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Comment dire, est ce que je n'arrive plus a avoir une opinion objective sur tout ce que fais saez, car la je suis désolée mais moi je suis scotchée, je suis transportée encore et encore, c'est différent, c'est étonnant, fan depuis le début, et pourtant habituée à avoir un sens critique très prononcé, je ne peux rien dire, on peux débattre des heures et des heures, mais il suffit de mettre le CD, de se poser et d'écouter, et tout est dit c magnifique..
Et ben , j'ai l'album depuis vendredi et depuis vendredi , ça tourne en boucle .. Beaucoup le trouve ennuyant cet album, moi pas du tout , loin de la! <br /><br />Une grosse préférence pour "your leather jacket" que je trouve terrible , "is it ok?" du début a la fin , elle me fait planer. Cette version de "pill for the ride" avec le côté glauque est vraiment une agréable surprise , je passe les détails des déja connue. "coldheart" est superbe aussi , surtout la fin :redheart: , et pour finir en apothéose sur "hélicopters" qui me boulverse a chaque écoute !<br />bref du grand art.<br /><br />Puis en se penchant sur les textes , même en anglais c'est juste énorme , mais avouons quand même que ça ne vaut pas du français , mais bon .. <br /><br /><br />Chapeau bas l'artiste , peu importe ce qu'il sort comme album , chaque fois je suis scotché sur ma chaise dés la première écoute!<br /><br />vivement la suite :redheart:
[quote author=dericone link=topic=2643.msg101175#msg101175 date=1237287427]<br />Suis-je le seul a penser qu'il n'y aura pas de concerts pour cet album ? ou plutôt que la tournée a déjà eu lieu.<br />Certes cette tournée ne comprend que 5 dates, mais la tournée varsovie n'en compte pas beaucoup plus.<br />[/quote]<br /><br />Moi, j'imagine bien quelques dates entre mi-avril/début-mai et fin juillet.
Bon allez je m'y met aussi après l'avoir écouté en boucle depuis lundi.<br /><br />On commence avec Braindead qui est pour moi le chef d'uvre de l'album, ligne de champ magnifique et j'adore cette intensité qui monte.<br />On passera Killing The Lambs, White Noise, Yellow Tricycle et Numb déjà écouté et réécouter mainte fois.<br />Ma grosse déception de l'album est your leather jacket, à la limite je la placerai just un peu au dessus de jessie, ça fait vraiment riff collégien. Cette chanson ne me parle pas et ce mirco saturé m'horrifie.<br />Ghost downtown et son ambiance bien à part, très froide est une réussite, elle m'a fait penser par moment à du Jeff Buckey.<br />A lovers Prayer est une belle ballade.<br />Is it ok ? c'est une chanson que j'aime, mais elle un coté nié qui me dérange.<br />Pill For The Ride était la chanson que j'attendais le plus après les concerts du Bataclan et le premier concert des bouffes ou ils l'avaient ressorti. J'adore toujours cette chanson même si je suis déçu que Damien ai retiré les Yeah Yeah à la fin du refrain. Les 2 voix superposés lui donnent encore plus de fraicheur et de beauté. <br />Et finalement Cold heart et helicopters qui finissent superbement l'album, 2 gros coups de cur, avec de très beaux arrangements.<br /><br /><br />Dans l'ensemble bonne album même si je le trouve trop court du fait qu'on connaissait déjà 4 chansons en version studio depuis belle lurette.<br />J'attendais cet album en anglais depuis longtemps et je ne suis pas déçu. Comme j'ai pu le lire quelques pages avant je rejoint la personne qui a dit que c'est un album concept et je pense qu'a l'avenir il pourrai sortir d'autres albums en anglais sous ce nom Yellow Tricycle et ça n'est pas pour me déplaire (mais tout ça n'est que spéculation)<br /><br />Pour la photo du livret, qui est semblable à celles de jours étranges. Je le voix comme un nouveau départ (en anglais), un premier album (pour Yellow Tricycle), comme Jours étranges était le premier album de Saez <br /><br /><br /><br /><br />
[quote author=Morganbellamy link=topic=2643.msg101317#msg101317 date=1237371450]<br />Is it ok ? c'est une chanson que j'aime, mais elle un coté nié qui me dérange.<br />[/quote]<br /><br />Comme quoi l'orthographe a son importance.
[quote author=FANOU link=topic=2643.msg101308#msg101308 date=1237369854]<br />Moi, j'imagine bien quelques dates entre mi-avril/début-mai et fin juillet.<br />[/quote]<br /><br />Si il fait juste quelques dates à mon avis il faudra s'attendre à de l'acoustique... encore... Les tournées avec un groupe c'est des plus grosses tournées et à mon avis il y en aura pas avant l'album suivant.
