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voici un peu de tout ce que je peux faire. Pour partager et avoir un retour...quel qu'il soit...
WENDY
Ma dernière nuit dans la chambre d’enfant
Il me faut m’apprêter à grandir maintenant
Fini bientôt ses histoires que nous nous racontions
Michel et Jean eux aussi bientôt grandiront
Et toi Peter tu resteras à jamais ce petit garçon
Crochet à tes trousses et Clochette pour te sauver
Lili la Tigresse et les sirènes qui chantent tes exploits
Et d’autres encore qui rêveront d’être près de toi
Affrontant encore une fois pour eux mille dangers !
Et moi Wendy, moi qui ai oublié d’arrêter de grandir
Moi qui suis devenue femme, mère et mamy pour finir
Le temps a fait son œuvre
Alors que sur toi, il passe Peter
Mon corps s’est alourdi
Mes gestes se sont ralentis
Et la nuit, la nuit je rêve Peter,
Je rêve de toi et du pays imaginaire
De nos folles aventures contre Crochet
Je rêve de pouvoir une fois encore voler
Sur le rebord de cette fenêtre où nous nous sommes rencontrés
Une ombre que je connais et que je viens de voir passer est entrée
Serais ce toi qui reviens me voir avant mon dernier voyage ?
J’ai froid. Je n’ai plus l’habitude de veiller. Elle est passée ma jeunesse
J’y repense à cette douce petite brise qui illumine ma vieillesse
Ces années qui se sont écoulées
Ces hommes que j’ai aimés
Ces moments minuscules
Ces moments ridicules
Ces petites choses qui ont bercés ma vie
Tous ces instants qui font et refont la vie
Et toi Peter, toi comment t’oublier
Ces batailles contre Crochet
Clochette et sa poudre de fée
Lili la tigresse qu’il faut sauver
Les sirènes qui veulent me noyer
Et puis Disney qui nous offre l’éternité
Le moment est venu pour moi maintenant
Je m’endors je le sens cette fois ci définitivement
Mes yeux te guettent, ils te cherchent désespérément
Où restes tu mon beau Peter ? Peter Pan ?
Qu’importe, mes souvenirs pour toi sont intacts
Ces aventures que nous avons vécu toi et moi
Dé à coudre et poudre de fée
Ombre perdue que j’ai recollé
Ton allure, ta beauté, ton cri, ta voix
Tout résonne en moi comme au premier jour
Je t’aime et t’ai aimé dès que tu passas la fenêtre
Je pars je le sens. J’ai froid maintenant.
Il se fait entendre le tic tac incessant
Il s’approche sauve moi Peter
Une dernière fois
Une dernière fois
------
Tintement magique
Poudre de fée
Au loin ce navire
Que je vois voler
Je me sens partir
Vers l’imaginaire
Ce pays où Peter
Règne en maître
Mon dernier voyage
Et le tic tac qui se fait de plus en fort
C’est l’heure pour moi oui de m’envoler
Un dernier voyage mes valises pleines de souvenirs
Et toi mon amour qui me tiens la main et m’emporte au loin
Une dernière fois des pensées agréables et ce vent qui me porte
Aventures magiques pour terminer
Quoi de plus beau comme épopée
Mes yeux qui n’arrêtent plus de pleurer
Sur ce visage quelque peu usé
La joie de le retrouver
Mon beau Peter m’a enlevé
Et me voilà en train de voler
Par delà les nuages
Londres et Buckingham
J’arrive Sirènes et enfants perdus
Me voilà oui je suis revenu
Prête à affronter Crochet et ses pirates
Tiens il est fini cet incessant tic tac
Merci clochette pour la poussière de fée
Peter m’emmène à travers les étoiles et le ciel
La deuxième à droite tout droit et filer
Laissant derrière moi ce corps usé
Laissant derrière moi ce corps usé
Laissant derrière moi ce corps usé
La déclaration
On reste plantés là tous les deux comme des cons
A attendre un geste, un signe quelque chose bon dieu
Nos regards qui se croisent et se recroisent encore
Et puis moi qui rougit et qui salive à mort
Mon regard sur tes lèvres qui se mordent d’impatience
Et moi qui fais rien qui attend d’être sûr et certain
Mais de quoi au juste bon dieu de rien
Toi qui restes là à attendre ma langue
Et moi qui ne fais rien, non rien d’autre qu’attendre
Ce moment idéal ce moment opportun où enfin j’oserais te prendre
Et si tu m’esquives, Et si tu te barres
Et si soudain je retourne dans le brouillard
Et si je, Et si toi,
Et si nous
Et si non rien de tout ça
Et si non rien du tout
Et si
Et si
ET SIII
Ma tête qui divague et qui ne réagit plus
Dans la douceur de cette nuit qui n’en finit plus
Réveille-toi bon dieu, elle est là devant toi
A attendre de ta part rien qu’un geste de toi
Sentir la douceur de tes lèvres se poser sur les siennes
Et s’évader enfin de cette noirceur quotidienne
C’est toi qu’elle attend
T’en es sur vraiment ?
Non qu’importe vas y profites du moment
Aucun risque tu sais c’est côte à côte que vous allez naviguer
Regarde la mer elle n’est pas déchainée
C’est le calme d’un océan de blé
Allez vas y mon gars il est temps maintenant
Le doute s’installe il est à mes côtés
La solitude elle, s’est quelque peu effacée
Tu es belle à en crever
Je suis un idiot s’est avéré
Les doigts humides battent la mesure
En rythme avec mon cœur qui s’était perdu
Pour une autre qui n’en a pas voulu
Et toi, là devant moi qui t’impatiente, je le sens
Toi qui irais le chercher ce cœur qu’on m’arracha
Dans une autre vie par une autre que toi
Mais je reste là à te regarder m’attendre
Impassible
Immobile
Mais je reste là à te regarder m’attendre
Pourtant si tu savais comme je rêve d’aventures
Des jardins de Babylone et du temple d’Artémis
Que je rebâtirais pour te permettre de l’accrocher
La lune, son éclat blond et sa couleur opaline
Qui illumine le désir, dans ton œil que j’entrevois
Qu’il est doux ce regard que tu portes sur moi
Ce regard qui invite au voyage, à cet instant là
Parcourir le monde en restant face à face
Toutes ces villes, Venise, New York, L.A., Paris !
