sur votre lecture et votre critique ! J'aimerai bien avancer dans l'écriture :)
Je vous remercie ! :)
Voici, une petite ébauche. Sans titre.
« Elle avait mal belle maman, elle avait mal au cœur. Mais elle avait des enfants, et ces enfants n'avaient pas vraiment de cœur pour les belles choses. Elle était belle maman. »
Devant le garage chez Anna, il y avait tellement de monde qui riait, le vieux cubain qui menait l'entreprise venait de se pendre avec ces lacets d'or dans la chambre de sa petite maîtresse, la jeune du fils de Langelus. Il faut dire que le vieux avait la dent dure contre ces petits mécanos, c'était que du boulot à vrai dire, rien de vraiment personnel. C'était rien que de l'argent, moins leurs assurances et les outils, c'était que du profit.
Le petit nouveau se demandait s'il fallait vraiment rire de la mort du Cubain, ou se soucier de la paye qui ne tomberait pas. Comment ça s'finirait ? La veuve arrivait, elle avait la mine grise, et ne disait rien. En même qu'est ce que tu voulais qu'elle dise, ça a cessé de rire. Elle s'est pas approchée. Elle avait pas de discours, fallait réciter toujours la même phrase, une fois, deux fois.
Un kebab et on a bu un coup. Le kebab c'était pas loin du garage, le bar il était juste en face, même si ça n'a pas d'importance.
J'ai pas embrassé ma femme ce soir là, elle était partit chez la voisine, ou avec la voisine, je n'avais pas bien comprit, c'était une histoire de silence entre nous. Je me suis endormit au bout de quelques heures, sans attendre.
Le matin, elle avait laissé un mot sur le frigo, liste de course, détails de ma journée de congé pour m'occuper un peu, comme si j'avais pas déjà assez à faire avec le chat qui chiait partout.
Je suis allé boire un coup avec Franck, lui ; il avait mal prit la nouvelle, faut dire que le Cubain nous payait bien. On a rit un peu. Il avait la gueule qui pleurait, il avait les yeux rouges tellement il se frottait. Qu'est ce qu'on aimait se foutre de lui, le vieux Cubain.
Il était pas vraiment Cubain, mais il chiait mou à chaque cigare, une autre histoire.
Elle s'occupait de ses roses quand je suis rentré. Elle n'a rien dit, quelques soupirs. Moi, j'lui ai dis qu'on devrait se prendre des vacances, elle me répondait des roses, je lui envoyais d'autres fleurs, et on criait au loup. Des petites mouches se posaient sur nous. Des petites trucs, mais qui nous défigurent.
Un matin, elle a dit qu'on devrait penser à notre avenir. Je lui ai dis qu'on devrait sortir, elle m'a dit qu'elle aimait pas mes amis. Ça tombait bien, c'était réciproque.
Les rosiers sont magnifiques, tout nos voisins nous les envient, tu m'étonnes.
Une reprise rapide. Je ne sais pas ce que vaut celle ci, petite histoire d'un mec. Sans rapport avec l'ébauche du dessus, je vous laisse juger.
Au plaisir ! :)
Je t'ai peinte une fleur ; puisque tu n'aimes pas les couleurs, parce que tu n'aimes pas sa couleur ; en noir. Je faisais attention à ton rimmel ce soir, t'as tout eu le désir du vide. Je sais pas pourquoi, comme il est beau ce noir, mais si je préfère le bleu. Comme le ciel, là où y paraît , qu'on y a vu des gens voler.
Je te la laisse sur le rebord de la fenêtre, j'ai vu ça dans un film, avec ton acteur. Celui qui faisait battre ton cœur ; je sais pas où t'étais aller chercher ça, surtout qu'y a aucun rapport scientifique.
On vit bien sur la côté ouest, c'est sympa. Il fait beau, on pense plus aux vieilles montagnes, l'air libre, le monde désert dans nos campagnes, l'ouest et sa mer. Y avait aussi la sienne. Beaucoup moins charmante, mais toute aussi vieille, et pâle. L'âge, tout ça.
On va parfois sur le bord de plage, sous un parasol ; on s'y sent mieux. Quand elle crie, je pars sur le rebord, quand elle pleure, je retombe à son bord. Sauf quand elle parle de gosse.
Quand elle y pense, c'est comme si l'avenir l'avait prévu, qu'on devrait faire comme tout le monde, que ça nous rapprocherait. J'avais peur moi, déjà quand j'ai dis oui. Mais je prend la chose comme elle va maintenant, un gosse. Un comme les autres, mais le notre. Ça m'fait chialer des trucs comme ça.