Je vais y aller aussi de mon petit avis.<br /><br />J'ai écouté l'album une première fois lundi soir, au calme, et je suis sorti agréablement surpris, j'ai adhéré complètement du début à la fin. Depuis je l'écoute en boucle.<br /><br />Si on prend chanson par chanson:<br />"Braindead" est une très belle entrée en matière, une chanson rock très réussie, avec beaucoup de variations dans la voix et la musique. Je passe les 4 chansons connues sur myspace que j'aime toujours autant.<br />"Your leather jacket", morceau très entraînant malgré cet effet sur la voix, qui peut avoir son charme, mais il aurait pû éviter.<br /><br />On entre dans la partie moins "rock" mais plus enivrante et envoûtante de l'album.<br />Gros coup de coeur pour "Ghost downtown", et cette ambiance fantôme qui donne beaucoup d'émotion; "A lovers prayer", ballade sobre et efficace assez réussie également.<br /><br />Rien à redire sur "Is it ok ?", magnifique, paradoxalement je préfère la première partie de la chanson, sans tous les instruments, même si au final ça porte sa voix plus haut.<br />"Pill for the ride", dont j'attendais beaucoup, m'a convaincu malgré son manque de rythme (comparé aux lives), grâce à cette ambiance assez hallucinante.<br /><br />Enfin, 2 chansons magnifiques pour finir: "Cold heart", sublime (d'ailleurs, j'ai cru reconnaitre au début une guitare très Debbie, qui m'a rappelé "tu y crois" en acoustique), et une fin en apothéose où l'on se sent pousser des ailes sur "Helicopters".<br /><br />Au final, un album anglais magnifique, qui m'envoûte du début à la fin, avec 3 gros coups de coeur: Braindead, Ghost downtown et Cold heart.<br /><br />Une très belle surprise. :redheart:
Écoute de l'album avec casque dehors allongé en regardant le ciel bleu un pur bonheur.<br /><br />[url=http://pix.toile-libre.org/?img=1237384396.jpg][img]http://pix.toile-libre.org/upload/img/1237384396.jpg[/img][/url]
Merci de ne poster ici que vos impressions, <br />pour tout sujet se rapportant aux articles , un topic est déjà créé à cet effet (cf. chroniques sur A lovers Prayer)
Le CD "A Lovers Prayer" est magnifique ! Magique ! Comme tout ce que fait Damien Saez. <br />Complètement différent du dernier triple-album qui est aussi une merveille.<br />c'est ça qui est trop génial avec Damien Saez, on ne peut jamais s'attendre à ce qu'il nous prépare !<br />Moi, je ne peux m'en passer.<br />Bonne journée à tous
C'est moi ou le CD est mal masterisé ? J'ai souvent envie (ou besoin...) de monter, baisser le son tant ça me paraît inégal sur ce point là. Ou c'est juste que ça monte en puissance et que j'essaye de suivre ?<br /><br />A part ça, rien à redire sur cet album, pour lequel je n'attendais pas de gros riffs de guitares saturées ou de la batterie à chaque morceau. C'est tout à fait ma came, ça envoute, ça envoie, ça évade (évade moi :exciting:) et mieux, ça plaît pas à tous mes amis (ce qui est un gage de qualité et d'exclusivité) :haha: Bref, en avant la musique quoi, et qu'elle tourne en boucle.
[quote author=Yomggi link=topic=2643.msg101458#msg101458 date=1237454697]<br />C'est moi ou le CD est mal masterisé ? J'ai souvent envie (ou besoin...) de monter, baisser le son tant ça me paraît inégal sur ce point là.[/quote]<br /><br />Je trouve pas, au contraire ça me semble bien aligné...<br />Toute façon ça pourra jamais être pire que Varsovie et son Goraszewska en plein milieu où on se demande si c'est une piste vide, jusqu'à ce qu'on monte le son ^^<br /><br /><br />Là je découvre les versions live de Is it ok ? et Pill for the ride. J'avais jamais écouté le bataclan, du coup aujourd'hui j'ai l'impression de faire les choses dans l'ordre... Et bah c'est pas mal en live...
Sinon pour le coté grunge évoqué par certains articles, ya pas que sa prestattion aux VDLM qui y fait penser, ya aussi 2-3 morceaux de l' opus qui sont très Nirvana...Pill for the ride/Something in the way ça saute aux oreilles.
Grave. A la première écoute sur alapage j'ai pensé à something in the way... Enfin seulement le début, heureusement.