Tous ces univers parcourus en un soir
Juste en restant là à te regarder Toi
Juste en restant là à te contempler Toi
Paris en bouteille Paris pour une messe Paris sous la tempête
Paris !!! L.A. !! Venise !! Paris !! Laisse Paris où il est
Moi j’viens d’Orléans, c’est Jeanne d’Arc au gré des vents
Ou plutôt d’Olivet tu sais c’est à côté
Pas de Paris sous mes pavés, c’est pas la Seine qui berce mes rêves
Pas même la Loire c’est plus intime, c’est le Loiret où plutôt ses berges
Qui m’accueillent ce soir là
C’est Toi qui t’ouvre à moi
Toi qui m’as invité chez Toi
Et moi qui te veux pour Moi
Mon cœur bat la chamade ou plutôt le tango
Tu l’entends ce rythme infernal, on dirait Amor Amor
Il est temps maintenant je ne réfléchis plus
BAM-BAM BAM-BAM BAM-BAM
Il hurle à la mort ce cœur, il hurle à l’amour
BAM-BAM BAM-BAM BAM-BAM
Tu l’entends toi aussi, le tien suit le même rythme
Une douce symphonie se met en place ici, là, maintenant !
La magie opère pour toi et moi, c’est l’hymne
A l’amour que nous allons nous jouer, je suis prêt je me lance,… maintenant !
Plus rien n’a d’importance
Tout enfin commence
Pour toi et moi
Une histoire de jours, d’heures ou de mois
Qui sait ? Qu’importe ! Nous vivons ! Oui là maintenant !
Nous sommes bien vivants
On se rend compte
Que rien ne compte
Le temps s’est figé pour nous un instant
Il le rattrapera son retard mais pas maintenant !
Nous sommes seuls dans cette ronde
Nous sommes les rois de ce monde
On s’envole, on s’embrasse, on virevolte, on s’enlasse
On ne se lasse pas
De ce moment intemporel
On profite,
On ne se quitte,
Et on en rigole, de l’attente de l’étincelle
Où ni toi ni moi, n’osions nous l’avouer
Où ni toi ni moi, n’osions se le déclarer
un court métrage fait en 2010 sur des musiques de SAEZ...
http://www.dailymotion.com/video/xchoqq_des-espoirs-musique-de-saez_creation#.UVg4dBfwnzk
http://www.dailymotion.com/video/xchoqq_des-espoirs-musique-de-saez_creation#.UVg4dBfwnzk
Adoptez-moi !
Derrière cette fenêtre sans éclat
Je suis là à attendre comme un chien
Que quelqu’un vienne me choisir
Ma fiche renseignée du début à la fin
Peigné, rasé, frais et prêt à séduire
Toutes celles qui passent par là
Je suis le pauvre bougre qui attend depuis trop longtemps
La chaleur d’un foyer, l’amour d’un être aimé
« Qu’il est mignon ! »on me le dit
« Peut être un peu gros » c’est les soucis
« T’as vu son regard ? » oui je charme, j’essaie
« Belles mains » c’est gentil merci
« Et son cul est pas mal, on a envie de le palper »
Arrête de rêver, tu tournes en rond dans ta cage
Comme un animal blessé tu divagues, tu t’égares
Dans ce zoo virtuel on paye pour y être
Tellement paumé dans le réel on s’accroche à rien
Au vide qui passe là à porté de main
On attend, on y croit, on espère
Adoptez-moi ! Adoptez-moi !
Qu’une robe passe et reste dans mon quotidien
Qu’on me sorte du virtuel
Que je retourne dans le réel
Que l’impensable arrive enfin !
Adoptez-moi ! Adoptez-moi !
Personne ne me connait vraiment
Anonyme parmi d’autres j’ai le cœur aimant
Tout à offrir, de l’amour, de la vie, du plaisir aussi
Vous me passez devant tous les jours sans même vous arrêter sur moi
Un instant pourtant attardez vous sur moi
Et vous verrez ce compagnon fidèle qui n’attend que vous
Sortir enfin de ce misérable trou
Un regard triste pour le moment vous cachant
Cette malice
Qui m’habite
Qui se tend vers une joie intérieure, bon sang !!
Qu’est ce que je fous là bon dieu, bordel réveille toi !
Sors du virtuel, profites du réel !
Arrête d’essayer de faire ton marché sur un site
Qui te fait payer
Ils te font espérer
Du rêve, tu parles oui, l’amour à portée de clics
Des sornettes pour midinettes !
Et toi, et toi tu y crois !
Adoptez moi ! Putain Adoptez moi !
J’hurle mon désespoir sur la toile à m’en rendre aphone
Tout changera bientôt parce que prédomine l’espoir
La vie est ainsi tu seras adoptez un jour, un soir
Qu’importe ! Tu seras heureux enfin dans ton nouveau home
Regarde, cesse de pleurer
Regarde la qui s’approche sans rien dire
Elle a des yeux à se damner
Elle est belle et se met à te parler, te faire rire
Regarde mon gars comme la vie devient possible
Regarde comme c’est beau, comme tout semble facile
Adopte-moi ! Adopte-moi !
Fais-moi sortir de là !
Ramène-moi dans le réel
O s’il te plait ma belle !
Adopte-moi ! Adopte-moi !
Une main, douce et ferme me saisie
Elle me sort de cette fenêtre sans vie
Je ne suis plus un petit garçon perdu au pays de Pan
J’ai retrouvé mon âme de Don Juan
Cette envie de plaire qui sommeillait au fin fond de mon être
Quelques semaines, quelques mois, qu’importe le temps
Je serais avec toi, à jamais, pour le moment…
brouillon
Le sol jonché de cadavres
Ma tête pleine de vapeurs des boissons ingurgités
Enfin elles produisent leurs effets
A noyer mon chagrin
Moi qui ne suis pas marin
Mais rêve d’horizon
Les yeux embrumés
Par ces marées de sel qui me sont montés
Tu n’oses pas le dire
Tu préfères te mentir
Quittes à nous faire souffrir
Ces souvenirs qui se mélangent dans mon esprit
Est-ce les effets de ces mixtures ?