J'aime le bord de mer. J'aime le marché couvert où tu me traînes les Dimanches. J'aime les vieux au café, j'aime le nouvel air, c'est un endroit parfait pour lire. Nos week-ends sont tranquilles. Nos humeurs vont mieux, utopique presque. En tout ca entre nous, tout va mieux. Quand tu as la corde, je souris ; ton désir toujours d'aller retourner dans nos bonnes vieilles habitudes. Tu riais que j'avais raison, même si je me trompais parfois, et je te disais je t'aime. Je ne t'ai jamais aimer pour toutes les fois où tu m'empêchais moi de rentrer.
Nous voilà mieux installer, mieux présenter. On y sera bien dans ce nouveau coin.
Je te laisse avec la fleur, attention, la peinture est fraîche.
même problème que moi: faut virer le début et la fin, c'est gras.
regarde, si je fais ça, il est pas mieux?
Je t'ai peint une fleur.
Je te la laisse sur le rebord de la fenêtre, j'ai vu ça dans un film, avec ton acteur. Celui qui faisait battre ton cœur ; je sais pas où t'étais aller chercher ça, surtout qu'y a aucun rapport scientifique.
On vit bien sur la côté ouest, c'est sympa. Il fait beau, on pense plus aux vieilles montagnes, l'air libre, le monde désert dans nos campagnes, l'ouest et sa mer. Y avait aussi la sienne. Beaucoup moins charmante, mais toute aussi vieille, et pâle. L'âge, tout ça.
On va parfois sur le bord de plage, sous un parasol ; on s'y sent mieux. Quand elle crie, je pars sur le rebord, quand elle pleure, je retombe à son bord. Sauf quand elle parle de gosse.
Quand elle y pense, c'est comme si l'avenir l'avait prévu, qu'on devrait faire comme tout le monde, que ça nous rapprocherait. J'avais peur moi, déjà quand j'ai dis oui. Mais je prend la chose comme elle va maintenant, un gosse. Un comme les autres, mais le notre. Ça m'fait chialer des trucs comme ça.
J'aime le bord de mer. J'aime le marché couvert où tu me traînes les Dimanches. J'aime les vieux au café, j'aime le nouvel air, c'est un endroit parfait pour lire. Nos week-ends sont tranquilles. Nos humeurs vont mieux, utopique presque. En tout ca entre nous, tout va mieux. Quand tu as la corde, je souris ; ton désir toujours d'aller retourner dans nos bonnes vieilles habitudes.
(ça j'aime assez, l'histoire j'y crois, ça me bouge.)
Hm... celui ci ?
"Y a ces gens qui s'crient, mais franchement, on entend rien. Plus rien. Leurs douleurs. Je comprends rien de ces prières, y a rien vers le ciel.
Je suis comme tout ces gars. Un enfant du rock, martyrisé par ACDC, you shook me all night long qu'ils disaient. Qu'ils chantaient plutôt. J'avais cette vie là. Un petit truc carré, de quoi regarder par la fenêtre, adorer la pluie quand on bouge jamais de chez soi.
Concerts, routes, les vieux de la vieille, la gueule des Zztop, leurs lunettes noires, les canettes de bière et leurs drapeaux comme bandana. Mon père c'était pas un motard, un peu cardiaque, mais il avait la gueule de tout ces acteurs d'action, chauve. Ma mère, elle aimait pas cette gueule.
Maintenant c'est des beaux vieux, c'est mes vieux. Je vais les voir parfois, ils sont bien. Mon père a toujours ce vieux refrain, qu'il comprend mieux back in black, qu'il murmure toujours un peu devant ces photos.
Ma femme aussi elle murmure au téléphone, mon ex-femme donc. Mes enfants ne murmurent même pas. Ils sont sur une photos, quelques parts, histoire que je n'oublie pas leurs visages.
Je rêve plus que de jazz. Dans le temps, personne ne criait ps en écoutant du jazz.
Ça dansait mieux."
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« Quelques lettres sur la peau, qui veulent rien dire très souvent. Très souvent, c'est surtout pour dire tout le temps. Ou jamais. Ça dépend combien de fois on les regarde. Quand on sait que ça coute pour les enlever. J'suis pas fou, j'vais payer. »
Le cœur explose, tout ça se passait dans une parfaite osmose, en plus je parlais de rose.
