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[b]J’accuse[/b]
faut du gasoil dans la bagnole
la carte bleu dans la chatte
faut de la dinde pour Noël
faut bronzer pendant les vacances
faut du forfait faut du forfait
pour oublier la solitude
faut des gonzesses à la télé
ouais faut des pilules pour bander
faut du gazon dans les tabacs
il faudrait arrêter d’fumer
la salle de sport sur des machines
faut s’essouffler faut s’entraîner
faut marcher dans les clous
faut pas boire au volant
faut dépenser les p’tits sous
faut du réseau pour les enfants
faut ressembler à des guignols
faut passer à la télé
pour rentrer dans les farandoles
de ceux qui ont le blé
j’me balade dans les grandes surfaces
j’ai pas assez mais faut payer
je cours au gré des accessoires
et des conneries illimitées
les gens parlent mal
les gens sont cons
au moins tout aussi cons que moi
à s’faire mettre à s’faire baiser
sûr à s’faire enfanter
des bébés par des hologrammes
des mots d’amours par satellite
mais ces connards ils savent pas lire
ils savent même pas se nourrir
des OGM dans les biberons
ouais c’est tant mieux ça f’ra moins d’cons
quand ils crèveront en mutation
des grippes porcine sur des cochons
oh non l’homme descend pas du singe
il descend plutôt du mouton
faut marcher dans les clous
faut pas boire au volant
faut dépenser les p’tits sous
faut du réseau pour les enfants
faut ressembler à des guignols
faut que tu passes à la télé
pour rentrer dans les farandoles
de ceux qui ont le blé
paraît qu’il faut virer des profs
et puis les travailleurs sociaux
les fonctionnaires qui servent à rien
les infirmières à mille euros
faut qu’ça rapporte aux actionnaires
la santé et les hôpitaux
va t’faire soigner en Angleterre
va voire la gueule de leur métro
faut qu’on se fasse une raison
on a loupé nos transactions
on s’est laissé prendre le cul
par nos besoin nos religions
y faut foutre le portable aux chiottes
et des coups d’pioche dans la télé
faut mettre es menottes
à chaque présentateur du JT
j’accuse
au mégaphone dans l’assemblée
j’accuse j’accuse
au mégaphone dans l’assemblée
faut du gasoil dans la bagnole
la carte bleu dans la chatte
faut de la dinde pour Noël
faut bronzer pendant les vacances
faut du forfait faut du forfait
faudrait de l’herbe dans les tabacs
la salle de sport sur des machines
faut s’essouffler faut s’entraîner
j’me balade dans les grandes surfaces
j’ai pas assez mais faut payer
je cours au gré des accessoires
et des conneries illimitées
j’me balade dans les grandes surfaces
j’ai pas assez mais faut payer
je cours au gré des accessoires
et des conneries
illimitées.
[b]Pilule[/b]
je me lève et je prends des pilules pour dormir
je prends le métro dans la meute je rêve de partir
dans des pays où il fait chaud à l’autre bout du monde
loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
je me lève et je prends des pilules pour dormir
les jours se ressemblent et putain c’est triste à mourir
quand on a rien pour soi que le chèque e fin d’mois
la télé, le canapé et le crédit à payer
je vais les rues je vais les lieux où on ne m’attend pas
ceux que je croise au fond des yeux non ne me voient pas
je parle à des gens comme moi qui n’ont l’air de rien
des esclaves en muselière qui n’en pensent pas moins
je fais le mort je fais le fier je fais celui qui existe
mais dans l’ombre du miroir je ne vois que du triste
parano dans les rues putain je parle seul
toxico au pognon je vais droit au cercueil
en or s’il vous plaît je voudrais qu’on m’inhume
mais j’ai les moyens que de la fosse commune
un jour c’est vrai je vais finir par me trouver un flingue
et je descendrai dans la rue si tu bouges je déglingue
ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête
mais putain ça sera pas pire que mon putain de quotidien
je me lève et je prends des pilules pour dormir
je prends le métro dans la meute je rêve de partir
dans des pays où il fait chaud à l’autre bout du monde
loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
j’ai des amis j’ai des amours je connais pas leur nom
on surfe tous au gré des toiles sûr qu’on est pris dedans
sûr qu’on est rien de rien que du vide que du vent
sûr qu’on est rien rien que des morts que morts des vivants
je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami
et les stations s’enchaînent moi je sors à Vitry
dans les couloirs du métro je crache sur les murs
mais la nation me guette mais la nation me guette
je suis un homme mort coincé entre quatre murs
je suis je suis je suis un homme moderne
je me cogne la tête et j’essaie de m’enfuir
mais les miradors guettent mais les miradors guettent
je sais qu’il me regardent en haut du haut des satellites
dans mes rêves d’Amérique moi je tente de fuir
le lendemain qui m’attend ? le couteau
le couteau dans le dos
je sais bien au fond de moi-même qu’ils veulent me faire la peau
trois jour dans le métro moi je suis le troupeau
direction l’abattoir
à quatre pattes sur le dos
ils me mettrons comme ils ont mis mes parents et les tiens
pour qu’un putain d’actionnaire nage avec les dauphins
je me lève et je prends des pilules pour dormir
je prends le métro dans la meute je rêve de partir
dans des pays où il fait chaud à l’autre bout du monde
loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe
je me lève et je prends des pilules pour dormir
les jours se ressemblent et putain c’est triste à mourir
quand on a rien pour soi que le chèque e fin d’mois
la télé, le canapé et le crédit à payer
amphétamine sous lexomil extasie sous valium
l’héroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums
des cachets pour maman des antidépressiants
du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants
neuroleptiques toujours sûr qu’on cherche le jour
où nous verrons lumière dans tant de contre-jours
société c’est perdu nos amours sous tranquilisant
qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants
dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?
