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Ne sachant pas forcement ou postez cela, je le met ici on verra bien.
C'est un peu personnel comme topic, mais pas indiscret je vous rassure.
Un artiste que l'on écoute beaucoup et dont on est proche devient une entité avec laquelle on noue une relation. Saez particulièrement puisqu'il(s) fait appel a des sentiments très intimes, personnels et même sombre. Je pense que beaucoup ici partagent une hyper-sensibilité face à la vie.
Quel est votre relation à saez, au personnage à son art... Que recherchez vous, qu'avez vous trouvé?
quand on cherche a pousser quelqu'un à s'ouvrir, on se confie soi même, alors je commence (et ca me permettra de me présenter un peu à vous). J'ai découvert Saez a l'adolescence vers 2000-2001. a cette époque j'avais clairement besoin de laisser exploser la souffrance énorme qui m'avait suivi tout le long de mon enfance. J'ai lu ici que Damien devait avoir eu conscience des choses trop tôt ETC. J'y ai lu du vécu là je reconnais ce genre de réflexion, personnellement j'ai vécu cela, mon parcours a fais que... J'étais très introverti petit enfant, très sensible et très proches ma mère et de ma soeur, ma seule famille. Et puis les choses ont démarré vers six, sept ans. j'ai commencé à voir le monde, à devenir extrêmement analytique aussi, à me cultiver. J'ai commencé aussitôt a souffrir, de ce que je voyais et de mon décalage aux autres enfants, eux vivant un monde d'enfants plein de jeux vidéos, de dessins animés et de gloubi boulga débilisant. On m'a bien fais chier, je me suis bien torturé aussi, ou plutôt ma conscience me torturait.
Quand j'ai découvert Saez ça a été un choc. je sortais d'une histoire d'amour que j'avais volontairement terminé, il était temps d'affronter cette souffrance et de vivre. Mon premier cycle de redemption fut donc accompagnés de ce joyeux drille... Chaque note, chaque son, chaque mot de jours étranges et sa voix gémissante me rappelait le son de mes propres cris intérieurs... Inutiles pour moi de se demander si Damien Saez était comme si ou comme ca. en tant qu'individualité je l'ignore, mais dans la globalité.. Quel que soit son parcours et la manière dont cela s'est passé pour lui, quelque soit son parcours et ses motivations, il y a quelque chose de commun.
Jours étranges, jours étranges; je suis resté scotché, j'ai progressivement délaissé tout autre type de musique et j'ai commencé à m'enfoncer dans mon malêtre. Pas dans un délire d'auto destruction (malgré les drogues ou les pratiques intellectuelles limite déviantes), faire le tour des choses, exorciser pour mieux appréhender. Jours étranges, jours étranges ca ne pouvait pas se faire en un jour, ca a commencé a durer ces histoires. Des fois je me posais la question de savoir si c'était bien bon tout cela dans le fond. Ça pouvait sembler un peu masochiste, des fois j'avais l'impression d'en faire trop à aller continuellement regarder les couchers de soleil avec crépuscule encore et toujours sur les oreilles. Puis je suis partis de chez moi. Le début de la vie active (mouai mouai) trop tôt et trop dur, les fantômes de mon passé toujours, et puis god blesse/katagena, jours étranges toujours, ca ne diminuait pas d'intensité. L'attente de l'amour sacré, absent, existerait-il? Ma vie sentimentale cloitrê au fond de mon âme à double tour. Mon cœur qui ne s'arrêterait jamais de saigner? Ma tête qui ne s'arrêterait jamais de tourner a une vitesse folle?
Katagena et ses loves themes me transcendaient, usé et j'en passe (c'est loin tout ça lol)... Et puis de fil en aiguille, j'ai mêlé pour de bon la théorie a la pratique, plus de demi mesure. Les drogues encore, les chambres d'hôtels. Puis la vie à la rue pendant longtemps, mais jy gagne ma liberté, mon bac aussi (faut savoir se motiver), tout un tas d'aventures rocambolesques, une jeunesse à la façon ma vie est roman foutons le feu en attendant le happy(?) end. De cycle en cycle, nous y voilà. Je l'ai rencontrée, elle. Ça a duré 5 ans, une passion de feu qui nous a dévoré et détruit. J'aurai pu repartir à mes vieux démons et ma méthodologie d'antan, surtout vu ce qu'on a traversé.
Pourtant aujourd'hui je vais bien, mieux que jamais même. Il y a pas de morale à l'histoire, c'est juste mon parcours. Je n'ai jamais voulu changer mais certaine choses étaient insupportables, et puis on est comme on est. Toute ces choses seront toujours en moi. Mon cœur saignera probablement toute sa vie, mais il est beau, l'important étant de le vivre bien, de transcender son existence, et ce n'est pas évident. Certains ont une nature comme ci, comme ça. Certains sont solitaires et écorchés vifs.