Enfin voilà, un peu de saturation. J'attire la bête. Je suis pas vraiment chasseur, mais je suis pas professeur, alors du coup je fais ce que je veux, en tout cas, dans la limite. Je veux dire ta petite limite.
En fait, j'm'en fiche, comme toi, je peux m'en foutre. C'est une question de notion. Une question de dialogue avec soi même, c'est un bilan, que j'essaye de conclure souvent. Mais faut croire que je suis tout autant naze qu'au boulot. Mais j'fais des photocopies d'autres gens, ça m'a pas l'air si important.
Je parlais d'une bête, je parlais de quoi ; Je me disais quelle image j'en ferai, mais ça ne me vient plus cette chose poilue qui se tordait. Trop souvent ailleurs. Une belle ânerie tout compte fait, cette bête. Tu peux dire que je sais pas faire les comptes, si tu voulais dire quelque chose.
Mon cœur est finalement bien au chaud, peut être encore un peu sourd, mais franchement bien plus rouge. Non pas d'image en fait, ça fait trembler les sonorités. Celles qui, ma foi, sont plutôt parfaites sans que tu traînes tes boucles d'oreille.
Il s'fait pas trop tard, je pense que je suis prêt pour un autre essai. Oui, tu as raison, un autre café. Ça dépend de ta consommation, je préfère un verre.
J'écoute de la musique, tu permets, tu laisses faire, ce qui sonnait parfait, sonne au passé, sans nom composé.
Je désire à présent rien qu'un verre de whisky. Sans glaçon bien entendu.
lu le premier, gros progrès depuis le début de cette affaire.
Tu racontes bien les paysages.
le second j'ai l'impression qu'il te fait plaisir/du bien mais il passe pas, je l'ai en crypté, un peu.
Est ce bien vraiment de raconter des paysages ? (sans méchanceté, juste pour me faire une idée ;) )
Le deuxième est pas franchement parlant, on peut dire comme tu dis que je me fais plaisir mais j'ai essayé un truc à la première personne sans y mettre des trucs perso, mais oui j'ai l'impression que ça passe comme tu dis ;)
"Jud tombe. Hermès s'étrangla. Et comme Pandore se branlait, finit la musique Pop. Et Jud tombe."
bah certains n'y parviennent pas, ne racontent que l'action, et vice et versa.
bien sûr que c'est bien.
Deux essais matinales :)
Elle monte les marches. Tout autour de moi se trouble, je plisses les yeux pour mieux voir le décor, les numéros sur les portes. L'odeur de la drogue et des moisissures d'un autre âge se soulèvent dans ce couloir périmé. Elle vient de claquer une porte, la lumière est trop faible, je n'ai pas eu le temps de voir. Le couloir est encore trop long pour que je fouille méthodiquement chaque chambres. Ma vision baisse de plus en plus. Je m'appuies contre le mur, mon cœur s'emballe, j'ai le souffle court. Je me retourne, j'ai eu la sensation qu'on m'espionnait depuis une porte, j'ai cru la voir se refermer, et une paire d'yeux m'observer, je sors mon révolver, tant bien que mal, je tire sur la porte en question.
J'entends des cris. Une minute... La porte s'ouvre, une main dépasse. Je range mon arme, une autre porte s'ouvre, les cris vont commencer, une tête passe pour observer terrifiée la main au sol et ce sang qui sort de l'ombre brumeuse. Je mets un grand coup dans la porte, la femme qui y avait passé la tête tombe au sol, le coup brisé par la force du bois contre ces os. Sa nuque était retournée. Je regarde la main, le sang qui coule sur la moquette du couloir.
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(j'avoue que pour ça.. c'est à cause d'un film)
J'ai le regard tremblant. Les yeux qui pleurent dans mon deux pièces pourris. L'arme dans la main. Dans les pensées un vieux rock'n roll d'un âge que j'ai toujours souhaité. Quand j'étais un petit gamin, je rêvais d'une vie meilleure, une sorte de mission divine j'en sais rien, être un héros des séries Tout particulièrement un héros qui sauvait des gens, ceux qui vivaient seuls qui vivait une vie pourris et qui avait pas de reconnaissance, les solitaires. J'ai été un solitaire, mais j'ai pas été un héros, j'ai été un mari, puis un ex-mari, un père mais pas un sauveur, j'ai aimé, mais on m'a jamais applaudit, j'ai applaudit comme les cowboys mais j'ai jamais vu de cowboys, Non j'ai jamais été comme ça. J'ai été un enfoiré toute ma vie, j'ai fuis ma famille comme la peste, les enterrements et les mariages ceux qui partent et ceux qui sont encore là, j'ai perdu mes amis pour des conneries incapables de réparer, j'ai vu mes amours s'envoler parce que j'étais trop effrayé pour dire je t'aime et être quelqu'un qui assumait..
