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L’homme aux bras d’Or
L’homme que l’on aima haïr
Portait un cœur ayant perdu Dieu
Il a surpassé la force révélatrice
De par ses parades audacieuses
Revendiquant le droit humain à sa propre folie
A son alliance avec tout ce qui est contraire à la réalité
Aux visions fantastiques de ses jeux de génie
A la stimulation de l’état mental dérangé
Puisant ses forces dans l’isolement environnant
Pour croire à l’épanouissement futur des états du rêve
Aux apparitions contradictoires correspondantes
Et à la réminiscence du paradis érogène
Les scènes blasphématoires présentées avec fanatismes
Pour atteindre la grandeur d’un sacrilège authentique
Lui ont permis de voler vers les vertiges délirants de l’égocentrisme
Et de le transporter au-delà de ses propres limites
L’omniprésence du subconscient à la recherche de l’excellence
Préserve la vision des forces hallucinatoires croissantes
Dans un fleuve d’images frénétiques et multiples
Aux couleurs d’un monde clinique imaginatif
Il est entré dans le rêve brûlant, de l’autre côté
Éminemment électrisé d’une imagination débridée
Il a pénétré les portes de la perception
Afin d’apaiser ses errantes prémonitions
Le sens spectral de ses délires irrationnels
A participé à la chevauchée du serpent
Par une décomposition lumineuse mais si mortelle
Qu’il n’a jamais fait semblant
Au Lézard Roi
Assis tranquillement
Dans cet endroit livide
Tu attends patiemment
Dans l’ombre, que ton heure arrive
Alors tu te détends
Tu fais le vide dans tes pensées
Tu fermes les yeux et tu attends
Que le vent amène ta destinée
Oh ! Mon pauvre héro
Que fais-tu donc ici ?
Toi le pauvre zéro
Ne vois-tu pas que ton cœur a faiblit ?
Ainsi, tu fais naufrage
Sur ce sable blanc et stimulant
Où tu puises toute la beauté de ce carnage
Avec sagesse et impertinence
Peu à peu tu descends en enfer
Là où ça sent l’éther
Mais que veux tu en faire
De cette éternité ?
Mais toi, tu craches tes veines
Inlassablement, pleine de sang froid
Et toutes les forces sont vaines
Pour sauver le rêve qui prône au dessus de toi
Et tes yeux clairs, voyant
T’injecter cette mort fine,
Dans le mâle chanceux impuissant
A l’avenir tracé sur ses lignes subtiles
Tu poursuis la source inspiratrice
De ces cocktails visuels
Où les désirs voluptueux jaillissent
Dans ton état de mi-sommeil
La pression du sang dans tes yeux
Cherche à libérer ta conscience
Et à monter ton âme aux cieux
C’est le résultat de ta décadence
Gisant sur le sol étroit
Où tu meurs dans ton délire
Le regard fixe et froid
Désespéré de te voir partir
Et cette scène insoutenable
Où j’anime cette chose morte
J’ai échoué au sauvetage
Que le vent m’emporte
Et ses images oppressantes,
Où tu te laves le sang,
Où tu te sèches les veines,
Où tu te frictionnes le corps,
Et tu mort ?
Oh ! Je me languis de ton absence
Et me rappelle ce souvenir pervers
Où tu as pris conscience
Qu’il n’y avait plus rien à faire
Tu t’es hôte la vie
Et mon cœur crie sa rage
Jusqu’au bout de l’agonie
Le vent me balaye le visage
Au repos des esprits libres
Si ce soir, d'aventure
Ce soir je suis une fille dangereuse
Je viens flirter avec les limites
Ce soir je suis forte et courageuse
Prête à braver les interdits
L’innocence s’en est allée
Les mœurs circulent en contre sens
Réfléchir sur les sentiers de la vérité
Glisser dans le corps de l’insouciance
Les images de la vie, au ralentit,
N’ont de cesse de passer en moi
Et si je me présente ainsi
Le dévolu est jeté sur toi
Ce soir je ne suis pas une fille bien
Il n’y a pas de porte dans mon cœur
Ce soir je disparais, je m’éteints
Et je salue la venue des grands joueurs
Faire entrer la fantaisie et le plaisir
Laisser la place pour les moments
Fais-moi une place, c’est imminent
Ici c’est toi qui m’inspires
Alors,
Je me lâche, je ne pense plus
Je m’entraîne et je me chauffe
Je me déchire doucement
Je m’abandonne à toi
Je me laisse faire et je pars
Je me consume et je me trouble
Et si ce soir, tu prenais ma place
Serais-je capable de t’entraîner et d’abuser
De se confondre et d’avoir de l’audace
Pourrais-je te surprendre et te déconcerter
Et si ce soir, je n’étais pas une fille bien
Et si ce soir, tu pouvais prendre ma place
Et si ce soir, on s’associait
Alors, personne ne saurait qui je suis, ce soir
Perpétuelles interrogations