ici tout est fini paris n’est plus Paris
chez les gauchistes dans la droiture chez les anars de mon pays
y a les télés qui s’allument
et les filles qui disent oui
satellite extasie
somnifère sur mon esprit
est-ce que je verrai un jour les filles de Miami ?
temps modernes à la mine je cherche qui je suis
pour un coup de soleil faudra payer le prix
les pornos et les joints non ne me font plus rien
moi je crache mon venin à la face du destin
les stations de métro sont mon unique route
sous l’acide des pluies passer entre les gouttes
alors la nuit je traîne comme un loup dans la plaine
qui pourra remplacer e poison dans la veine ?
et je cherche aux étoiles
à qui donner mon corps
dans les boites à cochons
je vais sur les dancefloors
dans les boites à cochons
je vais
sur les dancefloor
[b]Cigarette[/b]
y a une époque on écoutait les Clash
y a une époque volute dans les cafés
y a une époque on était Solidarnosc
I live by the river
y a une époque on était rouge au cœur
ouais sans parti mais partisan de l’âme
y a une époque on était bleu des flammes
I live by the river
uniformisées nos éducations
toujours entre le blé et le pognon
les mômes ne rêvent plus de marcher sur les lunes
ils rêvent de savoir comment s’faire de la thune
y a une époque où les filles avaient le poing levé
aujourd’hui c’est plutôt culotte baissée
quand je s’rai grande moi j’serai poupée gonflable
pour des millions à se branler sur mon âme sur la toile
y a une époque on rêvait d’autre chose
autre chose que des dieux des communautés
aujourd’hui c’est tous différents dans la même merde
aujourd’hui c’est chacun sa gueule et j’t’emmerde
y a une époque on avait feu des idées
y a une époque on osait liberté
aujourd’hui on ose plus que sauver son cul
en marchant sur celui d’à côté
y a une époque Paris c’était Paris
y a une époque les filles étaient jolies
y a une époque quoi te dire on rêvait
y a un époque nos luttes
dans les cafés
en cendres au fond d’un cendrier
bébé y a quelque chose de louche
toi tu rentres plus dans les bars
t’es partie dans la fumée
quand on se partageait la flamme
toi et moi
de bouche en bouche
et nos bouches orphelines
qui ont plus rien à sucer
qu’à mouiller dans le vide
bébé tu m’as laissé tout seul
tu sait me manqueront toujours
ces nuits où toi tu disais
allume-moi
allume-moi
fais-moi venir entre tes lèvres
et puis brûler à planer jusqu’à mourir dans ta bouche
jusqu’à mourir
à la lumière de nos amours
comme un mégot sur du velours
en cendres au fond d’un cendrier
il faudra bien mourir
et me finir
entre tes lèvres
quand dans le ciel on se soulève
contre la gravité du monde
mon amour quand tu tires
quand tu fais brûler l’oxygène
quand tu fais du bien dans la veine
quand tu consommes et tu consumes
quand on parle avec Dieu
quand de nos feux c’est l’extinction
de l’incendie à l’horizon
quand j’ai plus le choix que m’éteindre
rallume-moi
t’es ma nicotine
t’es mon oxygène
t’es mon allumeuse
quand tu creuses ma tombe
quand je te prends quand je t’allume toi tu veux que j’avale
quand t’as le feu au bout de toi toi tu dit j’ai pas mal
dans la violence de nos amours sûr en mégot sur du velours
nous partirons dans la fumée mon amour les yeux fermés
je te respire et tu m’inspires jusqu’à nos expirations
où allons-nous le savons-nous non sûrement pas en Fance
mon amour dans les lieux publics on a viré délinquance
finies les soirées enfumées
et les gitanes qui dansent
et les gitanes
qui dansent
[b]Tricycle jaune[/b]
au gré des vents sur mon tricycle jaune
dans les couloirs du métro je tourne
et le vent peut souffler lui et moi nous sommes
comme une flamme indestructible
autour du monde j’irai avec toi
si tu veux derrière moi en amazone
moi j’ai pas besoin de Harley Davidson
sur mon tricycle jaune
sur mon tricycle jaune
sur mon tricycle jaune
viens je t’emmène
viens je t’emmène
sur mon tricycle jaune
quand la nuit tombe sur les autoroutes
que tous les gens sans poésie se marrent
de me voir pédaler comme un galérien
sur mon tricycle jaune
moi je pense aux gens dans le fond des métros
qui s’enterrent dans leur propre tombe
quand au dessus des villes nous nous volons
sur les ailes du tricycle jaune
sur mon tricycle jaune
sur mon tricycle jaune
viens je t’emmène
viens je t’emmène
viens je t’emmène
sur mon tricycle jaune
quand l’apocalypse sonnera la fin
que le trafic sera bloqué au péage
y en aura un que tu verras passer
ce sera le tricycle jaune
[b]Marguerite[/b]
quand j’ai vu Marguerite
j’me suis dit quel prénom étrange
