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Il y a dix ans, c’était l’heure de [b]l’envol[/b] pour un [b]fils de France[/b] aux allures de [b]Rock’n’Roll Star[/b].
S’inspirant de Brassens, Brel ses idoles, il envoyait par ses paroles la société à [b]l’abattoir[/b].
Certains le prirent pour un artiste [b]jeune et con[/b]. En ces [b]jours étranges[/b], beaucoup attendaient [b]la chute[/b] de ce [b]petit prince[/b] du rock. Les critiques le trouvait prétentieux, en effet, comment à 20 ans peut-on chercher la [b]solution [/b]pour [b]sauver cette étoile[/b], pour mettre fin aux[b] anarchitectures[/b] ?
Mais [b]dis moi qui sont ces gens[/b] ?… peut être [b]ceux qui sont en laisse[/b], ceux qui refusent d’aller [b]sonnez tocsin dans les campagnes[/b] et qui préfèrent ton [b]silence[/b].
Mais tu t’es positionné dans le camp des[b] clandestins[/b], ceux qui on la force de crier « [b]jeunesse lève toi[/b] » alors que d’autres, [b]usés[/b]… s’en vont dans [b]les bars du port[/b], se noyer [b]dans le bleu de l’absinthe[/b], mais [b]j’accuse[/b] cette solution, car jamais [b]on s’endort sur des braises[/b] pour se réveiller sous [b]des marées d’écume[/b].
Déjà sous le[b] Soleil[/b] de [b]2000[/b], tu le disais : «[b] je veux m’ en aller[/b] » car pour toi [b]les hommes [/b]étaient [b]condamnés[/b].
Parfois nous ignorions la raison de ta tristesse : était-ce la nostalgie de tes premiers [b]printemps[/b], le temps de ton[b] tricycle jaune[/b], où le fait d’avoir perdu ton amour ?
La liste est longue, et il est difficile de savoir si c’est [b]Marguerite, Marta, Alice, Kasia, Amandine, Debbie, Lula, Marie ou Marilyn[/b] qui en te quittant au [b]crépuscule[/b], [b]comme une ombre [/b]t’avait tant blessé. Parfois, nous sentions que même en regardant [b]au-delà du brouillard[/b] tu pensais vraiment [b]que tout est noir[/b].
Certes [b]on a pas la thune[/b], et dans nos poches ne trainent que[b] des ptits sous[/b] mais ne faisons pas les [b]cavaliers sans tête[/b] et regardons autour de nous : ne serait-ce qu’à [b]St-Petersbourg, Varsovie ou Massoud[/b] pour nous dire que nous sommes [b]menacés mais libres[/b] et qu’il faut se battre pour le rester.
Parfois [b]j’hallucine[/b], [b]je suis perdu[/b]… surtout quand je regarde [b]les cours des lycées[/b] actuelles, et la société qui s’est auto-formatée, auto-censurée.
Dans ces moments là, ta musique est comme une [b]pilule [/b]pour nous autres Saeziens.
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A ton nom[/b], nous ferions des kilomètres pour t’entendre… pour entrer en [b]connection[/b].
Lors de tes récents concerts, j’ai pu [b]regarder les filles pleurer[/b], pleurer de joie de te revoir en tournée après une si longue absence…
Quand tu ne chantes pas, [b]on meurt de toi[/b].
Alors [b]Hallelujah[/b] !! Quand tu reviens [b]en travers des néons[/b] ; il y a toujours [b]autour de moi les fous[/b], les fous de toi. Ceux qui te suivraient jusque sur la [b]route 666[/b]. A pied, en [b]hélicopters[/b] ou à mobilette, ils feraient tout pour partager avec toi une [b]cigarette[/b].
Après tes dix ans de carrière, [b]je cherche encore [/b]ce que tu pourrais bien inventer pour nous surprendre, peut-être te mettras-tu au [b]tango[/b] ?
Mais reviens nous vite. [b]Is it OK[/b] ?
[i]mais j’accuse cette solution, car jamais on s’endort sur des braises pour se réveiller sous des marées d’écume.[/i]
Et pof ! Ca veut rien dire !