Pour en revenir au sujet, impossible d'expliquer sa relation avec Saez, sans aborder le personnel. Aujourd'hui me remémorer ces vieux souvenirs c'est très rigolo, comme un vieux couple très charnel une vieille histoire. Une telle fusion avec cet artiste et son art, dans une période de ma vie. Un artiste qui peut paraître cliché, il y a d'ailleurs très peu de mes proches qui connaissent ce vieux penchant que j'ai eu (c'est un peu mon petit secret). Je pense que certain l'écoute sans aller jusque là, mais j'ai vu pas mal d'auditeurs partager cette même chose, de façon plus ou moins intense, etc. Je pense que ca peut aller vraiment loin, comme tout artiste ou presque vous me direz ca dépend des gens, mais la thématique Saez est ciblée dans un contexte à part. Contrairement a vous j'ai eu une coupure (après debbie). Du coup écouter aujourd'hui les vieux albums, me ramène au passé. Là il me font beaucoup moins vibrer, tant mieux dans un sens lol. Je ne connaissais donc pas Paris, Varsovie l'alambra et dur dur de m'y mettre; c'est bien qu'il ai fait ça, j'ai tout de même était sensible a quelques thèmes de piano.. J'ai toujours été très ouvert, par exemple le projet katagena/la chute est BIG aussi, complètement carré, que dire de ébauche; bref as you know, en plus il est assez complet ce con, il a du level indéniablement.
Bon voilà je pense qu'il y a matière, si vous êtes chauds... Je serai curieux de savoir et de partager quelques sensibleries avec des personne de goûts. ;)
Y.
Chapeau l'ami ! Je n'aurai pas fait aussi bien.
Je partage un peu la vision que tu as des choses, surtout quand tu dis " Mon cœur saignera probablement toute sa vie, mais il est beau, l'important étant de le vivre bien, de transcender son existence, et ce n'est pas évident. "
Je suis actuellement dans une mauvaise passe, voire très mauvaise et je ressens à peut près la même chose que toi, quelque années après.
Envois moi un message privé si tu le souhaite. Discuter, échanger des ressentis à l'égard de Saez ou d'autre chose.
C'est fort ce que tu écris.
J'ai un peu du mal à expliquer ma "relation" avec Saez, c'est, comment dire, une présence peut-être.
J'ai découvert Saez assez récemment, en 2007 je crois, j'avais 14 ans donc, un peu avant que VLP ne sorte. Je n'avais jamais, mais alors vraiment jamais entendu parler de lui, contrairement à la quasi totalité de mon entourage famille/amis, qui connaissaient tous au moins Jeune et con.
A cette époque, j'étais vraiment très très mal, je vous passe les détails tentative de suicide et compagnie. Avec Saez j'ai découvert une voix, qui m'accompagnait. VLP est sorti et c'était vraiment des mots sur mon mal-être. Je ne me sentais plus seule, d'un coup.
Du coup j'ai commencé à me renseigner sur Saez, ça me semblait trop énorme, cette présence d'un coup. En tout cas ça a été quasiment immédiat, plus j'en découvrais sur lui, plus j'aimais cet univers sombre, parfois torturé, cynique, dur, et pourtant, tellement sensible/fragile. Je sais plus vraiment dans quel ordre j'ai acheté les albums, ça devait être du genre VLP-Debbie-God Blesse-Jours étranges.
Chaque chanson que je découvrais, c'était des mots sur ce que je ressentais, ce que je n'avais jamais réussi à dire, à extérioriser moi-même. Chaque album, chaque chanson même, c'était un micro-univers. Bien sûr j'ai pas tout aimé d'un coup. Mais c'était quand même très soudain, comme un truc qui s'abat sur toi et que tu comprends pas trop bien. J'étais un peu dans une sorte de frénésie saezienne. Chaque jour, il me fallait ma dose, il fallait que je sente mon ventre se tordre au son des chansons qui défilaient.. C'était un peu ma drogue, que je ne partageais avec personne. Mon lien privilégié avec Saez. Et je pense que chacun d'entre nous ici ressent ce lien intime qu'il entretient avec Saez, chacun à sa façon. C'est ça la force de Saez.
Bref, après il y a eu la sortie de ALP, puis de J'accuse, nous y voilà.
J'ai l'impression qu'il existe chez Saez autant de facettes que d'émotions. Toujours, quoi qu'il arrive, quel que soit mon état, il y aura une chanson qui me correspondra, qui me soutiendra.
Alors je ne suis peut être pas sa plus grande fan, je ne sais pas tout de lui, loin de là, je ne connais de lui que ce qu'il me raconte à travers ses chansons, n'empêche que la force de ce qu'il me fait vivre n'est pas mesurable.
Oui, aussi, parfois, Saez peut faire mal. Y'a des chansons, brutales, qui heurtent. Mais j'en redemande, encore et toujours, parce que ça fait du bien, quand même (c'est ce que tu disais Yoss).
J'ai du mal à m'exprimer ahah, c'est pas facile d'expliciter ça.
Pour moi Saez c'est la beauté d'une larme versée dans le noir, c'est la force d'un poing qui se découvre à la fin de l'enfance. Saez c'est le mot juste qui ronge le ventre mais qui fait du bien. Saez c'est Debbie, c'est Marie, c'est la femme. Saez c'est la mort dont on se moque parce que de toute façon, on s'en fout, on est perdu. Et puis en attendant la mort, y'a l'Amour. Trop grand trop haut mais putain qu'est ce que ça fait du bien d'y croire. Saez c'est l'image volée de la beauté devenue folle à travers les persiennes. Saez c'est l'oubli, la négation de soi au profit de l'immatériel qui nous entoure et pourtant Saez c'est le dur retour à la réalité, c'est la vérité dans ta gueule, c'est ta condamnation et ce sera ta perdition, Saez c'est tout ça à la fois. Saez il te rappelle que t'as des tripes, toi aussi. Il te fait atteindre ce que tu n'aurais jamais osé demander. Saez c'est un cri, un infini, une plaie béante mais t'en redemandes. C'est la douleur qui est belle. Saez c'est le plaisir glauque de contempler l'insanité dans laquelle tu baignes. C'est la clope qui te consume et dont tu t'accroches à l'étreinte morbide, pourtant on te l'a assez dit que t'en crèveras. Saez c'est l'évasion que chaque fois tu touches du bout des doigts, c'est l'invincibilité qui s'empare de toi, la force dont tu te crois maître. L'illusion d'être quelqu'un, cette illusion qui te fait devenir guerrier.
