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<br />[center][b]The Basketball Diaries[/b] (1995)<br /><br />[img]http://www.michaeldvd.com.au/CoverArtUnverified/12068.jpg[/img][/center]<br /><br />[quote][b]Quatre copains dissipés d'une école catholique de New York ont une passion en commun : le basket. Lorsque Bobby meurt d'une leucémie, Jim et ses copains sont confrontés à la dure réalité de la vie qui leur apparaît de plus en plus absurde. Jim se confie à son journal intime, mais l'écriture ne l'empêche pas de se droguer. Sa mère finit par le mettre à la porte. Il continue d'écrire, mais les pensées qu'il consigne dans son journal prennent une tournure surréaliste, témoignant au quotidien de sa descente aux enfers.<br />[/b] <br />[/quote]<br /><br />Etonnament puissant. [i]Requiem For A Dream[/i] avait un coté baroque electronique dont il se servait pour tisser son atmosphère mais celui là est bien plus direct et détonnant. C'est un film très noir avec de brefs instants de lumière. Et c'est aussi, et de loin, le meilleur role de DiCaprio que j'ai vu jusque là.<br /><br />Le livre originel de Jim Carroll est sorti en 1978, dans lequel il décrit la décadence de Jim, un jeune homme blanc prometteur, joueur de basket brillant, dans le New York des sixties. L'écriture d'un journal intime et la passion qu'il a pour le basket ne l'empêcheront pas de sombrer dans la dépendance à l'héroïne, de se faire renvoyer de son école ainsi que de son équipe, de se brouiller avec sa mère et ses amis... C'est un livre très noir mais d'une véritable rédemption, que je pense chroniquer en topic litté. Le style est malgré tout brillant et la personnalité de Carroll remarquable. La lumière qu'il a aujourd'hui retrouvé impose le respect pour lui même, c'est une belle histoire.<br /><br />Le film prend quelques libertés (il narre le trajet de Jim à ses seize ans au départ mais Carroll à commencé à se camer notamment à treize ans :electricshock:), mais c'est une oeuvre puissante et poétique malgré le drame initial du sujet. Il m'a en ce sens évoqué[i] Le Péril Jeune[/i] et [i]Requiem For A Dream[/i] plutot que les délires freaks de [i]Trainspotting[/i], [i]Las Vegas Parano [/i]ou [i]Human Traffic[/i], mais il a vraiment une identité finale différente, et typiquement nineties du cinéma US :)<br /><br />Ici, le film construit peu à peu la vie des junkies vers leur insatiable recherche de fric nécessaire à leur oubli artificiel. Et Leonardo DiCaprio, tout jeunot à l'époque, a recréé un personnage à l'humanité crâmée marquant j'ai trouvé, j'ai vraiment trouvé le gars impressionnant dans sa prestation. <br /><br />C'est aussi un drame et une histoire d'amitié poignante qui ne fait jamais dans l'extravagant mais plustôt dans la descente vers les abîmes des drogués. Belle histoire, vraie et pamphlet anti drogue et qui a le mérite de nous prouver que personne, aussi intelligent soit il, n'est à l'abris d'une telle chute.Les persos secondaires sont bien imaginés (putain Mark Walbergh je l'avais même pas reconnu :D), l'histoire suit son chemin sinueux et la fin retombe un peu mais le film en lui même a vraiment une atmoshère mélancolique.<br /><br />La bande son grunge retransmet le contexte à l'aise, sur une temporalité différente c'était pas évident mais le mix artistique est plutot bien maitrisé :)<br /><br />Vraiment, j'ai accroché et je l'ai trouvé beau. Niveau réalisation oldskool c'est pas un monument mais le fond en lui même en fait un film qui a son truc.