Ces moments de bonheur enivrant
T’en souviens-tu ?
Course effrénée
Danse incontrôlée
Un sourire à en crever
Je rêvais d’horizon
Eclatant de beauté
Marchant à tes côtés
Et la mer, la mer opaline
Danseuse l’allure fine
Aux mouvements gracieux
Eblouis de ce soleil radieux
Main dans la main
Joue contre joue
Et mon cœur contre sein
Tout cesse autour de nous
J’ai rencontré quelqu’un
Toi, tu étais si loin
Elle a pour nom solitude
Elle revient, c’est l’habitude
Toi, tu restes là bas
Moi je ne suis plus rien pour toi
Mes volets sont fermés
Plus de lumière, plus de clarté
Un gouffre sans fond
Je suis Alice dans cette maison
Où restes tu toi lapin blanc ?
Toujours en retard
Pour me sortir du noir
Où restes tu lapin blanc ?
Affalé dans mon canapé
Je scrute ces flammes endiablées
Unique lumière dans cette obscurité
Elles dansent ces flammes
Envoutantes gitanes
Elles réveillent mon âme
Les ombres sur le mur, je les vois danser
Dans la pénombre à demi éclairée
Je reste là à les contempler
Qui est là ?
C’est toi ?
Mais de quel côté ?
Ombre ou clarté ?
Lumière ? Obscurité ?
Avant aucune hésitation
Tu étais ma voie, la raison.
Maintenant ? Tout a changé !
Maintenant, tout a changé.
une nouvelle...
Petite poupée clichée
Je suis dans ma loge à finir de me préparer
Seule dans cette pièce, face à la glace
Qui me renvoie mon triste reflet
Tous les artifices se mettent en place
Gloss à gogo, rimmel et tutti quanti
Petit à petit je me transforme et deviens
Celle que le public attend, oui cette putain !
Dans la salle un public déjà conquis
Avant même d’avoir commencer à chanter
A apparaître même sur scène,
Ils m’attendent,
Ils s’impatientent,
Ils m’espèrent plus impudique que jamais
Dans une semi obscurité
Ils hurlent mon prénom
Je m’attife comme il faut,
Je mets mon costume de poupée
Le show est parfaitement millimétré
Les répliques sont parfaitement huilées
Nous sommes prêts depuis le début de la tournée
Le show oui, est parfaitement rodé
Pas d’impro, je ne sais pas ce que c’est
Inutile d’ailleurs personne n’en voudrait
Du sexe, du sexe de la petite poupée clichée
Je suce en direct,
J’écarte les cuisses
Et viens me faire mettre
Je suis la petite poupée clichée
Tu sais celle qui sourit à volonté
La potiche que l’on regarde
Celle sur qui on fantasme à longueur de journée
Un prénom de putain
Non ce n’est pas le mien
Un micro dans le bec pour chanter
Des paroles sans queue ni tête
Qu’il me faut interpréter, jouer,
Voire plus si affinités !
Ça fait maintenant des années
Que je suis cette petite poupée clichée
Je conserve mon public
En leur en montrant plus
Encore et toujours plus
Je leur donne la trique
Je les fais bander
Tous ces pervers
Là qui sont au parterre
Oui c’est moi la petite poupée clichée
Tout le monde me connait
Je remplis les pages de Gala, de Voici
De tous ces magazines qui me permettent de rester à la Une
Je me salis, Je me vomis, Mais je suis, reste et demeure à la Une !
J’ai couché avec tout le monde ici
Tout Paris m’est passé dessus
Ils en sont sûrs et certain ! C’était écrit
Dans leur journal de peigne cul !
Des bas résille, en nylon ou en soie
Une ficelle que tout le monde aperçoit
Une jupe qui me couvre tout juste la chatte
Pour quoi faire de toute façon j’écarte les pattes
Je reçois rien des marchands de mouchoirs en papier !
Et pourtant putain je mériterais bien un petit bonus
Je fais grimper les braquemards et leur vide les bourses
Je me dandine, je me trémousse dans ma jupe trop courte
Je leur expose mes nibards, mon cul, partout jusque dans les arrêts de bus
Il ne vient pas m’entendre ni m’écouter chanter
Ce public si fidèle qui me suit depuis des années
Il vient voir cette petite poupée clichée qu’on lui a fabriquée
En attendant la suivante, la dernière mise à jour améliorée !
Marre de cette image que l’on m’a collée
Moi la petite poupée clichée
Marre d’avoir les cuisses écartées
Moi la petite poupée clichée
Marre d’être la blonde écervelée
Moi la petite poupée clichée
Marre de sucer des bites à longueur de journée
Moi la petite poupée clichée
Marre de me faire enfiler
Moi la petite poupée clichée
Marre de sourire à volonté
Moi la petite poupée clichée
Marre
Moi
Marre
Moi
Marre
Moi
Marre ! Marre !
Marre ! Marre !
Il est temps que je change de registre
Il est temps que plus personne ne tire mes ficelles
Il est temps que je les tire oui moi-même
Il est temps pour moi de partir loin de cette vie sous les paillettes
Elles sont nombreuses derrière ma porte
A s’impatienter et à me voir morte
Une carrière finie, tout juste essoufflée
Que l’on m’aura déjà remplacé
Mais qu’importe !
Je suis prête à prendre ma vie en main
Le public me suivra de toute ma façon
Je leur prouverais que c’était moi qu’ils acclamaient
Le public me suivra de toute façon
Moi et pas cette petite pétasse clichée que j’étais
---
Je suis dans ma loge à finir de me préparer
Seule dans cette pièce, face à la glace
Qui me renvoie mon triste reflet
Aucun artifice juste moi et cette voix que j’ai travaillé
Des textes et une musique travaillée pour unique maquillage
Pas d’artifices pour améliorer mon image
Enfin, je m’apprête à chanter
Devant un public qui ne vient pas se soulager
Ils sont une vingtaine là à m’écouter
C’est moi qu’ils sont venus voir chanter
Moi et pas cette putain de poupée clichée
[quote="behef41"]
Mes volets sont fermés
Plus de lumière, plus de clarté
Un gouffre sans fond
Je suis Alice dans cette maison
Où restes tu toi lapin blanc ?
