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[quote="Déjanire"]Je commence à croire que le sommeil ne me désir plus ces temps ci.[/quote]
désires-tu le sommeil? Merci pour tes écrits
Je commence à croire que le sommeil ne me désir plus ces temps ci.
désires-tu le sommeil? Merci pour tes écrits
[quote="didier"][quote="Déjanire"]Je commence à croire que le sommeil ne me désir plus ces temps ci.[/quote]
désires-tu le sommeil? Merci pour tes écrits[/quote]
De plus en plus, Mais joue commence à vraiment se creuser et je ne veux pas être décharné. C'est dur de briser un rythme de vie installé depuis pas mal de temps. Mais qu'est ce que c'est sympa de vivre la nuit tout de même.
Je commence à croire que le sommeil ne me désir plus ces temps ci.
désires-tu le sommeil? Merci pour tes écrits
De plus en plus, Mais joue commence à vraiment se creuser et je ne veux pas être décharné. C'est dur de briser un rythme de vie installé depuis pas mal de temps. Mais qu'est ce que c'est sympa de vivre la nuit tout de même.
[quote="Déjanire"]Mais qu'est ce que c'est sympa de vivre la nuit tout de même.[/quote]Est ce seulement vivre? Au delà de l'état physique de mort ou de vie.
La nuit on joue trop souvent à deux avec sa propre solitude, même si on peut de temps en temps s'auto-gratifier de quelques vers profonds, ou non. Même si l'on peut se complaire d'un certain spleen, est ce là vivre? C'est un rejet avant tout, le rejet d'un rejeté, ou d'un qui se croit rejeté.
Peu importe au final, seule la beauté de l'instant pèse dans la balance.
Mais qu'est ce que c'est sympa de vivre la nuit tout de même.Est ce seulement vivre? Au delà de l'état physique de mort ou de vie.
La nuit on joue trop souvent à deux avec sa propre solitude, même si on peut de temps en temps s'auto-gratifier de quelques vers profonds, ou non. Même si l'on peut se complaire d'un certain spleen, est ce là vivre? C'est un rejet avant tout, le rejet d'un rejeté, ou d'un qui se croit rejeté.
Peu importe au final, seule la beauté de l'instant pèse dans la balance.
L'instant d'après est tout aussi beau qu'un vol d'oiseaux intouchables dont on aurait oublié l'envol majestueux : on ne peut que le redessiner et le sublimer ...
Et de tout temps, je t'attends;
Oui mon amour, tous les jours.
Traversé d'émoi quand je te vois;
Cœur exalté, poumons étouffés.
Je tremble de toi, embrasse moi.
Marchons ensemble vers l'idylle,
Libérons nos souffrances maintenant.
Éden, partons de cette ville.
Allons y, Allons y, sur ton île.
Prosternation, envie perturbatrice
Qui s’animent et s’emploient à la l’armistice
Mais d’ici jamais on ne repart complètement
Les nuits sont propices au morcellement
A t’en arracher la cervelle, des rayures sur la peau
Belle ingénue ta froideur sur le réseau
N’est autre que ton épiderme nu
Qui se faufile au hasard des rues
Sous la coupe du petit ange
Finement scindé
Simplement vautré
Justement planté
Et tout pousse, comme la mer se gèle
Et tout ne revient pas entièrement
Les angles, le pavé, l’écran
Les corps entremêlé se pèlent
Cerveau juvénile et arrogant
Berceau d’un spleen trop acerbe
Qui dans l’encrage flottant
Admire sa superbe
Penche-toi face à Narcisse
Contemple le miroir, ton fils
Cloué dans la paume
Le vice est son génome
Pendentif pendant au col vif
Vit du protocole au splif
Du reflet au spleen
Ou l’inverse, c’est étrange
Allez, tous en ligne
Déboîtement des phalanges
Remboîtement de l’arc ange
Nous savons tous son nom
Nous savons tous son malin
Et ses mains moites de vin
Vindicatif, les fous en réunion
Carcérale, infernale, infernalement vain
Oh ma prunelle, ne pars pas encore las bas
Ne délaisse pas ce qu’on sait déjà
On l'aura notre bout d'horizon
On écorchera le ciel qui ne se dégage pas
On hurlera sous les nappes
Mais la bas on est rien
Las bas, on ne revient pas
J'ai gagné le gros lot, le gros lot
Oui des euros, des euros.