Encore une fois pour les articles traitant de l'album, c'est ici =>http://forums.saezlive.net/index.php/topic,2654.0.html<br />Et [u]pas sur ce topic[/u]
Comment dire, tellement différent de ce qu'on connait. Mais tellement bon ! <br />Il commence à tourner en boucle depuis Lundi, même si je me dis que je devrais y aller doucement je voudrais pas m'en lasser, m'enfin, pour l'instant je me fais plaisir !! :p
Salut à tous,<br /><br />Je ne peux pas dire si j'aime ou non cet opus, c'est particulier..<br />Une chose est sûr, c'est que Braindead, Killing The Lambs et Ghost Downtown sont de loin, pour moi, les plus réussies.<br />Des percus de [i]Killing[/i] à la limite du voyage chamanique au jeu de voix sur [i]Braindead[/i] en passant par une intro à la "Mojo Pin" sur [i]Ghost[/i]. Ca me plait tout ça!!<br />Le gros bémol vient pour moi de [i]Your Leather Jacket[/i]... Je la trouve faussement joyeuse, trop empruntée aux Libertines, et cette voix radiophonique me rappelle à quel point Julian Casablancas me saoule. [i]Yellow Tricycle[/i] me laisse de marbre, je suis gêné par la voix jusqu'à la moitié du titre.<br /><br />Je ne me suis pas encore penché sur les trois derniers titres, le chemin entre le boulot et la casa n'étant pas aussi long.<br />Mon appréciation reste malgré tout en demie-teinte.<br />
[i]Un album tout aussi profond que le Debbie, fortement référencé tant au niveau musical que littéraire... <br />Je vais faire par morceaux mon analyse du truc ;) [/i]<br /><br /> Lopus commence en pleine ivresse. Pour une fois lécriture ne se perd pas au jeu des tableaux flous et des descriptions évasives au possible
A linstar des albums qui lont précédé, il est ici question dune histoire, de la même qui nous sera raconté dans le triptyque qui lui fera suite, quelque mois plus tard -ou peut être sagit-il de quelque chose de complètement différent, [i]who knows[/i] , une variation sur le même thème, mais avec des héros largement plus dépravés, plus acides
plus abimés .<br /> Une écriture qui aurait perdu le fil assez vite, comme détournée par les évènements
<br /> Le texte saffranchit donc de tout ce qui a pu être dit auparavant, ça relève davantage du périple mystique, métaphysique
une quête douloureuse en proie à la folie. Une sorte de cri déchirant, -[i]effrayant même[/i]- à travers la pénombre
.La prière insipide dun amant parmi tant dautres. Le tout dans une autre langue, encore une manière subtile de se dédouaner du crime. <br /> [center] Le pari est audacieux . [/center]<br /><br /> Le rideau souvre donc sur une nuit noire, un purgatoire atroce. Dès la première piste, le ton vous est donné, on vous parlera dun crime, dune errance sublimée dans lalcool, le sexe, la drogue
une chute à ciel ouvert . <br /> Détrompez vous, il ny a ni victime, ni bourreau, tout est dit dès le début, un crime a bien eu lieu mais ce nest pas celui auquel vous pensez
[i]« Theres no victim no killer »[/i], le goût du sang est toujours partagé
<br /> On retrouve donc notre héros, ce fugitif exsangue, le regard encore embué dalcool, traqué par des voix invisibles. Voilà quil se souvient .<br /> Soudain cest fait. Tout lui est étranger .<br /> Il ne se reconnaît plus, les voix se multiplient se mélangent délicieusement
les langues se délient dans livresse. Il ne sagit plus dun homme, mais dun corps à la dérive, dun corps sans âme, sans conscience, sans rien à regretter. Une terre brûlée. Une plaie vivante. <br /> Et personne pour le pardonner
<br /> Lidée est résolue, lerrance est entamée .<br /> [i] «Celui qui se fait bête se débarrasse de la douleur d'être homme.» (Dr Johnson)[/i]<br />Cest ce quon verra par la suite.<br /><br />[b]White Noise :[/b]<br /><br /> Changement de décor, comme une façon de brouiller les pistes; un réquisitoire assez violent qui reprend le leitmotiv de ce bon vieux jeunes et cons. <br /> Ah lours râle et ça fait du bien ! <br /> A la première écoute on ne comprend pas vraiment ce que vient faire ce déballage de playmates peroxydées aux lèvres poissonneuses dans lenglish ride of Saez