puis c’est pas vraiment la saison
à faire l’amour dans les champs
moi mon cœur est chrysanthème
et mon âme est triste
quand j’ai vu Marguerite
Marguerite m’a dit
t’approche pas trop de moi
moi j’ai pas écouté tu vois
et j’suis là comme un con
à effeuiller les pétales
de Tulipe et de Camélia
de Rose et puis de Lila
quand j’ai vu Marguerite
j’le suis dit elle sort d’où celle-là
puis c’est quoi c’prénom à la con
sorti du fond d’un autre temps
et puis moi j’aime pas bien les fleurs
et puis j’aime pas ce qui sent bon
j’préfère les pétards aux pétales
et un peu la boisson
Marguerite c’set mes coups d’jus
c’est mes coups d’foudre
c’est mes coups d’blues
c’est pas vraiment un bon coup
mais c’est dans l’mille à tous les coups
c’est comme un parfum de nocturnes
qui auraient l’goût des levers du jour
parce qu’elle elle dit jamais je t’aime
parce que sans équivoque aucune
la liberté au bout de doigts
entre le marteau et l’enclume
c’est la luciole au fond des nuits
c’est comme rouler sans le permis
la Marguerite
la Marguerite
quand j’ai vu Marguerite
ça m’a fait comme un bras d’honneur
l’insoumission qui dit je n’ai
ni dieu ni maître ni qui que ce soit
c’est comme un doigt levé bien haut
à tous les dieux tous les suppôts
c’est l’solidaire des travailleurs
puis c’est la liberté du cœur
quand on va pointer à sa porte
sûr qu’on est tous un peu chômeur
et moi qui suis là comme un con
à effeuiller les pétales
de Tulipe et de Camélia
de Rose et puis de Lila
Marguerite elle est belle comme un accident d’bagnole
comme un poids lourd qui a plus les freins
Marguerite elle est folle
et c’est vrai que moi j’aime bien
quand elle fait voler les assiettes
quand elle me fait péter les plombs
qu’elle dit qu’elle aime pas mes chansons
Marguerite c’set mes coups d’jus
c’est mes coups d’foudre
c’est mes coups d’blues
c’est pas vraiment un bon coup
mais c’est dans l’mille à tous les coups
c’est comme un parfum de nocturne
qui auraient l’goût des levers du jour
Marguerite c’est mes nuits noires c’est mes nuits rouges c’est
mes nuits blanches
c’est comme un train oui qui s’égare mais qui s’arrête pas dans
les gares
c’est la luciole au fond des nuits
c’est comme rouler sans le permis
Marguerite c’est pas la bonne
mais putain qu’elle est bonne
presqu’aussi bonne que Marie
en un peu moins putain aussi
j’en ferais bien ma religion
j’en ferais bien mon horizon
c’est sûr que j’peux mourir demain
tant qu’elle m’habite entre ses reins
elle est comme un bateau d’pirates comme un chien qui a mal
à la patte
Marguerite elle à l’goût d’la mer elle a la fraîcheur des rivières
elle à l’ivresse de la vodka
la folie de la tequila
elle est un peu Mexicaine
un peu Française aussi
elle est tout c’qu’on veut qu’elle soit
tous les possibles au bout des doigts
elle t’emmène d’l’aut’côté d’la Terre
just’quand elle ouvre les paupières
Marguerite c’est mes coups d’jus c’est mes coups d’foudre
Marguerite c’set mes coups d’jus
c’est mes coups d’foudre
c’est mes coups d’blues
c’est pas vraiment un bon coup
mais c’est dans l’mille à tous les coups
c’est la luciole au fond des nuits
c’est comme rouler sans le permis
Marguerite elle est belle
comme un accident d’bagnole
comme un poids lourd qui a plus les freins
Marguerite elle est folle
et c’est vrai que moi j’aime bien
quand elle fait voler les assiettes
quand elle me fait péter les plombs
qu’elle dit qu’elle aime pas mes chansons
[b]Les Anarchitectures[/b]
aux agneaux égorgés au loin
au chant du coq dans le lointain
à l’orée des grands champs de blé
humanité les poings liés
scotché à la lisière du bois
petit poucet cherche pourquoi
ses parents l’ont abandonné
au grands vents des communicants
de tous nos temples les églises
n’ont plus le grand des cathédrales
au temps des anarchitectures
et des lance-pierres contre les murs
les sacs de billes ont pris le large
et les amours au coin des grives
toutes ces choses d’autrefois
putain je ne vois plus la rive
puisqu’il faut accepter du temps
l’évolution toujours plus bas
au vulgaire des concessionnaires
des libertés pour nos enfants
Il sera équipé c’est sûr
pour parler à la Terre entière
mais n’aura rien à dire bien sûr
que ce qu’il voit sur les écrans
certains les plus bourgeois toujours
sauront savoir garder leurs plumes
quand le peuple verra ses ailes
blessées sous les coups de l’enclume
c’est fini le temps des instruits
le temps des populaires aussi
fini le temps des littéraires
au-dessus des comptes bancaires
et des lilas dans les bouquets
oublié le temps des muguets
