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PESSIMISME
Je suis seul dans le noir,
mon écriture est guidée par le désespoir.
La lassitude de toutes ces habitudes qui nous rendent soi disant la vie moins rude...
Notre futur est réglé depuis que nous sommes nés,
nous sommes condamnés à errer dans cette société à la recherche de notre identité.
Mais tout ceci n'est qu'une mascarade !
Tout le monde avance masqué et personne ne connait réellement son voisin.
Notre bref passage sur cette terre ne sert à rien.
S'il y a quelque chose après la mort,
autant en prendre le chemin,
ne pas attendre demain...
Attends un peu @fabeuh, et puis de toute façon il y a rien après la mort...
bah dès fois je doute avec ces milliards de religieux qui se tappent sur la gueule...
Limite, ca donnerait envie d'y croire
La religion n'est pas coupable, elle est l'outil entre les mains de la cruauté des hommes, un levier d'influence utilisé à des fins qui n'ont rien à voir avec la spiritualité originelle.
LA VIE
Comme un nouveau né qui n'a pas à manger,
je prie pour que l'on me donne ma liberté.
Liberté d'exister ou de mourir, d'aimer ou de haïr.
Quand je mourrai, je veux pouvoir me souvenir d'avoir vécu comme je l'ai voulu,
d'avoir vécu ma vie en accord avec mon esprit.
Mais tout cela ne dépend pas uniquement de moi.
Je ne veux pas devenir hors la loi...
Résultat : je hais l'état sans vraiment savoir pourquoi.
Ce sont des humains, comme moi, comme nous, qui nous dirigent.
Mais ils ne comprennent pas ce qui se passe sous leurs doigts...
Mon esprit et ma vie fument, tous deux se consument, lentement mais surement.
Je veux m'éteindre avant d'arriver au filtre...
Plus on s'approche du filtre, plus la vie devient futile.
Tout devient automatique en nous, plus rien n'est spontané.
Tout est réfléchi, tout est calculé.
Je refuse de vivre comme cela !
Bref, je mourrai tel un vieux mégot écrasé par un ouvrier,
sur la chaussée mouillée par la pluie purificatrice de la nuit.
Je n'aime pas le temps
Indéfintion, tout est instantanément rien
Amour, rêve, meurtre, boisson
filante, silence dulcifié
Frère, sœur, terre
Les anges reniflent nos membranes
Simple filière des invertébrés
Dépravation, rue de nuits dénudées
Pleure, vide, larme, vide
Le temps est vide
L’appartenance est un masque
Le temps n'existe pas
Des fugitifs s'embrassent dans l’éclaircissement
Des baisés fugaces qui n'ont jamais été
Le portrait est faussé
Ils le savent pourtant, en bas le ciel
Ne te regarde jamais dans les yeux
Tes pupilles sont folles,elles sont un prisme d'or brûlant, coulant, vif, un saint
On devine alors que les prophètes sont des ivrognes
On éjacule en leur sang
Toujours en suspend
Tes larmes sont une fin
Un film sans bobine, pas le moindre support
Pas même l'ombre d'une réelle vision
Le misonéiste peut faire sourire son âme
L'épiderme sera toujours le vide
Désir de vanité
On en découdrait nos racines
Les fugitifs s'adonnent aux corps vierges
Au hasard d'une révolte inconstante
Mais dieu qu'elle sait être belle la révolte
L'adhésion a la résurrection
Choses passées.
Je l’aime, le feu du souvenir, le feu des rêves.
Roule, roule, de ces ondulances souveraines,
maintenues par ces orgues d’antan
dont les corps féminins constituaient
l’essentiel de mes principautés.
Siffle, siffle encore ces romances qui maintenaient
la souplesse de le marche des choses.
Encore et encore et pour tous jours à venir
émerveilles-toi du lever, allègre au devant du faire,
du surprenant, de l’imprévu dont dispose souvent
l’humeur du temps.
Cette nuit encore, le pommier perdit un important tapis ocre rouge
se couronnant le tronc, émerveillant l’ enfant,
le lierre en son été indien, me saoule par ses fréquents ratissages.
