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Passer une autre étape. Enjamber un pas de plus.
Il faudrait se poser les bonnes questions, envisager toutes les possibilités.
La vie en célibataire regorge quand même d'idées relativement attrayantes.
A l'idée de liberté totale, j'en frémis d'envie. Penser pour soi et plus pour l'autre.
Terminées les prises de tête sans fin, qui se renouvellent aussi bien que l'ouroboros.
Bonjour les amis (qu'on n'aurait jamais dû négliger à cause de l'emploi du temps compliqué que représente un couple), au revoir les incompréhensions et l'égoisme latent que l'autre passe les disputes à nier.
Et puis, finalement, pourquoi se battre pour quelqu'un qui ne nous convient pas ? Pourquoi passer des mois à essayer de changer les travers d'une personne qui ne le souhaite pas ?
Une idée de renouveau s'installe, alors plutôt que de déprimer, pourquoi ne pas expérimenter toutes les joies dont regorge le célibat ?
Vivre pour soi et non pour les autres, c'est tout un travail.
Tu progresseras de jour en jour, et je t'encouragerai dans cette voie qui nous rassemble toutes les deux, pour sûr.
Ravie de pouvoir te lire à nouveau ptitchou.
J'essaie de me raisonner. Et ça pourrait être pire. Alors quand je me prends à refaire le passé et à voir la déprime tenter de me reprendre d'assaut, j'me raisonne. J'me dis que je suis mieux, ou tout du moins que je ne perds rien.
Alors j'écoute Messine.
"Alors tant pis Messine,
En tout cas avec toi
Alors tant pis Venise
Alors tant pis pour toi."
Merci d'être mon amie =)
[quote="boudi"]Cool. On baise ?[/quote]
Malheureusement pour toi, cette petite grande Dame a bien plus de considération que le chien que tu es, retrousse tes babines et ravale ta bave d'envie, va te dénicher une autre canine, celle là pourrait bien te mordre et te mettre un joli coup de griffe dans ton museau.
Cool. On baise ?
Malheureusement pour toi, cette petite grande Dame a bien plus de considération que le chien que tu es, retrousse tes babines et ravale ta bave d'envie, va te dénicher une autre canine, celle là pourrait bien te mordre et te mettre un joli coup de griffe dans ton museau.
Tu n'en as pas assez d'intervenir sans que personne ne te siffle ? Ce n'est pas la première fois...entre ta ridicule intervention sur Ferdiere, celle-ci et une plus ancienne sur un texte de Thibaut. Personne ne t'appelle au secours, ni Artaud, ni le diable, ni le Mal, ni l'écriture, ni Célestine.
Si ton minuscule intérieur hurle de rage d'être prisonnier en toi, si le désir de l'exposer boût dans ton intimité écris un texte, viole un chat, fais toutes les bassesses que tu veux. Je ne m'en mêlerai pas. J'ai assez vu ta médiocrité pour toute ma vie.
Si je veux hisser des hurlements imbéciles à qui ne s'en plaint pas, je le fais. J'endure assez mal les justiciers en hardes de rien, peint en blanc de Silence et de Néant. Tu es hors de propos ici. Ta vie, ce hors-sujet gigantesque et le ciel un jour peut-être, s'il retrouve ses doigts de bourreau, la déchirera.
Ahah.
Personne ne t'appelle à la connerie non plus, à moins que tu décides d'en faire une spécialité ?
Qui ne s'en plaint pas, bien sûr...
Et c'est parce que cette personne là ne réagit pas qu'il faut te laisser faire, poster tes conneries à tout vent ?
Je renchéris juste sur la bêtise.
Soupirs.
Chaque fois que tu interviens de la sorte c'est en ignorant tout à fait mes rapports avec qui tu viens défendre bruyamment. Au prétexte de ton rapport avec celle-ci tu te crois le droit et pis que le droit le devoir (Dieu, n'est-ce pas un devoir suffisant déjà de traîner ta maigre carcasse, pourquoi t'obliges-tu encore quand déjà tu ploies tant...) d'intervenir, de la défendre, de faire montre de ton soutien...inutile. Ceci, particulièrement lorsque je discute, violemment peut-être (mais ça NOUS regarde) avec Thibaut.
Assure-toi du bien fondé de tes petites plaintes au lieu de rôter fat, satisfait.
Ne remarques-tu pas ? Je ne foule ici aucun visage, ou une fois seulement. Si l'imbécile est susceptible, je le laisse à ses molles colères à son âme toute froissée. Il ne m'intéresse alors pas, tant mieux pour lui et pour moi.