Je fais mon beau,
En roulant en Volvo, en volvo
Devant les clodos, les clodos
Quand ils font dodo.
Parfois, je leur donne du Bordeaux, du bordeaux,
Par culpabilité pour mes lingots,
Et je satisfais mon égo, mon égo
Moi, le roi salo.
D'ailleurs, je ne comprends pas leurs sanglots.
Moi aussi, je n'ai pas de boulot, de boulot.
Alors, pourquoi rester dans un caniveau ?
Crois moi, pas besoin d'avoir un cerveau,
Pour vivre dans un château.
Il suffit de remporter le lotooooooooooooooo.
Content que cela te fasse rire Musashi même si je suis un peu déçu. J'attendais comme réaction des ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh lol.
Au pays de cocagne viennent les ouvertures
Il y a les larmes de mon ami dans mon cœur
Il y a son âme accrochée à ces barbelés
Il y a cette ville-prison à ciel ouvert
Il y a ce sermon d'amour et de pardon pour tous
Il y a ces vœux de réconciliation
Et puis il y a les nouvelles ce matin
Ce drapeau ensanglanté des tactiques politiciennes
Pour que le Soleil ne se lève jamais
Pauvres aveugles tant assoiffés d'argent et de conquête
Le Soleil brûle partout dans leurs yeux, dans leurs cheveux, dans leurs rivières, dans leurs montagnes, dans leur âme
Intriguée du cadeau que vous faisait la vie
Vous aviez oublié qu'ici tout est repris
Quelle était votre place dans sa vie d'apparat ?
L'amitié n'est qu'un leurre au pays des cœurs froids
Aveuglée par ses mots vous niez l'évidence
Sous la douceur pourtant il hurle avec violence
- Retourne à ton néant, tu n'es rien dans ma vie !
Avant d'aller tricher aux pieds de Marie
Bercé de vœux pieux, prières et charité
A en croire que la plèbe mendierait l'amitié
Quand il peut faire l'aumône, à quoi lui sert l'amour ?
Et offrir arrogant de son précieux temps
Pour mieux se sentir libre en vous abandonnant
Mais derrière ses yeux secs et son indifférence
Vous savez le cœur pur, les muettes souffrances
Vous lui pardonnez tout dans un odieux poème
Ne vous y trompez pas, chaque vers dit je t'aime
Merci Maitre :)
Temps paresse au pont des demoiselles
Ville rose est bien grise quand on y marche seul
Vierge noire étouffe sous les dorures
Se sent-on libéré au fond de la Garonne ?
Se mettre en quête d'Atropos
Nous étions à voile et des avions d'étoiles attendaient de traverser cette fin de ciel. Le temps était à l'aquarelle, mes yeux promenaient des montagnes.
Je réalisai soudain qu'il me faudrait, tôt ou tard, trouver mon cimetière d'éléphants.
Je sus aussi que l'homme pouvait détruire la terre tant qu'il voulait, jamais il ne pourrait briser ces crépuscules enflammés; toujours le ciel inspirerait par sa beauté des vocations de Don Quichotte aux générations à venir. Cette pensée me rassurait. Elle me rassurera. C'est la promesse du soir.
La planète à l’écoute des routeurs.
Des cyclopes sur les rues en chaleurs.
Le silence aux alertes des lanceurs.
Dans les salons des émois sans pleurs.
Le réseau à la solde des communiquants,
De liants deviennent surtout grands manipulants.
En s’écrasant des bonbons forment les rangs,
Assemblée de générations de perdants.
Sur les places ils s’époumonnent “occupy”.
Autour de moi je n’en vois guère qui vaillent.
Mobile en poche, biaisée est la bataille.
Sous le masque le gui devient feu de paille.
D’une image gratuitement partagée,
En un clic, d’orgueil l’égo se repaît.
Son abonnement : du néant exprimé
en kilobits nos amours liquidées.
Aux p’tis qu’on fibre dès le plus jeune âge,
Dans la mer de données l’apprentissage,
D’une histoire qui a pourtant mille ans d’âge,
Que celui qui ne code fera naufrage.
D’un monde qu’on rêvait paradisiaque.
Je suis devenu hypocrondriaque.
Et pour ce tout que je juge démoniaque,
Suis-je devenu un grand paranoïaque ?