Cest par le biais du dégoût, de la désillusion que cette piste se raccroche à lhistoire. <br /> Cest lheure de lexil, du rock violent, des riffs extatiques,y a comme des relans de tequila, [i]« la tête au fond des chiottes à chercher loxygène »[/i] quil disait
ça pue le botox, le poppers et le porno canin...les paradis artificiels dune [i]« junk nation » [/i]toute autant à la dérive que notre héros, véritable monstre dégoisme et de désillusion à la (dé)mesure propre de ce nouveau siècle...<br /> On se perd avec nimporte qui, on prend nimporte quoi, on mange le trottoir, à bout de souffle contre la vitre et lâme aiguisée au couteau.<br /> Le réveil est douloureux, y a des greluches et des rapaces qui gravitent alentour, toujours des interférences, [i]« think big its all one commercial break »
[/i]<br /> Et pourtant ce nest pas encore lheure de sortir de la nuit
: [i]« Not happy ? Take a pill »[/i]
Et cest reparti pour un tour.<br /><br />[b]<br />Killing the lambs :[/b]<br /> <br /> Des guitares planantes, ça sonne comme un bon vieux Radiohead. Une voix presque féminine qui prend le dessus, qui se fait funambule et vogue à la limite envoutante qui sépare le ciel de lenfer
Mais une atmosphère lourde, nauséeuse
presque grave .<br /> Essayant toujours de dépasser la rupture, doublier le crime [i]« trying to forget that we ever met »[/i], voilà que vient le temps des regrets
[i]« how i miss you »[/i]
<br /> Mais lerrance est déjà consommée, cest lheure où tombent les masques : [i]« I m a fake with blood in my hand [/i], le crime ne se sépare jamais de son châtiment, ça aussi on y est habitué
<br /> Et toujours ces voix entraînantes qui vous portent au sang, au mal, à labsurde quelque chose du ressort de la schizophrénie. Le fauve est lâché et nul ne sera épargné sur sa route
[i]« in war I found peace, and in you I found me »[/i], le constat est effarant, terrifiant
Désormais plus rien ne peut être pareil
<br /> Et aussi ses références à Dieu. Dieu omniprésent, omnipotent...incapable. Seul juge de la scène, seul spectateur du drame qui se joue sous ses yeux. Cest lheure périeuse où la bête et lhumanité toute entière ne font quun
et viennent demander des comptes. <br />Outre le trip eschatologique qui plombe/surplombe lalbum, on peut relever de nombreuses références directes à lamante, des interpellations plaintives et récurrentes dans lopus
[i]« sister dont cry for me »[/i], [i]"my girl"[/i], [i]"baby"[/i]. Effectivement chaque album a son destinataire, ici on supplie encore lamante, la petite sur, lamie
on la prie de revenir
« a lovers prayer »
<br /> [b]VLP[/b] fera état dun douloureux revers : la belle aura repris la route, et cest à lami quon viendra se confier
<br />[i]<br />(les gros posts personne ne les lit jamais
o_O )<br />... je continue ou on se contente d'un "j'aime bien l'album il est superrrrrrrrrrrrr" ? [/i]<br />
Le pari est audacieux .
<br /><br /> Le rideau souvre donc sur une nuit noire, un purgatoire atroce. Dès la première piste, le ton vous est donné, on vous parlera dun crime, dune errance sublimée dans lalcool, le sexe, la drogue
une chute à ciel ouvert . <br /> Détrompez vous, il ny a ni victime, ni bourreau, tout est dit dès le début, un crime a bien eu lieu mais ce nest pas celui auquel vous pensez
« Theres no victim no killer », le goût du sang est toujours partagé
<br /> On retrouve donc notre héros, ce fugitif exsangue, le regard encore embué dalcool, traqué par des voix invisibles. Voilà quil se souvient .<br /> Soudain cest fait. Tout lui est étranger .<br /> Il ne se reconnaît plus, les voix se multiplient se mélangent délicieusement
les langues se délient dans livresse. Il ne sagit plus dun homme, mais dun corps à la dérive, dun corps sans âme, sans conscience, sans rien à regretter. Une terre brûlée. Une plaie vivante. <br /> Et personne pour le pardonner