_Hey toi.. sa douce voix me sort de mes tristes pensées, le soleil tape fort dehors, les draps de mes lits sont blancs, tout est rangé. Elle est encore en sous vêtements, ces dessous noirs me ramènent à la réalité, ma réalité je suppose, c'était le plus beaux rêves, comme un souvenir mais que je n'ai jamais eu. Nous sommes dans le lit, elle me parle au creux de l'oreille.
_Dit moi, fait telle d'une voix magnifique et reposante, je vois ces lèvres au rouge pétillant se mordre délicatement, oui dit moi qu'est ce qu'il te ferait plaisir. Je sens une envie déchirante dans sa voix, ça me fait du bien de voir ça. Je veux dire ça me fait pensé que tout va bien, que le bonheur qui n'a jamais été là et magiquement là dans mon corps comme s'il l'avait toujours été. Je ressens comme une habitude d'être avec elle, alors que voilà des années que c'est finit. C'était un flash, rien qu'un rêve. Puis l'horreur revient.
Son cadavre dans le mur pile en face de moi saute à mes yeux, le sang partout, sa tête que j'ai décapité. Ses yeux grands ouverts vident d'expression. Du sang sur mon visage, moi assis contre le lit dans mon appartement miteux, déprimé, le flingue en main. A réfléchir si je vais me foutre une balle dans la tête pour ma vie de merde ou le monstre que je suis.
_A quoi penses-tu dit moi ? Son visage change, c'est une rousse maintenant, une autre de ma si belle vie, je confonds le visage, je suis de retour dans cette belle image, ces dessous ont changés ils sont bleus, de la soie comme matière, elle est contre mon torse, son visage rayonne.
_Je suis ailleurs mon amour.. je réponds perplexe, de quelle amour s'agit-il. J'ouvre les yeux rapidement vers le massacre que j'ai perpétré. Paniqué. Qui est la victime, je ne distingue plus son visage, j'ai peur de m'être trompé. Tout avait bien commencé, si bien recommencé.
_Et toi ! Je marchais dans la rue, rentrant du travail de merde que je me tapais tout les jours, je la revois au coin de la rue me voir et courir en souriant sous la pluie. Ce n'est pas la même, elle est brune cette fois, les yeux châtains. Elle est en débardeur brun, son jean est troué. Je la revois par hasard, on parle de ce qu'on fait dans la vie maintenant, elle me propose un verre. Puis on s'est retrouvé dans ma chambre. Mais entre mes murmures, je ne rappelle pas bien le massacre, ma folie monté en moi, je plisse les yeux, j'allume une cigarette dans la fumée j'essaye de revoir son visage pour comprendre ce qui est arrivé. Je murmure des choses que je n'entends pas moi même, trop perdu dans mes pensées.
_Allez arrête de réfléchir ! Elle a les cheveux bleus, elle est asiatique, peut être japonaise. Elle n'a plus de haut. Nous sommes de nouveau dans cette chambre parfaite, faite de blanc et de chaleur. Elle est derrière moi, les mains plaqués sur mon torse. Elle me mordille l'oreille. Mais je réfléchis à ce que j'ai fais.
_Qui tu es ? Je déclare sur un ton cru. Elle a un rire.
_Est que ça à de l'importance ? Me murmure t elle tout près de l'oreille ou ma ressentait chaque souffle de sa bouche.
_Oui !Je veux comprendre ce que je viens de faire. Elle serre ses mains contre mon torse.
_Allez, peut être quelque chose va te faire oublier toutes ces questions stupides..murmure-t-elle.
Oui. On a fait l'amour. Je l'ai ramené à mon appartement. Non.
_Je doute.. je fais à son adresse ! Maintenant elle a les cheveux noirs, elle a les yeux noirs aussi. Elle est dans un soutien gorge rouge, je ne vois pas le bas. Je vois ces longues jambes, avec ces collants noirs.
_De quoi tu doutes ! Déclare t elle dans cette chambre d'hôtel.