je ne vois que les chrysanthèmes
des orthographes
dans les poèmes
finies les latines les racines
au bon dos de nos origines
finie la parole sacrée
bonjour la parole au plus con
fini les ni bon dieu ni maître
l’heure est au client du paraître
fini le temps de nos jeunesses
fini le chant des rossignols
fini salut à toi mon frère
l’heure est aux champs des électrons
abonnez-vous peuple de cons
par satellites à d’autres cons
au libre échange du néant
à chacun son bon mot bien sûr
c’est la liberté d’être con
la liberté
d’être ignorant
tous égaux dans le carnaval
je sais mon ami ça fait mal
c’est la liberté d’expression
c’est la liberté d’expression
pour clamer à tous les faubourgs
surtout à tous les râteliers
nos faiblesses et puis nos discours
sur nos tristes identités
salut toi mon frère de faubourg
salut à toi le Bérurier
je ne vois rien aux alentours
que des tristesses à bon marché
salut à toi frère de banlieue
toi qu’on voudrait laisser pourrir
dans le ghetto des consommants
dans le ghetto des illettrés
salut à toi femme au combat
toi dont la lutte a pris la rouille
comment te dire mais de nos jours
les féminismes manquent de couilles
salut toi mon étoile au loin
l’illuminé de nos chemins
s’éclairera bientôt je sais
si l’on n’en perd pas le parfum
vigilance à tous nos esprits
et feu de tous les journalismes
puisque toujours il faut combattre
des nouveaux temples
les fascismes
[b]Des p’tits sous[/b]
des p’tits neurones dans les cerveaux
qui disparaissent de jour en jour
dans les p’tits bois les p’tits discours
des petits rois dans les basses cours
des p’tits qui cachent des p’tits qu’on cache
des p’tits qu’on joue à pile ou face
des p’tits qui vont grossir les ventres
des p’tits caissiers dans les carrefours
des p’tits problèmes de récession
des p’tits ministres dans les prisons
des p’tits pour payer ton loyer
des p’tits pour la communauté
tapez tapez sur les claviers
des pompes funèbres aux cours d’école
faut voir comme les p’tits sont fringués
y a de la griffe sur les guiboles
des p’tits sous des p’tits insectes
des p’tits bugs dans le computer
des p’tits pour l’eau des p’tits pour l’air
des p’tits pour pourrir l’atmosphère
marchez marchez les p’tits pinçons
les p’tits rois les p’tits cons
les p’tits pour vendre qui on est
à la criée sur les marchés
des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ?
des p’tits sous des p’tits sous on veut des p’tits sous allez
des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ? moi moi !
des p’tits sous des p’tits sous toujours des p’tits sous ?
dans les rizières les p’tits chinois
la planète a la gueule de bois
dans les usines sur des machines
tandis que le peuple s’échine
tapez tapez sur les claviers
dans la matrix on s’fait violer
oui le peu qu’il reste d’humain
contre un karma dans du satin
dans les salons les résistants
les dandys et les biens portant
portant la sueur de tout ces autres
combattants de moulins à vent
les fils de putes les fils de rois
les fils de rien mon fils à moi
tous à la chasse à la monnaie
aux p’tits pourboires aux gros billets
des p’tits qu’on nous a fait dans l’dos
des p’tits placés sur les marchés
des p’tits sûr qui feront des p’tits
comme la connerie qui s’multiplie
ton petit chèque en fin de mois
non lui il se multiplie pas
comme le cynisme dans les sourires
des p’tits tartuffes dans les partis
des p’tits problèmes de récession
des p’tits ministres dans les prisons
des p’tits qui s’cachent des p’tits qu’on cache
des p’tits qu’on joue à pile ou face
des p’tits qui font grossir les gros
qui rendent les p’tits toujours plus p’tits
pour que le p’tit n’ait d’autre choix
pauvre de lui que d’faire des p’tits
oui oui
des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ?
des p’tits sous des p’tits sous on veut des p’tits sous allez
des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ? moi moi !
des p’tits sous des p’tits moi je veux
des p’tites gamines en planche à pain
pour aller vendre un p’tit parfum
à des gamines qui rêvent de rien
que d’s’habiller comme des putains
des p’tits bébés tous nus tout beaux
c’est beau dans les publicités
pour vendre à des p’tits culs terreux
oui la jouissance des minéraux
tapez tapez sur les claviers
tous à la chasse à la monnaie
au p’tit pourboire aux gros billets
à la criée sur les marchés
des p’tits sous des p’tits sous qui veut des p’tits sous ?
des p’tits sous des p’tits sous on veut des p’tits sous allez
des p’tits sous des p’tits sous …
toujours des p’tits sous .