Toujours en retard
Pour me sortir du noir
Où restes tu lapin blanc ?
[/quote]
J'aime beaucoup le lapin blanc. :)
Mes volets sont fermés
Plus de lumière, plus de clarté
Un gouffre sans fond
Je suis Alice dans cette maison
Où restes tu toi lapin blanc ?
Toujours en retard
Pour me sortir du noir
Où restes tu lapin blanc ?
J'aime beaucoup le lapin blanc.
[quote="musashi"]t'avais quelqu'un en tete en particulier?[/quote]
ça peut être beaucoup de monde je pense...Britney, Christina Aguilera, voire même Lorie qui se trémousse dans un de ses derniers clips pour faire monter l'audience...
t'avais quelqu'un en tete en particulier?
ça peut être beaucoup de monde je pense...Britney, Christina Aguilera, voire même Lorie qui se trémousse dans un de ses derniers clips pour faire monter l'audience...
mmmmm...
je pensais que tu pensais à quelqu'un qui aurait fait comme tu décris, la poupée pute
avant de passer à l'artiste.
Il y a des fois
Où tout semble être
Comme une évidence
Il y a des fois
Où tout peut nous paraître
Clair comme la voix des anges
Il y a des fois
Où tout est aussi simple
Qu’il était une fois
Il y a des rencontres auxquelles on croit
Plus que d’autres, Allez savoir pourquoi
L’indescriptible magie qui s’opère
Quand on croise enfin,
Celle ou celui qui main dans la main
Avec moi l’arpentera ce chemin
A gravir ces montagnes
Faîtes d’océan et de larmes
Que nous avons forgés
Nous les cœurs éparpillés
Deux âmes en peine comme il y en a des milliers
Rejetées sur la berge par notre dernière marée
De larmes oui qui inonde nos mers
Et à force de pleurer et pisser comme deux pauvres erres
Nous en avons oubliés le simple fait d’être
Mon cœur arraché par ma dernière putain
Nous nous étions liés à l’ombre d’un sapin
Magnifique, il était imposant et majestueux
Une écorce protectrice autour de ce résineux
Nous rassurés bêtement
Comme deux adolescents
Timides comme pas deux, je me décide enfin,
A prendre mon courage oui à deux mains
M’appuyant un instant sur ce sublime sapin
Sans même savoir qu’il sera mon cercueil
Ce sapin magnifique dont je porte le deuil
Elle se donna à moi sans vraiment de plaisir
C’est à croire que je n’étais qu’une petite brise
Qui passait dans sa vie
Comme passe les passants
Qui était-elle vraiment ?
C’est horrible à dire !
Pourtant mon cœur s’est uni au sien
Et dans l’ombre de ma vie
Elle fut comme une éclaircie
L’éclair que l’on voit avant l’orage
Celle qui nous laisse sur les quais de gare
Il y a des fois tu vois
Où rien ne vas même dans tes bras
Il y a des fois
Où tout est simple comme un bonjour
Il y a des fois
Où tout s’enchaîne parfaitement en amour
Il y a des fois
Où toi ma belle, mon amour
Naviguons comme un seul
Sur ces océans de larmes
A nous nourrir de perles
Que nous tentons de pêcher
J’y retrouve celles que j’ai jetées par-dessus bord
Avant de te connaître quand elle me laissa au port
Et maintenant dans l’attente d’un renouveau
Je laisse au loin ces cadavres que j’ai descendus
Les yeux tournés vers ce ciel sans nuage aucun
Je t’attends toi ma princesse qui transformera ce crapaud
Ce petit être informe au regard de Cyrano
La plume dans les mains je t’écrirais ses poèmes
Qui étouffent mon être
Je raviverais l’Olympe et ses Dieux oubliés
Et ensemble nous la vivrons notre Odyssée
Pas celle d’Ulysse qu’Homère nous a conté
Non la nôtre ! bien plus belle
Mais tout aussi irréelle !
Nous les verrons les contrées perdues
Nous les vivrons ces instants toi et moi
Parce qu’il y a des fois
La vie commence par il était une fois
J'aime beaucoup, surtout la poupée et il était une fois :)
Ce soir mon amie
J’ai le blues qui m’a envahi
Une envie soudaine de m’isoler du monde
Me retrouver tout seul dans la pénombre
De ma chambre
Tel un mois de décembre
A la lueur de mon feu de cheminée
Quelques litres de bières que je me suis enfilé
Je les vois danser devant moi les flammes
On dirait une gitane, j’me refais la scène de Notre Dame
Ce soir mon amie
J’ai le blues qui m’a envahi
Pas un bruit dans la maison
Je m’enfile un vieux pantalon
Je me transforme en loque humaine
Envie de rien, je fais peine à voir
Pourquoi cet état soudain
Il faut que je me mette à boire
Encore et encore je te ferais de la peine
Dehors du brouillard épais
Non ce ne sont pas mes yeux
Il faut que j’arrête, je titube, j’ai la nausée
Une envie de pisser aussi et des bouffées
Putain si ça continu je vais chialer
Mon amour est perdu, partie loin de mon horizon
Fini le temps où nous regardions dans la même direction
Je suis seul, qu’importe, j’emmerde le monde
Je ne veux plus faire partie de votre rond
Laissez moi en paix putain n’insistez pas il n’y a personne
Arrête de sonner toi putain de téléphone
Arrête de sonner
Arrête de sonner
C’est moi pauvre idiot je vois que tu ne réponds pas
Alors me voici je me doute que ça ne va pas
Je t’amène des bières nous les boirons ensemble
Et après une danse dans les rues par ce froid de décembre
Une soirée entre nous entre amis pour chasser ta peine
Quand le blues t’envahi appelle moi ton amie moi la toute belle
Tu le sais je suis là je suis ton chasseur de déprime
Tu le sais qu’avec toi je le franchis cet abîme
Allez viens avec moi nous partons sur l’heure
Au royaume de ceux qui n’ont plus peur
Au royaume de ceux qui ont chassé leurs peines
Au royaume des amis qui sont là l’un pour l’autre
Au royaume des amis qui sont là l’un pour l’autre
Macha
C'est toi que j'attendais
Et que je désespérais
De ne plus jamais
Pouvoir contempler
Te voilà sortant du brouillard
De cette opaque nuit noire
Te voilà enfin qui vient briser
Les chaînes qui m'étouffaient
Te voilà avec tes propres armes
Ton sourire incomparable
Une aura, une présence, et ce charme!