Car au final Saez, c'est l'obscurité qui finit toujours par laisser passer la lumière. C'est la découverte du Nouveau Monde. Saez c'est l'envie de crier à ces corps sourds que toi t'es en vie.
Saez, c'est le rêve dans lequel tu vis tout cela.
Alors là je suis assez troublé, je dois dire. The Girl With Red Hair: je suis vraiment resté abasourdie en lisant ton post (tout comme Yoss qui m'a également touché).
Je suis vraiment dans la même optique que vous concernant mon ressenti sur Saez. Mais je tiens encore à souligné que ce que vous venez d'écrire vous deux ( yoss et the girl with red hair ) c'est très fort. Avoir ce recul et l'exprimer avec autant de simplicité et un brin de poésie je suis fan. (spéciale dédicace encore une fois à vous deux ) ;)
Pour ma part je l'ai découvert en 2001/2002, j'avais alors 14ans.
Le déclic: Jeune et Con ! Cette chanson représentait presque une hymne pour moi. A cette époque j'étais le stéréotype de l'adolescent à la recherche de soi( et pour être honnête je me demande si je ne le suis pas encore).
Bref, en écoutant cette chanson c'était un moyen pour moi de me guérir de toutes ces cicatrices qui font, qu'on le veuille ou non, de nous ce qu'on est et ça me permettait de lutter contre plein de choses à la fois. j'étais encore au collège, je luttais pour ne pas devenir comme toutes ces personnes dont j'avais du mépris; ces personnes qui ridiculisent un gosse,qui en font leur bouc émissaire, qui regarde de haut un autre qui ne porte pas la marque de chaussure qu'ils voudraient qu'il porte. Tous ces trucs me rendaient malade et pourtant je ne fut jamais ciblé par ces bourreaux qui maintenant avec du recul je pense, devait être paradoxalement encore plus malheureux que leurs propres victimes.
Saez, c'était un moyen d'évasion, de perdition quand plus rien ne va. Et ça l'est toujours.
Aujourd'hui, je pense que je suis en fait de ces personnes qui, par leur hypersensibilité, ont un besoin maladif de noirceur,de mélancolie pour tout simplement se sentir vivant ! C'est en quelque sorte ma drogue, mon outil de survie dans ce monde. Bien sur au fil du temps, j'ai su m'ouvrir à d'autres choses afin de me construire pour justement ne pas me réduire à ça.
Mais il est vrai que cet artiste reste à part. Encore aujourd'hui j'ai l'impression que je lui doit quelque chose. Je me souviens le jour où je me suis aperçu que "tu y crois" avait été écris par Pierre Cholbi et non par Damien Saez, j'étais tout simplement déçu car je trouvais que ce texte il avait tellement dans la peau...
Alors oui mon histoire avec Damien Saez est belle. Elle aurai pu, certes, devenir destructrice mais elle est, encore à ce jour, l'une de ces rares échappatoires dont je dispose et sur laquelles je m'appuie fortement comme un lâche, afin de croire à cette illussion ultime que l'on peut réussir à vivre heureux malgré tous les aléas de la vie.
Je me retrouve complètement dans tes dires. Et ça me rappelle ma jeunesse quand mes shoes étant crades, ma mère m'en refile d'autres d'une marque apparemment "ringarde" (mais ni moches ni inconfortables, et j'ignorais encore que les pieds méritaient LE "luxe"). Résultat je m'en prends plein la gueule toute la journée (les soi disant potes), si bien que j'essaye de cacher le nom de la marque et de me faire tout petit sous la table, pauvre de moi j'en ai entendu parler pendant des années de cette histoire... Le genre de conneries à affecter votre estime de l'espèce humaine.
Sinon je me demande souvent pourquoi des albums obscurs filent le cafard, quand ceux de Saez ont plutôt l'effet inverse. Peut être les sonorités... Ou la satisfaction d'entendre qu'on est pas seul à voir le monde autrement?
PS : Super votre pub, même plus moyen de se déco rrrr
Yep, merci de vos réponses.
Une belle plume qui exprime bien des choses aussi chez girl with the red hair. (bravo ;) )
Ce qui est clair c'est que tous les artistes ne touchent pas à cet aspect froid et sombre. Je trouve cela bien mignon ce que vous exprimez également, c'est une musique intimiste pour sur et on entretient forcément une relation très étroite avec l'artiste; cela doit bien l'amuser de nous titiller lol.
C'est finalement intéressant de voir que ces disques peuvent servir à voyager, ou même se donner le smile... "font plutôt l'effet inverse"... c'est bien intéressant ça!!
