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Je sens mon être ressentant l'envie de s'évanouir,<br />Le monde tout autour,<br />Aveuglant ma peine,<br />De ce tournit dans ma tête,<br />En fermant les paupières,<br />Mourir à ce vide,<br />Ce sentiment de mal fait, de l'amour en ce monde.<br /><br />Cette musique qui ne finit pas, qui ne finit plus<br />Gravé dans mon coeur<br />Voulant être sur mon front<br />
[quote=Sandy][ J'adore Tango cette putain de chanson (L) ^^ * Où nous étions enfants, où nous étions nous-mêmes * ][/quote]<br /><br />Ca se sent...
[ J'adore Tango cette putain de chanson (L) * Où nous étions enfants, où nous étions nous-mêmes * ]<br /><br />Ca se sent...
Regarde les hommes qui s'en vont,<br />Tout là-haut au sommet de leur art,<br /><br />Qui s'envolent dans des tripes du génie,<br />Et planer d'énergie de l'air du temps,<br /><br />Mais le grand de l'artiste au talent,<br />C'est se foutre du temps,<br /><br />Traverser ses mystères et rêver,<br />Balader ses lèvres entre les buvards,<br /><br />Et puis les oublier comme tout,<br />Divaguer les rétines dans le délire,<br /><br />Continuer sans cesse l'hallucination,<br />Qui mènent aux cauchemars rêvés,<br /><br />S'allonger pour mourir sur un banc,<br />Ou crever tranquillement en baignoir,<br /><br />Excéder l'infini de l'excès habituel,<br />Ne plus vivre sans se voir immortel,<br /><br />Et s'en aller sans penser à ceux-là,<br />Qui ne pensent plus au "toi",<br /><br />S'empifrer de bonheur à mourir,<br />S'en lasser de ces drogues éphémères,<br /><br />S'enlacer pour renaitre un instant,<br />Et puis dormir éternelement
Chapt IV<br /><br />Effacer cela ! effacer quoi ?<br />Le bonheur, la simplicité, le fait qu'il n'y a rien autour de nous<br />Je préfèrerai oublier la réalité, cette vie <br />Celle que l'on a construit<br />Cette vie facile, où tout est déjà tracé, sans mettre à terre un genou<br />Où le malheur n'existerai pas, où la tristesse n'aurait pas sa place<br />Qu'on puisse se regarder sans honte dans la glace<br />Où l'incompréhension serait un mot qui n'aurait pas lieu d'être<br />On ne serait pas là pour "paraître"<br />Je n'effacerai rien, je m'endormirai avec mes souvenirs<br />Tout ce qui peut me faire sourire, me faire plaisir, <br />Me dire que finalement<br />Je n'aurai qu'un regret<br />Ne pas etre ton prince charmant<br />Celui qui te fera rêver
[...]<br /><br />Oui, ce sont nos rires dans les cages descalier, nous les ombres derrières les réverbères qui éclairent le crachin. Nous qui frappons les trottoirs à coup de talons, et puis nos petits ongles qui déchirent lhorizon. Cest nos pas qui rattrapent les vôtres, et cest aussi nos sacs qui volent dans vos côtes. Sinon cest vingt minutes de plus, et un peu tout ça jusqu'au théâtre de Cherbourg. La scène, les parapluies, les aiguilles dans la robe, tout ça, cest ce qui nous relie. Vingt minutes dans le bus, et peut être même un peu plus. Cétait au crépuscule de lhistoire, il naurait pas fallu quon occupe les espaces, parce que ça bouillonne en dedans, et cette envie derrer jusquau fond et même un peu autour. Cest pas quon était vieux mais ce théâtre cétait le nôtre, au diable les yeux brulants qui nous enviaient les miracles, ya juste quaprès ça cest certain, on aura plus jamais lenvie de jouer.<br /><br />[...]