Beauté qui toi, t'effrayait
Et qui moi, m'éblouissait!
Une main plus fine et plus belle
Encore que celle de la déesse qui t'a fait naître
Un visage aux traits si parfait qu'ils ne peuvent qu'être
L’œuvre combiné du peintre et du poète
La courbure de tes reins
Ces yeux et ce regard divin
Le dessin de tes seins
La beauté que tu ne veux voir
Et que pourtant reflète tout miroir
Que tu n'oses défier
Alors oui, je serais
Le témoin de ta beauté
Ce regard que tu ne veux accepter
Et qui ne cesses de te le crier !
Il m'a suffit de t'apercevoir au loin
Sur cette place bondée d'inconnus
Inondée par ta présence d'un soleil éclatant
C’est moi que tu rejoignais d'un pas envoutant
Moi qui ne suis encore rien pour quelques minutes
Encore et qui bientôt sera l'ôte de tes reins
Je me souviens de ce jour béni
Où tel un ange tu m'es apparu
Toi, Macha, belle inconnue
Chambord et Cheverny
Blois, beauval, vaux le vicomte aussi
Bruxelles, la Belgique
Que d’instants magiques
Je me souviens de chaque moment
Triste ou gaie qu’importe avec le temps
Tout finit par s’adoucir. Oui.
Nous avions toi et moi des projets
En commun qui sont venus se heurter
À la réalité du cours du blé.
Longues recherches infructueuses.
Longues journées où tu n’étais pas heureuse.
Et puis enfin, la délivrance arriva.
Enfin la réponse tant attendue.
Celle qui te permettait de faire ce pour quoi tu étais faîtes
D’un commun accord je t’ai laissé partir
Là bas, si loin à 400 et quelques kilomètres
Terrifié à l’idée de ne pas te voir revenir.
Tu as fait le choix de vivre avec 3 inconnus ;
Et l’instant tant et tant redouté arriva
C’est moi qui à tes yeux maintenant le suis devenu
Il m’est difficile de détourner mes pensées de toi.
Comment j’ai pu ainsi passer à côté de toi, Macha ?
Ne pas m’être rendu compte à quel point je t’appartiens
Garder les yeux fermés, se contenter de peu et ne faire rien
Alors que je te voyais peu à peu prendre le large
Alors que je le sentais venir le temps des larmes.
Me voilà comme le jeune général
Qui vient de perdre une importante bataille
Mais qui va user de tout son savoir faire
Pour faire la reconquête de sa belle
Malgré les yeux embués
Il me suffit de les fermés
Pour voir s’avancer vers moi
Ma douce et sublime Macha.
Un sourire éclatant de beauté
Une femme rayonnante de gaieté.
Elle porte un prénom de fraisier
Et ton regard m’a transpercé
je les aime tous les deux. :)
une gout de feuilles mortes qui se ramassent a la pelle.
vieux texte de 2009, pour une amie qui prenait un nouveau virage
Marquise
Je t’avais annoncé, souviens toi ce matin
Que j’avais préparé, pour toi, quelque chose.
L’heure est arrivée, il faut maintenant que j’ose.
Voix de velours succède à plume de poète nain !
Assis toi, ferme les yeux.
Oublis cet environnement qui t’entoure.
Non, vraiment, ne crains pas de moi un mauvais tour !
Et détends-toi, non de dieu !
J’y vais. Je me lance. Tant pis pour le ridicule.
Il m’aurait rattrapé, oui, ici ou ailleurs !
Quelle importance,
Il ne me conduira pas au tombeau !
Et puis quelle chance !
Oui, j’ai mis mon costume le plus beau !
Au cas où, on ne sait jamais, si par malheur
L’exception s’accomplissait ce soir ; tout bascule !
Alors commençons
Si vous le voulez bien !
Vous Marquise plein d’entrain,
Moi pas même Baron !
Commençons ! Fermez les yeux un moment,
Et laisses toi porter par le son de mon récit.
N’as-tu pas remarqué depuis quelques instants
Que déjà ce n’est plus vous que je dis ?
Bien. Je vais commencer le récit maintenant.
Voilà. Nous y sommes. Es tu vraiment prête ?
Ecoute. Entends-tu le souffle du vent
Qui vient caresser les arbres sur la crête ?
Ressens-tu le doux parfum des fleurs,
Cette brise pleine de douceur,
Les rayons du soleil ? Douce chaleur.
Sens, comme cela sens bon le bonheur !
Autour de toi pleins de gens.
Pour beaucoup des inconnus
Qui t’ignore sur ton petit banc.
Situation incongrue.
Regarde à ta droite. Une vieille dame
Qui peine à avancer malgré sa canne.
Et juste derrière elle, deux adolescents,
Boutonneux à souhait qui rient en l’imitant.
Un peu plus loin, derrière la haie, un jeune homme frêle
Qui tente comme il peut d’ouvrir son cœur à sa belle.
Des enfants jouant au ballon sur l’herbe verte
Malgré les remontrances du garde champêtre.
Tous semblent respirer le bonheur.
La joie de vivre, bien loin du malheur.
Tous, sauf toi qui reste sur ce banc
Près de ton passé déchirant.
Le vent pourtant se mit à tourner.
Il déposa délicatement
Juste là, à tes immobiles pieds
Une feuille vierge. Vas y. Prends !
Saisi là. Ne la laisse pas filer !
Cela serait dommage. Vraiment.
Dessus, est apparu griffonné :
« Avances ! Maintenant, il est temps ! »
Tu es marquise depuis peu. Non, n’en ai pas peur !