Je me retrouve aussi complètement. J'ai pas eu la vie facile (divorce de mes parents avant 10 ans, ma mère est tombé dans la depression/alcoolisme, du m'occuper de mon frère de 5 ans, par la suite, j'ai du déménager plusieurs fois à cause de ca, j'ai perdu des personnes (amis, amours) avec tout ca et je me suis jamais remise de leur 'perte' parceque j'ai pas eu l'occasion de retrouver des gens aussi géniaux, des gens tout court, je suis sans vie sociale depuis tellement longtemps, je crois plus en les gens de toute façon. J'ai fait une scolarité de merde parceque j'aimais pas ma filière du tout et j'étais trop décalé des gens qui y étaient (BEP secrétariat, je vous fait pas un dessin), du coup rapidement je me suis retrouvée seule, sans possibilité de m'en sortir. Depuis 5 ans, je suis en depression parceque j'arrive pas a avancer à cause de mon passé, car j'arrive à rien pour l'effacer. J'ai arrété pleins d'années scolaires, j'ai eu mon bac a 21 ans seulement, je viens encore de planter ma fac, et aujourd'hui, depuis longtemps, j'ai plus la force, la force de trouver du bien dans toute cette merde, la force de me dire que ca va changer (il est important de comprendre à quel point le renfermement sur soi même peux changer completement quelqu'un, surtout au comportement). La force de trouver quelque chose qui vale la peine de se lever le matin.
Pour ce qui est de Saez, j'ai découvert ... En 2001,2002 je crois. Là j'était encore jeune et conne (on va dire :p), et à ce moment là ma vie était encore une vie. Alors j'écoutais mais pas de la même façon qu'après. C'était un artiste parmi tant d'autre dans ce que j'écoutais. Par la suite il est arrivé ce que j'ai décris plus haut, et je me suis renfermée dans Saez.
Moi c'est un peu aussi maso parceque Saez me renvoit toujours à mon passé. A une période j'écoutait que ca, d'autant plus que à la période Debbie, avant que je me retrouve seule donc, j'avais une bande d'amis et on avais écumés ses concerts (7,8 sur cette tournée) ... Inévitablement quand j'écoute Saez j'ai tout qui me revient. Cette époque, celle que j'étais avant. Comment j'ai pu en arriver la etc ... Mais je peux pas m'en empécher, car il sait tellement mettre les mots sur les choses, je me suis toujours dis, j'aimerais trop avoir, juste une conversation avec lui, toutes ses chansons, j'aurai pu le dire moi aussi (moins joliment c'est sur), et comme personne dans mon entourage n'a jamais pris ma depression et ma désilusion de la société actuelle au sérieux, j'ai le sentiment d'être comprise quand j'écoute Saez. Aujourd'hui moi je survis tous les jours, et Saez, c'est une des choses qui me fait survivre. Ca me rapelle pas que du négatif attention, ca me rapelle aussi qu'a un moment de ma vie j'étais quelqu'un, j'existais. Et certaines chansons me rapellent aussi quelqu'un en particulier, et j'aime bien me réfugier dans ses pensées même si c'est à double tranchant (c'est génial de penser qu'on à vécu ca, horrible de penser que jamais on le revivra). Je me souviens exactement de quand j'écoutais telles chanson, exactement ce que je ressens quand il va dire telle phrase, telle parole, j'ai tellement persevéré toujours avec Saez que j'en ai convertis des gens et pas des moindres (même des gens adepte du r'n'b au quotidien pour vous dire ...). En plus je sais, que si je veux avancer dans ma vie, je dois faire table rase du passé, mais Saez il restera toujours lui c'est sur ... il y est pour rien au fond :)
[quote="cmoi" date="2011-01-22 20:08:10"]Je me retrouve aussi complètement. J'ai pas eu la vie facile (divorce de mes parents avant 10 ans, ma mère est tombé dans la depression/alcoolisme, du m'occuper de mon frère de 5 ans, par la suite, j'ai du déménager plusieurs fois à cause de ca, j'ai perdu des personnes (amis, amours) avec tout ca et je me suis jamais remise de leur 'perte' parceque j'ai pas eu l'occasion de retrouver des gens aussi géniaux, des gens tout court, je suis sans vie sociale depuis tellement longtemps, je crois plus en les gens de toute façon. J'ai fait une scolarité de merde parceque j'aimais pas ma filière du tout et j'étais trop décalé des gens qui y étaient (BEP secrétariat, je vous fait pas un dessin), du coup rapidement je me suis retrouvée seule, sans possibilité de m'en sortir. Depuis 5 ans, je suis en depression parceque j'arrive pas a avancer à cause de mon passé, car j'arrive à rien pour l'effacer. J'ai arrété pleins d'années scolaires, j'ai eu mon bac a 21 ans seulement, je viens encore de planter ma fac, et aujourd'hui, depuis longtemps, j'ai plus la force, la force de trouver du bien dans toute cette merde, la force de me dire que ca va changer (il est important de comprendre à quel point le renfermement sur soi même peux changer completement quelqu'un, surtout au comportement). La force de trouver quelque chose qui vale la peine de se lever le matin.
Pour ce qui est de Saez, j'ai découvert ... En 2001,2002 je crois. Là j'était encore jeune et conne (on va dire :p), et à ce moment là ma vie était encore une vie. Alors j'écoutais mais pas de la même façon qu'après. C'était un artiste parmi tant d'autre dans ce que j'écoutais. Par la suite il est arrivé ce que j'ai décris plus haut, et je me suis renfermée dans Saez.