<br /><br />Tas lair peu convaincue, et tu murmures ces choses, je ne veux pas entendre, jai déjà eu ma dose. Et lon oublie le reste, à faire trembler nos boites, tas les idées bancales si ce nest de lamour, à concentrer tes gestes, le cur froid, les mains moites, cest sûr que ça fait mal si ce nest que de lamour. Jarrive à peine à fuir, à regarder ailleurs, men foutre de tes sursauts et de tes hurlements qui me vont droit au cur. Jarrive à peine à le dire, que cest fini tout ça, et puis jtrouve plus mes mots, même quun sourire ça suffira.<br /><br />[...]<br /><br />Tu dis faut pas sen faire, et les gradins sont vides, la rue semble moins large, un petit pas de trop, tu dis faut pas sen faire, cest pas moi qui décide, et tas vu ce quon choppe, à faire nos étourdis, tu sais bien quon va sen faire, puis quon a peur de tout, file moi les somnifères que jmeurs avant la fin. Tas su trainer ta chair jusqu'à mon lit de gosse, pourrir avant lenfer du plaisir à baiser mon sac de dos, et si lon en discutait pour savoir qui est qui, jpense quon y trouverait de quoi sréconcilier avec nos vies.<br /><br />[...]<br /><br />Tarrêtes pas dfaire ça avec tes mains, des grands gestes dans le vent, un incendie peut être, et tes rêves en mouvement, cest pas quon soit perdus, et ya plus rien à croire, ta tête fait des rebonds, et tes yeux craignent le soleil, tas les doigts qui semmêlent, tout petit corps gesticulant. Tu dis jsuis compliqué, me coller nu contre la vitre, jaurais voulu ty voir et prendre froid en silence. Le peep-show va fermer, ta cabine est encore pleine de moi, et tu danses et tu danses, dis le que ça tembrase mon regard posé sur toi. Ya la nuit qui vacille, les néons qui se brûlent, et tu danses et tu danses, jte ldis que ça membrase tes grands yeux rivés vers moi.<br /><br />[...]<br /><br />Et nos nuits ressembleraient à ça, sans quon sinterdise les baisers, je nsais pas si lon court ou si le monde ralenti, et jpourrais bien refaire soixante dix mille parties. Nos nuits seraient enfin de celle dont on se souvient, des étés sans nuances et des hivers enneigés, des putes en talons hauts sur des ruelles pleines de pavés. Nous sept cétait tout ça, une troupe de miraculés, quatre louves et trois chiens qui se mordent en plein dans le mollet, et les sacs en bandoulières qui sécorchent contre les grilles, et les flammes des briquets où plongent nos regards dhallucinés. Nous sept cétait tout ça, et peut être un peu plus, sur les marches dun théâtre qui nous aura vu flancher. Ya juste quaprès tout ça jen suis certain, on aura plus jamais lenvie dy retourner.<br /><br />[...]<br />
Je suis vide comme la tasse de café sous mes yeux. Vide comme le bleu infini du ciel ou comme le blanc des nuages. Vous savez, ce vide incessant. Un, deux, trois, quatre, Vide. C'est tout et rien à la fois. Vide comme une ombre, celle d'un passant ronchonnant ou alors peut-être bien la notre. Essuyez-vous les pieds, nous arrivons chez moi, dans mon vide. A l'intérieur de mon être, ce vide. Toi qui n'ose pas entrer, ne t'en fais pas, je t'en ramènerais dans un petit sachet transparent, du vide. Transparent et plastique comme la capote vide que l'on enfile durant une partie de plaisir pour se vider les ... Et sinon dans mon appart ? Ben c'est vide. Y'a un frigo sans bouffe et sans condiments. N'essaye pas de trouver un mobilier par là, ni même un cheveux ou un mouton de poussière sur la moquette, c'est le néant, c'est blanc, je broie du vide.
