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Je vois des arbres tout autour de moi. Le soleil se couche et mon ombre s'active. Je continue mon chemin, les feuilles sèches craquent sous mes basket et j'adore ça. Je remonte mon écharpe, et je soupire. Au loin, j'entends des voix. Je relève la tête, je regarde le ciel, les nuages dansent à toute vitesse. Le vent se lève, j'ai de plus en plus froid. Les arbres grincent, les oiseaux s'enfuient et je trouve ça tellement beau. J'accélère le pas, une goutte d'eau vient de tomber sur ma joue, ça me fait sourire. C'est certain, je reviendrai.
Je me suis endormie et j'ai pensé à toi. J'ai revu tes sourires. J'ai rêvé que tu repartais encore une fois, une seule fois ne suffisait pas. J'ai encore eu froid. Je suis venue te voir, tu nous a parlé, je t'ai regardé, puis tu nous as laissé. Je suis partie.
La vie sans toi est souvent très sombre. J'aimerai encore mettre ma main dans la tienne et passer des après-midi à discuter, à rire et à pleurer.
Je partirai, je te retrouverai.
Dans cette rue que je déteste tant, j'ai croisé des âmes qui m'ont percutées. Cette nuit là, je me suis acceptée et j'ai aimé les gens. Tout était naturel, simple et réel. La musique nous a emporté et nous nous sommes aimés. Aujourd'hui, je sais qu'il faut se libérer, ne pas sombrer.
Oh mais je ne savais pas que tu écrivais! Bien sympa!
Ce matin, le ciel est tombé sur ma tête. Près de la fenêtre, je me suis assoupie en pensant naïvement que j'oublierai mes émotions. Le vent s'est levé, j'ai ouvert les yeux et face aux nuages, j'ai tout compris, j'ai tout englouti. Je repense au temps où mes mains pleuraient d'inquiétude. Cela m'arrive encore, mais aujourd'hui, la douceur de l'air est près de moi.
La tristesse du temps m'étouffe et tous mes rêves partent en lambeaux. J'ai peur de ne plus croire aux journées ensoleillées. Elles sont éphémères et je n'arrive même plus à les garder en moi. Le bonheur est mauvais quand il annonce l'orage et qu'il gronde tout prés de nos pieds.
Alors, je dessine pour prouver. Pour trouver. Pour me changer les idées. Pour ne plus appartenir à ces vies si sombres. C'est ma façon de cracher et d'abimer l'instant figé.
Je me nourrie du silence, et il creuse en moi des étranges crevasses. J'ai mal au ventre. Mon corps à mal, mes os sont brisés de cette réalité.
j'aime beaucoup celui-ci Lilas ^^
des mots simples mais suffisamment puissants
il me touche en tout cas :/