<br /> Lidée est résolue, lerrance est entamée .<br /> «Celui qui se fait bête se débarrasse de la douleur d'être homme.» (Dr Johnson)<br />Cest ce quon verra par la suite.<br /><br />White Noise :<br /><br /> Changement de décor, comme une façon de brouiller les pistes; un réquisitoire assez violent qui reprend le leitmotiv de ce bon vieux jeunes et cons. <br /> Ah lours râle et ça fait du bien ! <br /> A la première écoute on ne comprend pas vraiment ce que vient faire ce déballage de playmates peroxydées aux lèvres poissonneuses dans lenglish ride of Saez
Cest par le biais du dégoût, de la désillusion que cette piste se raccroche à lhistoire. <br /> Cest lheure de lexil, du rock violent, des riffs extatiques,y a comme des relans de tequila, « la tête au fond des chiottes à chercher loxygène » quil disait
ça pue le botox, le poppers et le porno canin...les paradis artificiels dune « junk nation » toute autant à la dérive que notre héros, véritable monstre dégoisme et de désillusion à la (dé)mesure propre de ce nouveau siècle...<br /> On se perd avec nimporte qui, on prend nimporte quoi, on mange le trottoir, à bout de souffle contre la vitre et lâme aiguisée au couteau.<br /> Le réveil est douloureux, y a des greluches et des rapaces qui gravitent alentour, toujours des interférences, « think big its all one commercial break »
<br /> Et pourtant ce nest pas encore lheure de sortir de la nuit
: « Not happy ? Take a pill »
Et cest reparti pour un tour.<br /><br /><br />Killing the lambs :<br /> <br /> Des guitares planantes, ça sonne comme un bon vieux Radiohead. Une voix presque féminine qui prend le dessus, qui se fait funambule et vogue à la limite envoutante qui sépare le ciel de lenfer
Mais une atmosphère lourde, nauséeuse
presque grave .<br /> Essayant toujours de dépasser la rupture, doublier le crime « trying to forget that we ever met », voilà que vient le temps des regrets
« how i miss you »
<br /> Mais lerrance est déjà consommée, cest lheure où tombent les masques : « I m a fake with blood in my hand , le crime ne se sépare jamais de son châtiment, ça aussi on y est habitué
<br /> Et toujours ces voix entraînantes qui vous portent au sang, au mal, à labsurde quelque chose du ressort de la schizophrénie. Le fauve est lâché et nul ne sera épargné sur sa route
« in war I found peace, and in you I found me », le constat est effarant, terrifiant
Désormais plus rien ne peut être pareil
<br /> Et aussi ses références à Dieu. Dieu omniprésent, omnipotent...incapable. Seul juge de la scène, seul spectateur du drame qui se joue sous ses yeux. Cest lheure périeuse où la bête et lhumanité toute entière ne font quun
et viennent demander des comptes. <br />Outre le trip eschatologique qui plombe/surplombe lalbum, on peut relever de nombreuses références directes à lamante, des interpellations plaintives et récurrentes dans lopus
« sister dont cry for me », "my girl", "baby". Effectivement chaque album a son destinataire, ici on supplie encore lamante, la petite sur, lamie
on la prie de revenir
« a lovers prayer »
<br /> VLP fera état dun douloureux revers : la belle aura repris la route, et cest à lami quon viendra se confier
<br /><br />(les gros posts personne ne les lit jamais
)<br />... je continue ou on se contente d'un "j'aime bien l'album il est superrrrrrrrrrrrr" ? <br />
Rien à dire, j'accroche à ton écriture !...<br /><br />... mais moi j'aurais la flemme d'écrire... et fais gaffe à ne pas tomber dans le grotesque, trop d'adjectifs flingue le charme.<br /><br />"He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man" Samuel Johnson and fuck out H. Thomson. Cette seule phrase aurait bien pu suffire pour Braindead. <br /><br />
[quote author=Atala link=topic=2643.msg101619#msg101619 date=1237498792]<br /><br />(les gros posts personne ne les lit jamais
o_O )<br />... je continue ou on se contente d'un "j'aime bien l'album il est superrrrrrrrrrrrr" ? [/i]<br /><br />[/quote]<br /><br />j'attends la suite :) ...
