Le forum SaezLive est définitivement fermé, les archives restent accessibles en lecture seulement.
edit Isa : pour les autres CD, c'est par ici que ça se passe :
[url=http://www.saezlive.net/topics/view/3625/paroles-cd-sur-les-quais]Sur les quais[/url]
[url=http://www.saezlive.net/topics/view/3626/paroles-cd-les-echoues]Les échoués[/url]
:)
[b]Aux encres des amours[/b][size=20][/size]
Toi tu dis fuis moi je te suis
Moi je dis suis moi je te fuis
Si cet écrit s'arrête ici
Oui nos amours, mélancolie
Devant la porte des adieux
Moi je soupire toi t'es sourire
En secret mon cœur amoureux
Fais moi l'amour mais sans le dire
Toi tu disais prends garde à toi
Nos comédies virent au tragique
Si l'amour est un opéra
C'est parce qu'il doit rester comique
Pas de ces stupides béantes
Pour se montrer comment qu'on s'aime
Faut des sourires en déferlantes
Y a trop d'amour dans les je t'aime
Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire
Mon amour tu sais j'ai beau fuir
Mon amour je t'aime à mourir
Toi tu dis fuis moi je te suis
Moi je dis suis moi je te fuis
Si nos destins se séparent ici
Oui nos sourires, mélancolie
Si c'est notre dernier tango
Si c'est notre dernier soupir
Puis si c'est notre dernier mot
Fais moi l'amour mais sans le dire
Toi tu disais prends garde à toi
Y a des couteaux dans nos sourires
Si l'amour est un opéra
Si se conjuguer c'est s'écrire
Que reste-t-il des imparfaits
De nos présents, de nos futurs
Sous le Pont-Neuf les corps de ceux
Qui recherchaient une aventure
Quand elle m'a crié la sentence
Je crois que j'ai pas bien compris
Mes pulsations en longs silences
Nos respirations en sursis
Ecrites aux encres des amours
Y a des rasoirs sur les velours
Qui sous le pli de la tendresse
Nous rappellent à ceux qui nous laissent
Aux encres des amours
Mais nos amours ont jeté l'ancre
On croit qu'on s'aimera toujours
Mais toujours en condoléances
S'écriront les derniers voyages
De ceux qui s'y sont vus trop grands
De ce navire gonflant la liste
Des disparus des océans
Aux encres des amours
Les navires se déchirent
On croit qu'on s'aimera toujours
Avant de voir l'autre partir
Avant de voir l'autre s'enfuir
Dans les bras d'un autre navire
Mon amour tu sais j'ai beau fuir
Mon amour je t'aime à mourir
Amour je t'en prie reviens moi
Toi qui sait faire mes yeux sanglots
Puis si mon cœur en a dit trop
Puis si l'amour est un fardeau
Toi tu dis fuis moi je te suis
Et moi je suis triste sans toi
Et moi je suis le triste mort
Là tout seul dans mon opéra
Allez tue moi mon amour
Allez tue moi qu'on en finisse
Mets le couteau dans le velours
Allez fais moi de ces sévices
Laisse moi mourant sur le sol
Puis s'il faut rendre l'amour fol
Laisse moi ivre mort d'amour
Pour s'aimer comme au dernier jour
Allez tue moi mon amour
Allez tue moi qu'on en finisse
Mets le couteau dans le velours
Allez fais moi de ces sévices
Allez tue moi mon amour
Oui mon amour allez tue moi
Oui mon amour allez tue moi
Allez tue moi
[b]Les meurtrières[/b][size=20][/size]
Je suis venu pour te rejoindre
Toi tu n'as pas voulu me voir
Pour ce marin sur son navire
Il sera vieux le port ce soir
Tant pis nos amours échouées
Quelle ironie 11 septembre
L'amour est juste à accepter
Pas à comprendre
Les rues sont mortes
Et moi je meurs
De les voir mortes autant que moi
Et le vent porte sur les écumes
Des voiliers blancs au fond des gares
Le regard sur le téléphone
Non je n'aurai plus de nouvelles