[small]C'est la première fois, ou presque, que j'essaye d'écrire un truc un peu poétique, alors soyez des gentils mais j'aimerai bien vos critiques (de bisounours), sinon, c'est aussi disponible sur mon site ( cc by-nc-sa ) mais je suis trop timide pour mettre le lien[/small]
On vomit ce monde qui nous fascine tant... tous du même coté de l'écran ;)
[quote="viper82"]La planète à l’écoute des routeurs.
Des cyclopes sur les rues en chaleurs.
Le silence aux alertes des lanceurs.
Dans les salons des émois sans pleurs.
Le réseau à la solde des communiquants,
De liants deviennent surtout grands manipulants.
En s’écrasant des bonbons forment les rangs,
Assemblée de générations de perdants.
Sur les places ils s’époumonnent “occupy”.
Autour de moi je n’en vois guère qui vaillent.
Mobile en poche, biaisée est la bataille.
Sous le masque le gui devient feu de paille.
D’une image gratuitement partagée,
En un clic, d’orgueil l’égo se repaît.
Son abonnement : du néant exprimé
en kilobits nos amours liquidées.
Aux p’tis qu’on fibre dès le plus jeune âge,
Dans la mer de données l’apprentissage,
D’une histoire qui a pourtant mille ans d’âge,
Que celui qui ne code fera naufrage.
D’un monde qu’on rêvait paradisiaque.
Je suis devenu hypocrondriaque.
Et pour ce tout que je juge démoniaque,
Suis-je devenu un grand paranoïaque ?
[small]C'est la première fois, ou presque, que j'essaye d'écrire un truc un peu poétique, alors soyez des gentils mais j'aimerai bien vos critiques (de bisounours), sinon, c'est aussi disponible sur mon site ( cc by-nc-sa ) mais je suis trop timide pour mettre le lien[/small][/quote]
texte de rap? c'est ma premiere reaction en le lisant, comme un poeme un peu énervé. (peut etre la derniere strophe an -iaque)
sinon explication de texte monsieur @viper82 :)
des lanceurs?
des bonbons?
le cri de "occupy"?
le gui?
mille ans d'age? (qui, quoi?)
La planète à l’écoute des routeurs.
Des cyclopes sur les rues en chaleurs.
Le silence aux alertes des lanceurs.
Dans les salons des émois sans pleurs.
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En s’écrasant des bonbons forment les rangs,
Assemblée de générations de perdants.
Sur les places ils s’époumonnent “occupy”.
Autour de moi je n’en vois guère qui vaillent.
Mobile en poche, biaisée est la bataille.
Sous le masque le gui devient feu de paille.
D’une image gratuitement partagée,
En un clic, d’orgueil l’égo se repaît.
Son abonnement : du néant exprimé
en kilobits nos amours liquidées.
Aux p’tis qu’on fibre dès le plus jeune âge,
Dans la mer de données l’apprentissage,
D’une histoire qui a pourtant mille ans d’âge,
Que celui qui ne code fera naufrage.
D’un monde qu’on rêvait paradisiaque.
Je suis devenu hypocrondriaque.
Et pour ce tout que je juge démoniaque,
Suis-je devenu un grand paranoïaque ?
C'est la première fois, ou presque, que j'essaye d'écrire un truc un peu poétique, alors soyez des gentils mais j'aimerai bien vos critiques (de bisounours), sinon, c'est aussi disponible sur mon site ( cc by-nc-sa ) mais je suis trop timide pour mettre le lien
texte de rap? c'est ma premiere reaction en le lisant, comme un poeme un peu énervé. (peut etre la derniere strophe an -iaque)
sinon explication de texte monsieur viper82
des lanceurs?
des bonbons?
le cri de "occupy"?
le gui?
mille ans d'age? (qui, quoi?)
Du rap, non, pas spécialement, énervé, oui certainement ^^
Pour l'explication de texte... sur le chat à l'occasion pourquoi pas :)
VII pourrait chanter ça
Il faut tracer.
Un trait, une ligne à suivre, un chemin.
Tracer quelques arbres et quelques fleurs. Une hirondelle, des enfants.
Et une cheminée qui fume malgré le grand soleil au dessus de ma maison.