RTT posée en ce lundi 16 mars 2009, direction le centre-ville, plus précisément la FNAC dès 9h du mat', achat du cd dans la rayon international, passage en caisse, tentative de drague infructueuse sur la caissière, galette dans le lecteur CD de la Saxo pour un CDD de six mois, première et brève écoute fenêtre ouverte cheveux au vent, une octogénaire renversée, retour à la maison, extraction du cd vers lIpod et cest parti
<br /><br />Braindead, Houlà... Impression bancale dès le début du titre, impression nauséabonde dès la 30ème seconde avec larrivée de ce "In the parking" soutenu par un folk, disons-le plus que strident, et puis révélation 55èmme seconde le titre semballe dans la poésie des cordes, enfin 1 min 5 sec tout est oublié, retour fracassant dans la sphère saezienne et ses explosions sensorielles, sa grâce, sa rage, son ambigüité
Je mincline, je dis bravo, je dis merci, mon index semble être irrésistiblement attiré par la touche repeat mais la curiosité fini par lemporter.<br />Malgré cela je passe les trois pistes suivantes ainsi que Numb, inutile dépiloguer sur le sujet ces titres ont tellement rodés dans lappareil auditif, cela dit je les retrouve avec le plus grand plaisir tel un bon vieux pote que lon a pas revu depuis... la vielle. <br />Donc Your Leather Jacket : boite a rythme suintant la facilité à la The Strokes, voix filtrée plus quagaçante à la The Killers, bref le charisme et le charme inexistant de la fosse à purin que représente le revival. Jai honte découter cela, jai honte pour Damien, jai honte pour ses parents, pour sa descendance, pour toute personne layant côtoyé de prés ou de loin... Mais quelle ignominie nous a-t-il pondu ici? Même un son provenant de son intestin grêle me paraitrais plus agréable. Je passe en me certifiant quil ne peux sagir ici que dun vulgaire canular de sa part.<br />Suit un Ghost Downtown apaisant, lumineux, cristallin, onirique bref tout linverse de laffreuse et répétitive nonchalance du tire éponyme qui suivra A Lovers Prayer. <br />Alors cest le moment opportun pour nous balancer en pleine gueule la petite perle de cet album j'ai nommé Is Is Ok? ,et ce malgré le fait que le downtempo en fond sonore parait quelque peu plagié sur un certain titre de Massive Attack
mais peu importe se dégage de ce titre une telle poésie, alors je me laisse aisément emporter oubliant que la version live navait provoquée que peu démoi auparavant de mon coté. <br />Autre piste en comparaison avec les concerts Pill For The Ride. Plaisant certes il faut bien lavouer mais légère déception en comparaissant avec le live ou le titre avait tendance à semballer laissant entrevoir un coté moins tétraplégique que sur cette pâle version studio. <br />Cold Heart à limage de Is it Ok? ballade opaque à travers les méandres de la grâce saezienne... La encore sur le cul. <br />Sur le cul oui mais entre deux chaises avec la conclusion de lalbum qu'est Helicopters
Mouais pas de quoi casser trois pattes à un canard.<br />Et puis pas envie de perdre plus de temps à chroniquer cet album juste envie de se replonger dedans malgré limpression mitigée quil ma laissé paraitre...
[b]Yellow tricycle : [/b]<br /> Toujours lexil. Encore labsence
aride. <br /> Le temps a passé. Plus aucun repère -comme en plein océan -, lui, il ne sait plus trop où tout a commencé ni où il compte aller
Mais nous on sent déjà que ça va se casser la gueule magistralement à un moment ou à un autre du conte
<br /> Une supplique foutrement mélancolique sur fond de règlement de compte avec la belle, « youre like a nail in my hand », elle qui ne comprend pas la plaie, elle qui na rien vu venir
« the days running after you » « you dont know » . <br /> Ca tourne en rond comme une ritournelle étrange
une comptine absurde évadée des portes de lenfance. Le voilà ce héros dun quart de siècle, -la bête humaine-, qui enfourche son tricycle jaune pour braver lether. <br /> Y a quelque chose de pure, de naïf qui traine dans lair. Cest frais, comme un moment de grâce, une trêve bien méritée. <br /> A la Pensée opératoire succède la pensée magique dun môme de cinq ans : tout semble possible, le monde devient bleu [i](et lui aussi visiblement
faut penser à pédaler moins vite peut être
menfin quand on est le fruit dun homme à barbichette et dune bufflonne aux yeux globuleux cest déjà bien de savoir pédaler
on lui en voudra pas)[/i], le cur qui bat vite, toujours plus vite
