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Je me posais une question hautement philosophique en revenant du travail et que mon smartphone a choisis de jouer "Bouquet De Nerfs" (de Noir Désir).
Est-ce que les gens ont aussi des passages des certaines chansons qui les ont marqués et qui les font bloquer sur une chanson.
Je commencerai donc.
J'adore, donc, la fin de "Bouquet De Nerfs" (de Noir Désir)
"Agendas donnez-moi
De vos dates à damner
Tous les bouddhas du monde
Et la Guadalupe
S'il arrive qu'un anglais
Vienne me visiter
Dans la métempsychose
Je saurai recevoir je peux lui en faire voir de la sérénité
Et même lui laisser un certain goût de fer
Et ce bouquet de nerfs"
Au même titre que j'adore l'intro de "Don't Hate Me (Because I'm Beautiful)" (de Nerf Herder)
"Don't hate me because I'm beautiful
Don't hate me because I'm the best
Don't hate me because I'm the champion
Just love me like all the rest do"
je resterais sur du Noir Désir, "Nous n'avons fait que fuir" :
"Maintenant qu’on envisage la voûte céleste,
Et le goût des cerises à défaut de leur temps,
Encore qu’il ne faut pas,
Qu’il ne faudra jamais se départir de ça,
De ce miel,
De ce vent de la fin de l’été,
Et des grands peupliers si doucement courbés,
Les hautes herbes toutes inclinées sous l’évidence tiède,
Mais pas soumises,
Mais pas soumises hein ?
Non !
Verticales dans l’âme,
Seulement reconnaissantes pour le présent offert,
Pour la caresse fauve,
Et les jeunes filles alors,
Sont les sœurs des rubans,
On les dirait flottantes,
Sur une mer de silence"
et surtout ce passage :
"Mais dans le cercle alors,
On pourrait s’immoler sur des cimes vertiges,
Pas pour tourner en rond,
Comme on le croit parfois,
Non…
Pour créer des spirales,
Des colonnes aspirantes,
Et je tiens mon pégase
Je ne le lâche pas,
Je l’ai monté à cru,
Il est aussi sauvage que je suis devenu,
Après avoir appris l’alphabet pourrissant,
Des grands calculateurs,
A hauteur d’escabeau,
A ras des certitudes établies,
A quoi bon ?!
Chérie, je suis devenu rationnel,
Le jour d’après,
Cynique,
Et je ne sens plus rien,
A présent, tout me glisse dessus,
Me coule à l’extérieur,
Je sais me débrouiller avec le brouhaha,
Et avec le bruit des masses,
Je suis intoxiqué volontaire,
Sur-adapté chronique,
Prenez-moi comme exemple,
Comme jeune premier,
Comme mannequin vedette,
Je sais me mettre en scène,
Je sais me défiler"
Topic intéressant !
Moi, c'est Hubert Félix Thiéfaine : Les dingues et les paumés :
"Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie.
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue.
Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine,
Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles.
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll."
Oh voui!.. Sympa ce topic!.. Il y en aurait pas mal à citer.. Noir Désir bien présent dans la liste aussi, mais pour changer un peu je vais parler de Miossec... Ni hautement philosophique, ni purement poétique.. mais j'adore ce passage de "Les bières aujourd'hui s'ouvrent manuellement"
Notre histoire ne date pas d'hier
Car si on l'écoute on l'entend
S'époumoner cracher des glaires
On se demande comment elle a fait un pas devant
Ca ça restera toujours pour moi un mystère
Comment le corps s'habitue quand l'amour meurt doucement
Sans même avoir eu un jour le flair
Que la chair s'éteint lentement
Je pense que c'est le soir où t'as éteint la lumière
En te retournant sur le flanc
Le lendemain on s'est réveillé derrière contre derrière
Le lendemain on s'est réveillé avec nos dos comme paravents
Te rappelles-tu le bruit de nos cuillères
Qui est mort ? on se serait cru à un enterrement
Mais c'est nous deux qui descendions sous terre
La Rumeur, La Meilleure Des Polices
La meilleure des polices
c'est tout ce qu'on t'prends,
tout ce qu'on t'laisse,
tout ce qu'on tue en toi,
tout ce qu'on t'mâche,
tout ce qu'on t'crache,
tout ce que tu bectes
pour garder le gout
de moisir à crédit
dans un putain de trou
La Rumeur, Quand La Lune Tombe
Putain c'est beau comme les masques tombent,
la capitale sans son maquillage,
arrachée de sa vieille perruque blonde,
des cernes sous les yeux, s'illuminant de gyrophares bleus
Ou sous les néons des sex-shops comme la dernière des salopes