Moi c'est un peu aussi maso parceque Saez me renvoit toujours à mon passé. A une période j'écoutait que ca, d'autant plus que à la période Debbie, avant que je me retrouve seule donc, j'avais une bande d'amis et on avais écumés ses concerts (7,8 sur cette tournée) ... Inévitablement quand j'écoute Saez j'ai tout qui me revient. Cette époque, celle que j'étais avant. Comment j'ai pu en arriver la etc ... Mais je peux pas m'en empécher, car il sait tellement mettre les mots sur les choses, je me suis toujours dis, j'aimerais trop avoir, juste une conversation avec lui, toutes ses chansons, j'aurai pu le dire moi aussi (moins joliment c'est sur), et comme personne dans mon entourage n'a jamais pris ma depression et ma désilusion de la société actuelle au sérieux, j'ai le sentiment d'être comprise quand j'écoute Saez. Aujourd'hui moi je survis tous les jours, et Saez, c'est une des choses qui me fait survivre. Ca me rapelle pas que du négatif attention, ca me rapelle aussi qu'a un moment de ma vie j'étais quelqu'un, j'existais. Et certaines chansons me rapellent aussi quelqu'un en particulier, et j'aime bien me réfugier dans ses pensées même si c'est à double tranchant (c'est génial de penser qu'on à vécu ca, horrible de penser que jamais on le revivra). Je me souviens exactement de quand j'écoutais telles chanson, exactement ce que je ressens quand il va dire telle phrase, telle parole, j'ai tellement persevéré toujours avec Saez que j'en ai convertis des gens et pas des moindres (même des gens adepte du r'n'b au quotidien pour vous dire ...). En plus je sais, que si je veux avancer dans ma vie, je dois faire table rase du passé, mais Saez il restera toujours lui c'est sur ... il y est pour rien au fond :)[/quote]
J'espère vraiment que tu t'en sortira. Il faut que tu t'accroches, même si c'est pas évident par rapport à tout ce que tu as vécu... Ne t'enfermes pas trop et continue d'essayer d'avancer.
Sinon par rapport à Saez, je comprend qu'il est un effet thérapeutique sur toi, car moi c'est également le cas. Et puis c'est marrant car moi aussi cet artiste il me rend très nostalgique, tout comme toi il me rappelle des moments de vie quand j'étais lycéens ou d'autres périodes passées. Surtout l'album Debbie, toutes les chansons me font voyager en arrière et me rappelle mes périodes galères, mais où j'ai justement trouvé, par cet album particulièrement, les ressources et du même coup l'envie de continuer à me battre et de m'en sortir...
Pour tout ça je dis "merci saez".
Je me retrouve aussi complètement. J'ai pas eu la vie facile (divorce de mes parents avant 10 ans, ma mère est tombé dans la depression/alcoolisme, du m'occuper de mon frère de 5 ans, par la suite, j'ai du déménager plusieurs fois à cause de ca, j'ai perdu des personnes (amis, amours) avec tout ca et je me suis jamais remise de leur 'perte' parceque j'ai pas eu l'occasion de retrouver des gens aussi géniaux, des gens tout court, je suis sans vie sociale depuis tellement longtemps, je crois plus en les gens de toute façon. J'ai fait une scolarité de merde parceque j'aimais pas ma filière du tout et j'étais trop décalé des gens qui y étaient (BEP secrétariat, je vous fait pas un dessin), du coup rapidement je me suis retrouvée seule, sans possibilité de m'en sortir. Depuis 5 ans, je suis en depression parceque j'arrive pas a avancer à cause de mon passé, car j'arrive à rien pour l'effacer. J'ai arrété pleins d'années scolaires, j'ai eu mon bac a 21 ans seulement, je viens encore de planter ma fac, et aujourd'hui, depuis longtemps, j'ai plus la force, la force de trouver du bien dans toute cette merde, la force de me dire que ca va changer (il est important de comprendre à quel point le renfermement sur soi même peux changer completement quelqu'un, surtout au comportement). La force de trouver quelque chose qui vale la peine de se lever le matin.
Pour ce qui est de Saez, j'ai découvert ... En 2001,2002 je crois. Là j'était encore jeune et conne (on va dire ), et à ce moment là ma vie était encore une vie. Alors j'écoutais mais pas de la même façon qu'après. C'était un artiste parmi tant d'autre dans ce que j'écoutais. Par la suite il est arrivé ce que j'ai décris plus haut, et je me suis renfermée dans Saez.
Moi c'est un peu aussi maso parceque Saez me renvoit toujours à mon passé. A une période j'écoutait que ca, d'autant plus que à la période Debbie, avant que je me retrouve seule donc, j'avais une bande d'amis et on avais écumés ses concerts (7,8 sur cette tournée) ... Inévitablement quand j'écoute Saez j'ai tout qui me revient. Cette époque, celle que j'étais avant. Comment j'ai pu en arriver la etc ... Mais je peux pas m'en empécher, car il sait tellement mettre les mots sur les choses, je me suis toujours dis, j'aimerais trop avoir, juste une conversation avec lui, toutes ses chansons, j'aurai pu le dire moi aussi (moins joliment c'est sur), et comme personne dans mon entourage n'a jamais pris ma depression et ma désilusion de la société actuelle au sérieux, j'ai le sentiment d'être comprise quand j'écoute Saez. Aujourd'hui moi je survis tous les jours, et Saez, c'est une des choses qui me fait survivre. Ca me rapelle pas que du négatif attention, ca me rapelle aussi qu'a un moment de ma vie j'étais quelqu'un, j'existais. Et certaines chansons me rapellent aussi quelqu'un en particulier, et j'aime bien me réfugier dans ses pensées même si c'est à double tranchant (c'est génial de penser qu'on à vécu ca, horrible de penser que jamais on le revivra). Je me souviens exactement de quand j'écoutais telles chanson, exactement ce que je ressens quand il va dire telle phrase, telle parole, j'ai tellement persevéré toujours avec Saez que j'en ai convertis des gens et pas des moindres (même des gens adepte du r'n'b au quotidien pour vous dire ...). En plus je sais, que si je veux avancer dans ma vie, je dois faire table rase du passé, mais Saez il restera toujours lui c'est sur ... il y est pour rien au fond
J'espère vraiment que tu t'en sortira. Il faut que tu t'accroches, même si c'est pas évident par rapport à tout ce que tu as vécu... Ne t'enfermes pas trop et continue d'essayer d'avancer.
