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AnonymeIl y a 9 ans

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ah guéret ;)
clem15700 Il y a 9 ans

ah guéret

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AnonymeIl y a 9 ans

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AnonymeIl y a 9 ans

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L'une des plus belles plûmes du forum c'est mon Pebounet :) Tu devrais mettre un certain texte que tu m'as montré ;).
clem15700 Il y a 9 ans

L'une des plus belles plûmes du forum c'est mon Pebounet Tu devrais mettre un certain texte que tu m'as montré .

La nuit dans ses étirements m'incite à mettre des mots sur cette page blanche Comme pour m'abaisser humble une dernière fois au niveau de ceux qui veulent lire C'est pour eux - c'est pour moi - ces salissures ces lettres sinueuses L'ouvrage sans cœur doit s'écarter des chaussés sur lesquelles je rôde J'ai perdu mon premier amour il voulait emporter mon âme aux mirages - mais fallait-il compter les cuivres - le compte de l'utopie n'y était pas Je n'aurais jamais les mots pour exprimer ce que je - Mais chut - des espoirs aux secrets nocturnes allègent mon armure de petitesse et me soufflent Ce que nous partageons des histoires communes et défuntes Dans ces temps qui ont sombré des échecs nous portons l'avenir aux reflets de nos yeux ouverts Grattez-moi jusqu'aux sangs je ne veux qu'un sourire éloigné des liberticides et qu'importe les restes qui jonchent Ils sont ma nourriture et la votre alors partageons-nous Quelles portes s'ouvrent à nos clés et lesquelles - existent-elles - Sous l'arbre pourquoi attendons-nous que le fruit tombe Les plus beaux paysages sont visibles après l'escalade
AnonymeIl y a 9 ans

La nuit dans ses étirements m'incite à mettre des mots sur cette page blanche
Comme pour m'abaisser humble une dernière fois au niveau de ceux qui veulent lire
C'est pour eux - c'est pour moi - ces salissures ces lettres sinueuses

L'ouvrage sans cœur doit s'écarter des chaussés sur lesquelles je rôde
J'ai perdu mon premier amour il voulait emporter mon âme aux mirages
- mais fallait-il compter les cuivres - le compte de l'utopie n'y était pas

Je n'aurais jamais les mots pour exprimer ce que je
- Mais chut - des espoirs aux secrets nocturnes allègent mon armure de petitesse et me soufflent
Ce que nous partageons des histoires communes et défuntes
Dans ces temps qui ont sombré des échecs nous portons l'avenir aux reflets de nos yeux ouverts

Grattez-moi jusqu'aux sangs
je ne veux qu'un sourire éloigné des liberticides et qu'importe les restes qui jonchent
Ils sont ma nourriture et la votre alors partageons-nous

Quelles portes s'ouvrent à nos clés et lesquelles - existent-elles -
Sous l'arbre pourquoi attendons-nous que le fruit tombe
Les plus beaux paysages sont visibles après l'escalade


En ces heures parsemées je laisse rôder les nouvelles Je sais que nous irons par-delà les lointains songes mettre le vent à terre - nous le foulerons - Fous comme sont les phalanges qui savent caresser les planches océanes sur le dos du courant Nous nagerons à cette immensité des astres - dans l'artère de l'amour mydriase - Et ces rêveries qui voilent l'avenir - où tombent les stratus d'une vie - Pour s'élever de nouveaux songes aux lignes d'une main empoignant l'horizon Les brumes sont faites pour être éventrées
AnonymeIl y a 9 ans

En ces heures parsemées je laisse rôder les nouvelles
Je sais que nous irons par-delà les lointains songes mettre le vent à terre - nous le foulerons -
Fous comme sont les phalanges qui savent caresser les planches océanes sur le dos du courant

Nous nagerons à cette immensité des astres - dans l'artère de l'amour mydriase -
Et ces rêveries qui voilent l'avenir - où tombent les stratus d'une vie -
Pour s'élever de nouveaux songes aux lignes d'une main empoignant l'horizon

Les brumes sont faites pour être éventrées





haha, revirement de prose, dirais-je! qui as-tu lu récemment? tu en es tout emprunté! A moins que tu n'aies lu personne, que tu aies seulement écouté quelqu'un? De tes disparitions, ne resteront que restes. Je te salue!
musashi Il y a 9 ans

haha, revirement de prose, dirais-je! qui as-tu lu récemment? tu en es tout emprunté!
A moins que tu n'aies lu personne, que tu aies seulement écouté quelqu'un?
De tes disparitions, ne resteront que restes.
Je te salue!

Je bouffe pas mal de pages et très peu de poésie ! Mais je crois qu'en ouvrant " l'homme approximatif " de Tzara, j'ai trouvé une forme en prose qui correspond à ce que je souhaite écrire, et je l'ai relu il y a peu, et j'emprunte sa forme, c'est à dire les tirets et l'abolition de la ponctuation. Après, je tourne principalement au rap en ce moment... p'tet que la prose m'imprègne ? T'as l'impression que c'est emprunté ? Je te salue aussi camarade! ( Et les meilleurs repas, ce sont doit être ceux-la ; les restes. Comme un lendemain de soirée où l'on fini les plats ... j'sais plus qui disait ça, p'tet André Gide. )
AnonymeIl y a 9 ans

Je bouffe pas mal de pages et très peu de poésie !
Mais je crois qu'en ouvrant " l'homme approximatif " de Tzara, j'ai trouvé une forme en prose qui correspond à ce que je souhaite écrire, et je l'ai relu il y a peu, et j'emprunte sa forme, c'est à dire les tirets et l'abolition de la ponctuation.

Après, je tourne principalement au rap en ce moment... p'tet que la prose m'imprègne ?
T'as l'impression que c'est emprunté ?

Je te salue aussi camarade!

( Et les meilleurs repas, ce sont doit être ceux-la ; les restes. Comme un lendemain de soirée où l'on fini les plats ... j'sais plus qui disait ça, p'tet André Gide. )

Donc c'est Tzara! Bah je vais m'y mettre un jour à lire ce bonhomme alors. :) Léger emprunt oui sans doute, et c'est naturel.
musashi Il y a 9 ans

Donc c'est Tzara! Bah je vais m'y mettre un jour à lire ce bonhomme alors. Léger emprunt oui sans doute, et c'est naturel.

