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Bonsoir ici ! o/
Bon, voilà des textes, divers et variés de ma "création". C'est pas du grand art je vous l'accorde, quoique le texte "Marguerite" m'a valu un 20,5/20. (: On notera la grooooosse référence à Saez, dont je m'suis inspirée pour l'écrire. La chanson Marguerite, oui oui.
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Elle s'appelait Marguerite. Tout le monde la surnommait Marie. Son véritable nom, je n'ai jamais trop su d'où je le tenais. A bien y réfléchir, je crois que c'était mon meilleur ami de l'époque qui me l'avais soufflé, après les cours, une fois, sur le chemin de la maison. Comment il tenait cette information, je m'en moquais. Tout ce qui comptait pour moi, c'était elle. Apercevoir son regard, ses cheveux blonds vénitiens, sales, emmêlés. Elle n'était même pas belle, encore moins magnifique. Son charme était totalement absent, elle semblait ne pas en avoir, mais c'était pourtant cette absence qui lui en donnait. Quand à son teint, il était toujours rouge écrevisse, comme si elle était timide, alors qu'elle avait un fort caractère et qu'elle savait parler sans complexes. Ses yeux quand à eux étaient ternes et bruns, sans la moindre nuance colorée ni brillance. Elle était habillée de manière gothique, ce jour là, comme tous les jours. Marguerite portait un sarouel gris foncé avec un T Shirt d'un concert, si vieux, si délavé que l'on arrivait plus à lire de quel groupe il s'agissait. Et en guise de chaussures, elle avait des bottines noires, usées, trouées d'un peu tous les côtés. Pour couronner le tout, son prénom, avouons le, faisait vieillot, en deux mille douze. Mais par la suite, j'appris qu'elle le tenait de sa mère, décédée à sa naissance. Elle me l'avait dit une fois au café du coin, en face du lycée.
« – Marguerite Muet. Tout le monde m'appelle Marie.
Pourquoi ? Avais je demandé, l'air dubitatif.
Pourquoi t'appelles – t – on Alex et non Alexis ? »
Sur le coup, je n'avais pas su quoi répondre. J'étais trop obnubilé par ses yeux et sa voix de chanteuse pour dire quelque chose d'intelligent. Le fait qu'elle s'appelait Muet était presque comique. Marguerite/Marie avait une voix monstrueusement belle et aimait beaucoup la poésie. L'imaginer sans voix semblait juste insoutenable : je l'avais surprise en train de chanter, une fois. Elle était cachée dans un des nombreux recoins du lycée avec sa seule et meilleure amie, pendant la pause du déjeuner. Elle avait reprit une vielle chanson de Death Cab For Curties, d'une voix grave et mystérieuse, si différente de celles des chanteuses actuelles que j'avais eu le loisir d'écouter à la radio. Mais en voyant que je l'avais écoutée, elle m'avait fusillé des yeux et passait son temps à m'éviter, depuis. Jusqu'à ce jour.
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& une "poésie" écrite en écoutant j'veux qu'on baise sur ma tombe.
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Des pensées virevoltantes
Comme des petits pas
Sur du sable fin
Dansent au loin
Insoumises et révoltantes
La pluie s'abat sur la tombe
La marche reprend son souffle
Ses lèvres au goût d'amertume
Souviens toi.
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PLAGE, BRISE, FEUILLE.
L'on entendait plus que le bruit des vagues, qui s'écrasaient sur les rochers. La pleine lune était haute dans le ciel, et semblait plus brillante que jamais. Le vent ne soufflait pas, ou peu, d'une manière imperceptible, en réalité. Quelqu'un marchait sur le sable fin, insensible à toute la beauté du paysage, un bord de mer au clair de lune, la nuit. Tête baissée, il marchait tout droit, errait sans but réel sur cette plage déserte. Il avait mal. Il se sentait… Vide ? Agressif ? Perdu ? Il n'en savait rien, mais sentait bien que quelque chose n'allait pas chez lui. Comment était il arrivé ici ? Il se souvenait, ou croyait se souvenir. Il avait tenté de dormir, d'oublier . Mais il avait eu trop chaud, et était trop énervé. Il se retournait inlassablement dans ses draps, en tentant de retrouver désespérément son calme. Il se sentait trahit, le cœur au bord des lèvres. Alors il est partit. Il n'avait rien pris, pas même son portable, simplement une veste sur le dos, une feuille déchirée et un crayon brisé dans la poche. Il ne ferma même pas la porte à clef. Et il s'en est allé, là, sur la plage… Comme si… Comme s'il recherchait des réponses à ses questions, à cet endroit précis, même si rien n'avait commencé là. Et il se mit à errer, les mains dans les poches, retournant le papier, le crayon . Peut être devrait il les balancer dans l'eau ? Ces mots inscrits sur la feuille n'avaient aucun sens . Il n'était pas stupide, il savait que tout cela n'était qu'un jeu – un grand jeu dont il ne voulait être que le joueur et non pas le jouet. Il n'avait rien à perdre… Non ? Encore une fois, il ne savait pas. La brise l'aiderait peut être, c'était toujours signe de bonnes choses. Mais non. Rien. Pas même un murmure ne parvient à lui. Il s'écroula sur le sable dans un bruit sourd et sortit l'objet de sa poche. La lune éclairait juste assez pour qu'il puisse le lire. Une vague de douleur le submergea. Le jeune homme se laissa aller à ses sentiments. Il n'était pas un monstre. Non ? Il avait bien fait ? Ou avait elle raison ? Il ne comprenait pas. Ce qu'elle avait fait, ce qu'elle avait écrit ne voulait rien dire… Et pourtant, il fallait croire que si. La preuve, il était là, sur le sable. Et pleurait comme un gamin, en écoutant le clapotis des vagues.
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J'écris aussi deux romans de fantastique mais je vais arrêter de m'étaler là. o/ Bref besoin d'avis. (aa)