Enfin, il y a bien plus de douceur et de sensibilité dans mon « on baise » que dans ton tremblement le plus sincère. Arraché d'un faux cynisme ; donné d'un cœur pur. Et peut-être, certes oui, Célestine même ne le comprit pas (j'en doute, je lui ai déjà parlé, elle sait, elle DOIT savoir). Il y a dans ces quelques mots sous leurs aspects de gravier et de pierre, une attention bien plus profonde que celle du réconfort machinal. Tu ne peux pas le saisir, ça, où tu vois mon pseudo, j'ai droit à tes emportements (minuscules braillements se pensant des tempêtes, pauvre enfant), tes solécismes, ta mauvaise prose.
Oh oui battez-vous !
Bon dieu, non, pas ici Messieurs
J'apprécie très sincèrement ta protection, Pebou, sache-le, j'en ai souri.
Ca me rappelle forcément que tu me manques et qu'il serait peut-être temps de remonter, un peu?
Un Cheval Blanc ne peut guère te faire de mal.
Tant que je n'ai à craindre de Boudi, aucun problème ne se pose, je n'en suis encore qu'au tâtonnement concernant sa personnalité. M'est donc difficile de le cerner, pour sûr.
Alors lui répondre ironiquement à une proposition fantaisiste me paraissait suffisant..
Avec mon amitié, et un bisou, p'tit chou.
pourtant belle Celestine, un joli duel c'est de la littérature que j'aime lire.
Ca va finir en gang bang par ici.
Vous faites de la branlette littéraire
on aime ou on aime pas lire, et le topic des cheveux m'attire moins, moi.
faudra que je cherche, peut être Shakespeare a-t'il écrit des trucs fantastiques sur les cheveux.
Tant qu'ils se branlent entre eux et que ca fait mouiller @Eléa.. Ils ne font de mal à personne à se faire du bien en se faisant mal, et ca qu'ils le fassent bien, ou mal, qu'importe.
Un jour, j’aimerai me retourner sur mon temps écoulé, et me dire “j’ai vécu”.
Les difficultés endurcissent, peut-être. Mais comment s’endurcir quand on a déjà le coeur fatigué ?
Tout paraît tellement vrai en le vivant, mais tellement superficiel en y repensant.
Tous ces moments qu’on apprécie qui finalement ne sont rien d’autre qu’une forme certaine de débauche.
Mais qu’est-ce donc, alors, les choses vraies ?
Finalement, il y a toujours un goût de superficiel derrière tout ce qu’on pense vrai.
C’est attirant et libertaire en théorie. En pratique, ça n’est finalement pas si stimulant que ça.
Est-on alors condamnés à l’ennui éternel, nous, créatures que nous sommes?
On passe notre vie à rechercher la compagnie pour rompre sa solitude.
Mais quand on y lance un regard logique, on court après des chimères.
Nous naissons SEULS et nous mourrons SEULS. D’un bout à l’autre.
Alors quelle que soit la présence que l’on trouve entre deux, on finira forcément par revenir à notre solitude tôt ou tard.
Après quoi on court ?
La liberté en théorie, est un idéal, est idéale.
En pratique, toujours, c’est d’un ennui mortel.
C’est vide, comme cette vie après laquelle on court.
Se dire “on ne vit qu’une fois” c’est bien beau. Mais doit-on faire plus qu’un autre pour valoriser cette vie qu’on ne vit qu’une fois?
Si on fait moins bien qu’un autre, peut-on se dire qu’on n’a pas été digne de vivre cette vie qui nous a été offerte exceptionnellement?
C’est quoi les critères ? J’voudrais bien que l’on m’explique.
Où ça nous mène de marcher seul ou en troupeau, de manger boeuf ou bien agneau, de trouver l’amour puis en souffrir, de chercher la liberté ou bien de chercher l’amour.
La liberté est ennuyeuse. L’amour, un sentiment aliénant. Sans exception. Et douloureux, toutes issues confondues.
L’argent, superficiel, comblant des lacunes mais ne les cicatrisant jamais entièrement.
Alors, après quoi on court ?
Que gagne-t-on à la fin?