J'ai fouillé à l'intérieur de moi même - j'y ai trouvé des restes - œil au reflet d'un suicide et mon regard - que je n'ai jamais su lire - quelques pages ouvertes et une citadelle égarée en plein désert Des arbres aux racines trop profondes pour être extraites de terre à mains nues alors je lorgne les fruits trop hauts pour être saisis attendant les prouesses de l'attraction attendre la maturité et l'ascensionnelle traversée - mais j'y suis - alors je me promène dans les vergers avoisinant mes épaisses murailles J'ai voulu saisir ses poignets et non son amour - je commence à comprendre - il ne s'exprime pas par un corps-véhicule c'est céleste et sans poids qu'il s'anime - une offrande d'azur - J'ai levé la tête au ciel et j'attends l'été péridot aux éclats de la jade d'une vie sans visage je cherche l'obscure réponse d'un sens sans dessous à ses habillages
AnonymeIl y a 9 ans

J'ai fouillé à l'intérieur de moi même - j'y ai trouvé des restes -
œil au reflet d'un suicide et mon regard - que je n'ai jamais su lire -
quelques pages ouvertes
et une citadelle égarée en plein désert

Des arbres aux racines trop profondes pour être extraites de terre à mains nues
alors je lorgne les fruits trop hauts pour être saisis attendant les prouesses de l'attraction
attendre la maturité et l'ascensionnelle traversée - mais j'y suis -
alors je me promène dans les vergers avoisinant mes épaisses murailles

J'ai voulu saisir ses poignets et non son amour - je commence à comprendre -
il ne s'exprime pas par un corps-véhicule
c'est céleste et sans poids qu'il s'anime - une offrande d'azur -

J'ai levé la tête au ciel et j'attends l'été péridot aux éclats de la jade
d'une vie sans visage je cherche l'obscure réponse d'un sens sans dessous à ses habillages



c'est bon, ça!
musashi Il y a 9 ans

c'est bon, ça!

- Au loin un phare - bibliothèque sur ses nuages De pont en pouce ce vol pour aller voir la mer et finir au port vieux - bailler sur la carte des navigations - Ombres divines - là haut à ces lumières reviennent - sous les carreaux les observatoires d'optiques un astre au travers sait et se tait clair-obscur
AnonymeIl y a 9 ans

- Au loin un phare - bibliothèque sur ses nuages

De pont en pouce ce vol pour aller voir la mer
et finir au port vieux - bailler sur la carte des navigations -

Ombres divines - là haut à ces lumières reviennent -
sous les carreaux les observatoires
d'optiques un astre au travers sait
et se tait clair-obscur

yeaaaaaaaaah!
musashi Il y a 9 ans

yeaaaaaaaaah!

rien de tel que la vadrouille pour dire la poésie!
musashi Il y a 9 ans

rien de tel que la vadrouille pour dire la poésie!

J'ai pris la faux - mes mains sont usées - plaies sur les doigts ovales rougeoyantes au toucher volcanique pieds sur une terre désertée là voilà la citadelle résistance des sentinelles après le repas caféine et jeux de toux sèches nous y sommes Cavale cavale le long cheminement à la croisée - il ne dit rien - te laisse au hasard des embranchements
AnonymeIl y a 9 ans

J'ai pris la faux - mes mains sont usées -
plaies sur les doigts ovales rougeoyantes au toucher volcanique
pieds sur une terre désertée là voilà la citadelle
résistance des sentinelles après le repas
caféine et jeux de toux sèches
nous y sommes

Cavale cavale le long cheminement à la croisée
- il ne dit rien - te laisse au hasard des embranchements

Épluchure de paume, je quitte mon sentier lové du soleil. Au passé, il s'adoucissait des rosées du soir. J'étais là, calmement, au bord d'un rêve, les pieds dans ses réalisations. Sur le plat d'une montagne d'idéaux, un drapeau blanc s'était hissé jusqu'au premier étage de la ferme, fier étendard de paix car nous sommes ce que nous portons en nous, ancestraux noyaux à la chair formée de cette clarté divine, de cette exception permise de l’incréé. On me disait terrien. Hier, je l'étais encore et me voilà, aujourd'hui, revenu dans cette ville, depuis mon réveil. Mais elle n'est plus mienne. Elle m'a accueilli pour m'arracher des bras de ce cœur en fusion, de cet amour animé par je ne sais quel désir d'attraction chaleureuse. Terre, mère première des enfants qui m'ont sculpté, j'ai trouvé l'endroit où tu m'es promise. Nous sommes tes fils et nous nous battrons de ceux qui veulent te quitter en te pensant inconsciente. Terre, si messages de mes familles te parviennent, je te prie sous ma première prière d'entendre les souhaits que je te formule. Nous ne sommes que de faibles sentinelles et l'armée qui s'étend à nos portes est cannibale, elle est prête à nous dévorer pour être à couvert des caprices de la providence humaine mais nous devons tenir la citadelle, celle que nous sommes, du sang de pierre à la chair en ligne de nos remparts.
AnonymeIl y a 9 ans

Épluchure de paume, je quitte mon sentier lové du soleil. Au passé, il s'adoucissait des rosées du soir.
J'étais là, calmement, au bord d'un rêve, les pieds dans ses réalisations.
Sur le plat d'une montagne d'idéaux, un drapeau blanc s'était hissé jusqu'au premier étage de la ferme, fier étendard de paix car nous sommes ce que nous portons en nous, ancestraux noyaux à la chair formée de cette clarté divine, de cette exception permise de l’incréé.