Il me faut être homme à battre campagnes ou longues étendues,
puis, d’un coup de dés, définir des chemins de traverse,
humer de ces lieux
où chutes de dieux déchus répandirent leurs méfaits :
de la glande du bouc ils élaborèrent le musc,
là où la fougère devint plus verte surgirent de grands arbres brutaux,
suivis de toutes formes de vie…
de ce coup de poker ne naquirent que déjections célestes, du sol d’abords ébaucher
jusqu’aux vagues lubriques se chevauchant sans cesse en échines mouvantes
et dont l’écume est source de sperme terrestre.
Dieu, quant à lui n’est que vulgaire chimiste bourré d’astuces,
« celui dont le savoir surpasse tout
fit les cieux et leur donna des guides
si bien que chaque partie luit sur les autres
en répandant une lumière égale. »*
Puis, un jour, las d’être là nous serons réduits en projection cinématographique,
l’arbre à came aura mécanisé nos organes difformes et devenus bouffons
d’un roi en devenir
oh j'aime bien le dernier lá
"jusqu’aux vagues lubriques se chevauchant sans cesse en échines mouvantes
et dont l’écume est source de sperme terrestre." wow, quelle image :)
oh bah c'est fertile par ici ces derniers temps.
Allez y mettez votre graine, ca pousse!
c'est l'automne et l'automne rime
Morta, 2 strophes merveilleuses à l'amour , à l'espoir, à la résilience dans l'union. J'y crois et merci !
Serions nous heureux tous les deux
je regarderais la blondeur de tes cheveux
danser au gré des vents
les pleurs et les cris de joies des enfants
Je me sens vieux à regarder au loin
sur ma peau, sentir les embruns
Ce n'était pas une liaison
un simple baiser sur la plage
nous ne faisions plus notre âge
c'était mon fruit, de la passion
Une plainte au bord de mes lèvres,
et dans la nuit mal lunée, un bandonéon s'élève
fusionnant insouciance sucrée et amertume de la bière.
Un rouge passion, un orange acidulé qui me donne la fièvre.
C'est ma danse le tango.
Je tangue sous les réverbères
dans les bras d'un toréro
qui m'inonde de lumière.
C'est mon fruit, de la passion.
:)
[color=white]rho c'est meugnon cet effet d'écho. encore! encore!
c'est au tour de Mugen lá[/color]
Tiens le lien, maintiens le bien;
Viens humain, main dans sa main;
Rien qu'un lundi matin d'embrun;
Souviens toi du sain chemin;
Rejoins le au sein d'un jardin divin;
Empreint d'anciens sapins et de jasmins;
Reviens au festin en vins;
Ange gardien de son fou besoin;
Au quotidien vain vers quel destin;
Ainsi il geint comme un gamin;
Alors étreins le contre tes seins;
Que bonheur plein teint ses chagrins;
Que vous deux devienne qu'un.
il y a ce sentiment d'abandon, ce grand frisson
ces tremblements qui nous rappellent à l'interdit
Et ce moment où l'on oublie
il n'y a plus que nous ici
mes lèvres sur les tiennes
mes mains assurées sur ton déhanché
nous deux endimanchés
pour une fois, tu n'es que mienne.
Je m'envole loin des cieux, près des Dieux, là bas, je trouverai Cupidon. Un long périple m'attend, semé d'embûches et de tourments. Ma passion aura raison de tout cela, de ton amour devenant faible à mesure du temps qui passe, de la foule se mettant en travers de mon chemin, la Terre tremblera, le jardin d'Eden ne se remettra de mon passage...
Ailes dans mon dos, larmes sur mes joues, je transperce les nuages, mon cri arrivera aux tympans des puissants
Et si le ciel lui aussi était vide?
Et s'il ne se remplissait,
Fardés sous leurs capuches ennuagées
Que d'anges bonards aux ailes acérées
Lacérant les mains jointes, serrées
Pressées dans l'étau de la foi.
Empressés...
Puisqu'il est écrit ma foi
Que pour gagner le paradis
Faut en chier.
:)
Jeté dans le grand bain avant de savoir nager
Fermer sa gueule, ravaler ses larmes
Encaisser les coups, colmater les fissures
Tenir debout, jouer les équilibristes
Oreilles attentives, lèvres closes
Pardonner tout, demander rien
Un capitaine c'est Shackleton, ou ça n'est pas
Si la coque prend l'eau, si l'iceberg de trop
Couler, solitaire.
A côté de moi une lame
A l'intérieur de moi des veines
qu'elle vienne prendre mon âme
amen.
Bonne nuit, à ce qui paraît demain je me lève tôt