Sinon par rapport à Saez, je comprend qu'il est un effet thérapeutique sur toi, car moi c'est également le cas. Et puis c'est marrant car moi aussi cet artiste il me rend très nostalgique, tout comme toi il me rappelle des moments de vie quand j'étais lycéens ou d'autres périodes passées. Surtout l'album Debbie, toutes les chansons me font voyager en arrière et me rappelle mes périodes galères, mais où j'ai justement trouvé, par cet album particulièrement, les ressources et du même coup l'envie de continuer à me battre et de m'en sortir...
Pour tout ça je dis "merci saez".
C'est étrange mais de vous lire, de vous comprendre, et de voir comment vous réagissez à sa musique me fait flippé.
J'suis dans la période qu'apparemment vous avez tous vécu a peu près comme je la vie maintenant, l'adolescence.
Vos histoires de chaussures de marques, de coucher de soleil sur crépuscule, de lucidité que les autres n'ont pas, enfin presque tout ce que vous pouvez raconté me fait comprendre que je ne suis pas si unique que ça, vous n'imaginez pas comme sa fait du bien de se dire que l'on est pas le seul, et c'est bien ça que je ressent quand j'écoute Saez "je ne suis pas seul"
Comme vous me donnez envi de tous vous rencontrez !
Saez a été pour moi comme la voix a suivre, la seul a croire et à écouter. Je ne pense pas que ce soit vraiment une bonne chose de le voir ainsi mais aujourd'hui encore je pense de cette manière, je n'arrive pas a trouver quelque chose d'autre pour m'épauler, pour me faire tenir.
Ps: The Girl With Red Hair, je t'envie toi et ta plume...
C'est marrant. Il y a 10 ans de ça, j'aurais pu écrire un gros pavé pour répondre à ce topic et me retrouver dans vos témoignages. Expliquer par A+B pourquoi j'aime Saez et ce qu'il signifie. Comme vous, parler de mon adolescence, de rupture, de solitude, et un tas d'autres choses dans le même genre.
Aujourd'hui, vous lire m'ennuie presque. Attention, je dis ça sans méchanceté aucune, juste que je me sens tellement loin de ce que vous racontez que je me contente de lire bêtement sans que cela me parle.
Le pire, c'est que je sais que si le gamin que j'étais il y a dix ans me voyait aujourd'hui, il aurait honte et me traiterait de vieux con qui n'a rien compris et qui est devenu comme tous les autres.
Mais bon, je l'emmerde ce p'tit con, il croyait que vivre rimait avec souffrir. Vieillir en paix et heureux, ça me va, et tant pis si je sais plus pourquoi j'aimais Saez.
Hé oui, Blat, t'es vieux maintenant ;)
Blague à part, j'ai le même sentiment que toi, sauf que moi j'ai jamais étais un ado fan de Saez. Donc je suis encore plus éloigné de ces témoignages.
Oui, j'étais déjà plus un ado à l'époque de la sortie de Jours Etranges...
C'est moche d'être vieux >_
[quote="blat" date="2011-01-24 13:50:53"]C'est marrant. Il y a 10 ans de ça, j'aurais pu écrire un gros pavé pour répondre à ce topic et me retrouver dans vos témoignages. Expliquer par A+B pourquoi j'aime Saez et ce qu'il signifie. Comme vous, parler de mon adolescence, de rupture, de solitude, et un tas d'autres choses dans le même genre.
Aujourd'hui, vous lire m'ennuie presque. Attention, je dis ça sans méchanceté aucune, [b]juste que je me sens tellement loin de ce que vous racontez[/b] que je me contente de lire bêtement sans que cela me parle.
Le pire, c'est que je sais que si le gamin que j'étais il y a dix ans me voyait aujourd'hui, il aurait honte et me traiterait de vieux con qui n'a rien compris et qui est devenu comme tous les autres.
Mais bon, je l'emmerde ce p'tit con, il croyait que vivre rimait avec souffrir. Vieillir en paix et heureux, ça me va, [b]et tant pis si je sais plus pourquoi j'aimais Saez[/b].[/quote]
ce témoignage aussi a sa beauté.
me retrouve un peu là-dedans.
marrant que ça arrive justement quand Saez dit ouvertement avoir aussi fait J'accuse comme un espèce de miroir à Jours étranges 10 ans après.
serait curieux d'avoir l'avis du principal intéressé sur ce qu'il faisait, pensait ou disait ya 10 ans.
C'est marrant. Il y a 10 ans de ça, j'aurais pu écrire un gros pavé pour répondre à ce topic et me retrouver dans vos témoignages. Expliquer par A+B pourquoi j'aime Saez et ce qu'il signifie. Comme vous, parler de mon adolescence, de rupture, de solitude, et un tas d'autres choses dans le même genre.