On me disait terrien.
Hier, je l'étais encore et me voilà, aujourd'hui, revenu dans cette ville, depuis mon réveil. Mais elle n'est plus mienne. Elle m'a accueilli pour m'arracher des bras de ce cœur en fusion, de cet amour animé par je ne sais quel désir d'attraction chaleureuse.
Terre, mère première des enfants qui m'ont sculpté, j'ai trouvé l'endroit où tu m'es promise. Nous sommes tes fils et nous nous battrons de ceux qui veulent te quitter en te pensant inconsciente.
Terre, si messages de mes familles te parviennent, je te prie sous ma première prière d'entendre les souhaits que je te formule. Nous ne sommes que de faibles sentinelles et l'armée qui s'étend à nos portes est cannibale, elle est prête à nous dévorer pour être à couvert des caprices de la providence humaine mais nous devons tenir la citadelle, celle que nous sommes, du sang de pierre à la chair en ligne de nos remparts.

Des vacances. L'histoire d'un mec banal, disparu aux restes de ses heures, des tournures prises sur le bon dos du vent et dans l'hypnose des conjonctures du monde. Alors, je croque ses livres, ces trésors que mes ancêtres ont offert à l'éternité, une fois que les pages sont rangées dans mes tiroirs. Etoile filante hier mais attrapé à mon regard, j'ai fais un vœu et au réveil à croire qu'on m'a entendu, du loin de l'immensité tout juste bonne à se mettre en boîte. Ancré dans l'encre, ce passage m'a fait rire et il était tellement près de la vérité. Une combinaison parmi d'autres pour saisir le monde et les symboles qu'on enferment aux idéologies les moins bonnes. Un réveil aux années 30, l'accélération de l'inaction et la mort peu à peu de l'esprit sur progrès techniques. Les modèles qui s'épuisent et ravivent le flambeau des flammes sauvages, mer de sang, son père va à la noyade pensant son fils perdu sur les chemins du retour.
AnonymeIl y a 9 ans

Des vacances.
L'histoire d'un mec banal, disparu aux restes de ses heures, des tournures prises sur le bon dos du vent et dans l'hypnose des conjonctures du monde. Alors, je croque ses livres, ces trésors que mes ancêtres ont offert à l'éternité, une fois que les pages sont rangées dans mes tiroirs.
Etoile filante hier mais attrapé à mon regard, j'ai fais un vœu et au réveil à croire qu'on m'a entendu, du loin de l'immensité tout juste bonne à se mettre en boîte.
Ancré dans l'encre, ce passage m'a fait rire et il était tellement près de la vérité. Une combinaison parmi d'autres pour saisir le monde et les symboles qu'on enferment aux idéologies les moins bonnes.

Un réveil aux années 30, l'accélération de l'inaction et la mort peu à peu de l'esprit sur progrès techniques. Les modèles qui s'épuisent et ravivent le flambeau des flammes sauvages, mer de sang, son père va à la noyade pensant son fils perdu sur les chemins du retour.

Juste le temps de poser une goutte sur l'ongle de ton majeur. Le temps perle et les nuages fondent à une vitesse phénoménale... J'ai pris peur, il y a cinq minutes. Des avions de chasses sont passés encore plus pressés qu'un courant d'air, dans un effroyable vacarme. J'ai cherché à l'horizon cet épais nuage qui viendrait me submerger, moi, toi, enfin nous quoi. Comme d'habitude, j'ai attendu, sans doute étais-ce vain ou paranoïaque ? L'horloge est un mensonge et les arbres parlent à qui veut bien les entendre. Leur langage se murmure aux caresses du vent, as-tu essayé de saisir les phrases que forment les feuilles, sur l'onde invisible du monde que tu ne peux pas voir, des manques de ta vision que tu rends éparse ? J'étais l'âme étroite dans ma pensée mais je ne l'ai jamais été, je ne le serais toujours jamais comme des conjugaisons qui tournent le dos au futur et qui regardent le passé s'éloigner, petit à petit... mais alors, les fourmis peuvent continuer à creuser les galeries pour une reine qui les ignore. La terre qui les dissimulent aux pas cupides un jour se craquellera, comme l'écorce reprend vie à l'air libre pour devenir ce fossile, cette ambre, ombre d'une vie passé du dedans au dehors, de l'invisible au visible, du repos amniotique au sport de la survie. Reste encore un peu. J'aime retarder et inverser les chronomètres et espérer que tes enjambées te retiennent, ici, échouée comme tu dois l'être dans nos ignorances propres. Jette ton regard par la fenêtre, ou ton corps, tu y verras de la lumière, ce flambeau qui depuis longtemps brille et que seuls font vaciller les consciences oxygénées. Vois-tu qu'au bout du tunnel de tes nerfs optiques est endormie une vie recouverte de tes décombres ? Soulève ces amas que la pluie a ancrée plus en profondeur que tes surfaces. Tu dors ? Chercheur d'ors ou de trésors, à la suite de quel rêve es-tu ? Ta peine ne vient-elle pas de ce que tu ne remets plus en cause ? Non, sans efforts, on ne creuse pas de canaux. Non, sans efforts, l'irrigation n'atteint pas le jardin qui se meurt aux aridités de l'époque, quoi, tu voudrais boire à cette rivière tarie et danser pour des sorcelleries sèches ? Quel est ton dieu si ce n'est ta mort certaine ? Fais tes prières si tu le souhaites et chevauche ton corps, vas aux selles purger ton inconscience, elle qui t'y maintient et laisse court à tes égoïsmes et n'oublie pas de galoper, l'écrin et tes esclavages auront raison de se révolter, mais l'on s'enfuie toujours face au danger. Laisse le venir en restant assis là ou effraie le de lui faire croire qu'un pouls encore au cœur te rallie.
AnonymeIl y a 9 ans

Juste le temps de poser une goutte sur l'ongle de ton majeur.
Le temps perle et les nuages fondent à une vitesse phénoménale...

J'ai pris peur, il y a cinq minutes.
Des avions de chasses sont passés encore plus pressés qu'un courant d'air, dans un effroyable vacarme.
J'ai cherché à l'horizon cet épais nuage qui viendrait me submerger, moi, toi, enfin nous quoi.
Comme d'habitude, j'ai attendu, sans doute étais-ce vain ou paranoïaque ?