C’est un titre pompeux. Oui mais quel honneur !
Le bonheur revient,
Tout plein d’audace.
Le malheur passe,
Il a fait son chemin.
Sais tu qu’à nouveau tu vas pouvoir, sur l’heure
Prétendre et aspirer enfin à ton bonheur !
Alors marquise, danse !
Oui danse. Saisis le bien
Et sers le contre ton sein.
Oui. Saisis cette chance !
Le bonheur est chose rare qu’il faut savoir apprécier.
Alors apprécie-le en recevant ces brins de muguet.
Marquise sans rien
Et pourtant marquise de beaucoup.
Marquise, allez viens !
Avances, remets toi debout.
une autre version...
Marquise 2
Le ridicule n’a encore jamais conduit au tombeau.
Enfin c’est ce qu’il s’est toujours dit !
Peut être ce soir, là devant toi, il se passera ce qu’on appelle
Mais si, tu sais bien, cette exception qui confirme la règle !
Mais qu’importe ! C’est ce que je me dis !
Et je ne me serais pas fait pour rien si beau !
Il était temps me suis-je dit
Et c’est sans doute présomptueux de ma part
Qu’il fallait une bonne fois pour toute te remonter le moral !
Quelle idée absurde ! Je sais merci.
Alors je me lance dans cet exercice que jamais
Encore aujourd’hui je n’avais réalisé.
Je te demanderai juste de ne pas trop te moquer
De rire si tu le souhaites, ça je peux te l’accorder
Puisque la vocation première de cet exposé
Et de te détendre et te changer les idées.
Alors commençons
Si vous le voulez bien !
Vous Marquise plein d’entrain,
Moi pas même Baron !
Commençons ! Fermez les yeux un moment,
Et laisses toi porter par le son de mon récit.
N’as-tu pas remarqué depuis quelques instants
Que déjà ce n’est plus vous que je dis ?
Ferme les yeux, vraiment.
Oublis que tu te trouves dans
Ton appartement.
Je vais commencer
Par ce premier jour
Où nous nous sommes parlés.
Fermes les yeux s’il te plait
Je vais tel le troubadour
Te remémorer cette soirée.
Voilà. Tu es assise sur un banc
Au milieu d’un parc immense
Où se côtoient de nombreux gens,
Des fleurs, et des arbres denses.
Beaucoup de gens se rencontrent ici.
Ils viennent discuter de choses et d’autre.
Moi, j’arrive à l’instant et te vois au loin sur ce banc.
Mes yeux s’écarquillent devant pareille beauté,
Seule, semblant abandonnée !
Et là, je ne sais pourquoi
Mon corps tout entier
Se mis à fonctionner
Tout seul ! Sans moi.
Mes jambes,
Ce fut étrange,
Se mirent à bouger toute seule !
Sans ma permission.
A tel point que sous leur pression
Je faillis écraser un épagneul !
J’évitais de justesse un enfant jouant
Avec ses copains
Au petit train
Et une grand-mère aux yeux de serpent !
Pourquoi diable cette peur panique ?
Aurais tu peur ? Serais tu droguer ?
C’est que l’habitude je n’ai
De m’exprimer ainsi en public !
Alors mon corps m’échappe entier.
Je tremble et n’ai plus de voix.
Je deviens rouge écarlate
D’être ainsi surexposé !
J’avançais vers ce banc, vers toi
Qui me semblait de moins en moins loin !
Pourquoi et ce fut si soudain
Pour moi, je ne pouvais me contrôler, moi !
Je ne pouvais arriver ainsi devant toi !
Il me fallait trouver au plus vite un mot,
Quelque chose à te dire, pour ne pas
Paraître devant toi comme le roi des sots !
Je m’approchais, oui, mais timidement.
Je pensais et repensais dans ma tête, rougissant
De plus en plus mes pas me rapprochant.
Je tremblais même, de peur que je me vautre
Devant toi ! L’approche ne serait pas alors réussie.
Il ne me resterait alors qu’une seule et unique solution :
Prendre mes jambes à mon coup et fuir à l’horizon.
Je pensais en avançant
Que vais-je lui dire sans
Etre trop ridicule ?
Trouver un mot pas trop nul !
Il fallait faire vite, mes jambes refusant
De s’arrêter dans leur élan.
Trouver une idée, et essayer
Surtout de ne pas bégayer.
Mes jambes accéléraient
Comme je me rapprochais.
Mon cerveau comme à son habitude
Etait vide si ce n’est d’inquiétude.
Le miracle pourtant se produisit. Pourquoi ? Comment ?
Je ne saurais aujourd’hui répondre à ces questions.
Ce que je sais, c’est que je suis parvenu miraculeusement
A te dire, sans respirer et aussi rouge que le poisson :
« La vie est trop courte pour penser
A des choses trop originales à dire…
Voilà ce que je suis parvenu à peu près à te dire.
Pour des premiers mots, quelle originalité !
Mais tu m’as répondu
Quelle idée as-tu eu !
A partir de cet instant précis
Où tu m’as accepté sur ton banc,
Je ne suis pas parti.
Je sais je suis un peu collant.
Comment ce n’est pas ainsi que cela s’est passé ?
Mettrais tu en doute ce que je viens de te conter ?
Il est possible en effet
Que j’ai quelque peu modifié
Ce qui s’est passé.
Qu’importe la véracité !
Après tout, ce qui compte c’est l’instant T !
Cet instant présent
Qui fait que nous sommes bien vivants !
Cet instant unique
Qui fait que la vie est magnifique.
Le bonheur est à ta portée.
Tu n’as qu’à tendre tes mains
Le prendre, l’approcher de ton sein
Et le laisser t’enlacer.
Déjà sur ce banc tu cherchais à te procurer
Un peu de cet ingrédient que tu semblais ne plus trouver.
Une épice rare, c’est vrai, mais accessible à toute heure.
Tu en voulais un peu de cette épice que tu ne semblais plus voir.
J’ai décidé de t’en offrir une poignée, du moins ce soir.
Elle ne t’a pas oublié pourtant. Elle est toujours là, près de toi.
Elle ne t’a jamais quitté. Elle a toujours été présente là.