J'avais écris ça une nuit, pas hyper beau, mais je commence dans le domaine. :p
Perdu dans le noir,
Je cherche mon chemin
Guidé par ton regard
Qui illumine mon destin
Au milieu des ruines
Du feu des cadavres
loin de mon héroïne
Je brandis mon sabre
Pour Combattre la vie
Pour changer ce sort
Aller voir Marie
Pour une belle mort
Au royaume des cieux
Ou vivent des dieux
Soumis à tes yeux
Face aux ombres
Je ne tiendrai pas
Et voir la neige fondre
Sous l'incendie des soldats
Brisé par des cris
Qui me rendent sourd
En cette insomnie
Je pense à mon amour
Tu me dirige vers toi
Tu m'attends là haut
On sera des rois
Les rois des tombeaux
Mais y'a cette gamine
Assise au comptoir
D'un bistrot désert
Qui remplit son verre
De litres de larmes
J'y vois l'espoir
De tout recommencer
De tout reconstruire
Avec elle
Elle a le sourire
À faire tomber les anges
Elle a l'avenir
À faire tomber l'étrange
Au revoir ma promise , je ne peux partir , je ne peux te rejoindre.
Bientôt on se reverra, on s'aimera, on se suivra dans l'infini de l'au delà.
Nous n'avons rien à vendre. Il n'y a que le plaisir qu'on prend à écrire qui importe et puis le partage :)
Les combattants saluent Oscar Wilde, un arc-en-ciel pour combattre ton ombre, heureux présage pour celle qu'on surnommait greenpeace.
L'étreindre enfin ! Mère d'émeraude plus belle que tous les rêves. Sève de la renaissance qui infuse dans tes veines. Vénérable tortue géante, devenue sœur des vents et des marées pour protéger ses enfants, nourrir leurs racines pour que leurs bras bercent les hommes en ondes fabuleuses vers les cieux.
Discerner cet infini où que se pose le regard. Tout est à sa place.
Ecouter la mer chanter, essayer de percer le mystère derrière la traine d'écume. Combien de marins dorment en son sein ? Combien de lâches ? Combien de héros qui se sont oubliés pour sauver leur équipage ?
L'univers entier bat dans ton cœur. La mer ne se retire pas pour t'abandonner mais pour noyer tes larmes au large. Elle sait que certains enfants poussent trop de travers pour tenir seuls, elle leur laisse le temps de pleurer, elle n'a pas besoin de les déshabiller en public pour se sentir importante, elle sait qu'elle n'est rien, mais aussi que chaque particule de ce rien permet à l'univers de ne pas basculer, alors elle ne te demande rien, elle est pleinement présente, humblement.
Te demander ce que ça fait de pouvoir pousser avec des racines, si tu sentirais moins le trou noir t'aspirer de l'intérieur si tu n'étais pas qu'un œuf expulsé par d'éternels adolescents égoïstes et jeté aux quatre vents, si tu savais que quoi qu'il arrive tu aurais toujours une source auprès de laquelle te blottir et te régénérer, si tu étais capable de faire confiance.
Saluer les grottes avant d'aller caresser les collines. Embrasser du cœur cette flamboyante jade. Sourire devant les cailloux qui se prennent pour des moutons et les vaches pour des poneys. S'enivrer des arômes de mousse boisée , de miel fauve, de feux d'artifices de pétales acidulés. Courir dans le pain d'épices aux doux effluves de pluie et de pâte d'amande. Discuter avec une grenouille.
Rentrer au coin du feu vous remplir l'âme d'humanité, de mots, de musique.
Et déguster la part des hommes, pour oublier que la parenthèse aura une fin.
Ils ont menti, ils ne viendront pas.
Scruter l'horizon à la recherche de la proche cousine, qui aura peut-être le courage de reprendre sa liberté dans quelques lunes.
Tu voudrais voir la beauté mais tes yeux rejoignent inéluctablement les rochers noirs en bas. Aurais-tu le temps d'être effacée par les vagues avant qu'ils s'impatientent assez pour remarquer ton absence ? A quoi bon ! tu ne fais jamais rien de bien, tout ce que tu réussirais c'est qu'ils te trouvent coincée dans les buissons en contrebas, ridicule et pathétique, comme le pantin que tu n'as jamais cessé d'être. Contempler ta solitude ne fera pas de souvenir, rien
que des regrets amers et noirs d'enfer.
Il est l'heure de rentrer.
Laisser un peu de repos à la campagne. Rejoindre la cité.