L'horloge est un mensonge et les arbres parlent à qui veut bien les entendre. Leur langage se murmure aux caresses du vent, as-tu essayé de saisir les phrases que forment les feuilles, sur l'onde invisible du monde que tu ne peux pas voir, des manques de ta vision que tu rends éparse ?

J'étais l'âme étroite dans ma pensée mais je ne l'ai jamais été, je ne le serais toujours jamais comme des conjugaisons qui tournent le dos au futur et qui regardent le passé s'éloigner, petit à petit... mais alors, les fourmis peuvent continuer à creuser les galeries pour une reine qui les ignore. La terre qui les dissimulent aux pas cupides un jour se craquellera, comme l'écorce reprend vie à l'air libre pour devenir ce fossile, cette ambre, ombre d'une vie passé du dedans au dehors, de l'invisible au visible, du repos amniotique au sport de la survie.

Reste encore un peu. J'aime retarder et inverser les chronomètres et espérer que tes enjambées te retiennent, ici, échouée comme tu dois l'être dans nos ignorances propres.
Jette ton regard par la fenêtre, ou ton corps, tu y verras de la lumière, ce flambeau qui depuis longtemps brille et que seuls font vaciller les consciences oxygénées.
Vois-tu qu'au bout du tunnel de tes nerfs optiques est endormie une vie recouverte de tes décombres ? Soulève ces amas que la pluie a ancrée plus en profondeur que tes surfaces. Tu dors ?
Chercheur d'ors ou de trésors, à la suite de quel rêve es-tu ?
Ta peine ne vient-elle pas de ce que tu ne remets plus en cause ?

Non, sans efforts, on ne creuse pas de canaux.
Non, sans efforts, l'irrigation n'atteint pas le jardin qui se meurt aux aridités de l'époque, quoi, tu voudrais boire à cette rivière tarie et danser pour des sorcelleries sèches ?
Quel est ton dieu si ce n'est ta mort certaine ?
Fais tes prières si tu le souhaites et chevauche ton corps, vas aux selles purger ton inconscience, elle qui t'y maintient et laisse court à tes égoïsmes et n'oublie pas de galoper, l'écrin et tes esclavages auront raison de se révolter, mais l'on s'enfuie toujours face au danger. Laisse le venir en restant assis là ou effraie le de lui faire croire qu'un pouls encore au cœur te rallie.

Bon. Et bien, au revoir. Ce fut certainement un plaisir, dans le temps passé en votre compagnie mais maintenant, une autre vie m'attend, une vie communautaire et physique, éloignée des commodités. Je me suis posé la question, tout à l'heure. Quel intérêt de poster des messages sur un forum ? D'être lu, entendu, perçu par des gens qui sont d'une même " famille " que moi ? Comme si c'était du temps perdu, à partager des valeurs communes mais à ne rien en faire, de la masturbation cérébrale qui mène juste à être confortablement assis sur son siège. Et toujours l'hypocrisie de nos luttes que l'on souhaite tenir mais qui restent rangées aux rangs des hypothétiques. A croire qu'au fond, l'on critique un système qui nous convient tous bien. Né en ville, grandit en province, je m'en vais en Provence. Exode urbaine, voilà ma voie. Certes. Vous me direz, ce ne sont que des mots. Et qui prendra sa vie en main pour tenter, ne serait-ce qu'un peu, de changer son monde ? Je vous souhaite, à tous, et sincèrement, une bonne continuation dans vos choix respectifs. En espérant que la vie vous laisse assez de temps à chacun pour vous réaliser et pleinement. Moi, comme une étoile filante, je m'en vais suivre mes rêves, en espérant que d'autres rêveurs verront ma trajectoire s'embraser et décideront de suivre l'instinct de l'âme commune qui nous lie. A nous deux, à la terre.
AnonymeIl y a 9 ans

Bon.
Et bien, au revoir.

Ce fut certainement un plaisir, dans le temps passé en votre compagnie mais maintenant, une autre vie m'attend, une vie communautaire et physique, éloignée des commodités.

Je me suis posé la question, tout à l'heure.
Quel intérêt de poster des messages sur un forum ?
D'être lu, entendu, perçu par des gens qui sont d'une même " famille " que moi ?
Comme si c'était du temps perdu, à partager des valeurs communes mais à ne rien en faire, de la masturbation cérébrale qui mène juste à être confortablement assis sur son siège.
Et toujours l'hypocrisie de nos luttes que l'on souhaite tenir mais qui restent rangées aux rangs des hypothétiques. A croire qu'au fond, l'on critique un système qui nous convient tous bien.
Né en ville, grandit en province, je m'en vais en Provence. Exode urbaine, voilà ma voie.

Certes. Vous me direz, ce ne sont que des mots.
Et qui prendra sa vie en main pour tenter, ne serait-ce qu'un peu, de changer son monde ?

Je vous souhaite, à tous, et sincèrement, une bonne continuation dans vos choix respectifs. En espérant que la vie vous laisse assez de temps à chacun pour vous réaliser et pleinement.

Moi, comme une étoile filante, je m'en vais suivre mes rêves, en espérant que d'autres rêveurs verront ma trajectoire s'embraser et décideront de suivre l'instinct de l'âme commune qui nous lie.

A nous deux, à la terre.