[b]Sonnez tocsin dans les campagnes[/b]
sonnez tocsin dans les campagnes
allez camarade debout
des coups d’pioche et des perspectives
entre le ciel et le ciment
y a des cocktails dans les bagnoles
des CRS en farandole
c’est sûr n’iront au paradis
que ceux qui brûlent de l’alcool
sécuritaires nos avenues
ont pris le goût des cimetières
y a des virus aux hémisphères
et des i-phones dans les sphincters
satellitaires sont nos alcôves
entre les vierges qui je suis
emportez-moi dans la tourmente
les freins ont lâché dans la pente
sonnez tocsin dans les campagnes
allez camarades debout
entre les tours les illusoires
et puis le cris des abattoirs
puisqu’ici on a peur de tout
des éphémères sur les grands lacs
pays jadis feu de cultures
toi dis-moi la bonne aventure
des somnifères sur la colère
faut des pansements sur la misère
la jeunesse a tété le sein
des dictatures de nos besoins
au cynisme des gouvernements
puisque le bon peuple est content
puisqu’on crie police à tous vents
surtout pour protéger l’argent
aux armes citoyens des pleurs
quoi te dire d’autre qu’il est l’heure
de libérer les horizons
des contingents de nos armées
devant nous l’avenir enfin
pour un meilleur au bout du poing
et des printemps sous les flocons
y a de l’espoir à nos chansons
allez marchons vers la grand route
au gré des ombres calcinées
pour aller faire monter du souffre
les égouts dans les beaux quartiers
moi dans mes contes pour mes enfants
y a des solitudes au calmant
et du carbone dans les naufrages
des pétroliers cherchant la plage
moi dans mes contes pour mes enfants
y a des solitudes au calmant
et des polices au paradis
d’un monde qui meurt à crédit
aux agneaux égorgés au loin
le chant du coq dans le lointain
à l’orée des grands champs de blé
ma campagne a le poing lié
scotché à la lisière du bois
petit poucet cherche pourquoi
ses parents l’ont abandonné
au grands vents des communicants
c’est fini le temps des instruits
le temps des populaires aussi
fini le temps des littéraires
finies les latines les racines
au bon dos de nos origines
finie la parole sacrée
fini les ni bon dieu ni maître
fini le chant des rossignols
oublié le temps des muguets
fini salut à toi mon frère
bonjour le temps des paradis
au-dessus des comptes bancaires
aux armes citoyens des pleurs
quoi te dire d’autre qu’il est l’heure
de libérer les horizons
des contingents de nos armées
devant nous l’avenir enfin
pour un meilleur au bout du poing
et des printemps sous les flocons
y a de l’espoir à nos chansons
allez marchons vers la grand route
au gré des ombres calcinées
pour aller faire monter du soufre
les égouts dans les beaux quartiers
moi dans mes contes pour mes enfants
y a des solitudes au calmant
et du carbone
dans les naufrages
des pétroliers cherchent la plage
[b]Lula[/b]
Réveillé tard encore
oui les draps sont vides
sans un mot sur les pointes
ma danseuse est partie
j’ai attrapé mon flingue
Lula je deviens dingue
putain si je te trouve
est-ce que quelqu’un ici a croisé mon amour ?
elle a les yeux noir et le corps d’une bombe
elle aime bien traîner ici son corps comme un festin
comme un amuse-bouche entre les reins
j’ai perdu tout c’que j’ai perdu mon amour
au fon de ma bouteille lancez les SOS
j’ai plus qu’a me rentrer voir le petit jour
me souvenir le temps entre ses fesses
j’ai fait tous les troquets
tous les rads de province
tous les trous à rats
les endroits branchés
j’ai crié ton prénom
dans les tourbillons
de la nuit moi je suis
sûr qu’elle va se faire tirer
la bourre du samedi soir
rouler sans la ceinture
à l’arrière des bagnoles
les filles aiment bien danser
l’amour le samedi soir
à l’arrière en danseuse
rouler sans la ceinture
l’amour le samedi soir
à l’arrière des bagnoles
c’est sûr qu’elle va danser
est-ce que quelqu’un ici a croisé mon amour
elle a les yeux tristes et le corps du christ
elle aime bien traîner par ici le corps comme un festin
pour offrir aux chiens le vide entre ses reins
j’ai perdu mon amour dans un verre de vin rouge
c’est moi qu’elle a noyé
elle m’a laissé sur le quai des tristes
elle est partie loin
elle m’a laissé naufrager
Lula Lula
ça finira mal
quand tu pars la nuit
dans les lits de je sais pas qui
ma putain s’est barrée
dans les quartiers dans les bars
dans les pussy
en vrille dans les chaleurs des filles
dans les rues moi je cours après l’ombre du soleil
dans le feu qui sommeille
qui sauvera mon âme
quand elle est toute nue
quand brûlent les soleils
de mes nuits avec elle
Lula elle est partie
Lula elle est parie
je crois qu’elle est partie
dans les clubs les party
Lula elle est partie
Lula elle est parie
je crois qu’elle est partie
Lula elle est partie
dans les clubs les party
dans les clubs les party
je crois qu’elle est partie
dans les clubs les party
[b]Regarder les filles pleurer[/b]
qu’elles soient Florentines
ou d’Argentine
petites Françaises
aux bonnes manières
qu’elles viennent des mers de Chine
ou du fond des Angleterres
qu’elles aient le cheveu roux ou la peau noire