Que l'incompréhension des yeux
Des religieux perdant le ciel
Les avenirs perdent futur
Et les présents jamais ne durent
Les amours conjuguent au passé
Quiconque a cru qu'ils s'aimeraient
Et nous ne nous aimons plus
Ou du moins nous l'avons perdu
L'indestructible que le temps prend plaisir à tuer parfois
Pourquoi tu veux pas m'parler
Tu as sans doute tes raisons
Ces choses dures à accepter
Quand on a perdu la passion
Alors va pour l'indifférence
Va pour ces choses qui n'ont de sens
Que le silence qu'on leur fait dire
Et les Rimmel dans les sourires
La nuit s'agite
On est pas quitte
L'horreur des injures je te jure
On aurait du passer tout ça
Recoudre un peu nos déchirures
Mais la mémoire non n'est pas neuve
Et ma violence n'est pas nouvelle
Ces écorchures au fond de moi
Au goût d'enterrement parfois
New York a mis son manteau blanc
Et moi j'ai rangé mes couteaux
Un jour tu sais tu reviendras
Pour un café ou quoique ce soit
Arrête de délirer enfin
Tu sais qu'elle ne reviendra pas
Que la forêt a pris le feu
Puis que l'amour a dit adieu
11 septembre au gré des cendres
Le monde en pleurs pour le Center
Et moi qui pleure pour mon amour
Je sauterais bien du haut d'une tour
Bien sur la mienne est fille unique
Mais elle aurait le goût du ciel
Elle aurait le goût des tragiques
Des meurtrières, des meurtrières
Aux processions du Nouveau Monde
Moi j'emmerde la pluie qui tombe
Je les regarde faire leur deuil
Et moi non ça ne m'émeut pas
Mon cœur est pris par d'autres crimes
Il est pris par l'amour de toi
Et si deux tours manquent à New York
Mon amour toi tu manques à moi
Si les amours ne peuvent faire
Je crois jamais machine arrière
Je m'en vais comme je suis venu
Dans un train pour un or perdu
Y a pas de news dans l'téléphone
Qu'leur commémoration lugubre
Puisque ma route est funéraire
Puisque sans toi est ma lumière
Aux génocides qu'on nous vend
A nos consciences les tremblements
Tu sais tout ça ne m'émeut guère
Et puis le destin de la Terre
Elle peut mourir moi je m'en fous
Puisqu'elle me fait vivre sans toi
Puisque tous les levers du jours
Sans toi ne se relèvent pas
Les meurtrières, les meurtrières
Le soleil s'incline en silence
Il me dit que tu manqueras
Je sais qu'à l'autre bout du monde
Il doit s'incliner devant toi
Le soleil s'incline en silence
Il me dit que tu manqueras
Je sais qu'à l'autre bout du monde
Oui qu'il s'incline devant toi
Allez je saute j'en peux plus
Et que les goélands m'emmènent
Où les poètes sont les dieux
Où les adieux sont les je t'aime
Voir un peu les villes d'en haut
Comment ça brille un peu la Terre
Me dire que toi là où tu es
Tu es une de ces lumières
Aux processions du Nouveau Monde
Et de leurs yeux la pluie qui tombe
Je les regarde faire le deuil
Non moi ça ne m'émeut pas
Mon cœur est pris par d'autres crimes
Il est pris par l'amour de toi
Et si deux tours manquent à New York
Mon amour toi tu manques à moi
11 septembre au gré des cendres
Le monde en pleurs pour le Center
Et moi qui pleure pour mon amour
Je sauterais bien du haut d'une tour
Bien sur la mienne est fille unique
Bien sur qu'elle a le goût du ciel
Bien sur qu'elle a le goût des tragiques
Des meurtrières, des meurtrières
Je suis venu pour te rejoindre
Toi tu n'as pas voulu me voir
Pour ce marin sur son navire
Il sera vieux le port ce soir
Tant pis nos amours échouées
Quelle ironie 11 septembre
L'amour est juste à accepter
[b]Chatillon sur Seine[/b][size=20][/size]