Ceux qui marchent dans le courant courent à leur perte. Tu sais, je vois le soleil être à bout, taper contre la peau et laisse eructer le repos à nos corps en transit. Des terres promises, nous retisons notre lutte, c'est à nous, pays des lumières, de secouer le flambeau pour nos frères peinés sous le joug des esclavages. Notre rage est blanche, nous conjugeons avec les natures, redoutons le vent sans frayeur des ratures. Nous bâtissons notre navire, notre exode de folie et d'inconscience
AnonymeIl y a 9 ans

Ceux qui marchent dans le courant courent à leur perte.
Tu sais, je vois le soleil être à bout, taper contre la peau et laisse eructer le repos à nos corps en transit. Des terres promises, nous retisons notre lutte, c'est à nous, pays des lumières, de secouer le flambeau pour nos frères peinés sous le joug des esclavages. Notre rage est blanche, nous conjugeons avec les natures, redoutons le vent sans frayeur des ratures. Nous bâtissons notre navire, notre exode de folie et d'inconscience

Nous en sommes là, à marcher sur les ruines d'un monde qui s'est englouti petit à petit. Dehors, les hommes se font violence à laisser une trace dans les décors modélisables ; Des entreprises au nom du père, entourées de la nature qui s'efforce de survivre. Comme l'enfance qui détale en laissant l'impression d'un rêve lointain, les années neuves de ce monde n'ont plus la notion du temps, que ce sentiment d'étrange inéluctable. Alors, à la fin des comptes qu'il faudra rendre, le peuple, j'espère, sera de la partie. Ou bien la société s'organise ou se réforme, pour le bien de l'individu et pour celui de son environnement ou alors l'individu, avec légitimité, prendra sa propre part de justice et condamnera les coupables qu'il aura authentifiés. Et qui sont les coupables ? Il faut voir qui sont les hommes qui tiennent les jougs. Faut-il jouer avec la balance pour faire basculer de son côté ce qui serait juste ? Je pourrais désordonner l'ordre à l'aide de mon corps, véhicule que nous portons depuis des millénaires. Je peux aussi retenir le temps à prendre du recul et j'y pense, n'avons-nous pas été censuré ? C'est à croire que certains de nos ancêtres étaient visionnaires. Une pornographie massive est tapie, accessible à tous, à côté de biographies d'humains, laissés pour compte, oubliés pour leur service rendu à l'avancée de l'humanité. Dévorez ce que vous voulez, il y a la foire du vide et ses règles établies qui savent s'immiscer. Et à voir les directions que d'autres ont pris pour nous, allons-nous rester dans l'inertie de la folie généralisée et de la bêtise ? Il nous faudrait nous lever mais où sont endormis les héros de ce temps, s'il nous faut attendre, ce que nous n'avons jamais que trop fait ?
AnonymeIl y a 9 ans

Nous en sommes là, à marcher sur les ruines d'un monde qui s'est englouti petit à petit. Dehors, les hommes se font violence à laisser une trace dans les décors modélisables ; Des entreprises au nom du père, entourées de la nature qui s'efforce de survivre. Comme l'enfance qui détale en laissant l'impression d'un rêve lointain, les années neuves de ce monde n'ont plus la notion du temps, que ce sentiment d'étrange inéluctable.

Alors, à la fin des comptes qu'il faudra rendre, le peuple, j'espère, sera de la partie.
Ou bien la société s'organise ou se réforme, pour le bien de l'individu et pour celui de son environnement ou alors l'individu, avec légitimité, prendra sa propre part de justice et condamnera les coupables qu'il aura authentifiés. Et qui sont les coupables ? Il faut voir qui sont les hommes qui tiennent les jougs.

Faut-il jouer avec la balance pour faire basculer de son côté ce qui serait juste ?
Je pourrais désordonner l'ordre à l'aide de mon corps, véhicule que nous portons depuis des millénaires. Je peux aussi retenir le temps à prendre du recul et j'y pense, n'avons-nous pas été censuré ? C'est à croire que certains de nos ancêtres étaient visionnaires. Une pornographie massive est tapie, accessible à tous, à côté de biographies d'humains, laissés pour compte, oubliés pour leur service rendu à l'avancée de l'humanité. Dévorez ce que vous voulez, il y a la foire du vide et ses règles établies qui savent s'immiscer. Et à voir les directions que d'autres ont pris pour nous, allons-nous rester dans l'inertie de la folie généralisée et de la bêtise ? Il nous faudrait nous lever mais où sont endormis les héros de ce temps, s'il nous faut attendre, ce que nous n'avons jamais que trop fait ?

<3. "Agir, je viens." Lis ce poème de michaux si t'en as l'envie.
musashi Il y a 9 ans

<3. "Agir, je viens." Lis ce poème de michaux si t'en as l'envie.

De toute façon, il faudrait s'en foutre et partir du principe que les jeux sont faits ? La vie a ses règles dissimulées à notre perception. Nous n'avons pas accepté, nous n'avons pas choisi. Des sociétés établies rien ne s'est instauré : nous ne faisons que vouloir sans agir à sauver les ruines de ce monde, que nos pères n'ont pas souhaité porter sur épaules. Pensez-vous qu'il existe quelque chose d'autre que l'on ne vous a pas appris ? Et vous arrive t-il d'oublier ce qui vous tient encore debout ? De toute façon, contrefaite ou façonnée un tant soi peu à l'identique ou à l'image de l'original, penser que ce que l'on appelle la réalité soit authentique est une conclusion hâtive. Nous devons forcément nous arrêter et suspendre l'image ciblée. Nous ne pouvons plus vivre sans l'entretien de l'acté; la réalité, à partir du moment où elle est saisie, échappe au contrôle de son porteur. Ce que nous choisissons, cette image définie et alors fixé se retrouve prise à son propre piège et l'homme à son image, il existe une disharmonie entre ce qui est et ce qui est charrié sous le langage, cette compréhension à tous, à chacun. Et pourtant, il serait plutôt idiot, à mon sens, de croire avec certitude en une chose que l'on peut définir, bien que je participe à cette mascarade généralisée qui fait l'avantage de notre nature. Ce qui est ineffable tend plus à se rapprocher de la pensée même que l'on ne sait exprimer en comparaison avec l'usage de termes à la proximité du factice, cherchant seulement à définir l'objet sans saisir son distillat. ** L'endormissement est monnaie courante quand la liberté est révolue, de nos rêves, nous saignons les mêmes renouveaux, à nous malmener et à nous faire marcher en rond sur des tapis d'aiguilles. Aux non-respects de la vie se lèvera des générations vengeresses, l'histoire est une tombe au socle froid et à l'haleine fétide à qui cherche l'entrée des souterrains. Une âme égarée m'a soufflé à l'oreille que l'affront fait aux morts surgira au quotidien des cupides du cœur. *** Je ne souhaite pas l'unité de tous mais l'unicité de chacun. De causes qui me semble justes et raisonnables, je souhaite le front commun, regardez : le passé est là, il suffirait de la déraciner pour en faire bon usage.
AnonymeIl y a 9 ans

De toute façon, il faudrait s'en foutre et partir du principe que les jeux sont faits ?
La vie a ses règles dissimulées à notre perception. Nous n'avons pas accepté, nous n'avons pas choisi.
Des sociétés établies rien ne s'est instauré : nous ne faisons que vouloir sans agir à sauver les ruines de ce monde, que nos pères n'ont pas souhaité porter sur épaules.
Pensez-vous qu'il existe quelque chose d'autre que l'on ne vous a pas appris ?
Et vous arrive t-il d'oublier ce qui vous tient encore debout ?