(Pour les messages privés auxquels j'n'ai pas encore répondu, j'y répondrai, une fois que j'aurais les mots en tête)
[quote="Maitre Kaio"]Tant qu'ils se branlent entre eux et que ca fait mouiller @Eléa.. Ils ne font de mal à personne à se faire du bien en se faisant mal, et ca qu'ils le fassent bien, ou mal, qu'importe.[/quote]
je viens de découvrir ce post.
z'avez pas honte de venir polluer le topic de Célestine.
"tous a poil et ...." qu'il gueulait l'autre au concert.
Tant qu'ils se branlent entre eux et que ca fait mouiller Eléa.. Ils ne font de mal à personne à se faire du bien en se faisant mal, et ca qu'ils le fassent bien, ou mal, qu'importe.
je viens de découvrir ce post.
z'avez pas honte de venir polluer le topic de Célestine.
"tous a poil et ...." qu'il gueulait l'autre au concert.
C'est toi boudi qui ne comprends vraiment pas grand chose il semblerait, et c'est dommage.
tu n'as à vrai dire aucune idée des autres mondes, ton infinité céleste mise à part- elle t'est d'ailleurs tout, et bla et bla. :) tu finiras par être un scribouillard lolitapillesque, à t'enfermer de la sorte dans ta case, fais gaffe camarade!
Bonjour Célestine, un plaisir (avec du retard.)
Liam,
Voudriez-vous m'offrir cette photo qui flotte si souvent dans mon imagination?
Vous, nu, du sommet de votre jeunesse qui semble impérissable.
M'enticher de vous n'est, bien sûr, pas d'actualité.
Seulement, j'apprécie me délecter de vos lèvres.
Une certaine perfection, un certain équilibre dans ce corps qui n'en finit pas d'être attracteur.
Oui, j'ai pris plaisir à vous regarder, à vous toucher un peu aussi.
See you soon, when you'll be back in France.
xoxo
[quote="musashi"]C'est toi boudi qui ne comprends vraiment pas grand chose il semblerait, et c'est dommage.
tu n'as à vrai dire aucune idée des autres mondes, ton infinité céleste mise à part- elle t'est d'ailleurs tout, et bla et bla. :) tu finiras par être un scribouillard lolitapillesque, à t'enfermer de la sorte dans ta case, fais gaffe camarade!
Bonjour Célestine, un plaisir (avec du retard.)[/quote]
Je te réponds là parce que c'est ici que tu m'interpelles, rôteur de pâté, aristocrate peut-être du pet...
Déjà j'ai sacrifié à l'au-delà du miroir, une ligne de trop. J'en reviens au pouls de l'Univers. JE infect et beau comme l'amour trempé d'Avril.
Mon narcissisme, plus courageux que toutes les choses béates dont on pare les héros, suffoque et désespère HEUREUX (il est trop facile d'avoir de grands gestes au milieu du chaos, de la destruction, et il est autrement moins aisé de s'arracher à la tourbe, au monde lent, enfin, d'aller gesticuler dans la poésie, quand le ciel est si bas. Dans un monde de carnage, de cendres et de bombes, de choléra et d'infection, l'infini tombe de lui-même dans les paumes du soldat. Le ciel se dresse comme un condor. Aujourd'hui tout le monde nous assomme d'écologie, de réchauffement climatique, de couche d'ozone raréfiée, mais le ciel dans sa clôture, l'infini à l'asile et l'enfer au ban ah, ça personne ne s'en soucie, même on est soulagés. On a des guenilles, une "histoire" de manuel scolaire pour en parler. Un mythe, une légende et peut être un livre de temps en temps. Allez vous faire empapaouter, oui Johnny fais moi mal).
Je ne crains pas l'obscurité des hommes, cette grande solitude au bout de toutes les nuits, quand chacun déjà somnole d'avoir cherché -en vain, toujours- son âme. Cherché dans l'alcool, dans les regards étrangers, au terme d'une caresse, au nadir d'un baiser, au zénith d'une parole, dans la haine du désir. Cherché nulle part et tout figure pourtant au même lieu prisonnier des songes, reflet tranquille, mer démontée des images.
Je me fiche des cages, des prisons, des solitudes terribles, des grandes pestes physiques et des incendies humains, si me demeurent les miroirs. Peuple de verre, de quartz brisé, de roches transparentes, peau des morts, un monde de moi-même ; de moi-même mis en miettes, en cendres, en poussières, moi rayé, violé, brisé, fendu, entier, double et triple, moi poussé à toutes les extrémités, brûlé à la bouche, enflé jusqu’à l’enfer, rompu à la première neige. Univers de mon âme en souffrance, galerie des «JE» sensibles, palais des enfances mortelles.