Ouais, ouais, le héro est bien en train de nous taper un p*** de syndrome de peter pan sous acide...ou alors il a du lécher trop de grenouilles mexicaines... :bigsmile:<br /> Soudain des voix familières viennent flamber le décor : « they're waiting for me out of window
». On ne se dérobe pas à la plaie, on a beau essayer, ça revient sans cesse. La bête na pas dit son dernier mot
mais curieusement une autre prière vient sajouter à la liste : « maybe Ill jump maybe, and youll rescue me
maybe » et tout ça sur une musique limite plannante, apaisante à souhait
on peut appeler ça un curieux décalage
oui
.<br />
[b]Your leather jacket : [/b]<br /> Tître partagé entre les strokes et les libertines
Riff saturés, Son garagé, du Rock vachement 90s en fait
(ouais l'ours il a réussi a tout mettre dans une seule chanson, alors forcément ça sonne faux et brouillon et ça fait pleurer Simo ) Ca fleure bon la chemise trouée à la charles ingalls et le jean qui tient debout tout seul tellement ça fait longtemps que
<br /> Un titre tout à fait British et enjoué, mais qui se cale encore dans la lignée du constat amer et du règlement de compte
une musique fraiche, un truc de lorde de la catharsis
Ashes, trashes se fondent, se consument et brûlent la veste en cuir de la vilaine amoureuse
<br /> Toujours ce décalage entre un rythme léger et jouissif et des reproches acides et sans fin « she sleeps everywhere », « she's off her head to treat me like a piece of crap », on lavait compris dès le début le crime était ailleurs
Bon le côté victimisation ça va deux minutes me direz vous mais trois autres albums plus tard on y etait encore
<br /> Mais la fin de la piste vient sauver la donne, encore une prière, une manière de se convaincre tout seul..on sent lombre de la pensée magique et de larmée de pampers de ce bon vieux yellow tricycle
ça résonne comme une injonction du ciel « baby Ill stick around Ill stay will youuuuuuuuuuuuuuuuuuu » La bête reprend ses esprits, maitrise totalement léchiquier
elle donne ses ordres
its time for beeing numb
va falloir faire avec
<br />
Après ces impressions si magnifiques pondues sur un forum endormie ... je ne puisse que saluer le talent de notre modette :superman: Avé Atala !<br /><br />ps1 : tsss la suite :p<br />ps2: non je ne pleure pas !
Alors cet album en anglais je l'attendais avec impatience aprés son passage à Fourvière! Le seul hic a été de constater la disparation de "Drive me" et de "Your way to heaven" :girl: :badegg:<br /><br />[b]Braindead[/b]: ca commence en force, c'est puissant, les guitares et la voix j'aime. Je la trouve planante cette chanson."Baby there's no victim there's no killer"<br />[b]White noise[/b]: du rock, du rock et ca fait du bien "Fake world my girl you make me real bitch"<br />[b]Your leather jacket[/b]: C'est frais,ca met de bonne humeur et ca donne envie de chanter à tue-tête en sautant sur le lit! "oh no oh no oh no I won't let go"<br />[b]Ghost downtown[/b]: calme, envoutante et posée "I just feel like a dog left in the rain hanging around with the ghosts downtown"<br />[b]A lovers prayer[/b]: Alors celle-ci j'accroche pas du tout :electricshock: C'est quoi cette voix Oo et aussi les paroles il s'est vraiment pas foulé sur ce coup là...<br />[b]Is it ok?[/b]: Le retour du piano :exciting: (il était temps pcq la guitare c'est bien mais pas tout le temps quand même) nouvel arrangement et deuxième coup de coeur pour cette chanson!!! "Don't be scared of me babe show me who you are" Je suis fan de la montée en puissance :D :redheart:<br />[b]Pill for the ride[/b]: trés bonne surprise de la retrouver sur l'album! Et les effets de voix j'aime beaucoup ca rend la chanson trés aérienne.<br />[b]Cold heart[/b] : j'aime beaucoup aussi celle-là surtout les accords à la fin. "Suffer sure you can"<br />[b]Helicopters[/b] : ma préféré avec "Is it ok". Elle me fait penser à Voici la mort. Même construction, même thème... Le début assez flippant avec l'orgue et ces cris qui font penser à des créatures démoniaques et puis la montée au ciel avec la musique qui s'allège, la voix qui envoute!! Une pure merveille cette chanson :redheart:"Fire in the sky holding your hand we got no choice but run away tears in our hearts" :redheart:<br /><br />En bref ;) trés bon album et pleins de choses à découvrir au niveau du texte mais aussi de nouvelles sonorités<br /><br />(Atala on veut la suite des impressions!)