Je sais ça fait longtemps que je n'ai pas vu tes rives
La rumeur du ruisseau et puis le chant des grives
A Chatillon sur Seine quand on partait Nelly
Comme deux oiseaux chassés qui retrouvent leur nid
Nous marchions tous les deux à pas de loup dans la neige
Tu m'apprenais les mots et le nom des oiseaux
La province était belle nous promenions souffrance
Me voilà revenu sur les terres de l'enfance
Me revient en mémoire aux sanglots de l'hiver
Toi la fille des bateaux, la fille de militaire
De cette époque morte où les gens savaient lire
Oui toi la littéraire qui m'apprit à écrire
Toi qui m'accueillis oui bras ouverts à la table
Toi qui bordas mon lit à me conter des fables
Toi qui je me souviens connaissais la nature
Des fruits des terres toi qui faisais des confitures
Moi j'aurais tant à te dire
Que t'as sauvé ma peau
Toi l'apôtre du cœur
Toi la fille de Rimbaud
Moi j'aurais tant à te dire
Que t'as sauvé ma peau
Oui du cœur toi l'apôtre
De Flaubert et d'Hugo
Je sais ça fait longtemps que je n'ai vu tes rives
Toi qui jouais par cœur comme un sanglot qui dérive
A Chatillon sur Seine quand toi t'allais Bruno
Oui répéter tes peines oui le long du ruisseau
A faire chanter aux plaines le sanglot du basson
Toi qui apprenais le jazz aux fils de Chatillon
Qui mettais du Brooklyn au cœur du paysan
Toi qui n'avais de maître que le swing du temps
Toi qui a donné ta vie au profond des campagnes
A partager l'ami ton savoir à ces âmes
Qui n'ont pour triste maître que cet avoir pourri
Pour rendre con le prolétaire pour racketter son fric
Aux usines fermées, aux avarices reines
Aux bistrots désertés, aux horizons de plaines
Petite ville de campagne au ruisseau de la Seine
Où vivaient deux amis au ruisseau de ma vie
Moi j'aurais tant à vous dire
Et si Chatillon pleure
Sur le corps de mes amis
Oui des printemps sans fleurs
Moi j'aurai tant à vous dire
Et que Chatillon pleure
Sur ton corps mon ami
Oui le chant du malheur
Si le vent du basson ne sonne plus aux aurores
A Chatillon sur Seine ainsi Bruno est mort
Si le cerf brame encore, si le merle est chantant
C'est pour sonner mon ami ta mémoire au printemps
Elle est partie Nelly pour un autre voyage
Il s'est barré Bruno pour un dernier solo
Et puis nous dans l'enfer, nous les oiseaux sans ailes
Sous les pierres des cimetières des siècles qui sommeillent
Si nos rêves sont morts, si le cynisme est roi
Si les grands gagnants sont l'ignorance et la foi
Sache bien qu'ici oui si toujours l'argent gagne
La richesse du cœur oh non n'est pas l'épargne
La richesse c'est le chant sur les toits de ce monde
De ton basson maudit qu'on apporte à ta tombe
A Chatillon su Seine c'est rêver d'un meilleur
C'est Nelly et Bruno qui font chanter mon cœur
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter le chant de ses sanglots
A Chatillon sur Seine pour y voir des bateaux
Ivre de solitude tu m'apprenais Rimbaud
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter Chatillon en sanglots
Qui me redit oh oui ces bateaux
Je repense à Nelly, je repense à Bruno
Quand nous allions le long du ruisseau
Pour écouter le chant de ses sanglots
A Chatillon sur Seine moi je vois des bateaux
Je repense à Nelly, je repense à Bruno
[b]Ami de Liège[/b][size=20][/size]
Toi mon ami de Liège
Toi fauché par la vie
Par la bêtise humaine
Qui s'étend par ici
Toi mon ami de Liège
Toi petit frère des nuits
Qui chantait mes poèmes
Comme on chante la vie