_La chambre a l'air trop réelle pour que je vive dans ce deux pièce pourri ! Je dis
_Tu brûles..
Je lève les yeux, je suis accoudé contre la fenêtre, elle st devant moi, juste à côté son corps sans tête contre le parquet blanc de la chambre d'hôtel luxueuse. La revoilà en blonde, mais je me dis que finalement je ne connais pas le visage finalement.. peut être c'est ça qui va pas, que je ne connaissais finalement pas cette fille dans la rue.
_Tu commences à réchauffer tout mon corps..
_C'est une blague.. je fais ironiquement
Elle se retrouve à côté de moi , et me fait dans l'oreille. Tu commence à comprendre me murmure-t-elle.
_Je comprends pas pourquoi je t'ai tué.. Je lui réponds
_Je pourrais te dire si tu leurs disais de faire attention à mon corps.. Me dit elle sérieusement
_Qui ?
J'ouvre les yeux, des hommes en noirs sont en train de nettoyer la chambre, un mec est accroupis devant moi. Je me prends un rail de coke, je tremble, je sue à grosse goutte
_Eh, reprends toi, la colère est passé. Reprends toi, faut que t'aille bosser, gagner des millions. Me dit mon pote.
J'acquiesce, et je finis sa clope en regardant tout ce sang sur la tapisserie, tout ces mecs qui arrangeaient tout, tout ce pognon dans mes poches, tout ce problème dans ma tête, cet enfer, ce monstre en moi.
_Candy.. je fais doucement en regardant un mec enlevé la tête de la petite..
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J'ai rien de mieux pour ce soir.
Ce qui dure s'éternise, on est fait pour mourir. C'est comme ça, vivre nous agonise.
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_Putain mec, t'étais où là, il est genre minuit ! Commence Myke.
_J'ai rencontré quelqu'un sur la route.. déclare Kenan désespéré.
_Qui ça ? Fait Myke étonné
_Dieu.
_Non mec, t'as trop fumé..
_C'est drôle c'est ce que j'ai dis.. déclare Kenan
_Et donc, qu'est ce qui voulait ? Demande Myke quelques peu amusé.
_Un me est arrivé et lui a mit deux balles dans la tête.
_Il a tué Dieu..
_Non, il s'est relevé et il m'a fait allons nous en, et je me suis retrouvé ici.
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Bonne soirée à vous ! :)
De la fumée. Pour un hiver c'est bien dommage, surtout que c'est que dans mon cœur, que dans ma tête. Notre histoire imparfaite, des histoires pour les fées. Que de la merde à vomir. Un autre après midi dans les nuages de ce monde, mais sans toi c'est plus pareil, c'est comme le feu l'enfer. Mais l'enfer c'était toi, alors je vois mal ou je vole quand je suis avec, tout est pareil.
Comique d'une tragédie grecque, j'attends toujours nos rendez vous du samedi soir, avec ou sans la mort, mais sans elle c'est toujours pareil, c'est des vagues dans l'horizon, ça ne sert pas à grand chose. Je pourrais être poète, riche et mourant, ce serait tout autant sans animation. T'es la clé à ma folie, si elle n'est pas verrouillé, c'est se défoncer sans arnaque, c'est vibrer pour le froid, désiré les choses quand on les a pas, c'est vendre du rêve à la misère, y a pas d'intérêt.
J'propose qu'on saute, mais tu sauterais pas. Tu sais même pas nager, et je vois mal d'autres que tu saches faire. T'es qu'une poupée bien en chair, pas vraiment un enfer, mais qui sait où se cache notre amour quand il brûle. Y a plus que des cendres de toutes façons, que de la métaphore, que de ton corps, tes souvenirs c'est pour un autre, c'est pour l'autre.
J'finirai la lettre par des autres figures littéraires, mais franchement j'suis pas un magicien.
Ah si, j'ai réussit un beau tour. Te faire disparaître de ma vie.
Sauf dans ma tête.
Comment j'ai fais ?
C'est bien le mystère ?
C'est bien la magie.
Parce que t'es une artiste, dans l'eau des mères, que je saigne mes poignets. Parce que tu voles plus hauts que les étoiles, quand les rêves passent, tu me montais la tête, je soufflais le bonheur. Ironie à la vie, la vrai dans ta fumée on peut sourire une dernière fois. Après l'enfer, surement la paix, la paix la virtuosité des magiciens. Ce que ça chiale de magnifique.