qu’elles soient indiennes ou filles d’un soir
quand elles ont du christ à l’âme
quand elles sont belles à prendre
qu’elles soient riches de l’âme
ou pauvres de l’esprit
de bonne famille
ou bien des rues
qu’elles s’appellent
Philomène ou Eglantine
qu’elles aient des allures d’ombres de Marylin
quand elles sont seules au bar qu’on dirait des nonnes
qui ont perdu l’église qui ont plus rien que des homme
pour espérer rencontrer Dieu
pour éponger la bruine à leurs yeux
moi j’aime bien regarder
regarder les filles pleurer
ça me rend gai
qu’elles aient le cerveau de pas grand-chose
qu’elles soient littéraires, philosophes à leurs heures
quand elles prennent l’orage qu’elles me ressemblent un peu
quand elle sont toutes fragiles comme une eau qui dort
quand elles vendent leur corps pour quelques sous
quand tu mets la forme qu’elles disent oui à tout
quand elle croient qu’elles sont libres quand elles se donnent
dans les bras du Malin quand elles s’abandonnent
qu’elle soient de Bizance ou de Syracuse
de Belgrade qu’elles soient de celles qui ne pleurent plus
qu’elles traînent au soleil de Moscou qu’elles jouent
les marquise des nuits les filles prêtes à tout
qu’elles soient paysannes ou fille de ministre
ouvrière éperdue dans la fourmilière
qu’elles travaillent à l’usine qu’elles soient filles de l’air
qu’elles aient les mêmes allures de putes que leur mère
moi j’aime bien regarder
regarder les filles
pleurer ça me rend gai
dans les villes
dans les campagnes
moi je vais comme un assassin en campagne
et je taille au couteau des sourires
sur les joues des princesses
moi je suis qu’un pauv’gars ils m’appellent l’idiot
celui qui fait peur aux bêtes qui fait mal aux oiseaux
mais faut pas croire tu sais moi j’suis pas méchant
j’ai juste l’air maladroit je sais juste pas comment
faut leur parler aux filles
faut leur parler aux filles
moi quand je vois les larmes leur tomber la joue
moi quand je vois les larmes leur tomber la joue
moi j’voudrais leur dire qu’elles sont belles
et qui faut pas qu’elles pleurent pour un idiot
puis qui faut qu’elles arrêtent d’être connes
et de tomber toujours amoureuses
de celui qui faut pas et que moi si elles voulaient moi
moi j’s’rais toujours gentil avec elles
mais les filles elles aiment pas qu’on soit gentil elles aiment pas
dans les villes…
quand elles sont seules au bar ou sur les trottoirs
crucifiées par des siècles d’histoire
quand on regarde un peu plus près
c’est sûr qu’on peut se dire
que c’est elles qui ont porté
et qui portent la croix du monde
sur leurs ailes
[b]Les cours des lycées[/b]
il se lève il y repense
il ne parle pas à ses vieux
il prend le bus le mp3
y a du métal dans les oreilles
il voit la vie de tous ces gens qui s’en vont droit aux abattoirs
cet inutile qui nous surprend parfois qu’on verrait l’espoir
les pom-pom girls ont le regard des soleils noirs
elles ont l’odeur des cheeseburgers
prêtes à bouffer
elles on l’ont l’odeur de la CB
les salles de classe qui se répètent
des profs qui ont tous l’air défoncés
y a des matrix sur les tableaux
trop d’inconnues dans l’équation
ns le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les fabriques à chômeurs
oui dans les salles des professeurs
on est foutu on est cerné
passer l’éponge ou la jeter
prendre les gants aller boxer
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil
faut voir le niveau des musiques
et des modèles de sociétés
faut voir les radios qu’on écoute
de quoi on parle dans les récrés
faut voir les strings en apparence
dans les collèges la jeunesse
plus c’est vulgaire et plus ça fait
mouiller le corps de nos armées
c’est du Gucci c’est du goût d’chiottes
c’est le syndrome de nos époques
c’est du Chanel c’est du Dolce
tu fais la belle et ça te plaît
c’est du consommable toujours
dis-moi c’est quand qu’on fait l’amour
à d’autres qu’à des gilets pare-balles
qu’à des vérités qui font mal
dans le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les fabriques à chômeurs
dans les salles des professeurs
on est foutu on est cerné
dans les couloirs dans les allées
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil
sûr au pays des teenagers
c’est du Gucci c’est du goût d’chiottes
malheur à qui parle du cœur
c’est pas la mode à nos époques
qui coule à flot dans nos familles
l’éducation de nos enfants
dans le commerce du textile
il faudra gagner de l’argent
les pom-pom girls ont le regard des soleils noirs
elles ont l’odeur des cheeseburgers prêtes à bouffer
elles ont l’odeur de la CB
se faire un nom pour oublier
la vie de merde qu’on a laissée
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil
dans le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées sous le soleil
dans les fabriques à chômeurs
dans les salles des professeurs
dans les fragiles de nos lueurs
malheur à qui parle du cœur
dans le bus le tramway
dans les cours des lycées
dans les manifs dans les cocktails
dans les soirées
sous le soleil
Merci
De rien!