Toi mon ami parti
Bien trop tôt pour en bas
Ou plutôt pour là-haut
Toi le martyr liégeois
Toi mon ami qui sait
Oui le prix des violences
Le prix des ignorances
Toi mon ami en bas
Passe leur bien le bonjour
A ceux qu'on a perdus
Ceux qui tout comme toi
Sont partis avant l'heure
Et dis toi que bientôt
Nous serons près de toi
Comme un Ave maria
Qui chante alléluia
Pour boire une liégeoise
Ou pour chanter Verdun
Puis pour chanter ce plat pays qui est le tien
Ce pays qui te pleure
Et moi dans ce studio
Oui moi l'humble conteur
Qui chante tes bateaux
Toi mon ami de Liège
De Paris ou Roubaix
Des palais ou des tours
Oui de Saint Petersbourg
J'ai le poing vers le ciel
Comme un combat sans fin
J'ai le poing qui se serre
Pour te prendre la main
Pour te dire que mon cœur
Pour toujours en mémoire
Gardera ta lueur
En éternel espoir
Gardera ta lueur
En éternel espoir
Toi mon ami à Dieu
Puis surtout à la Terre
Nous remettons nos yeux
Pleurant dans ce cimetière
Que les fleurs de décembre
Emportent ton parfum
Qu'elles chantent ton prénom
Aux éternels embruns
Et que s'envole au ciel
Le chant des hirondelles
Qu'elles emportent ton âme
Plus loin que l'éternel
Que s'envole l'éternel
Le chant des hirondelles
Qu'elles emportent ton âme
Bien plus loin que le ciel
[quote="Isa" date="2012-09-17 13:36:25"]fichtre, quelle rapidité !
merci FANOU ! [/quote]
De rien. ;-)
Bah, ouais, je ne sais pas ce qu'ils attendent sur saez.mu!
Le reste viendra petit à petit.
fichtre, quelle rapidité !
merci FANOU !
De rien.
Bah, ouais, je ne sais pas ce qu'ils attendent sur saez.mu!
Le reste viendra petit à petit.
[quote="FANOU" date="2012-09-17 13:50:55"]Bah, ouais, je ne sais pas ce qu'ils attendent sur saez.mu!
[/quote]
peut-être qu'ils attendent que tu fasses tout le boulot pour copier-coller ;)
Bah, ouais, je ne sais pas ce qu'ils attendent sur saez.mu!
peut-être qu'ils attendent que tu fasses tout le boulot pour copier-coller
[b]Les Magnifiques[/b][size=20][/size]
Ils ont les yeux des funéraires
Toujours prêts à sauter d'un pont
On dirait que toujours misère
Et la tristesse sont leurs prénoms
Ils sont écorchés dans l'écorce
Y a toujours un amour perdu
Gravé au couteau dans la sève
De leurs yeux qui ne comprennent plus
Ils ont les yeux des mortuaires
Et le pas lourd des processions
On dirait que toujours l'enfer
Sera toujours dans leurs chansons
Ils ont les yeux des trop avides
Et puis la force des fragiles
Ils ont le partage cupide
De ceux qui s'y partagent trop
Dans les cafés pour les corbeaux
De l'amour quand ils jouent l'apôtre
Les Magnifiques ils parlent trop
Et même quand ils ont l'air stupide
C'est d'impudeur qu'ils sont beaux
Et de partage qu'ils sont cupides
Quand ils se déversent en sanglots
Les mots sont souvent inutiles
Bien sur qu'ils mentent comme ils respirent
Quand ils se jurent des avenirs
Car ils savent trop bien ce que l'amour ici
Fait à ceux là qui s'aiment
En séparant les corps
Elle leur donne pas la mort
Elle leur reprend la vie
Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots
Quand ils s'unissent dessous les cieux
Quand ils se bavent par les yeux
Ils se parlent de ces amours
Qui font faire les tristes chansons
Ils ont des airs de religieux
Quand ils se disent leurs prénoms
Ils se disent qu'ils seront éternels
Et pire encore ils le croient
Qu'ils emporteront dans la tombe
Leur cathédrale sera le monde
Puis ils finiront comme tout le monde