Un peu de ceci, un peu de cela. Que serait la vie sans le bonheur ?
Le bonheur est chose rare qu’il faut savoir apprécier.
Alors apprécie le en recevant ce bouquet.
Marquise sans rien
Et pourtant marquise de beaucoup.
Marquise, allez viens !
Avances, remets toi debout.
tout autre chose avec un projet fou que j'ai en tête depuis pluseurs années et mis de côté jusqu'à présent.
PROLOGUE (du projet)
C’est les yeux et le cœur débordant de larmes
Que je décidai de prendre la plume
Pour vous rappeler quel homme il a été.
C’est la main tremblante et le cœur déchiré
Qu’en quelques mots sortis de la brume,
Je vais laisser s’exprimer mon âme.
Peu importe les rimes inégales,
Ce soir l’éclat de la lune est bien trop pâle.
Vivant peu pour toi mais pour les autres, toujours.
Leur offrant des lendemains meilleurs,
Leur apportant l’épice du bonheur.
Epice recherchée par tant de gens.
Véritable pépite de diamant
Que beaucoup convoite jalousement
Et que toi seul savais offrir Ronan.
Sur un plateau d’argent, du bonheur
Tu offrais à tous et à toute heure.
Tu vivais ainsi sans rien demander en retour.
Te voilà à terme de ce voyage.
Pourtant tu n’avais pas encore l’âge
De déposer sur le quai tes bagages.
La vie entière te tendait les bras.
Tu as préféré partir
Nous laisser
Nous quitter
Dans un ultime soupir.
L’éternité, elle, t’attendra là bas.
Te voilà arrivé à bout de souffle.
Te voilà arrivé en bout de course.
Te voilà parti à tout jamais,
Mort que tu es. Mort par une belle journée.
Vivant, c’est dans nos cœurs que tu resteras
A jamais pour nous, ainsi, en bas !
La petite mort
Il fait noir autour de moi
J’ai froid
J’ai un trou de mémoire
Je crois
Que m’arrive-t-il ?
Un silence terrifiant tout autour de moi
Pas un souffle, pas un bruit
Rien que du vide
C’est impossible
Je sortais de chez moi, enfin je crois
Je ne sens plus rien,
Ce silence
C’est étrange
Que se passe t il ici ?
J’étais en voiture ? Elle est blanche ?
Je fais quoi dans la vie ?
Pilote d’avion ? C’est quoi ça ? Un ange ?
Tout est confus, je ne sais plus
Mon esprit s’égare
Je suis dans le brouillard
Du vide lourd et pesant
Un silence omniprésent
-----
Des lumières au loin je les vois arriver
Elles se rapprochent de moi
Elles sont bleues je crois
C’est blanches qu’on m’avait annoncé
Du bruit soudain
De la tôle déchirée
De la tôle déchiquetée
Où je suis putain
C’est pas vrai je suis pas dans
Je viens d’avoir un
Non je dois sortir de là
Allez bouges toi mon gars
Pourquoi je peux pas
Dieu pourquoi à moi ?
Me voilà de l’autre côté
J’entends tout et ne voit rien
Je sais tout ce qui va se passer
C’est moi gère ces interventions
Ça fait parti de mon quotidien
Et me voilà à mon tour en prison
Dans un cercueil de ferraille et d’aciers lacérés
Qui me conduisait…qui me conduisait
Où est ce que j’allais déjà ? Où est ce que j’allais ?
Où ?...Mais c’est…Mais c’est…Mais c’est…
Oui c’est mon fils que j’allais chercher !
L’ai-je pris ? Suis-je sur le chemin du retour ?
Il est là avec moi ?
Putain j’ai pas fait ça ?!
Tout mais pas ça
Tout mais pas ça…
---
C’est toi qui t’avances vers moi ? Toi avec ton long manteau noir ?
Oui bien est-ce autre chose ? Toi mon amour ?
C’est un rêve à nouveau ? Suis-je de retour ?
On est chez nous c’est ça ? Et nos enfants sont avec nous, ils sont là ?
Il fait toujours aussi noir
Il fait toujours aussi froid
---
Je me réveille enfin, j’ouvre les yeux doucement
Quel étrange voyage, c’était un rêve je crois
Ça ne pouvait être rien qu’un rêve, mais là
Là je me rends compte de ce qui m’est arrivé maintenant
Aucun son qui sort de ma bouche pourtant j’essaie d’hurler
Je ne peux pas. Un trou dans ma gorge pour m’aider à respirer
Je ne suis pas mort, pas totalement
C’est la petite mort, je suis vivant !
Réapprendre tout petit à petit
Tout recommencer
Souffler à nouveau une bougie
6 mois à essayer
Un pas devant l’autre, enfin à nouveau marcher
Avec ma femme et mes enfants à mes côtés
A la boutonnière
Demain 3 jours durant
Sur tous nos petits écrans
Un numéro à appeler
Toujours les mêmes à donner
Des anonymes, des enfoirés,
Les vrais, ceux de l’ombre qui ne demandent rien
Qui passent leur temps libre à dégager leurs mains
Se retrousser les manches, pour tout et n’importe quoi
Ils sont nombreux ici à servir de parfaits inconnus
Rassembler des fonds, secourir mon prochain
A toute heure me lever pour les aider, ne pas voir le matin,
Pas besoin de mettre un truc à ma boutonnière pour me sentir bien
Et eux, dans cette boîte du vide envahissante
Eux qui font rien, mais si voyons, ils chantent
Ils nous la font la morale à nous rappeler qu’il faut donner
Sourire commercial éclatant
Il faut donner m’sieur dame, on est là pour ça
Récolter des dons, à faire les beaux devant vous
Signe distinctif à la boutonnière, on est là pour ça
Donner du pognon, on vous rappelle suffisamment
A l’ordre à chaque journée de solidarité
Moi j’ai ma conscience avec moi
Capable de me lever en plein milieu de la nuit
Pour aller relever un ancien affalé près de son lit
Baignant dans sa merde depuis plusieurs heures déjà
Donner du réconfort à ceux qui les tentent les TS
Tentatives sans succès, appel au secours, ils hurlent à l’aide
Et ceux à la boutonnière n’ont ne connaissent pas ce monde là
Moi, j’ai rien à la boutonnière et à quoi cela sert ?