Aujourd'hui, vous lire m'ennuie presque. Attention, je dis ça sans méchanceté aucune, juste que je me sens tellement loin de ce que vous racontez que je me contente de lire bêtement sans que cela me parle.
Le pire, c'est que je sais que si le gamin que j'étais il y a dix ans me voyait aujourd'hui, il aurait honte et me traiterait de vieux con qui n'a rien compris et qui est devenu comme tous les autres.
Mais bon, je l'emmerde ce p'tit con, il croyait que vivre rimait avec souffrir. Vieillir en paix et heureux, ça me va, et tant pis si je sais plus pourquoi j'aimais Saez.
ce témoignage aussi a sa beauté.
me retrouve un peu là-dedans.
marrant que ça arrive justement quand Saez dit ouvertement avoir aussi fait J'accuse comme un espèce de miroir à Jours étranges 10 ans après.
serait curieux d'avoir l'avis du principal intéressé sur ce qu'il faisait, pensait ou disait ya 10 ans.
Qu'il faisait de belles chansons pleines de doutes et de révolte, mais rempli de l'espoir ténu que tout s'arrange ?
Maintenant il accuse, parce que ça a pas changé, bientôt il va nous faire son "Morgane de toi" à lui, et dans 10 ans, il dira que ça a toujours pas changé mais qu'il espère faire de son mieux pour que ces enfants réussissent là ou il a échoué "puisque t'es jeune et con... et que moi je vais vivre vieux, en fermant les yeux"
[quote="blat" date="2011-01-24 13:50:53"]C'est marrant. Il y a 10 ans de ça, j'aurais pu écrire un gros pavé pour répondre à ce topic et me retrouver dans vos témoignages. Expliquer par A+B pourquoi j'aime Saez et ce qu'il signifie. Comme vous, parler de mon adolescence, de rupture, de solitude, et un tas d'autres choses dans le même genre.
Aujourd'hui, vous lire m'ennuie presque. Attention, je dis ça sans méchanceté aucune, juste que je me sens tellement loin de ce que vous racontez que je me contente de lire bêtement sans que cela me parle.
Le pire, c'est que je sais que si le gamin que j'étais il y a dix ans me voyait aujourd'hui, il aurait honte et me traiterait de vieux con qui n'a rien compris et qui est devenu comme tous les autres.
Mais bon, je l'emmerde ce p'tit con, il croyait que vivre rimait avec souffrir. Vieillir en paix et heureux, ça me va, et tant pis si je sais plus pourquoi j'aimais Saez.[/quote]
Y'a pas que les paroles de Saez qui me parlent .. merci Blat, tu as tout dit :)
C'est marrant. Il y a 10 ans de ça, j'aurais pu écrire un gros pavé pour répondre à ce topic et me retrouver dans vos témoignages. Expliquer par A+B pourquoi j'aime Saez et ce qu'il signifie. Comme vous, parler de mon adolescence, de rupture, de solitude, et un tas d'autres choses dans le même genre.
Aujourd'hui, vous lire m'ennuie presque. Attention, je dis ça sans méchanceté aucune, juste que je me sens tellement loin de ce que vous racontez que je me contente de lire bêtement sans que cela me parle.
Le pire, c'est que je sais que si le gamin que j'étais il y a dix ans me voyait aujourd'hui, il aurait honte et me traiterait de vieux con qui n'a rien compris et qui est devenu comme tous les autres.
Mais bon, je l'emmerde ce p'tit con, il croyait que vivre rimait avec souffrir. Vieillir en paix et heureux, ça me va, et tant pis si je sais plus pourquoi j'aimais Saez.
Y'a pas que les paroles de Saez qui me parlent .. merci Blat, tu as tout dit
je suis un peu du même avis que blat
pourquoi est ce que je viens sur ces forums?
vu que l'oeuvre "actuelle" de ce cher Damien ne me "plait" plus.
en 2000 j'étais "jeune et conne" et ça m'allait bien, ensuite les doutes, les prises de conscience avec ce super "god bless", la fac sur fond de "debbie" et puis ... j'attend d'aller mal pour écouter le triptique des "amants déçus",... car là je n'ai plus besoin de ses mots pour m'aider.
oui je pense que la plupart du temps on écoute ses chansons quand on vas mal, dans un but thérapeutique.
je ne l'écoute plus, donc je vais bien, donc je ne suis plus fan.
je viens pour le personnage je pense, ce qu'il a pu représenter, "onisama" le frère que je n'ai jamais eu, c'était comme ça que le considérais.y avait des conseils dans ses chansons.
:)
En fait ce topic m'intéresse bien parce que je me suis également demandée "Pourquoi les gens écoutent Saez ? Comment vivent-ils sa musique ?". Ça m'intéresse donc de pouvoir lire vos points de vues qui peuvent différer totalement du mien.
Je suis de nature très optimiste, du moins le noir, le malheur, la mélancolie ne sont pas mon quotidien. N'ayant jamais vécu de période sombre, de dépression (ou autre), il m'est très difficile, encore actuellement, de les envisager et de parvenir à les comprendre réellement.