The Basketball Diaries (1995)<br /><br />
<br /><br />Quatre copains dissipés d'une école catholique de New York ont une passion en commun : le basket. Lorsque Bobby meurt d'une leucémie, Jim et ses copains sont confrontés à la dure réalité de la vie qui leur apparaît de plus en plus absurde. Jim se confie à son journal intime, mais l'écriture ne l'empêche pas de se droguer. Sa mère finit par le mettre à la porte. Il continue d'écrire, mais les pensées qu'il consigne dans son journal prennent une tournure surréaliste, témoignant au quotidien de sa descente aux enfers.<br /> <br /><br /><br />Etonnament puissant. Requiem For A Dream avait un coté baroque electronique dont il se servait pour tisser son atmosphère mais celui là est bien plus direct et détonnant. C'est un film très noir avec de brefs instants de lumière. Et c'est aussi, et de loin, le meilleur role de DiCaprio que j'ai vu jusque là.<br /><br />Le livre originel de Jim Carroll est sorti en 1978, dans lequel il décrit la décadence de Jim, un jeune homme blanc prometteur, joueur de basket brillant, dans le New York des sixties. L'écriture d'un journal intime et la passion qu'il a pour le basket ne l'empêcheront pas de sombrer dans la dépendance à l'héroïne, de se faire renvoyer de son école ainsi que de son équipe, de se brouiller avec sa mère et ses amis... C'est un livre très noir mais d'une véritable rédemption, que je pense chroniquer en topic litté. Le style est malgré tout brillant et la personnalité de Carroll remarquable. La lumière qu'il a aujourd'hui retrouvé impose le respect pour lui même, c'est une belle histoire.<br /><br />Le film prend quelques libertés (il narre le trajet de Jim à ses seize ans au départ mais Carroll à commencé à se camer notamment à treize ans :electricshock:), mais c'est une oeuvre puissante et poétique malgré le drame initial du sujet. Il m'a en ce sens évoqué Le Péril Jeune et Requiem For A Dream plutot que les délires freaks de Trainspotting, Las Vegas Parano ou Human Traffic, mais il a vraiment une identité finale différente, et typiquement nineties du cinéma US <br /><br />Ici, le film construit peu à peu la vie des junkies vers leur insatiable recherche de fric nécessaire à leur oubli artificiel. Et Leonardo DiCaprio, tout jeunot à l'époque, a recréé un personnage à l'humanité crâmée marquant j'ai trouvé, j'ai vraiment trouvé le gars impressionnant dans sa prestation. <br /><br />C'est aussi un drame et une histoire d'amitié poignante qui ne fait jamais dans l'extravagant mais plustôt dans la descente vers les abîmes des drogués. Belle histoire, vraie et pamphlet anti drogue et qui a le mérite de nous prouver que personne, aussi intelligent soit il, n'est à l'abris d'une telle chute.Les persos secondaires sont bien imaginés (putain Mark Walbergh je l'avais même pas reconnu ), l'histoire suit son chemin sinueux et la fin retombe un peu mais le film en lui même a vraiment une atmoshère mélancolique.<br /><br />La bande son grunge retransmet le contexte à l'aise, sur une temporalité différente c'était pas évident mais le mix artistique est plutot bien maitrisé <br /><br />Vraiment, j'ai accroché et je l'ai trouvé beau. Niveau réalisation oldskool c'est pas un monument mais le fond en lui même en fait un film qui a son truc.