[b]Les printemps[/b]
une maison un jardin
un pot d’fleurs un p’tit copain
un boulot qui sert à personne
et puis des pilules pour ton chien
t’as vu c’qu’on a prévu pour toi
sûr t’auras tout le nécessaire
un chemin qui va droit tracé
pour la maison d’retraite
dans ma bagnole dans le trafic
faudrait oublier la panique
paranoïa dans les cerveaux
paranoïa dans les métros
Paris toute nue sous les étoiles
qui r’ssemble à rien qu à faire la malle
de l’autre côté de l’Atlantide
histoire d’aller défier le vide
funambule entre les grattes ciel
je défie les mirages
les avions d’chasse et les soleils
l’accoutrement est l’apanage
des sociétés sous vide
des amours de supermarchés
mais la meute est avide
du rien qu’on lui promet
est-ce que tu vois le printemps ?
moi je ne vois rien venir
dis-moi est-ce que tu l’entends ?
la grande dépression qui arrive
j’vois des champignons sur la mer
des araignées sur l’hémisphère
la lune est blues et les surfeurs
ont les trajectoires du bonheur
Bali Paris on se ressemble
pas vu pas pris dans l’ambulance
les filles ont les gueules de traversières
étendez-moi dans vos campagnes
crucifiez l’être et le paraître
dis où on va toi le sais-tu
sûr des océans perdus
navigateur au gré des vents
je marche nu sur des torrents
les pirates ne me font pas peur
depuis que je t’ai dans le cœur
tu sais moi je vois des printemps
à chaque môme qui crie sa rage
à chaque bagnole qu’on brûle
à chaque mot tendre qu’on dit
à chaque idiot du village
qui trouvera sa Marguerite
à chaque fois qu’un bout de pierre
parvient à sortir de l’éclipse
est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui met nos terres au soleil
dis-moi est-ce que tu l’entends ?
du bourgeon oui la fleur qui sommeille
est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui fait couler les ruisseaux
dans les flots des océans
faut remettre les compteurs à zéro
plus l’droit d’rouler à 55
plus l’droit d’fumer dans les cafés
plus l’droit d’être bourré à la rue
plus l’droit d’se balader tout nu
plus l’droit de passer la frontière
plus l’droit de boire dans les rivières
à chaque coin d’rue un péage
à chaque merde son emballage
plus l’droit de faire l’amour dehors
plus l’droit des feux sur la plage
plus l’droit de chanter les métros
plus l’droit de se trouver un boulot
plus l’droit d’aimer les filles des rues
plus l’droit que de fermer sa gueule
plus l’droit que de finir tout seul
tout droit dans le cercueil
dans cette insignifiance autour
dans ce marché aux idioties
dans les travers de qui on est
dans le pervers des libertés
dans la thèse et ans l’antithèse
dans la chaleur rouge des braises
dis-moi quand tu regardes
au fond des horizons du mauvais temps
est-ce que tu vois le printemps ?
celui qui met nos terres au soleil
dis-moi est-ce que tu l’entends ?
de la fleur y a l’épine qui sommeille
est-ce que tu vois le printemps
celui qui fait couler les ruisseaux
entre les doigts les torrents
oui c’est sûr qu’ils sont ivres nos bateaux.
est-ce que tu vois le printemps ?
nos amours que l’on jette en pâture
dans les flots des océans
les lettres restent mortes littératures.
[b]On a tous une Lula[/b]
sur mon tricycle en roues arrières
j’me barre de l’aut’côté d’la Terre
aller m’fumer une cigarette
est-ce que t’aurais des allumettes
pour foutre le feu à leur pays
des molotofs est-ce que ça t’dit
mais dis-moi toi est-ce que tu sais
est-ce qu’on va tous au paradis ?