Ecouter son âme respirer et danser au bout de ses doigts. Oublier la saleté, l'odeur de moisissure et le néon jaunâtre. T'abandonner à la paix qui coule en toi, regagner le jardin d'Eden
avant de découvrir les barbelés déchirant la nuit.
Te maudire de l'avoir amené ici, essayer de prendre sa douleur pour expier ta bêtise, prier pour que ses rêves soient doux et salvateurs.
Toujours ces barbelés qui vous narguent. Et puis
l'asile de lumière, le bonheur de partager l'amour, cette inébranlable foi en la victoire de la Paix du Christ. Te réfugier discrètement dans la chaleur réconfortante de son âme, jamais tu ne l'as senti si proche, supplier que Babel ne se dresse plus entre vous. Oui, ici il est permis de croire.
Paradoxes et aveuglement parfois. T'intriguer de ces femmes à la curieuse superstition, confiant leur future union à la protection d'un saint, qui laissa une jeune fille mourir d'amour par son indifférence.
Malgré tout, chaque pierre abrite les secrets des amants, chaque brindille se prosterne pour adoucir les pas, chaque branche implore les cieux, chaque sentier invite à la magie de vivre. Et quand l'abime vient lécher trop près les murs, le vent tempête pour disperser toutes les barrières et qu'à nouveau soleil et lune puissent enlacer délicatement l'âme millénaire.
L'âme d'ici ne t'effraie pas, elle te sourit. Jeunes pupilles débordant d'enthousiasme et d'énergie sous les crinières de feu. Les plus anciennes pétillant de la sagesse de celles qui ont vécu et couvant les jeunes pousses inconscientes des dangers portés par les vents du large, ou tapis dans les profondeurs. Le foyer de l'amitié dans chaque cœur et au creux de chaque iris quelques bouquets de nerfs.
T'émerveiller des fées et leprechauns cultivant les acanthes. Oser à peine effleurer du regard les parchemins reliant les humains à travers les millénaires. Sentir la protection des géants de papier, qui n'écrasent pas mais reçoivent avec bienveillance. Rester clouée au sol, vibrer du poids de l'Histoire, imaginer l'émotion des rédacteurs, qu'ont-ils ressenti pendant ces quelques heures où ils se sont déclarés libres, sur les marches de cette poste pas assez majestueuse pour que les indifférents lui consentent un regard. Te remplir de cette éternité.
S'il existe, te jurer de revenir partager avec lui la salutation du soleil derrière l'horizon et les remerciements de la mer toute d'ondulations rougissantes. Surprendre l'abysse céleste se parer d'ailes pourpres et d'azur, au nord d'un bout du monde. Apprendre à danser la liberté. Explorer au-delà des collines. Marcher, marcher jusqu'à oublier la douleur d'exister. Trouver qui tu étais avant le commencement du monde.
Savourer sa présence heureuse et apaisante, même quand il n'aura plus besoin de ta main pour tenir debout. Sentir sa main dans la tienne quand ce sera ton tour de vaciller. Comprendre qu'il ne fera pas semblant de te la tendre en te promettant la venue de plus-tard et prochaine-fois, qui n'arrivent jamais, pour te lâcher au bord de la falaise.
T'endormir dans sa chaleur.
Patienter au pied du noisetier, en souhaitant que Zinnia accepte un jour tes jacinthes pourpres.
Puiser assez de sève au sein de cette terre assez généreuse pour t'insuffler la force de vivre. T'envoler dans un éclat de rire, redevenir lumières
que jamais les ténèbres n'engloutissent les rêves et l'espoir.
"T'intriguer de ces femmes à la curieuse superstition, confiant leur future union à la protection d'un saint, qui laissa une jeune fille mourir d'amour par son indifférence." ? quid?
Sinon, c'est magnifique; heureux de te relire.
L'horizon est si loin,
Et je me perds, prends ma main
Jusqu'à demain.
Arrêtons les prières,
Laissons-les aux poussières
Des cimetières.
Et demain quand tu partiras,
Ferme la porte sur moi,
Ne regrette rien du passé,
N'oublie pas qu'il faut oser.
Non, n'oublie pas que la vie,
Est notre meilleure amie,
Vagabonde et meurtrière,
Jouant à la lisière,
De la folie.
Voilà donc, mon amie, la valeur de la vie,
Elle avance amoureuse, nous rejette et nous lie,
Je l'adore autant que faire se peut. Pourtant
Elle s'en fout qu'on soit par-là, finalement.