Ça tourne, ça hurle les enfers des saisons. Ça brûle, ça cours les nuits de lune des questions. Et puis qui disparaît les visages des ombres. Des ombres qui glissent dans les souvenirs..
Ça tourne, faut que ça hurle les enfers sans raisons. Ça consume, ça s'ennuie des nuits de pleine lunes d'horizon. Et puis qui donc effacera son sourire de l'ombre. Des amis sans ombres qui se perdent dans mes souvenirs.
Ça tourne, tout sombre en enfer à raison, à se tordre, ça s'enfuit, poussière et nuits. Et le silence se dessine , des amis, des amours toute une vie. Des amis qui viendront se dessiner pour l'orée des boites de nuit.
Ça tourne, tourne dans ma tête.
Des amours impossibles au coeur de la vie, au cours de la nuit, on s'ébat sans raison. On prend le bonheur sous son aile, on chante de plus belle qu'il est con ce pigeon, pas d'amour, pas d'raison. Ou pas de chance c'est dommage, la vie se fout de tout. De nous, bien sur, qu'on s'en fout bien de nos airs, on est grand, ce qu'on est beau.
Tu brises un tabou, tu t'en vas, je m'en vais, je reviendrai au passé, mais toi tu m'auras dépassé. Sous les années qui passent, des années ? oui des mois, c'est autant des secondes, que des siècles si tu prends infini comme unique pensée. Si tu prends la promesse dans les supermarchés, c'est pareil, c'est assis sous un pont, qu'on retrouve les poèmes.
Pour te rire un instant, du théâtre, on mimera comme des singes, des amis, des amis les singes.
A l'oreille tu souffles, au présent du vent, des tempêtes dans mon ventre, leurs présences arrivent. C'est le chant du partisan, mais c'est l'âme de Voltaire, c'est le sourire du banquier.
c'est chouette
et c'est surtout agréable de te relire :)
Balance mon cœur
Toi l'orage,toi l'amour
Fait crier la bête
Grâce à tes sorts
La pluie des matins gris
Des grands coups d'horizon
De liberté,
Je veux danser contre ton corps
délicieux,
Emmène moi dans ta tempête
ton naufrage,
Je veux fondre ton savoir
Je veux connaître ces pages
Brûlons à petit feu
Comme se promette les amoureux
Fait de ma peur la douceur
Et puis pleure avec moi
Ces je t'aime, ces regrets
Là quand encore ça saigne encore bien
De ceux qui sont nos pères
Nous conduisent au berceau
Jusqu'au temps des tortures
Du beau,
Allez danse avec moi
C'est un sourire après tout
C'est pour qu'on vive
Sinon à quoi bon toute cette musique
Ces feux d'artifices,
C'est pour pleurer
Pierre chargeait le révolver a l'arrière de la voiture. Tom et moi on mettait les cagoules. On avait le cœur qui battait, enfin je n'en étais pas absolument en ce qui concernent Tom, je ne suis en aucun cas omniscient, il vaut mieux le préciser. Donc je suppose qu'en général, dans la voiture les cœurs allaient sur la macarena. Voir une de ces musiques au rythme trop rapide.
Enfin bref, l'histoire avait été bien préparé, on avait assez bu, l'encre avait bien coulé, nous avions de quoi remplir des pages. De pari en pari on a finit devant la banque de France. Nous avions conclus que comme final d'une soirée entre ami c'était la bonne chose, pas si évident c'est vrai, de paraître sympathique quand on va vous peindre une soirée débile tenant sur l'alcool et les conneries de la soirée.
Non ce ne sera pas ça, parce qu'on s'en fout pas mal. Et puis on arrive à la fin. On avait Pierre devant nous qui rentrait, Tom frappait un des gardes, je m'occupais de l'autre. Pierre qui avait l'arme menaçait tout le monde. Ça a été vite dangereux.
Fallait dire que Pierre était distrait, moi je frappais une jeune femme pour qu'elle se couche. Tom avait pris une balle. Pierre a voulu répliqué vers le garde.
Mais bon, c'est Pierre qui a chargé l'arme.
Il a le dégout solide, comme ses gosses ont leurs merdes
Il promène sous ces mots, tout son désespoir
Pathétique pirouette, il s'en fait comme du vin
Pour de la pauvre piquette.
Qu'il a quand même bien soif le pauvre petit mec.
Il n'a qu'à chier dans son froc, il s'en rira un opéra.