De toute façon, contrefaite ou façonnée un tant soi peu à l'identique ou à l'image de l'original, penser que ce que l'on appelle la réalité soit authentique est une conclusion hâtive. Nous devons forcément nous arrêter et suspendre l'image ciblée.
Nous ne pouvons plus vivre sans l'entretien de l'acté; la réalité, à partir du moment où elle est saisie, échappe au contrôle de son porteur. Ce que nous choisissons, cette image définie et alors fixé se retrouve prise à son propre piège et l'homme à son image, il existe une disharmonie entre ce qui est et ce qui est charrié sous le langage, cette compréhension à tous, à chacun.
Et pourtant, il serait plutôt idiot, à mon sens, de croire avec certitude en une chose que l'on peut définir, bien que je participe à cette mascarade généralisée qui fait l'avantage de notre nature.
Ce qui est ineffable tend plus à se rapprocher de la pensée même que l'on ne sait exprimer en comparaison avec l'usage de termes à la proximité du factice, cherchant seulement à définir l'objet sans saisir son distillat.

**

L'endormissement est monnaie courante quand la liberté est révolue, de nos rêves, nous saignons les mêmes renouveaux, à nous malmener et à nous faire marcher en rond sur des tapis d'aiguilles.
Aux non-respects de la vie se lèvera des générations vengeresses, l'histoire est une tombe au socle froid et à l'haleine fétide à qui cherche l'entrée des souterrains. Une âme égarée m'a soufflé à l'oreille que l'affront fait aux morts surgira au quotidien des cupides du cœur.

***
Je ne souhaite pas l'unité de tous mais l'unicité de chacun. De causes qui me semble justes et raisonnables, je souhaite le front commun, regardez : le passé est là, il suffirait de la déraciner pour en faire bon usage.


Et sous les racines, la terre.
AnonymeIl y a 9 ans


Et sous les racines, la terre.

Et des gros cailloux pour construire différemment
AnonymeIl y a 9 ans

Et des gros cailloux pour construire différemment

Mon âme est contaminée par une drôle de paresse, je ne sais plus écrire. Tu sais, toi, ce qu'est ce feu qui brûle à l'intérieur ? C'est à croire qu'il nous consume... Brasier, incendie, au vain des dévorantes et à la faim destructrice Frère d'armes, cher flingue, nous sommes en septembre, à l'heure des rentrées et en attendant la suite, je m'échoue à tes yeux, telle une feuille quitte son arbre pour aller rejoindre les parterres de fleurs, en espérant nourrir des restes les brins de pétales. J'aimerais te dire qu'il faut tenir, tenir aussi fort que possible, rester au plus près de soi et ne pas se perdre. Tu sais, la fumée me consomme et mes bouffées d'air, cet oxygène à mes réveils, ce n'est plus que l'holocauste de mon esprit. Je ne voyage presque plus, le train a dû se tromper de voie pour vouloir continuer à la même allure dans les fourrés, sans savoir vers quoi son nez pointe et voilà les chargements de mon être arrivés sur un quai oublié, semblable à ceux des petites villes qui n’accueillent plus que des passagers égarés. Pétrarque ici à fini sa vie, là où ma chienne creuse pour ronger un os trésor. Des trajectoires communes, acceptons-nous les différés ? Je n'ai pas d'os à mordre, je suis tombé dessus, un soir de lune statique démentielle. J'ai le vent en fille maintenant, moi l'écolier et ses cahiers en désordre. De l'autan au mistral et des nappes de fumée aux brouillards épais vois mes ratures et la nature de mes remerciements, comme une âme athée laisserais sa veste aux vestiaires de dieu Tu sais, des poussières, il faudra reconstruire, maître d'oeuvre. Si ils s'amusent à mettre du défoliant sur nos racines, nous pousserons de plus belles arborescences contre le mépris de leur geste, au profit - non monétaire - de la vie Bouches en fleur, camarades, lèvres d'aimant, enfant des aurores, samouraï de cette vallée, alter-quidam ou égopolite, qu'importe vos noms, qu'importe ton nom, nous sommes une chair divisée, une armée rendue folle sous l'égide de quelques-uns , à toi agglomérat des matières et du vide, alchimistes ou porteurs d'espérance, solarium ou lueur étouffée dans leurs cellules closes, faisons l'effort des polarités, retrouvons nos sens perdus à contre-courant électrique parce que nos résistances n'ont pas encore cédées et que nous y arriverons, du tardif de la paresse ou de l'expulsion du sommeil, à reprendre nos majestés épurées et faire tomber les rois disjonctés Demain déjà, les dates se croisent et se mêlent comme le vague à l'âme amène le sel mélancolie Et trinquons au retour de la pluie
AnonymeIl y a 8 ans

Mon âme est contaminée par une drôle de paresse, je ne sais plus écrire.
Tu sais, toi, ce qu'est ce feu qui brûle à l'intérieur ? C'est à croire qu'il nous consume...
Brasier, incendie, au vain des dévorantes et à la faim destructrice

Frère d'armes, cher flingue, nous sommes en septembre, à l'heure des rentrées et en attendant la suite, je m'échoue à tes yeux, telle une feuille quitte son arbre pour aller rejoindre les parterres de fleurs, en espérant nourrir des restes les brins de pétales.

J'aimerais te dire qu'il faut tenir, tenir aussi fort que possible, rester au plus près de soi et ne pas se perdre.
Tu sais, la fumée me consomme et mes bouffées d'air, cet oxygène à mes réveils, ce n'est plus que l'holocauste de mon esprit.

