Voilà une interview qui il me semble est passée inaperçue, pourtant on y apprend la sortie d'un nouveau livre chez Acte Sud.<br /><br /><br />Source : Le journal des Plages<br /><br />Artiste engagé, contestataire, vibrant de colère et de tristesse, Saez vient de sortir son quatrième album qui regroupe trois CD « Varsovie-LAlhambra-Paris », un album sombre qui traduit sa sensibilité à fleur de peau. Lauteur de « Jeune et con » est dans le Journal des Plages.<br /><br />Vous naimez pas beaucoup les médias nest-ce-pas ?<br />- Pas trop, cest vrai. Je pense quil ne remplisse plus le rôle de réel intermédiaire. Ils contrôlent plus quils ne transmettent. Je nadhère pas à la société de consommation et je me sens en marge. A la radio et à la télé, je dénote une vulgarité dans lattitude générale. Pour la presse écrite, cest autre chose. Il y a le rapport à lécriture qui impose un certain recul.<br /><br />Entre « Jours Etranges » avec comme titre-phare « Jeune et con » en 1999 et le triple CD sorti le 21 avril dernier « Varsovie-LAlhambra-Paris », quelle est lévolution du nouveau Saez ?<br />- Jai voulu que mon album sorte le 21 avril parce que je nai pas oublié le 21 avril 2002. Jai fait exprès bien sûr. Pour le reste, cest difficile à analyser. Jessaie dêtre le plus libre possible dans ce que je fais. Cela a un prix qui en vaut la peine. Cest plus difficile de vivre de ce que lon aime faire. En nétant pas de mèche avec les médias, je ne passe pas en boucle sur les radios. Mais je suis tout de même étonné. Jai entendu plusieurs fois « Jeunesse lève-toi », un titre de mon dernier CD sur les ondes. Comme quoi !<br /><br />Pour en revenir au 21 avril 2002, vous avez sorti « Fils de France » le lendemain de lélection présidentielle. Vous écrivez toujours comme cela, à chaud ?<br />- Oui et non. Je peux écrire un texte en dix minutes, en deux heures ou en deux mois. Mais dans les moments forts, émouvants, quand je suis à fleur de peau, les mots sortent vite.<br /><br />La rage, la colère, linjustice vous animent. Cest une source dinspiration inépuisable ?<br />- Oui, on a des yeux pour pleurer. Cest important de dénoncer, de témoigner.<br /><br />Vous sentez-vous comme un porte-parole dune certaine jeunesse ?<br />- Pas du tout. Je narrive déjà pas à être le porte-parole de moi-même
<br /><br />La mort, la tristesse sont des thèmes récurrents dans vos chansons et en même temps, on sent des dérives vers lespoir. Cest lui, Damien Saez, un mélange de solitude et de noirceur et puis des étincelles ?<br />- La mort est la grande question qui nous hante, je dirais la grande tristesse de la vie. On ne peut pas échapper au noir. Mais cest aussi le fait dêtre triste qui fait quon a le goût du reste.<br /><br />Vous avez écrit en 2001 un recueil de poèmes « A ton nom ». Depuis, on attend un nouvel ouvrage. Quen est-il ?<br />- Le prochain sera un recueil de textes. On retrouvera les textes de « Varsovie-LAlhambra-Paris » et aussi des inédits. Il sortira en décembre, janvier chez Actes Sud dans le même format que le premier.<br /><br />Vous reprenez les tournées. Comment appréhendez-vous la rencontre avec le public estival ?<br />- Cest bien, cest calme et cest super. Je ne fais pas une grosse tournée. Jy vais tranquillement. Les spectateurs ne sont pas là par hasard. Je connais mon public et il me donne confiance en moi.<br /><br />Mer ou montagne ?<br />- Montagne.<br /><br />Méditerranée ou Atlantique ?<br />- LAtlantique, ça a plus de couilles surtout par mauvais temps. Jai en tête des paysages de locéan démonté. Jadore ce côté puissant.<br /><br />Sable ou rochers ?<br />Rochers.<br /><br />Raquettes, bouquins, Mp3 ?<br />Lire au bord de la mer, cest le top.<br /><br /><br /><br /><br />
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je pense que ça a déja été poster :grimace: 