Elle chiale au maquillage des boutons de sa poupée
Qu'un maitre chanteur lui aurait voler son coeur
Qu'elle aurait grand besoin de lui, elle le dit du haut du toit.
Quand lui se demande, si l'amende sera pour lui
La petite crie du sexe, sous des textes bien crus.
Qu'on ne l'y prendrait plus,
Non jamais,
Son coeur est partit,
Oui, elle est seule
Oh putain qu'elle est mieux.
Mais, mon dieu, qu'elle ferme sa gueule.
Qu'ils se dégoutent tout autant qu'ils s'aiment,
Les couples trop parfaits, des couilles contre le parquet
Qui se raclent entre les cuisses des voisines
Qui passent boire le café chez la pauvre paysanne,
Celle qui se tape le jardinier.
Qu'ils se dégoutent tout autant qu'ils s'aiment.
Les sourires.
Il s'avance avec assurance, dans un bien étrange monde.
Il ne souffre pas de solitude, et ne s'éprend de personne quand il regarde la Lune;
Qu'elle est bien où elle est.
Il rayonne chaque matin, les affaires se portent mieux.
Il n'a pas de cocaïne pour parler poésie.
Il brûle d'impatience de connaître les lendemains,
Mais qu'il a peur de l'inévitable,
De ce matin sans lendemain,
Sans personne pour l'éclairer,
Et de taille pour pleurer.
Au dessus du monde,
Et au creux de son cœur
Il ne fait pas si chaud,
Quand tout en dessous
Il fait si bon.
Maquillage trop large, qu'elle mélange de larmes.
Assise contre un mur, elle observe silencieuse
Dans le chaos des urgences, Dieu,
Qu'il y a un tas de gens.
Elle contourne le regard de ces gens bien trop embêtant
Leurs prières d'enfant sonnent comme des hurlements
Qu'on la laisse tranquille sangloter dans son coin
Qui donc est si mourant pour qu'on l'oublie ?
Qui donc vaut plus que sa vie quand ici tous se meurt.
On ne sauve plus personne de nos jours,
On s'excuse, on tousse devant les familles,
On l'oublie quelque part.
Et puis on se fait tout petit,
Et on plante des croix, on fait mine de penser
Quand on en chante la vie,
Tellement d'hypocrites.
Oh, laissez la tranquille !
Qu'elle est bien dans son coin,
Elle nous fait bien chier.
D'ailleurs elle sert à rien,
Laissez là dans l'oubli.
III.
A l'horizon souvent gris
Dans les yeux de qui m'observent,
Je suis un vent chaud d'un autre temps.
Je réchauffe de larmes
Quand la nuit on se sent seul.
Une mélodie, une berceuse
Qui se murmure dans le regret
Du dernier refrain.
Je semble si parfait quand dort le ciel
Je repose avec toi,
Au fond de ton être.
Je te ressemble peu car le temps nous brise
Sans trop t'écorcher, je t'aime,
Bien que tu me laisses trop de place
Au cœur de ton âme.
Et rien au monde ne nous fait lâcher
Car sans cesse jusqu'à la fin,
Je te tiens la main.
A l'horizon bien trop souvent orageux
Je reste somptueux devant la vie
Devant nos rires.
Dans la fumée, respire
Ce vieux souvenir.
Et c'est ici, par là, de temps en temps
Autant que tu veux, aussi souvent
Je t'attendrai.
Ne me laisse pas seul,
Avant d'en mourir,
On est qu'un beau souvenir
Quelques parts dans ta tête,
On a vécu,
Toi et moi.
"Je pense réécrire ceci, je n'en suis pas encore tout à fait content, mais je tenais à le partager"
Je voyage vers l'avant, à l'envie
Porter par le vent, au gré de la vie.
Suivre un chemin, survivre à la nuit
Comprendre ces gens ceux qui prient.
S'ignorer quand le coeur a l'ennuie
Se perdre, souvenirs et famille
Se réveiller, rêver d'une étoile qui brille
Pour nous
Se retrouver, s'adorer, voyager,
Quand le coeur à l'envie
Tout quitter, s'aimer.
Puis tout briser, parce qu'on est humain
Que dire Anna, tu rates la mer, l'horizon,
L'infini, ces questions..
L'amour a ses limites; moi; je voyage vers l'avant,
à l'envie;
Porter par le vent, au gré de la vie.
Un rire ?
Un soupir ?
Non pas de j'aime. Pas un seul je t'aime
Jusque là.