C'est un peu par hasard qu'en 2008 j'ai acheté VLP, quelques mois après avoir perdu une personne qui m'était cher et qui, elle, ressentait toute la noirceur de son monde. Écouter Saez m'a permis de mettre des mots, des émotions sur des situations que je n'ai jamais vécu et en quelque sorte il m'a permis de comprendre ce que moi je n'ai jamais eu à ressentir. Il m'a peut être permis de me réconcilier avec ce noir inconnu qui était toujours resté loin de moi, qui s'est ancré en elle mais qui ne m'atteint toujours pas (et je ne souhaite pas qu'il y parvienne un jour).
Je suis toujours aussi optimiste, et malgré tout le noir qu'il peut y avoir dans ses paroles, je vois toujours l'espoir, quelque chose de plus transcendant, ça ne me rend pas triste et je ne peux m'empêcher d'avoir la niaque quand je l'écoute.
Je ne mets plus un album dans mon lecteur en me disant "il me fait comprendre ce qu'elle a pu ressentir", mais parce que tout simplement j'aime ce qu'il fait, l'univers qu'il créé, la profondeur de ses textes, leurs multiples interprétations... C'est par plaisir que sa musique partage mes trajets et je crois même le redécouvrir à chaque écoute.
[quote]Je ne mets plus un album dans mon lecteur en me disant "il me fait comprendre ce qu'elle a pu ressentir", mais parce que tout simplement j'aime ce qu'il fait, l'univers qu'il créé, la profondeur de ses textes, leurs multiples interprétations...[/quote]
Je ressent la même chose que toi !!
En fait, je dirais même qu'en période où ça va pas (rupture amoureuse, coups durs etc..) Saez me laisse plus indiffèrent que le reste du temps. Je ne m'identifie pas du tout dans ses chansons dans ces moments là. Peut-être parce que je suis trop replié sur ma propre situation. Ou parce que je n'ai pas du tout le même caractère et donc pas la même réaction ??
J'ai toujours adoré Saez, mais je ne crois pas m'être déjà vraiment identifié à lui dans le genre "il a raison, je pense la même chose que lui". Mais au contraire, quand ça va bien, j'écoute avec beaucoup de plaisir VLP ou d'autres albums en profitant à fond des chansons pour elles même et pas pour ce que j'y met de moi.
Ca c'est pour le côté déprimé de Saez.
Après pour ses chansons plus "sociales" (parce que fondamentalement, il n'y a que ces deux thèmes chez lui quand même), je me suis plus identifié. Mais plus en le prenant comme un "héros" qui dis haut ce que je pensais bas. Maintenant, ça me parle moins... Reste toujours la force des textes et de l'interprétation, la rage tout ça, ou il excelle, mais le fond me fait plus souvent sourire que bondir... ;)
Je ne mets plus un album dans mon lecteur en me disant "il me fait comprendre ce qu'elle a pu ressentir", mais parce que tout simplement j'aime ce qu'il fait, l'univers qu'il créé, la profondeur de ses textes, leurs multiples interprétations...
Je ressent la même chose que toi !!
En fait, je dirais même qu'en période où ça va pas (rupture amoureuse, coups durs etc..) Saez me laisse plus indiffèrent que le reste du temps. Je ne m'identifie pas du tout dans ses chansons dans ces moments là. Peut-être parce que je suis trop replié sur ma propre situation. Ou parce que je n'ai pas du tout le même caractère et donc pas la même réaction ??
J'ai toujours adoré Saez, mais je ne crois pas m'être déjà vraiment identifié à lui dans le genre "il a raison, je pense la même chose que lui". Mais au contraire, quand ça va bien, j'écoute avec beaucoup de plaisir VLP ou d'autres albums en profitant à fond des chansons pour elles même et pas pour ce que j'y met de moi.
Ca c'est pour le côté déprimé de Saez.
Après pour ses chansons plus "sociales" (parce que fondamentalement, il n'y a que ces deux thèmes chez lui quand même), je me suis plus identifié. Mais plus en le prenant comme un "héros" qui dis haut ce que je pensais bas. Maintenant, ça me parle moins... Reste toujours la force des textes et de l'interprétation, la rage tout ça, ou il excelle, mais le fond me fait plus souvent sourire que bondir...
Quand j'y pense, je ne m'identifie pas vraiment aux musiques de Saez. Je veux dire par là que je ne suis pas en plein dépression adolescente, que je n'ai pas aimé au point d'en souffrir horriblement, ni rien. Si, peut-être que j'ai la même impression d'être, parfois, un peu perdue, en quête de moi-même, tout ça... mais rien de bien étrange pour un ado. Alors, pourquoi Saez me touche à l'âme comme ça ? C'est ma sensibilité, mon empathie (ça me rappelle un commentaire de ma prof de français sur ma rédaction qui avait écrit que j'étais particulièrement douée d'empathie, et je crois que c'est vrai) Je suis toujours à vivre dans l'émotion des autres, pas des miennes. Et je peux vous dire que personne ne m'a jamais autant pris aux tripes que Saez. Parce qu'il est authentique, poétique, sombre, mélancolique. Et c'est beau... Parfois, parfois ça fait mal, oui, je ne compte plus les fois où j'ai fondu en larmes en l'écoutant. Mais bon Dieu, que ça fait du bien ! Voilà pourquoi je l'aime tant : parce que ça fait ressurgir en vous des émotions cachées qui remontent immédiatement à la surface quand sa voix et ses paroles vous bercent. J'ai peur de ne plus aimer, de grandir, mûrir, et me détacher de lui. Mais tant que la passion est encore là, je profite !
C'est un peu maladroit comme explication, peut-être un peu niais... Désolée, vraiment désolée ! ^^