Ridan, L'Agriculteur
J'allume mon poste de télé
Pour admirer ce qu'il s'y passe
Un milliardaire s'envoie en l'air
Quitte l'atmosphère pour voir l'espace
J'troque son bol d'air et sa cuillere
Contre un p'tit verre sur ma terrasse
J'en ai ras l'bol de tout ce béton
J'ai la folie des grands espaces
Ridan, Demain
Tu vas croiser un tas de vieux cons mais tous vont te dire que t'es parfait
Que si il pleut tu seras couvert par les ennemis dont tu flippais
Deux secondes après tu te poses à table ils vont te bouffer comme un canard
Assaisonné à coup de respect à coup de rempart de leur Histoire
Brel, Les Singes
Avant eux, avant les culs pelés
La fleur, loiseau et nous étions en liberté
Mais ils sont arrivés, et la fleur est en pot
Et l'oiseau est en cage et nous en numéro
Car ils ont inventé prisons et condamnés
Les casiers judiciaires et trous dans la serrure
Et les langues coupées des premières censures
Et c´est depuis lors qu'ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier
Léo Ferré, Y En A Marre
Y a quelque temps, Christophe Colomb
Croyant découvrir l´Amérique
A découvert dans le coton
Des blancs jouant avec la trique
Y en a marre!
Y a quelque temps Monsieur Franco
À peu près au temps des cerises
A descendu tous les oiseaux
Qui chantaient la Terre promise
Y en a marre!
Monsieur Einstein, loin des canons
Croyant travailler pour lui seul
A découvert des équations
Qui vont nous tomber sur la gueule
Y en a marre... Y en a marre...!
La Tordue, Y A Bon
nous les anonymes on n'paye pas de mine
oui mais des impôts à tire-larigot
payer pour être libre
d'avoir les keufs aux fesses
non merci quand leurs calibres
s'appuient sur le faciès
les patrons s'en font pas ils en ont plein les pognes
s'en font pas les tronpas z'ont avec eux les cognes
pour planter leurs choux gras ils ont besoin de toi
et un jour i't'renvoient les marchés sont ingrats
payé 3 francs 6 sous faut s'serrer la ceinture
à la bourse on s'en fout plein les poches et ça dure
nous les anonymes on n'paye pas de mine
oui mais des impôts à tire-larigot
j'veux bien mett'mon grain d'sel
dans un grand pot-au-feu
ok pour la gabelle
si la recette nous rend heureux
Noir Désir, Setembre En Attendant
Juste le temps de battre des cils,
Un souffle, un éclat bleu,
Un instant, qui dit mieux.
L'équilibre est fragile
J'ai tout vu Je n'ai rien retenu
j'arrete la mais ton topics m'inspirent ^bisounour :)
j'en ai plein d'autres en tête, et je m'auto censure les Saez ;)
rho...
Et puis son doigt décrit dans l'air des étoiles ou bien des éclairs
elle ignore si superbement les sentiments les aléas de l'amour
elle s'avance vers la fenêtre, abandonnée lascive
et elle couvre le ciel de mille signes étranges et inconnus de tous
Moi aussi, ce topic m'inspire... :
HF Thiéfaine :
Dieu est amour
Et Jésus change le beurre en vaseline
Dieu est "in"
Deportivo :
Oh mon bateau ivre file comme le vent
Le temps stupide s'en moque et comment
Il dit c'est impossible une chanson à la française
Associée à une colère aussi balèze
Le jour je m'assoupis et là sur un banc
Patientant indécis à Berlin c'est marrant
Mais comment peut-on défier une telle falaise
Quand le temps stupide file à l'anglaise
Benjamin Biolay :
Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille, rouge sang
Si tu as peur de la foule
Mais supportes les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule, mon enfant
Tryo :
Il y en a qui se suent, qui travaillent sur eux-mêmes.
Des marins sur la mer, seuls avec leur problèmes
Qui voudraient jamais revenir
De peur hélas de reproduire,
De reproduire la même chose leur seul exemple sur la terre.
Ludwig von 88 :
Quand les vents se lèvent
Quand la ville dort
Pousse de bambou chante
Entre les jonques et le port
Quand la mousson vient
Quand tombe la pluie
Pousse de bambou danse
Et dans l'ouragan il rit
Di boumba, di boumbé
Dans les eaux sombres du delta du Mékong
Di boumba, di boumbé
Pousse de bambou chante quand sur lui tombent les bombes
Renaud :
Te raconter enfin
qu'il faut aimer la vie
et l'aimer même si
le temps est assassin
Et emporte avec lui
les rires des enfants
et les mistral gagnants
UP :)
Bertrand CANTAT et "Chœurs"
*Déjanire*
"Déjanire
le cœur en mal d'amour
oiseau désolé
ne trouve plus le sommeil
elle se consume
(...)
