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Et des nomades qui se prennent pour des putes? Elles oublient ce qu'elles sont vraiment à courir tous les rats qui passent. Elles croient sauver ou cacher leurs apparences à la face du monde.
Mais à répandre leurs braises dans les quatre coins de France, elles finissent par s'éteindre de solitude, noyées, ça oui, dans ces faux-sourires. Eux, ils ne sont que comme les cuites qu'on prend pour oublier, ce n'est que le lendemain que les larmes à la vodka ravivent le feu de ta vie.
Alors rouvre la, la boite, si l'incandescence en vaut tant le coup, si l'enfer t'importe si peu. Mais pense au foyer, le vrai, celui qui rassure, qui est là pour toi, mais qui ne sait ou donner de la tête à force de te voir courir dans les braises des autres.
Éternels Don Juan dévorés par les catins, moins scrupuleux quand la bête cherche un nid,
Que la vie serait douce si comme on avait dit !
Femmes jeunes, sveltes, glacées, obéissantes,
Heureuses d'être choisies peu importe le prix, tant que la prose exulte de quoi se plaint la rose !
Cela vous plairait-il de n'être qu'un objet, apparente incarnation d'un fantasme en alexandrins ?
Neige, éternelle dans les contes pour enfants,
Comment reprocher à une image de vouloir sortir du cadre ?
Quelle bien triste vie, bornée !
Poupées égoïstes trompées dès le berceau.
Une femme n'a que faire des poèmes, pourvu qu'elle soit aimée,
Elle,
Et non son nez.
Jouer avec le feu et se plaindre de ses inconséquences !
Pendant ce temps l'achillée se meurt,
Il faut de biens meilleurs yeux que ceux des artistes pour la découvrir et l'apprécier.
Moins majestueuse mais bien plus solide que les poètes et les roses.
Mais les jeunes putes au cœur nomade adorent les pleurs,
Laissons-leur l'illusion d'être aimées.
Sinon où iriez-vous le bas-ventre esseulé ?
Prendre un miroir et devenir un homme,
Insipide dites-vous ?
L'amour n'est pas seulement feu, et c'est précisément là que l'on devient heureux.
Je ne crache pas sur les cracheurs, m'excuse auprès d'eux d'avoir épuisé leur salive.
Cependant, réponse.
J'essaie d'être heureux. J'essaie aussi de rendre heureux. Si on s'y avance trop avant, et qu'un jour on recule d'un pas: malédiction!
Répandre en sanguinolentes lignes des blessures?
Songe qu'il y a peut être forme d'exorcisme la dedans, sans que l'on dise littéraire: la, ce serait criminel.
Quant à vivre: mais madame, je vis! En moi, je vis à pleine intensité! Après tout l'orgasme est total quand on est étranglé!
Cœur trop artichaut et orgueilleux pour être vaillant,
Poète rêve que vivre pleinement c'est aimer des catins,
Que les damoiseaux persistent dans leurs errements s'il leur chante, mais qu'ils cessent donc de geindre quand les filles de joie se comportent comme telles !
Dansez avec le feu, maris de paille !
Ne vous étonnez point du foyer glacé et du charbon ardent au cœur.
Si par un curieux hasard votre esprit vous ramenait sur des sentiers plus verdoyants, vous y découvrirez peut-être que le bonheur n'est pas
dans les griffes du chat mielleux– fidèle à la dernière main qui le caresse – mais qu'il se blottit sous l'aile de la discrète grue sous-volant la serre.
[quote="musashi"] l'orgasme est total quand on est étranglé![/quote]
Ken Park!
Je répondrai aux dames quand la fibre sera plus vaillante.
l'orgasme est total quand on est étranglé!
Ken Park!
Je répondrai aux dames quand la fibre sera plus vaillante.
chaque femme porte en elle une catin, et chaque catin une femme.
Et les catins, de toute façon, ne sont pas les seules à faire souffrir- ça ne fait pas de chaque femme une fille de joie.
Parenthèse:
les blessures et déchirures laissées par les amours aveuglés ne sont pas il me semble l'apanage d'un sexe.
mesdames, messieurs.... en garde
Oh, tu pourrais meme retirer les parenthèses.
c'est simplement que je ne suis pas une femme. je n'exprime donc que mes vues (troubles) masculines
sur les choses de Cupidon. Au nom si juste, ce Cupidon!