tu m'as vraiment donner envie de voir ce film qui doit avoir un rapport avec ma vie et je suis en train de m'en sortir de la drogue enfin je vais avoir une vie normal.<br />edit celiate: neotesco c'est la dernière fois que l'on te reprend, ça commence à bien faire. merci<br /><br />
[quote author=neotesco link=topic=1096.msg101938#msg101938 date=1237838908]<br />tu m'as vraiment donner envie de voir ce film qui doit avoir un rapport avec ma vie et je suis en train de m'en sortir de la drogue enfin je vais avoir une vie normal je part télécharger ce film ne faite pas comme moi mais vue que j'ai le rmi je peus pas tout acheté<br />[/quote]<br /><br />moui ...<br /><br />un conseil : ne le regarde pas :bigsmile: vu comment Leonardo finit sa vie ... Bref c'est pas une fin joyeuse ^^
[quote author=neotesco link=topic=1096.msg101938#msg101938 date=1237838908]<br />tu m'as vraiment donner envie de voir ce film qui doit avoir un rapport avec ma vie et je suis en train de m'en sortir de la drogue enfin je vais avoir une vie normal je part télécharger ce film ne faite pas comme moi mais vue que j'ai le rmi je peus pas tout acheté<br />[/quote]<br />ça dépend ce que t'appelles la dope. Si tu me parles de fumer toute la journée par fainéantise/angoisse, t'es encore loin du film. <br /><br />Si t'es un junkie, un vrai de vrai, je sais pas si c'est indiqué aussi. Y'a des scènes de shoot dans le film, et j'ai pas envie que ça te donne des idées retors si t'essaies de décrocher.<br /><br />Quand à la fin, je vois pas en quoi elle est glauque au contraire, c'est justement ce qui m'a surpris et où j'ai trouvé la prouesse et la force de Carroll, ce happy end qu'à la limite je voyais plus venir (un peu facilement mis en scène, mais je lui souhaite que du bien) là où à l'inverse dans RfaD on espère un sauvetage jusqu'au bout mais rien ne finit comme espéré non plus.<br /><br />
[quote author=Koma link=topic=1096.msg101947#msg101947 date=1237839928]<br /><br />Quand à la fin, je vois pas en quoi elle est glauque au contraire, c'est justement ce qui m'a surpris et où j'ai trouvé la prouesse et la force de Carroll, ce happy end qu'à la limite je voyais plus venir (un peu facilement mis en scène, mais je lui souhaite que du bien) là où à l'inverse dans RfaD on espère un sauvetage jusqu'au bout mais rien ne finit comme espéré non plus.<br /><br /><br />[/quote]<br /><br />ben elle était glauque pour moi ... la scéne ou il revoit l'ex junkie-prostituée , qu'il charrié avant qu'il soit junkie, et qu'on s'aperçoit qu'elle , elle a décroché et lui ... ben j'en dis pas plus ... mais c'est loin d'être une fin heureuse
autant j'ai adoré le bouquin autant j'ai detesté le film qui a mon sens ne retranscrit pas du tout le truc.
Attends, la fille qui lui jette les centimes c'est la junkie du début ? Putain j'avais pas percuté, je cherchais trop à comprendre pourquoi il disait la connaitre, au début je croyais que c'était une fille de son ancien bahut !<br /><br />Mais justement, la fin du film pour moi, c'est l'épilogue qui éllipse la fin de son décrochage, quand il réapparait en conférence à la toute fin du film.<br /><br />edit : ah bon vous aveaz tronçonné le topic, j'avais pas capté. Pourquoi ?<br /><br />Blat : dans la fin que j'ai vu, il s'enfuit de chez son pote reunoi durant sa décroche et tente de trouver de la came. Finalement il finit par décrocher et le film se conclut sur une intervention de lui face à un cercle de compagnons (junkies? théatre ? asso ?) où il parle de son addiction passée. Puis le texte final conclut sur son devenir depuis (livres, poèmes, musique)
[quote author=Koma link=topic=2679.msg101951#msg101951 date=1237841318]<br />Attends, la fille qui lui jette les centimes c'est la junkie du début ? Putain j'avais pas percuté, je cherchais trop à comprendre pourquoi il disait la connaitre, au début je croyais que c'était une fille de son ancien bahut !<br /><br />[/quote]<br /><br />Oui c'est la fille du début, pour moi c'est le concept de l'arroseur arrosé , c'est pour ça qu'elle s'est pas gênée de se moquer de lui en le voyant dans cet état ...<br /><br />On peut même tirer quelques moralités mais c'est pas vraiment le but du film ...
merci de rester dans le sujet du fiiiillllmm encore et toujouuurs ! pour vos problèmes de drogue, il y a les mp. Je sais pas si vous savez mais tout le monde qui lit ici n'est pas forcément majeur. Merci !