Je ne comprends pas ces gens,
Ceux qui prient.
j'aime beaucoup ce dernier texte @AaronP ^^
de très jolis vers ...
Pascal. pensée n°228 :
Objection des athées.
"Mais nous n'avons nulle lumière."
L'instant nous a quitté,
Comme on apprend le silence
Dans le vacarme incessant.
Des souvenirs comme rides.
Des amis qui s'enfuient le long de ma vie
Et toi qui crie au fond de la pluie.
C'est oui pour la vie.
Si c'est oui, c'est pour une vie.
Qui sait si c'est une vie, un voyage, un interdit ?
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Un autre café ce matin, mais qui ne règle rien
La musique de ma vie revient comme un vieil air, une étrange amie
Le printemps va battre ses ailes, et cet autre hiver mourra
Quatre saisons se poursuivent, c'est écrit en temps mort.
Le refrain s'éternisse, mes souvenirs s'en vont
Loin de moi ces regrets.
L'histoire se répete, c'est un la pour tout le monde, c'est une belle musique qui se trahit. Si les détails sont propres à chacun, la vérité est là même, elle est folle, tout est fou, notre histoire est infinie, elle est extraordinaire, écoute la musique, tu comprends cet air, c'est le notre, le plus beau, le plus fort c'est pour ça qu'on l'a brûlé. L'histoire nous raconte celle, celui, qui souffle toujours en vain sur les braises, celui qui enfume les souvenirs, qui regrette et qui pleure, et qui sait, au fond de lui, que l'autre ne pleure pas et n'écoute jamais, car jamais quelqu'un écouterait un fou, et qu'un fou puisse penser c'est déjà de trop, de trop pour toutes. Mais qu'elles aillent se faire foutre, mais non, ces soupirs étaient divins, on avait le même chemin, oui c'est toujours le même refrain, c'est souvent le notre.
Je m'écrase contre ces vagues depuis bien longtemps, je marche vers la raison au milieu de trop de verre. j'anime sans raison tout les feux que je vois, je fais de l'ombre la lumière, de mes yeux, je ne vois que du beau. Mais tout ça, c'est plus triste que l'amour, ça n'a rien de beau, ça n'à l'air que de la misère, ça n'a franchement plus rien de comique, c'est un ton maladif, c'est une haine qui saigne, que des mots pour le vide, que des chansons pour la cîme, dans le haut, qu'il n'y a que là bas qu'on comprend la vie.
L'air libre me manque.
Nos pluies qui se tournent en éternelles n'animent plus nos yeux vaincus ; ils se font déserts, ils se brillent de misère, vides et sans cœur ; quand dans la rue des airs hypocrites ; ils sont leurs heurts ; on éteint plus le feu, on croit en Dieu.
Tu m'appelles sœur, dans ton âme ; celle qui pleure. Je t'oublie, on s'oublie ; quitte à dire non à la vie. Amour qu'on crie et qu'on prie. Amour sans la vie, où c'est écrit oui pour l'infini. Amour tu t'en vas. Amour tu chutes ver le bas, mais bon Dieu qu'on rit de nous, qu'on brise le Nous.
Mais avant l'aube ; tremblera sans pareil dans la genèse de ton ciel ; milles lumières ; tant d'amer. Pour la vie, dans le vent, oui pour enfin le meilleur dans ton cœur, pour son pire, pour le pire de l'amie ; amour pour ton plus triste levé du jour.
A l'espoir Anarchie, A l'amie utopie, A la vie, A mon ami , Toi qui rit..
C'est l'heure de la piqure, comme une chanson je danse l'œuvre de la déraison, symbole parfait des ombres. Mais allons, on chante avec moi dans le parfum si doux des junkies sous héro. On prend le temps de monter plus haut, et on se débat dans les délires, les excès de paranoïa, solo de la musique entière.
On s'étend dans la beauté de la bêtise, et on décolle hors de la pénombre, on s'entrevoit l'ambroisie, on se dit que tout est possible. Mais les coups de guitare aux oreilles vous reprennent, on ne rêve plus, on sombre un peu plus.
Alors commence danse de diables, folie des anciens, la voix des morts comme symphonie, on hurle, on se délaisse de la chair.
« Où sommes nous ? » crierons les pauvres fous au fond des grottes, on s'enfuit vers pire, de Platon à la Mort, il est terminé l'heure du pardon dans les larmes.
Oui c'est l'heure.