Je ne voyage presque plus, le train a dû se tromper de voie pour vouloir continuer à la même allure dans les fourrés, sans savoir vers quoi son nez pointe et voilà les chargements de mon être arrivés sur un quai oublié, semblable à ceux des petites villes qui n’accueillent plus que des passagers égarés.
Pétrarque ici à fini sa vie, là où ma chienne creuse pour ronger un os trésor. Des trajectoires communes, acceptons-nous les différés ?
Je n'ai pas d'os à mordre, je suis tombé dessus, un soir de lune statique démentielle. J'ai le vent en fille maintenant, moi l'écolier et ses cahiers en désordre.
De l'autan au mistral et des nappes de fumée aux brouillards épais vois mes ratures et la nature de mes remerciements, comme une âme athée laisserais sa veste aux vestiaires de dieu

Tu sais, des poussières, il faudra reconstruire, maître d'oeuvre.
Si ils s'amusent à mettre du défoliant sur nos racines, nous pousserons de plus belles arborescences contre le mépris de leur geste, au profit - non monétaire - de la vie

Bouches en fleur, camarades, lèvres d'aimant, enfant des aurores, samouraï de cette vallée, alter-quidam ou égopolite, qu'importe vos noms, qu'importe ton nom, nous sommes une chair divisée, une armée rendue folle sous l'égide de quelques-uns , à toi agglomérat des matières et du vide, alchimistes ou porteurs d'espérance, solarium ou lueur étouffée dans leurs cellules closes, faisons l'effort des polarités, retrouvons nos sens perdus à contre-courant électrique parce que nos résistances n'ont pas encore cédées et que nous y arriverons, du tardif de la paresse ou de l'expulsion du sommeil, à reprendre nos majestés épurées et faire tomber les rois disjonctés

Demain déjà, les dates se croisent et se mêlent comme le vague à l'âme amène le sel mélancolie
Et trinquons au retour de la pluie






Et trinquons au retour de la vie.
musashi Il y a 8 ans

Et trinquons au retour de la vie.

Je t'ai cherché dans le noir, pas vu, ou pas pris ? Va savoir Maintenant ou là, des lumières, les néons aveuglants des nuits longues qu'on s'imagine satinées, après des jours d'attente. C'est que le temps est lent ou les instants si courts et cherchent à se prononcer les dernières aurores de nos tâches bétaillère, de ces efforts de ces ébauches, quoi, la vie n'a pas de sens autre que celui du symbolique et aussi, vois-tu mes attentions inattentives, ces pieds d'éboueur et mes hallucinations écritures. Et les univers aidant, les détériorations désaltérées à la goutte de ce siècle, d'époque commerciale, c'est que l'on écrit presque comme l'on se vendrait et si mon âme tend au tout gratuit, des libres randonnées d'ivresse à chercher crépuscules, dans les confins de la vie qui se cache timide sous les pores. Ce que moi je fais, mine de rien, car les visions ne sont pas sûres et toujours la peur des impostures qui m'emprisonne dans les eaux du doute. Quand je me persuade que plane les ombres - comme les visions de Lovecraft, des marins échoués ou les vestiges qui éventrent l'océan - J'ai comme de vieux rêves, sous la peau, des souvenirs de mes Atlantides. L'écume me fait peur, comme les marées et les pleurs, tu sais, cette montée des eaux, le réchauffement de notre coeur de glace, ce puits qui déborderai quand le cerveau s'évade et rappelle au monde les nénuphars au creux de la mare, petite bulle d'animal qu'on s'imagine. Chouette hibou qui part après la proie des lectures - ou chien de prairie, suricate à l'affût - parce qu'il est là, le moi, contemplatif, à l'attente, aux signes et il y a ces sens qui se liment en proie aux bouffées délirantes, on ne les connait que trop bien celles là, quand ce n'est pas son tour de jouer parce qu'il appartient à tous d'être de la partie. Quel jeu ? du bluff, étrange règle où les chiffres du hasard ont un sens, où les quelques mots prononcés sont des pointes de profondeur, dans le rocailleux des voix de l'incertitude, celle que je cultive sans autel, toujours laissé aux intempéries... Profondeurs abstraites, octaves de sens, connais-tu la tonalité ? Une dernière note d'humour sur un chiffre qui ne s'additionne pas au nombre, j'ai entendu parler d'un alphabet binaire ou tertiaire, drôle de manière de compter, drôle de drôlerie, de pléonasme d'ensorcellement. Si c'est une évidence, c'est une magie imperceptible, électrique danse que je peux contempler et qui m'envoûte. ---------- Je cède ici tous les mots déposées à la lumières de ces lecteurs anonymes, qui pencheront du dessus de leur épaule ce regard qui doit savoir percer les méandres du sens. Car l'écriture est une obscurité épaisse à qui ne sait créer l'éclat du miroir au fond de sa pupille. Ici, nous mettons des contre-jours, des lettres blanches sur une feuille noire, tant de fois salie, tant de fois laissée à l'abandon. Ce que je souhaite vous soumettre n'est que la transmission d'un souffle de vie, la liberté des trangressions du langage et ses accomplissements. comme il n'est pas d'épitaphe sans pierre tombale, il ne sera pas de mon vécu sans partage, car c'est au-delà de cela que j'aspire, à ces corps incarnés plus hauts que le seul physique qui me porte. Et bien que mon caractère et mes pulsions m'éloignent parfois de ma voie, il n'y aura pas d'autres chemins que je souhaite prendre d'autre que celui des simplicités, de l'amour pour toutes ces choses que je porte. Si j'utilise parfois cette haine qui sait s'exprimer plus facilement que son contraire, c'est par attachement aux affections qui me tiennent encore debout et qui mettent mon coeur à l'oeuvre dans cette lutte pérpétuelle de conservation. L'écriture est une sorte de catalyseur, une formule secrète et magique qui sait conjuguer et résonner avec chaque être, chaque âme, c'est un cataplasme dont il est serait bon de savoir en faire usage sans limite, parce que celle si nous devance depuis des millénaires, elle nous dépasse, nous permet d'exprimer hors de nous ce qui est maintenu enchainé, quelque part, dans nos pensées les plus diverses et les plus éparses. Ce langage serait comme un don offert, l'outil adéquat pour la compréhension mutuelle, car les mots sont cette unicité des données anarchiques du monde, la nomination de toute chose. Oublie l'essence, nous ne savons rien de l'alcool invisible de nos bouteilles qui s'oxydent... Et le sens, s'il en est un, crois-moi bien qu'il est aussi étriqué et multiple que les humeurs des saisons. quand on entend l'appel de sa propre voix, quand l'écho s'invite dans l'âme sans rencontrer en route les obstacles de nos jours, le suivras-tu toi, quand l'éternel se transformera en songe palpable du bout de ses doigts ? Ces nuits chaudes à l'ivresse des misères, des consolations énigmatiques qui nous portent au ventre cette faim enfin rassasiée des appétits qui nous traînent... --------`
AnonymeIl y a 8 ans