Je ne m’enferme dans nulle case, je m’en vais dans les miroirs, derrière les paupières. Je suis libre pour toujours si je peux fermer les yeux, parler à moi-même à l’instant fragile de sommeil, à l’instant de la longue peur.
Puis je sens la haine, le corbeau malade
Et la bouche des blasphèmes.
C'est toi boudi qui ne comprends vraiment pas grand chose il semblerait, et c'est dommage.
tu n'as à vrai dire aucune idée des autres mondes, ton infinité céleste mise à part- elle t'est d'ailleurs tout, et bla et bla. tu finiras par être un scribouillard lolitapillesque, à t'enfermer de la sorte dans ta case, fais gaffe camarade!
Bonjour Célestine, un plaisir (avec du retard.)
Je te réponds là parce que c'est ici que tu m'interpelles, rôteur de pâté, aristocrate peut-être du pet...
Déjà j'ai sacrifié à l'au-delà du miroir, une ligne de trop. J'en reviens au pouls de l'Univers. JE infect et beau comme l'amour trempé d'Avril.
Mon narcissisme, plus courageux que toutes les choses béates dont on pare les héros, suffoque et désespère HEUREUX (il est trop facile d'avoir de grands gestes au milieu du chaos, de la destruction, et il est autrement moins aisé de s'arracher à la tourbe, au monde lent, enfin, d'aller gesticuler dans la poésie, quand le ciel est si bas. Dans un monde de carnage, de cendres et de bombes, de choléra et d'infection, l'infini tombe de lui-même dans les paumes du soldat. Le ciel se dresse comme un condor. Aujourd'hui tout le monde nous assomme d'écologie, de réchauffement climatique, de couche d'ozone raréfiée, mais le ciel dans sa clôture, l'infini à l'asile et l'enfer au ban ah, ça personne ne s'en soucie, même on est soulagés. On a des guenilles, une "histoire" de manuel scolaire pour en parler. Un mythe, une légende et peut être un livre de temps en temps. Allez vous faire empapaouter, oui Johnny fais moi mal).
Je ne crains pas l'obscurité des hommes, cette grande solitude au bout de toutes les nuits, quand chacun déjà somnole d'avoir cherché -en vain, toujours- son âme. Cherché dans l'alcool, dans les regards étrangers, au terme d'une caresse, au nadir d'un baiser, au zénith d'une parole, dans la haine du désir. Cherché nulle part et tout figure pourtant au même lieu prisonnier des songes, reflet tranquille, mer démontée des images.
Je me fiche des cages, des prisons, des solitudes terribles, des grandes pestes physiques et des incendies humains, si me demeurent les miroirs. Peuple de verre, de quartz brisé, de roches transparentes, peau des morts, un monde de moi-même ; de moi-même mis en miettes, en cendres, en poussières, moi rayé, violé, brisé, fendu, entier, double et triple, moi poussé à toutes les extrémités, brûlé à la bouche, enflé jusqu’à l’enfer, rompu à la première neige. Univers de mon âme en souffrance, galerie des «JE» sensibles, palais des enfances mortelles.
Je ne m’enferme dans nulle case, je m’en vais dans les miroirs, derrière les paupières. Je suis libre pour toujours si je peux fermer les yeux, parler à moi-même à l’instant fragile de sommeil, à l’instant de la longue peur.
Puis je sens la haine, le corbeau malade
Et la bouche des blasphèmes.
J'aime beaucoup de ce que écris, Boudi.
Que ce soit en mp ou sur le forum.
"Peuple de verre, de quartz brisé, de roches transparentes, peau des morts, un monde de moi-même ; de moi-même mis en miettes, en cendres, en poussières, moi rayé, violé, brisé, fendu, entier [...]"
J'aime beaucoup.
Il est de ceux qui se subliment quand on les titille, il n'est pas vraiment de ces corbeaux malades à vrai dire, eux qui font le mort quand on les trouves étendus et qu'on les pousse du pied.
On le trouve étendu (ça n'est pas critique)
on le pousse du pied et voilà qu'il étend ses ailes dans son ciel caverneux
C'est HEUREUX.
Toujours un bonheur de vous lire, tous.
"Un jour, j’aimerai me retourner sur mon temps écoulé, et me dire “j’ai vécu”." J'aime beaucoup ce texte @Célestine.
"J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
Ô balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie."
Robert Desnos