Se sentir mieux au moins un instant ?
Pas besoin qu’on me rappelle la misère qui règne autour de moi
Tous les jours on la fait notre tournée nous on la côtoie la misère
Au final mon ami, ce rappel regarde bien, c’est à eux qu’on l’adresse
Au final mon ami, nous on a pas besoin de ce truc à la boutonnière
Devant nous l’horizon
Elle :
Il m’a demandé de venir !
Que l’on se voit au moins une fois !
Accrocher le réel et puis en sortir
Un instant de l’irréel qui nous lie lui et moi.
Il en aura mis du temps !
Même si moi la première,
Je le prenais mon temps
A rester là, derrière
Nos écrans, à apprécier ces moments
Où lui et moi, sans regards trop pesants,
Nous dialoguions de tout et de rien,
Moi et cet inconnu qui l’était moins
Aujourd’hui.
Pourquoi lui ?
Pourquoi pas ?
Rien ne sera pire, j’en suis certaine
Que l’autre salaud qui m’a laissé en peine.
Là sur le carreau, là comme une trainée
A m’humilier comme jamais
Me tromper
Me déshonorer
Alors lui ? Pourquoi pas ?
Je ne me ferais pas avoir deux fois.
Je veux tourner la page, avancer
J’en ai marre de mon immobilité
M’engager à nouveau dans un rêve de complicité
Parcourir le ciel dans les bras d’un nouvel Apollon
Croire à l’impossible et oublier enfin l’autre con
Oui j’en ai envie maintenant, là, de cette stabilité !
Je suis prête maintenant après des mois de silence
A envisager quelque chose d’autre, accepter une dance
Pas uniquement pour un soir
Retrouver oui cet espoir
De plaire en continu
A ce bel inconnu
Mais au fond de moi
J’ai peur, peur oui
J’ai peur que ça ne marche pas
J’ai peur, peur oui
Mais je me lance, attends moi…
Lui :
Ca y est je me suis décidé
Enfin j’ai osé, je lui ai proposé
Un rencard
Rien qu’un soir
Tous les deux
Pour voir
En vrai ses yeux
Et l’espoir
De commencer
Arrête de rêver
Mais qui sait
On ne sait jamais.
Plusieurs mois dans le noir
Après cet éclair dans ma vie
A quand remontes le soir
Où je n’avais pas à nouveau souri à la vie ?
Trop de temps à me laisser aller
Il était temps
Oui vraiment
Pour moi de me réveiller.
Et cette fille rencontrée sur la toile
Un réseau où naviguent les âmes égarées
C’est là que nous nous sommes cliqués
Dans l’espoir de la prendre cette voile.
Alors je me suis lancé. Il faut que je me prépare au mieux
Ne pas la décevoir, fait un effort mon vieux !
J’ai le trac je crois, je ne sais pas ce qu’on va se dire
Putain je vais passer pour un con, c’est sûr elle va rire
De moi, être déçue, mais non ! Allez !
Il est temps maintenant !
Il est temps maintenant !
Cupidon :
Regardez les ces deux êtres écorchés
S’approcher l’un de l’autre timidement
Un cadre magnifique et puis le printemps
Comme décor, quoi de mieux pour commencer
Lui est timide à souhait les mots qui ont du mal à sortir de sa bouche
Mais qu’importe, Elle est sous le charme, il faut croire que cela la touche
On les voit discuter sous un saule pleureur en fleur
Et regarder ensemble dans la même direction
Déjà tournés vers le même horizon.
Ce soir les rires s’entremêlent et remplacent pleurs
Ces larmes qui ont inondé les rivières et les océans
Ce soir ils n’ont plus peur de l’inconnu sur la toile
Ce soir ils ont mis enfin un visage à cette peinture abstraite
Qu’ils n’avaient pu qu’imaginer chacun de leurs côtés sur le net
Lui est sous le charme d’Elle
Elle se sent pousser des ailes
Ils ne savent pas de quoi leur voyage sera fait
Ni sur la flamme qui vient de s’allumer
Perdurera dans le temps
Mais voyons mes enfants
Ne vous posez pas tant de questions
Recevez la flèche de Cupidon
Et Vivez pleinement ce voyage côte à côte
Il est vierge votre horizon
Prenez le large sur Votre voilier ! Eloignez vous de la côte !
Allez naviguer sur votre Océan et côtoyer les sirènes de l’imaginaire
Allez maintenant, ne gardez plus vos pieds sur cette terre !
Lui :
Regarde au loin l’horizon devant nous
Il est clair, beau et dégager de tout
Elle :
Oui mon amour, notre route s’annonce belle
Le vent doucement nous gonfle nos ailes
Lui :
La lune n’est rien à côté de tout ce que je vais te donner
Jamais plus ton ciel ne sera sombre à mes côtés
J’allumerais moi-même chacun des réverbères qui bordent tes pas
Pour éclairer ce chemin que nous empruntons toi et moi
Les merveilles de ce monde t’appartiennent déjà
Ensemble mon amour, nous voguons vers ce qu’il y a de mieux ici bas.
Eux :
Devant nous l’horizon à perte de vue
Le brouillard s’est estompé
Tout autour de nous c’est la beauté
Du monde qui nous était inconnu
Devant nous l’horizon sans rien pour nous arrêter
Sur notre voilier, nous voguons le regard rempli de tranquillité
Enfin mon amour nous sommes toi et moi
Non plus à chercher quoi que ce soit
Mais à vivre enfin
Main dans la main
Avec celui qui d’inconnu sur la toile
S’est révélé être tout, l’unique, le seul, le véritable amour
Celui qui ne passe qu’une fois. Un jour de printemps souviens-toi.
Cupidon d’un coup de flèche bien placé nous a enchainée l’un à l’autre, toi et moi.
Devant nous l’horizon et rien à perte de vue que toi et moi, mon Amour.
à venir :
L'Ignorant
Tout ce qui est fini
Milady
Les Volontaires
Pasteur Parc
Par delà les étoiles
Quelque part
...