Pour changer en amour notre amourette,
Il s'en serait pas fallu de beaucoup,
Mais, ce jour là, Vénus était distraite,
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
Des jours où il joue les mouches du coche,
Où elles sont émoussées dans le bout,
Les flèches courtoises qu'il nous décoche,
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
Se consacrant à d'autres imbéciles,
Il n'eut pas l'heur de s'occuper de nous,
Avec son arc et tous ses ustensiles,
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
On a tenté sans lui d'ouvrir la fête,
Sur l'herbe tendre, on s'est roulés, mais vous
Avez perdu la vertu, pas la tête,
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
Si vous m'avez donné toute licence,
Le coeur, hélas, n'était pas dans le coup ;
Le feu sacré brillait par son absence,
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
On effeuilla vingt fois la marguerite,
Elle tomba vingt fois sur "pas du tout".
Et notre pauvre idylle a fait faillite,
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
Quand vous irez au bois conter fleurette,
Jeunes galants, le ciel soit avec vous.
Je n'eus pas cette chance et le regrette,
Il est des jours où Cupidon s'en fout.
Georges Brassens
Ouais, mais lui il avait une vraie moustache et les madames bah elles aiment ça.
C'est pas avec ma dizaine de poils que je vais emoustiller au nez des donzelles.
J'te prends un bout d'cahier Peb', tu veux bien?
pas de grands mots, j'sais toujours pas faire... mais ça colle bien avec les disparitions...
Aujourd'hui, j'suis du mauvais coté,
De celui qui fait qu'on nous hait
C'est donc ça, être celle qui s'en va...
En quel nom ça ne devrait pas se terminer?
En celui que l'amour à la palme?
S'empêcher de vivre pour la soutenir
Mais on ne soutien rien
Quand on est mort
Et encore moins quand on l'attend, cette mort!
Je viens de comprendre ce que c'est
Se prendre la rage en pleine face
La tristesse, la rancœur,
La haine?
Est-ce que je ne préfère pas ça en fait?
La haine?
Les mots sont posés.
La réponse imminente.
Le temps fera, parait-il, son oeuvre.
Je l'espère en fait
Egoïste que je suis,
Egoïste que quiconque prend la décision pour deux est...
C'est dur à vivre, des deux côtés.
A croire qu'on s'échoue tous vers un naufrage imparable. C'est triste.
Mais faut voir les étoiles paraît, oui, pas maintenant, laissons-nous le temps de nous relever.
On se connait peu, mais je t'envoie un peu de compassion, et le sourire qu'il me reste.
J'ai pensé à ton texte posté peu avant, en effet, de chaque coté, il y a son lot de tristesse.
Il y en a un tas, d'étoiles, il parait, faudrait qu'on réussisse à les chopper vivantes.
Tu as mon sourire en échange du tien, mais gardes en pour toi surtout, ne donne pas tout d'un coup, c'est comme ça qu'on fini par s'étouffer je crois!
A savoir quel sourire finira par être ravalé... Ca peut prendre du temps ça... Même que 25 ans, c'est long !
"de nos disparitions ..."
je vous envoie une bise et du courage
Le tout est de ne pas en perdre la langue, sectionnée, avec un sourire ravalé.
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Je connais un chaton qui sait retrouver ses yeux émerveillés et son sourire quand sa femme vibre sous ses doigts, il a la beauté de ces insatiables amoureux
de la vie.
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Rousse Blonde et Brune, puis un whiskey, ça nous donnera un carré gagnant qui nous fera tournoyer en cercles pétillants et chauds; plus besoin alors de faire tenir des plaques.
J'ai perdu mon île, j'ai perdu ma plage.
De mes disparitions, je ne sais même plus si c'est lui ou si c'est moi... une chienne sans poubelle, un trottoir sans putain. Je me sens vide, le grand rien. Je suis déjà partie, jamais revenue je me suis perdue et l'écho ne répond même plus.
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[quote="Peb'"]C'est sûr qu'on ne pouvait pas savoir.
Dijon, quelle drôle d'idée.
(...)
Malade que tu disais, je dois être malade.
Mais voyez vous Madame, c'est que vous avez injecté par mégarde ce cancer que la vie aime si bien installer au fin fond des cellules.[/quote]
Oh je n'avais pas encore lu ce texte Peb' ! Je le trouve très beau. Il a un petit "je ne sais quoi" qui me plaît. Très touchant en tout cas :)
C'est sûr qu'on ne pouvait pas savoir.
Dijon, quelle drôle d'idée.
(...)
Malade que tu disais, je dois être malade.
Mais voyez vous Madame, c'est que vous avez injecté par mégarde ce cancer que la vie aime si bien installer au fin fond des cellules.
Oh je n'avais pas encore lu ce texte Peb' ! Je le trouve très beau. Il a un petit "je ne sais quoi" qui me plaît. Très touchant en tout cas
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