De tes plaintes
il me faut ainsi te blâmer
quand bien même
je les respecte
non je te le dis
en aucun cas
tu ne dois laisser s'éteindre
le doux espoir en toi
(...)
Ses paroles, Reine,
sont là pour te rappeler de toujours espérer
car a-t-on déjà vu Zeus délaisser ses enfants ?"
*Les mouillages*
"Qu'il vienne
que les rames nombreuses
du navire qui le porte
ne rompent la cadence
Qu'il vienne
Qu'il nous vienne aujourd'hui
tout entier imprégné
par le filtre d'amour
promis par le Centaure
(...)
il revient
le héros"
N’aies pas peur ouvre-moi ton coeur viens vers l’Empereur
Sentir la chaleur de l’obscurité pour toi il est l’heure
De rejoindre l'armée des guerriers de l'ombre.
Ne vois-tu pas ton côté clair qui succombe ?
C’est ta destinée, pourquoi vouloir lui résister
Sans peine je ferais sauter les verrous de ta volonté
Sois l'hôte dans la noirceur la plus pure de l'Empereur
Et arbore les couleurs du côté obscur
Obscure la force est noire
Comme le château où flotte l'étendard notre drapeau.
Sois sûr que sous les feux, la vérité est masquée.
Viens, bascule de l'autre côté.
-Keny Arkana
La vie m'a dit "N'aies pas peur de te tromper
Les erreurs font grandir et puis faut oser pour être entier
Y'a que toi qui décidera du sens de ton sentier
De lâcher prise, de résister, de voir la vie avec un grand V
Seul l'amour peut guérir et ça personne ne pourra te l'enlever
Maîtrise ton esprit, tout ce que tu vis, tu l'as engendré"
Elle m'a dit "Ne te rends pas, ton âme ne se vend pas
Aime tout ce qui vit et tout ce qui vit te le rendra"
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Seule avec moi-même à regarder la danse des constellations
à méditer pour apaiser ma peine
Parce que société est perverse, t’écrasera si tu te perds
Te regardera de haut du haut de sa bassesse de merde
Mais où on va si même les gens qui s’aiment se taisent, se détestent
Se jugent et se vendraient contre un peu d’espèces ?
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Petite Terre ou petite France
Tu es si belle quand tu défends
La liberté des plus faibles
Contre la violence des plus grands
Les plus grands veulent te convaincre
Mais ils t'écrasent lorsque tu trembles
Le soleil brille pour tous
Que les rois de ce monde en prennent l'exemple
La douleur nous éventre
Si on ne transmute rien
Le cœur
Devient puissant seulement s'il est relié au creux d'une main
Le vieux monde parti en cendre
Partira, je l'ai vu de loin
On enlèvera, nos pierres
De leur édifice et les pavés du chemin ...
-Renaud
Mort l'enfant qui vivait en moi
Qui voyait en ce monde-là
Un jardin, une rivière
Et des hommes plutôt frères
Le jardin est une jungle
Les hommes sont devenus dingues
La rivière charrie des larmes
Un jour l'enfant prend une arme ...
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Quand j's'rai grande
j'veux être heureuse,
Savoir dessiner un peu,
Savoir m'servir d'une perceuse,
Savoir allumer un feu,
Jouer peut-être du violoncelle,
Avoir une belle écriture,
Pour écrire des mots rebelles
À faire tomber tous les murs !
-Sinsémilia
Maman m'a dit de n'pas parler aux inconnus
De tracer droit lorsque je marche dans la rue
Alors je me camoufle et passe inaperçu
Pour éviter les pièges que la vie m'a tendu
Moi, la vie, j'aimerais y planter toutes mes dents
Quitte à en laisser quelques-unes dedans
Mais soyons raisonnables, restons méfiants
Car il paraît que Dieu punit les imprudents!