Oui bien seuls à pleurer pour l'autre
Dans le bouillon des déferlantes
Dans le tourbillon des pleurantes
Dans le mourant des amours mortes
Au gré du temps qui nous escorte
Ils se déversent, ils me dégoûtent
Et pourtant putain qu'ils sont beaux
Que même leur bêtise fait bien
Oui qu'elle fait bien sonner les mots
Qu'on dirait les musiques
Que j'ai jamais su faire
Qu'on dirait que Paris
A été fait pour eux
Les Magnifiques sont magnifiques
Quand ils se chantent leurs cantiques
Au Pont des Arts y a des regards
Qui font que la vie semble belle
Mais la vie est cruelle
Et elle bouffera bientôt
Les promesses aux promises
Par dessus le bateau
Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots
Les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Ils sont beaux ils sont tristes
Quand ils se jurent le ciel
Alors ne jure rien
Ne dis rien mon amour
Et laissons faire la nuit
Jusqu'au lever du jour
Quand soudain l'un d'entre eux
Décide d'en finir
Car toujours dans la vie
L'un doit partir avant l'autre
Que ce soit par la mort
Ou par la gaieté du cœur
Ou pour aller voir au port
Quelques marins sans cœur
Ou pour mieux dans mon cas
Pour quelques filles de joie
Juste parce que c'est bon
D'être tout seul parfois
Eux ils crucifient l'autre
A qui ils ont juré Bon Dieu
Quand il s'acharne sur son corps
Comme s'acharnerait la mort
Mais il est déjà mort ça y est
Ca y est tu peux partir
A d'autres bras tendus
Aller vendre ton sourire
Les Magnifiques meurent
Comme un sanglot perdu
Au fond des océans
Les corps des disparus
Oui les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Et toi tu leur ressembles
Quand tu dis que tu m'aimes
Tu finiras bientôt
Déchirée par les flots
Qu'y noieront d'ouragans
Dans tes yeux les sanglots
Les navires échoués
Se ramassent à la pelle
Ils sont beaux ils sont tristes
Quand ils se jurent le ciel
Alors ne jure rien
Ne dis rien mon amour
Et laissons faire la nuit
Jusqu'au lever du jour
[quote="Isa" date="2012-09-17 14:27:53"]
peut-être qu'ils attendent que tu fasses tout le boulot pour copier-coller ;) [/quote]
lol Va savoir!
peut-être qu'ils attendent que tu fasses tout le boulot pour copier-coller
lol Va savoir!
Merci beaucoup Fanou, moi qui aime bien "analyser" les chansons, tu m'aide beaucoup....
Merci
[b]Le bal des lycées[/b][size=20][/size]
Il paraît qu'on a la vie devant nous
Que la jeunesse c'est la vertu
Et l'amour à s'en rendre fou
On n'en a qu'un et je l'ai perdu
Au fond du sablier du temps
T'es pas venue ou j'ai trop bu
Oui mon cœur s'est trop battu
Ramène moi
Qu'il est loin le temps des amours
Le temps des cœurs qui se serrent
Ouais des filles que l'on serre
Fort contre soi
Au croissant au lever du jour
Quand on s'aimait à la marelle
Les camarades pour toujours
Quand et quand tu reviendras
On se quittera tous un beau jour
On reviendra sur nos discours
On croira qu'on a tout compris
On aura rien compris du tout
On sera riches rois de province
On sera pauvres et sans le sou
Puisqu'avec les copains d'avant
On serra tous morts ou beaux
On se dira jamais vieillir
Puis on finira tous vieux cons
A regretter c'qu'on a perdu
Celle qu'on aimait qui est pas venue
Quand on avait les dieux au corps
Quand on savait tromper la mort
Quand on lui mettait le doigt bien haut
Bien profond
Au temps des bals des lycées
Au temps des rêves, des amitiés
Au temps où on s'aimait qu'importe
Au temps des lettres sous la porte
Au temps des filles dans les bagnoles