Pourquoi toutes ces années n’ont rien effacées
Pourquoi je n’arrive pas à te sortir de ma vie
Pourquoi la flamme ne s’est jamais éteinte
Pourquoi je souffre encore aujourd’hui
Pourquoi le choix est impossible
Pourquoi la vie m’interdit de vivre avec l’homme que j’aime
Pourquoi cela nous arrive à nous
Pourquoi je t’ai aimé
Pourquoi je t’aime encore
Pourquoi je t’aimerai toujours
Pourquoi tout ceci est notre histoire
Et pourquoi notre histoire ne sera jamais notre vie
Persistance de la mémoire
Emprunte d’une étrange mélancolie
Je repense à ces lointains souvenirs vécus
Dans cette atmosphère de confusion et d’hystérie
Où j’oscillais entre le vice et la vertu
Et le temps passe
Mes larmes sèches
Coulent encore sur mon visage
Transpercé par des flèches
Allongé auprès du feu
A vomir ces lointains souvenirs
Tandis que les flammes brûlent mes yeux
Et sentir mes larmes jaillir
Quoique je fasse, où que je sois
Rien ne t’efface, je pense à toi
Je nous revois sillonnant
Les allées de nos jardins secrets
Où nous rencontrions nos stimulants
Refoulant notre vulnérabilité
Et pour donner plus de corps à notre existence
Nous nous excitions le cerveau
Pour exorciser la souffrance
Et glorifier cet encens tiré du pavot
Nous descendions jusqu’à l’inconscient
Dicté par notre code de moralité
Trop fragile et transparent
Détruisant le noyau dur de notre personnalité
Nous traînions notre vie comme un aimant
Animant ce phénomène souterrain
Nous étions les noms savants
De la déstructuration mentale des humains
Ces règles que nous transgressions
Nous faisaient connaître nos limites
Et notre furie de désintégration
Nous faisait connaître les chemins chaotiques
Rappelles-toi, que quoique tu fasses, où que tu sois
Rien ne m’efface, je suis à toi
Les fils se sont enchevêtrés dans notre histoire
La surdose fatale du goût du risque
A provoqué ce tel dérapage ambulatoire
Dans cette extase désinvolte et toxique
Notre degré d’intimité était sous haute tension
Notre fidélité fanatique était punissable
Notre partage a fait explosé notre union
Et a détruit nos êtres infranchissables
Nous n’avions jamais arraché une mauvaise herbe l’un sans l’autre
Sous peine de briser notre équilibre
Et ce n’est pas de ma faute
Si les anges blancs ont préféré ton corps fébrile
Alors, souviens toi, que quoique tu fasses, où que tu sois
Rien ne t’efface, tu es à moi
Toi que je n’homme pas
Entends ce cri de désarroi
Qui ne me dit pas
Pourquoi je reste et pas toi
Une fois le voile levé sur mes émotions
Je craque pour cette figure emblématique
Qui m’a transmis la perception de la raison
Et une confiance sans limite
Au fin fond du royaume des visiteurs nocturnes
Je garde la blessure de notre vécu
Vivant entre le clair obscur
Et ne sachant plus lequel de nous deux, ne vit plus
C'est marrant de découvrir des pseudos qui ne postent qu'ici.
On sent la recherche mais diable ça manque de fluidité.
La boite à malice
Nous quand on s’endort
On veut se frotter à la vie
Alors on ouvre le rideau
Et plus rien ne compte
On se fait du bien et plus de mal
Nous quand on rêve
Le monde va plus vite
On se déchire puis on se reprend
La scène est notre roi
Plus rien ne nous touche
Nous nos vies sont nuit
Il n’y a plus de limites
Les étoiles sont nos amies
Les filles et les garçons de joie
Aussi, c’est beau la nuit
Nous on se consume dans le bruit
On se rallume à l’adrénaline
On meurt dans un dernier soupir
La lumière nous entraîne
Jusqu’ici, ici bien bas
Nous quand on vie
On range tout ça
Dans notre petite boite à baiser
Nous quand on vie
On se perd ici et là
Mais pas là
Mon ange
Viens mon ange, prends mon âme et mon corps
Tu feras le tri pour le paradis et l’enfer
Je n’irai nulle part sans toi
Viens mon ange, emmène-moi
Dans le couloir, tout au fond
Je pourrai m’y perdre
Je croiserai la bouche d’une fille
Et je continuerai
Je me laisserai guider
Je me laisserai toucher
Tu pourras me regarder
Et je m’éclipserai
Appuis-toi sur mon dos, mon ange
Moi je les domine
Je leur donnerai tous les plaisirs
Je ne goûterai pas leur bouche
Viens mon ange, cherche moi
Je suis peut-être en dessous de toi
Je me suis perdu
Je ne reconnais pas ton regard
Ma langue est blanche mon ange
Mon corps se démène et mes lèvres se dessèchent
Encore quelques gouttes d’eau sur mon visage
Et rejoignons-nous mon ange