Je t'ai cherché dans le noir, pas vu, ou pas pris ? Va savoir
Maintenant ou là, des lumières, les néons aveuglants des nuits longues qu'on s'imagine satinées, après des jours d'attente. C'est que le temps est lent ou les instants si courts et cherchent à se prononcer les dernières aurores de nos tâches bétaillère, de ces efforts de ces ébauches, quoi, la vie n'a pas de sens autre que celui du symbolique et aussi, vois-tu mes attentions inattentives, ces pieds d'éboueur et mes hallucinations écritures.
Et les univers aidant, les détériorations désaltérées à la goutte de ce siècle, d'époque commerciale, c'est que l'on écrit presque comme l'on se vendrait et si mon âme tend au tout gratuit, des libres randonnées d'ivresse à chercher crépuscules, dans les confins de la vie qui se cache timide sous les pores. Ce que moi je fais, mine de rien, car les visions ne sont pas sûres et toujours la peur des impostures qui m'emprisonne dans les eaux du doute.
Quand je me persuade que plane les ombres - comme les visions de Lovecraft, des marins échoués ou les vestiges qui éventrent l'océan -
J'ai comme de vieux rêves, sous la peau, des souvenirs de mes Atlantides. L'écume me fait peur, comme les marées et les pleurs, tu sais, cette montée des eaux, le réchauffement de notre coeur de glace, ce puits qui déborderai quand le cerveau s'évade et rappelle au monde les nénuphars au creux de la mare, petite bulle d'animal qu'on s'imagine. Chouette hibou qui part après la proie des lectures - ou chien de prairie, suricate à l'affût - parce qu'il est là, le moi, contemplatif, à l'attente, aux signes et il y a ces sens qui se liment en proie aux bouffées délirantes, on ne les connait que trop bien celles là, quand ce n'est pas son tour de jouer parce qu'il appartient à tous d'être de la partie.
Quel jeu ? du bluff, étrange règle où les chiffres du hasard ont un sens, où les quelques mots prononcés sont des pointes de profondeur, dans le rocailleux des voix de l'incertitude, celle que je cultive sans autel, toujours laissé aux intempéries...
Profondeurs abstraites, octaves de sens, connais-tu la tonalité ?
Une dernière note d'humour sur un chiffre qui ne s'additionne pas au nombre, j'ai entendu parler d'un alphabet binaire ou tertiaire, drôle de manière de compter, drôle de drôlerie, de pléonasme d'ensorcellement.

Si c'est une évidence, c'est une magie imperceptible, électrique danse que je peux contempler et qui m'envoûte.


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Je cède ici tous les mots déposées à la lumières de ces lecteurs anonymes, qui pencheront du dessus de leur épaule ce regard qui doit savoir percer les méandres du sens. Car l'écriture est une obscurité épaisse à qui ne sait créer l'éclat du miroir au fond de sa pupille.
Ici, nous mettons des contre-jours, des lettres blanches sur une feuille noire, tant de fois salie, tant de fois laissée à l'abandon.
Ce que je souhaite vous soumettre n'est que la transmission d'un souffle de vie, la liberté des trangressions du langage et ses accomplissements.
comme il n'est pas d'épitaphe sans pierre tombale, il ne sera pas de mon vécu sans partage, car c'est au-delà de cela que j'aspire, à ces corps incarnés plus hauts que le seul physique qui me porte. Et bien que mon caractère et mes pulsions m'éloignent parfois de ma voie, il n'y aura pas d'autres chemins que je souhaite prendre d'autre que celui des simplicités, de l'amour pour toutes ces choses que je porte. Si j'utilise parfois cette haine qui sait s'exprimer plus facilement que son contraire, c'est par attachement aux affections qui me tiennent encore debout et qui mettent mon coeur à l'oeuvre dans cette lutte pérpétuelle de conservation.
L'écriture est une sorte de catalyseur, une formule secrète et magique qui sait conjuguer et résonner avec chaque être, chaque âme, c'est un cataplasme dont il est serait bon de savoir en faire usage sans limite, parce que celle si nous devance depuis des millénaires, elle nous dépasse, nous permet d'exprimer hors de nous ce qui est maintenu enchainé, quelque part, dans nos pensées les plus diverses et les plus éparses.
Ce langage serait comme un don offert, l'outil adéquat pour la compréhension mutuelle, car les mots sont cette unicité des données anarchiques du monde, la nomination de toute chose. Oublie l'essence, nous ne savons rien de l'alcool invisible de nos bouteilles qui s'oxydent...

Et le sens, s'il en est un, crois-moi bien qu'il est aussi étriqué et multiple que les humeurs des saisons.
quand on entend l'appel de sa propre voix, quand l'écho s'invite dans l'âme sans rencontrer en route les obstacles de nos jours, le suivras-tu toi, quand l'éternel se transformera en songe palpable du bout de ses doigts ?
Ces nuits chaudes à l'ivresse des misères, des consolations énigmatiques qui nous portent au ventre cette faim enfin rassasiée des appétits qui nous traînent...

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