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bah dans la rizière y a des petits chinois, à la lisière du bois y a le petit poucet ;)
Ca rentrera bien jour, rizière chinois rizière chinois ...
En attendant, n'hésite pas à dire ce que t'en penses ^^
t'as jamais pensé, pour t'en souvenir, que rizière c'était là ou on cultive le riz?
C'est pire que ça, j'ai un souci avec les mots, je pense à un mot, mais j'en dis ou en écris un autre. Après, je sais que rizière, c'là où il y a le riz, mais quand j'ai écrit et que je vois le tout, il n'y a pas de problème.
Oui, je suis con ^^ Amicalement :P
" Les vies que l’on perd, quotidiennement, lentement, orphelins de l’architecture des destins, des probabilités perdues, des coïncidences gâchées. La polygamie de nos rêves, onirisme étranglé, les jours de pluie aussi, les vagues, les marées, tes reins, tes cris."
ça je souligne, ça fait de l'écho, et en rythme en plus.
S'envoler au-dessus du gris
Même pour quelques secondes, même s'il faudra redescendre
Rien qu'une fois
S'envoler.
Maman la tire par la main.
Non pas cette fois, pas le temps, pressée, pleurnicheries de bébé, plus vite que ça !
Papa lui a acheté une glace. Elle serre fort le jeton dans sa petite main.
Monter les deux marches. Choisir le panache bleu ou les rênes mauves ?
Un garçon vient s'asseoir sur le mauve.
Elle s'approche du grand monsieur.
- Oh ! Regarde le beau destrier qui attendait sa jolie princesse !
- Qu'est-ce que tu veux toi ?! Tu vois pas qu'y a plus de place ! Descend, plus vite que ça !
Le patron l'a enfin libérée.
Ils sont toujours là.
Rêvasser un peu.
Une douleur violente à la tête, une main qui tire son sac, mais lâche-le salope, un coup dans la mâchoire, le crâne contre la crinière, mais qu'est-ce que t'as fait, vite on se casse !
Petit rituel du lundi soir, quand la foule a déserté. Un tour en calèche sous les étoiles artificielles.
- C'est quoi là-bas ?
- Mon Dieu ! Va vite arrêter le manège !
- C'est bon, qu'est-ce qu'il y a ?
- Regarde ! Un bout de son cœur est resté accroché au cheval.
- C'est sublime !
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Alors ça y est. C'est rien que ça. C'est rien. On ferme les yeux et puis le vide.
Il valait mieux que ça arrive maintenant. Vous pourrez en avoir plein d'autres. Ah ! Tu n'étais qu'un brouillon, faudra mieux s'appliquer la prochaine fois !
Fermez-la !
Non tu n'étais pas rien ! Je t'ai bien senti au cœur de moi ! Et ma seule image de toi, je l'ai pas inventée, je rêve pas, elle est bien là derrière mes larmes !
Pourquoi t'as pas le droit d'exister ? Pourquoi j'ai pas eu le droit de te voir ? Pourquoi tu n'as pas le droit d'avoir un nom ? Pourquoi je dois me réjouir de pouvoir bientôt te remplacer, comme un vase cassé ? Pourquoi j'ai pas senti ton cœur s'arrêter ? Pourquoi tu m'as choisi pour repartir aussitôt ? Ou alors c'est la vie, cette perpétuelle promesse jamais tenue ? Ou alors c'est moi qui suis trop souillée pour te mériter ?
Et si c'était moi qui t'avais tué ? C'est ça, même pas capable de prendre soin de toi, moins que rien.
Bientôt je te rejoindrai, pour te bercer au creux de moi, pour partager ces jeux et ces sourires auxquels nous n'avons pas eu droit.
Tu me pardonneras ?
ca me parle étrangement ce texte oO
l'allitération en V me rappelle quelque chose ;)
@ X: tu progresses indéniablement.
@Schyzo: "sacrifié des interstices" j'aime. J'aime le premier pavé, le second, moins.
Bonne journée à vous.