" Car il paraît que Dieu punit les imprudents ! "
« Les voies du Seigneur sont impénétrables ! »
Daran : Une sorte d'église
Je voulais pour nous deux bien mieux qu'une croyance
Alors je t'ai trouvé une sorte d'église
Dont les murs ne sont pas couverts de faïence, ni de marbre
Les vitraux je les brise, les piliers sont des arbres
L'autel est un rocher tapissé de lichen
On n'y parle ni pardon ni péché
On n'y fait pas commerce de douleur et de peine
On n'y adore ni Dieu ni Diable
Mais la beauté des corps
Et le sort qui a mis ton amour dans mes veines
Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
Nous deux nous méritons bien plus haut qu'une voûte
Alors je t'ai trouvé une plaine sans routes
Sans autres limites que les points cardinaux
Et sans traces que celles de nos chevaux qui absorbent l'espace
Au sommet d'une colline, j'allume une flamme
Pour qu'on sache qu'un homme et une femme
Fêteront sous la lune la nuit de l'origine
Un sacrifice au bonheur de leurs âmes
Au futur de leurs fils
Ici les dieux d'adorent sans aucun artifice
Je nous veux sans frontière sans limite et sans loi
Je veux te respirer te vivre et vivre en toi
Et croire qu'avant nous tout ça n'existait pas
"Allan" (extraits choisis)
Masque blafard
Tu meurs ce soir (Allan Allan)
Masque empourpré
De sang séché (Allan Allan)
D'où vient ta peur du néant
Tes pleurs d'enfant (Allan Allan)
Qui sont les larmes
De tes tourments ? (Allan Allan)
D'étranges rêveries comptent mes nuits
D'un long voyage où rien ne vit
D'étranges visions couvrent mon front
Tout semble revêtu d'une ombre
L'étrange goût de mort
S'offre mon corps
Saoûle mon âme jusqu'à l'aurore
L'étrange Ligeia renaît en moi
De tout mon être je viens vers toi !.
"devant soi" (extraits choisis)
C'est devant soi, qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce que l'on croit
C'est devant soi, que je veux vivre
J'ai devant moi beaucoup de vie et de rire
C'est devant soi, qu'il faut se voir
La vie n'est pas toujours ce chemin droit
Le vent me dit quand vient le noir
J'ai devant moi beaucoup de vie et d'espoir
je voudrais tant que tu comprennes (chanson entière)
Je voudrais tant que tu comprennes
Toi que je vais quitter ce soir
Que l'on peut avoir de la peine
Et sembler ne pas en avoir
Le coeur blessé
Encore sourire
Indifférent apparemment
Aux derniers mots qu'il faut écrire
Lorsque finit mal un roman
L'âme éperdue, sauver la face
Chanter des larmes plein les yeux
Et dans un univers de glace
Donner l'impression d'être heureux
Je voudrais tant que tu comprennes
Puisque notre amour va finir
Que malgré tout, vois-tu je t'aime
Et que j'ai mal à en mourir
Je voudrais tant que tu comprennes
Malgré tout ce qui s'est passé
Que je t'aimais plus que moi-même
Et que je ne peux t'oublier
redonne moi (chanson entière)
Comme un fantôme qui se promène
Et l'âme alourdie de ses chaînes
Réussir sa vie
Quand d'autres l'ont meurtrie, et
Réussir sa vie, même si...
Comprendre ne guérit... pas
Et ce fantôme se promène
Là, sous l'apparence gît le blème
Murmure des flots...
L'onde à demi-mot
Me...
Murmure que l'on doit parfois
Retrouver une trace... de soi
Comme un fantôme qui se démène
Dans l'aube abîmée sans épiderme
Et nul n'a compris
Qu'on l'étreint à demi et...
Et nul n'a surpris son cri :
Recommencer sa vie,
Aussi,
Redonne-moi,
Redonne-moi l'autre bout de moi
Débris de rêves, le verre se fêle
Redonne-moi la mémoire de ma...
Peut être sève ? Peut être fièvre ?
Redonne-moi pour une autre fois
Le goût de vivre, un équilibre
Redonne-moi l'amour et le choix
Tout ce qui fait qu'on est roi
rever (extraits choisis)
D'avoir mis son âme dans tes mains
Tu l'as froissé comme un chagrin
Et d'avoir condamné vos différences
Nous ne marcherons plus ensemble
Sa vie ne bat plus que d'une aile
Dansent les flammes, les bras se lèvent
Là où il va il fait un froid mortel
Si l'homme ne change de ciel
A quoi bon abattre des murs
Pour y dresser des sépultures
A force d'ignorer la tolérance
Nous ne marcherons plus ensemble
Les anges sont las de nous veiller
Nous laissent comme un monde avorté
Suspendu pour l'éternité
Le monde comme une pendule
Qui s'est arrêtée
"les échecs chéri chéri ça me connaît
tu sais les échecs c'est mon jeu préféré"
Camille Bazbaz