je vais la nuit quand il est tard
au gré des fantômes et des nues
je demande aux gens dans la rue
je demande si on ta pas vu
je tape les porte et rien ne vient
je crie ton nom sur les chemins
sur mon tricycle en roues arrières
j’voudrais bien aller voir la mer
et demande aux rois de la nuit
ils m’disent tous que toi t’es partie
dans les bras d’un apocalypse
qu’tu t’es tracée comme une éclipse
sur mon tricycle à cœur perdu
je vais tout nu sur les avenues
j’voudrais fumer une cigarette
mais y a plus d’soufre sur l’allumette
on a tous une Lula dans nos cœurs
on a tous une lame de rasoir
qui vient pour nous tailler le cœur
et ma sale gueule dans le miroir
Lula tu sais quand t’es pas là
tu sais moi j’fais n’importe quoi
sur mon tricycle en roues arrières
j’voudrais bien aller voir la mer
elle était blonde elle était brune
qu’est-ce que j’en sais il faisait noir
et putain moi j’avais top bu
moi j’avais trop les idées noires
elle est partie suivre l’aurore
et moi j’ai fait au crépuscule entre l’alcool et les buvards
entre les tours les funambules
j’me fais du saut à l’élastique
j’me fais du saut en parachute
pour demander aux goélands s’ils ont vu passer le printemps
ils m’disent que t’es en Amérique
que toi tu t’es barrée comme ça
que t’as pris l’train d’une autre ville
alors moi je cherche les filles
on a tous une Lula dans nos cœurs
on a tous une lame de rasoir
qui vient pour nous tailler le cœur
et ma sale gueule dans le miroir
Lula,
j'me fais vider des boites de nuit
j’me fais courser par des pourris
j’prends des bateaux les soirs de lune
j’fais des roulades entre les dunes
en béton la gueule à l’envers
j’me r’trouve la gueule dans la poussière
puis y a des flics à chaque coin d’rue
j’ai pas parlé qu’ils m’tapent dessus
sur mon tricycle en roues arrières
j’me barre de l’aut’côté d’la Terre
aller m’fumer une cigarette
est-ce que t’aurais des allumettes
pour fout’le feu à leur pays
des molotofs est-ce que ça t’dit
mais dis-moi toi est-ce que tu sais
est-ce qu’on va tous au paradis
on a tous une Lula dans nos cœurs
on est un peu des aviateurs
sur mon tricycle en roues arrières
moi j’voudrais aller voir la mer
lol Bon ok, ce n'est pas drôle! Mais moi je me marre de ma connerie. Allez je sors!
Oé tu as la flemme de mettre les paroles ( faire le travail a moitié pff) bon je m'y colle : Haaaa houuu mmmmmmh hummmm Haaaa ( x 15)
Sinon pour le reste bravo a toi et merci !!
Ps : tu m'as fait rire aussi :p
Merci bien Fanou :) Bon, c'est pas dans l'album, mais y'a qqun qui a les paroles de Police (tjrs pour le livret)
Merci beaucoup beaucoup beaucoup :)
Merci Fanou ;)
En tout cas son accent anglais n'a pas changé... Moi j'entendais "Allez pas de rêves" Oo D'ailleurs j'entend toujours pas "I live by the river" =D
[quote="tortillo" date="2010-03-30 19:57:00"]Merci Fanou ;)
En tout cas son accent anglais n'a pas changé... Moi j'entendais "Allez pas de rêves" Oo D'ailleurs j'entend toujours pas "I live by the river" =D[/quote]
Sauf erreur involontaire de ma part, j'ai scrupuleusement recopié les paroles du livret et il ne chante pas toujours ce qu'il dit. Par exemple, dans "J'accuse" à un moment il dit "dépenser ses p'tits sous" et "du forfait pour tes enfants" alors qu'il est écrit "dépenser les p'tits sous " et" du forfait pour les enfants".
@Cretch: Je voulais m'y coller ainsi qu'à "Embrasons-nous". Je demande juste un peu de répis et je m'y remets!
Merci Fanou
En tout cas son accent anglais n'a pas changé... Moi j'entendais "Allez pas de rêves" D'ailleurs j'entend toujours pas "I live by the river" =D
Sauf erreur involontaire de ma part, j'ai scrupuleusement recopié les paroles du livret et il ne chante pas toujours ce qu'il dit. Par exemple, dans "J'accuse" à un moment il dit "dépenser ses p'tits sous" et "du forfait pour tes enfants" alors qu'il est écrit "dépenser les p'tits sous " et" du forfait pour les enfants".
Cretch: Je voulais m'y coller ainsi qu'à "Embrasons-nous". Je demande juste un peu de répis et je m'y remets!
[quote="tortillo" date="2010-03-30 19:57:00"]Merci Fanou ;)
En tout cas son accent anglais n'a pas changé... Moi j'entendais "Allez pas de rêves" Oo D'ailleurs j'entend toujours pas "I live by the river" =D[/quote]
AHh on est deux ! j'hésitais entre "pas de rêves" & "pas de heaven"
Merci Fanou
En tout cas son accent anglais n'a pas changé... Moi j'entendais "Allez pas de rêves" D'ailleurs j'entend toujours pas "I live by the river" =D
AHh on est deux ! j'hésitais entre "pas de rêves" & "pas de heaven"
Je te remercie Isa. Je voulais le faire mais je ne sais pas comment on le fait avec les nouvelles fonctionnalités!
balises à l'ancienne : [ b ] blabla [ /b ]
(sans les espaces entre les [ ] )
ça donne : [b] blabla [/b]