Chanson pour les amoureux
Ils sont de ceux
Qui se tiennent la main
Ils ont en eux
L’espoir qui les tient
Complicité à Central park
Ils s'imprègnent tous deux
De leur odeur et de leur trac
Ils brillent de mille feux
La chanson est belle
Incarnée par le bleu
De la beauté charnelle
Pour les amoureux
Ils sont de ceux
Qui n’abdiquent pas
Ils portent en eux
L’amour d’une fois
Baiser sous la pluie
Etreinte rue Tivoli
Les amants de l’éternel
Agitent toujours leurs ailes
La chanson est naïve
Incarnée par le bleu
De la plus que vive
Histoire des amoureux.
09/06/13
Jej33
PS: Content de repasser par-là et de vous (re)lire les amis.
Merci @jej33 et @Morta
Tu marches droit dans des couloirs qui sont
Aussi des cellules aussi des barreaux des couloirs
De peaux et d'os tu examines le prix de ton ivoire
Tu imagines en tremblant être une contrefaçon
Bleu canard couleur d'un cauchemar à peine débuté
On donne du canon dans la rue pour des bêtises mal débattues
Tu as magnétisé l'affiche la femme dessus ou l'homme tu l'a culbuté
Ton oeil cet aimant de pleurs quand ils te voient ils tuent
S'ils l'osent chiens de garde battus méchants mordants pleutres
Des enfoirés tu dis pire encore et ton couteau bat dans ta poche comme
Ce coeur dans lequel il est enfoncé ce coeur de femme comme une pomme
OU DES VERS FONT PALAIS
j'avais autrefois dans la poche un feutre
Même cela on l'a volé je sais plus pourquoi je m'en vais
Pas
jamais ! complexe d'eau vive parachute battant sous glotte à chaque cri
Debout!
Tu marches à présent au plafond avec tes araignées
Leurs yeux sont des billes de nuits qui montrent la vie
La vitalité de l'enfer le rail piégé qui mène aux naphtalits
Ces visages qu'elles mettaient les jours où tu les dévêtais
Comme des tickets de loto à gratter et ce zéro
qui luit
Et toi qui t'enfuis je marche à présent dans l'écran
De fumée qu'est ta vie
ombres qui passent femmes qu'on pend
Et qui rient qui font des roueries de paon
Hommes qu'on pleure
les morts de vingt ans d'il y en a cent exactement
Souviens toi à l'heure de ton sommeil la date du jour auquel j'écris
Il y en a cent exactement ces fils coupés
Demande aux araignées demande si tu peux t'arrêter
Tu t'arrêtes devant la porte elle est
Elle est belle désirable ses paumes sont ouvertes
Et tu ne peux pas entrer ton corps est inerte
Comme toujours mais tu ne sais plus imaginer
Cette fumée de vie soudain dissipée
Que tu avais projeté
Qu'avais-tu projeté?
Je marche encore et le soleil recule devant toi
Couteau de poche mouchoir à cran d'arrêt provisions pour mes yeux de fusil
Munitions dans ma bouche meurtrie je le ferai devant les hommes je le ferai
J'avalerai la nuit comme un mangeur d'épées
J'avalerai le jour comme un cracheur de feu
Pour ce spectacle ils me paieront d'une fée
Toi.
Peut-être seras-tu sienne
Ou lesbienne
Couteau chercheur d'âme
Découvreur de poumon
Couteau-papillon vivant ce jour et sans retour
Chercheur de coeur trouveur de cage
T'auras six coquillages
Amour Amour Amour Amour Amour Amour
Singulier masculin
Féminin pluriel.
A la vie qui va et vient,
A la vie qui va si bien,
Au jour de ta naissance,
Au temps de ton expérience,
A toi, mère de l'espérance,
Mère de belles croyances,
Protégeant de belles existences,
D'avis sans aucun sens,
D'actes laissant pour conséquence,
Des vivants bien en souffrance,
Finissant parfois en errance,
Oubliant leur magnificence,
Perdant toute leur confiance!!