Au temps des murs et des alcools
Au temps des rasoirs aux poignets
Au temps des jeux de nos amours
Au temps où c'est beau et c'est tout
Au temps du feu brûlant toujours
Au temps où chaque fille est un port
Au temps des dieux, des diables au corps
Au temps où l'on a peur de rien
Au temps où rien n'est impossible
Au temps où l'on aime ses copains
A coup de lance-pierres sur les chemins
Les avions qui passent au dessus de nous
Les visages qu'on a croisés qu'on a perdus
Les gens qu'on a aimés puis qu'on n'aime plus
Les yeux qui sèchent au temps qui passe
Les amis qu'on a laissés derrière
La vie qui perd de ses mystères
Les évidences qui vous lacèrent et puis qui tuent
Et la beauté des filles quand elles sont nues
Les liens du sang qui nous tiennent le cœur
Les croix qu'on porte et la chaleur
De vous mes frères tenant l'espoir
A bout de bras mes jours de gloire
Les parfums qu'on reconnaît plus
Les filles qu'on n'a jamais revues
Les jours de fêtes et les bals des lycées
Celles à qui on n'a jamais parlé
Ouais tout ce que la vie a emporté
Le muscle qui arrête pas de saigner
Les choses qu'on ne peut pas refaire
Tout ce qu'on aura laissé derrière
Les poussières et puis les rubis
Et les amis au fond des nuits
Dans les gorges des filles oui tout s'oublie
L'hémorragie de nos mélancolies
Un jour bientôt face à la mort
Me reviendront à la mémoire
Toutes ces choses que j'ai oubliées
Ouais puis toi que j'ai aimé
Tu sais toujours face à la mort
Nous reviennent à la mémoire
Celles avec qui on a dansé
Les jours de fêtes et des bals des lycées
Celles avec qui on a dansé
Les jours de fête
Les jours de fête
Les jours de fête
[b]Bouteille à la mer[/b][size=20][/size]
Sur toi mes yeux ont jeté l'ancre
Et les flots bleus dans mes yeux rentrent
Sur des feuilles blanches mon cœur qui saigne
Nos deux prénoms sur les rochers
La bouteille à la mer
Pour te dire que je t'aime
Et que toujours je t'aimerai
Au vent des lignes je pense à toi
A ces plaisirs au fond de moi
A ces dieux qui ne comprennent rien
Car mon cœur était fait pour tes mains
Aux portes de mes enfers
Le long des cimetières marins
Je resterai au port
Je prendrai plus jamais le large
Je resterai toujours à quai
Et pour toujours je t'attendrai
Guettant chaque jour qui se lève
Pour voir un jour à l'aube
Pointer sur le rivage
Tes yeux qui reviendraient vers moi
J'ai le couteau au bord des veines
Comme pour te dire que je t'aime
Sur des feuilles blanches mon cœur qui saigne
Des perles d'amour tombées du ciel
La bouteille à la mer
Pour te dire que je t'aime
Et que toujours je t'aimerai
Tu crois qu'il neige sur l'océan
De nos amours perdues
Les cotons volent au grès des vents
C'est vrai qu'on s'est perdus
C'est beau un océan qui pleure
Les corps, mon cœur des disparus
Perdus dans les marées du temps
Perdus
Sur toi mes yeux ont jetés l'ancre
Emmène moi sur des flots bleus
Et que jamais ne rentre au port
Le doux navire de nos amours
Le doux navire de nos amours perdues
[b]Messine[size=20][/size][/b]
J’aurais aimé t’aimer
T’emmener à Messine
Te suivre à La Rochelle
Te faire voir mon Roubaix
Oui mais je n’ai pas su
Attraper le bateau
Un instant j’avais cru moi
Voir la mer à Roubaix
Alors tant pis Messine
En tous cas avec toi
Alors tant pis Venise
Alors tant pis pour toi
Dans les doigts qui a filé
Moi je suis sans regret
Les pavés de Roubaix
Toi t’aurais pas aimé
J’aurais aimé te prendre
Comme on prendrait la mer