Fait gaffe Atala, à force de pondre de si belles analyses, cette fois rockmag ils vont pas juste te prendre une phrase par ci par là... Ils vont faire un super copier coller :victory:
[b]Numb :[/b]<br /> Épicentre rageux de lalbum, peut être le texte le plus violent jamais produit par Saez à mon sens. <br /> Réveil Placebo à la Pure Morning
on se croirait de ce clip de The Verve, the bitter sweet symphony, où le chanteur marche en ligne droite, et dégomme lunivers entier sur son passage
Cest à limage même du héros en cet instant
la bête est accouchée, elle ravage le monde, écorche tout sur son passage
« I want you you to suffer » <br /> Cest la reprise du contrôle, la piste-charnière de lalbum. <br /> On reste encore dans le trip séculaire de Eros/Thanatos,[i] « je taime, je veux mourir, je vais te racler le museau si fort que tu ten souviendras jusquà la fin des temps belle gosse
» [/i]. Mais ça reste efficace. On se prend au jeu. <br /> Ca me fais penser à un passage de la [u]Médée dAnouilh[/u], où lamoureuse trompée accouche de sa haine : <br />[quote].[i]"J'ai quelque chose à mettre au monde encore cette nuit, quelque chose de plus gros, de plus vivant que moi. Et je ne sais pas si je vais être assez forte. »<br />« Laisse, femme ! Je n'ai plus besoin de tes mains. Mon enfant est venu tout seul. Et c'est une fille, cette fois. O ma haine ! Comme tu es neuve... Comme tu es douce, comme tu sens bon. <br />Petite fille noire, voilà que je n'ai plus que toi au monde à aimer."[/i][/quote]<br /> <br /> Cest exactement ça, une nouvelle naissance, un nouveau départ ravagé dacide et de désillusions
une sorte de mister Hyde à la dérive au cur de cette fable moderne
<br /> Pire il pousse le vice encore plus loin
quelle prenne ses responsabilités cette gourgandine, quelle constate lampleur des dégâts
. :<br /> Regarde moi, regarde ce que tu as fait de moi, je ne suis rien, je ne suis plus rien, pas même une raclure
Allez viens, « follow the swine », rejoins moi dans cette petite mort [i](ouais ça reste vachement sexuel tout ça
sinon ce serait pas drôle
)[/i], « be unkind its what youre good for »
Il est là planté là comme un con, englué dans le chagrin et la rancur
une plaie ambulante.<br /> Y a comme un jeu cruel qui sinstalle, qui se pérennise entre les amants, un truc ultime, malsain qui tourne en fond, qui trouve pas déchappatoire
Personne ne doit en sortir vivant. <br /> Quoiquil en soit, on en ressort vidé, détruit de ce tître. <br /> La bête est transfigurée, pétrie de haine mais surtout dennui
. « I am ugly, Im twisted, Im wicked, Im hollow, Im borred
[i]lEnnui tiens, cest nouveau ça
ce sera dailleurs la ligne directrice du reste de lopus, ça dépassera la douleur et la haine
(mais ça on y reviendra pour pill for the ride )
[/i]<br /><br /> Une piste qui ressemble donc à une vilaine lettre de menace
vous êtes prévenus, ça va bientôt péter, vaut mieux pas rester dans les parages
.Ill soon be dead and I dont mind<br />
."J'ai quelque chose à mettre au monde encore cette nuit, quelque chose de plus gros, de plus vivant que moi. Et je ne sais pas si je vais être assez forte. »<br />« Laisse, femme ! Je n'ai plus besoin de tes mains. Mon enfant est venu tout seul. Et c'est une fille, cette fois. O ma haine ! Comme tu es neuve... Comme tu es douce, comme tu sens bon. <br />Petite fille noire, voilà que je n'ai plus que toi au monde à aimer."<br /> <br /> Cest exactement ça, une nouvelle naissance, un nouveau départ ravagé dacide et de désillusions une sorte de mister Hyde à la dérive au cur de cette fable moderne <br /> Pire il pousse le vice encore plus loin quelle prenne ses responsabilités cette gourgandine, quelle constate lampleur des dégâts . :<br /> Regarde moi, regarde ce que tu as fait de moi, je ne suis rien, je ne suis plus rien, pas même une raclure Allez viens, « follow the swine », rejoins moi dans cette petite mort (ouais ça reste vachement sexuel tout ça sinon ce serait pas drôle ), « be unkind its what youre good for » Il est là planté là comme un con, englué dans le chagrin et la rancur une plaie ambulante.<br /> Y a comme un jeu cruel qui sinstalle, qui se pérennise entre les amants, un truc ultime, malsain qui tourne en fond, qui trouve pas déchappatoire Personne ne doit en sortir vivant. <br /> Quoiquil en soit, on en ressort vidé, détruit de ce tître. <br /> La bête est transfigurée, pétrie de haine mais surtout dennui . « I am ugly, Im twisted, Im wicked, Im hollow, Im borred lEnnui tiens, cest nouveau ça ce sera dailleurs la ligne directrice du reste de lopus, ça dépassera la douleur et la haine (mais ça on y reviendra pour pill for the ride ) <br /><br /> Une piste qui ressemble donc à une vilaine lettre de menace vous êtes prévenus, ça va bientôt péter, vaut mieux pas rester dans les parages .Ill soon be dead and I dont mind<br />