Comme on ferait la route
Juste pour le plaisir de s’la faire
Connaître l’inconnu
Se dire que c’est possible
Qu’à chaque coin de rue
On peut toucher la cible
Qu’on peut se faire la belle
Oui jusqu’au bout du monde
Et qu’à chaque seconde
On peut trouver l’amour
Qu’avec lui rien n’est impossible
Qu’avec lui on peut tout faire
Des sourires à nos sanglots
Et à Roubaix la mer
Viens on va s’faire Venise
Ouais chez toi ou chez moi
Viens on va s’faire Venise
Moi je s’rais italien et toi tu seras toi
On a pas besoin d’Paris
De Messine ou d’ailleurs
Les pavés de Roubaix tu sais
C’est assez pour s’aimer
Car Venise ouais c’est toi
Et Roubaix ouais c’est moi
C’est la belle et la bête
Comme il dit c’est le rouge
Et le noir pour qu’un ciel flamboie
Amour prends mon amour
Et laissons aux touristes
Oui la mort des musées
Car mieux que Michel-Ange
Et ben oui y a tes fesses
Dans lesquelles je me confesse
Parce que c’est toi Venise
Parce que c’est toi mon église
Parce que c’est toi mon Louvre
J’aurais aimé te prendre
Comme on prendrait la mer
Comme on ferait la route
Juste pour le plaisir de s’la faire
Connaître l’inconnu
Se dire que c’est possible
Qu’à chaque coin de rue
On peut toucher la cible
Qu’on peut se faire la belle
Oui jusqu’au bout du monde
Et qu’à chaque seconde
On peut trouver l’amour
Qu’avec lui rien n’est impossible
Qu’avec lui on peut tout faire
Des sourires à tes sanglots
Et à Roubaix la mer
Ah bon, je ne savais pas. ;-)
C'est pour Cretch et Mug, comme ça tout est regroupé.
nope, il est ici : [url]http://www.saezlive.net/forum/topics/view/livret-de-paroles-complet[/url]
(si tu veux créer un nouveau sujet dédié au livret de "Messina", te gêne pas ^^)
[quote="FANOU" date="2012-09-17 19:10:49"][b]Bouteille à la mer[/b][size=20][/size]
C'est beau un océan qui pleure
[...] le cœur des disparus
Perdus dans les marées du temps
Perdus
[/quote]
Je crois entendre :
"C'est beau un océan qui pleure
Et comme mon cœur, des disparus
Perdus dans les marées du temps
Perdu"
Bouteille à la mer
C'est beau un océan qui pleure
[...] le cœur des disparus
Perdus dans les marées du temps
Perdus
Je crois entendre :
"C'est beau un océan qui pleure
Et comme mon cœur, des disparus
Perdus dans les marées du temps
Perdu"
dans l'avant-dernier couple de Chatillon-sur-Seine, j'entends :
A Chatillon su Seine c'est rêver [b]d'un[/b] meilleur
C'est Nelly et Bruno qui font chanter mon cœur
bon c'est trois fois rien, et c'est peut-être même faux, mais voilà ma contribution ^^
Je prends en compte toutes les remarques et je corrige au fur et à mesure (dans tous les topics).
Je veux pas faire ma tatillon mais pour Ami De Liège, c'est soit
Toi petit frère des nuits
Qui chantai[b]t[/b] mes poèmes
Comme on chante la vie
ou soit:
Toi le martyr liégeois
Toi mon ami qui sai[b]s[/b]
Oui le prix des violences
Merci merci pour ce travail!!
quelle intensité à la lecture des paroles....
bouleversée....
[quote="melie" date="2012-09-19 21:20:01"]Je veux pas faire ma tatillon mais pour Ami De Liège, c'est soit
Toi petit frère des nuits
Qui chantai[b]t[/b] mes poèmes
Comme on chante la vie
ou soit:
Toi le martyr liégeois
Toi mon ami qui sai[b]s[/b]
Oui le prix des violences[/quote]
Bien vu! :-)
Je veux pas faire ma tatillon mais pour Ami De Liège, c'est soit
Toi petit frère des nuits
Qui chantait mes poèmes
Comme on chante la vie
ou soit:
Toi le martyr liégeois
Toi mon ami qui sais
Oui le prix des violences
Bien vu!