Eh, ouais ça faisait longtemps mais je continuai a écrire des trucs sans pour autant les postés ici. ;)<br /><br />Et puis, le topic était quand même un peu mort. ::)
Comme toujours j'aime beauoup ton texte Shu, pui je ressens la même chose en ce moment, que du vide qui ronge!<br />
On dit quil est un temps où lon ne sendors plus,<br />Tant le vacarme sonne à nos portes au matin,<br />Quand les automobiles ont des airs dimpromptus,<br />Cest un trop doux concert qui résonne en nos seins.<br /><br />On dit que les ballades nont plus goût dautrefois,<br />Et que même la pluie sest prise à lair du temps,<br />On dit que règne ici une seule de ces voix,<br />Qui est celle des rues où se traînent nos amants.<br /><br />On dit quils sont heureux à se nourrir des vents,<br />Que lEurope est pour eux un berceau aux voyages,<br />On dit que ceux-ci dansent et quils dansent souvent,<br />Comme le font les oiseaux, comblant nos paysages.<br /><br />On dit bien quils échappent: Oh ces tristes enfants,<br />A la terre qui meurt ; aux douloureuses chutes.<br />Que leur amour vaincra dans quelque bain de sang;<br />Car il faut bien payer, ici bas, par la lutte.<br /><br />Et sils sont éternels, ces astres gémissants<br />Iront trouver la lune et lui dire ceci:<br />« Oh comblez notre monde, protégez nos enfants,<br />Car nous sommes pour vous comme un brin dinfini »<br /><br />Et la lune prendra de ses divines formes<br />Celle qui montre au temps que le monde est perdu.<br />On dit quelle séprendra de nos curs qui sendorment,<br />Et que laube nouvelle lui sera attendue.<br /><br />On dit que la lumière nest quune question de temps,<br />Que bientôt reviendra celui qui nous aimait<br />Que le ciel reprendra ses airs de firmament<br />Et quon sendormira sous des astres légers.<br /><br />On dit presque des maux, damour si on le veut,<br />On espère, inconstant, être hors de tout ça,<br />Mais lhumain et le monde ne vont pas plus à deux<br />Que la vie et la mort, ces si doux embarras.<br />
Merci alex.<br /><br />Joe Foster, je vois que tu es nouveau. Ton texte est très bien écrit.
Je suis d'accord, une amatrice. Si tu en fais d'autres, fais nous partager :p
A l'heure où sonne les mots,<br />Les cordes tombent des nuages<br />Danse, danse petit escargot!<br />Le soleil n'est pas au rivage.<br /><br />Cours sous le ciel hanté,<br />Dans les rêves de Morphée<br />Tu me dessinera un dragon,<br />A chaque horizon.
Prendre un pavé,<br />Comme un jouet,<br />Le balancer,<br />Sur la sécurité,<br /><br />Nous n'en avons pas besoin,<br />Nous tolérons la liberté,<br />Les désirs de chacun,<br />Pas de viol ni de larmes,<br />Juste un sexe et le désir des femmes,<br /><br />Cris, cris, cris,<br />Envoie-toi à l'hallucination,<br />Au-delà de la perception,<br />Derrière les portes règne la folie,<br />Le temps s'arrête,<br />L'espace se tend<br />
[...]<br /><br />Et tes phrases écrasées, suspendre un peu le temps,<br />juste forcer les traits, juste faire comme les grands,<br />tu pourrais t'étouffer, tes mots volent en éclat,<br />juste par envie de jouer, juste par envie de moi,<br />tes paroles font la queue, tes yeux disent que tu mens,<br />tes mains pipent le jeu, tout ça c'est que du vent,<br />dis ce qui viens après, qu'est ce qui me vaut tout ça,<br />tu fais dans l'à peu près, ça n'te ressemble pas,<br />Tes idées méprisables, et ton air méprisant,<br />ça te va mieux qu'au diable, ton humour décadent,<br />prend ta respiration, on peut y aller je crois,<br />rien qu'd'te voir en action, ça peut jeter un froid,<br />tes chemins détournés, juste pour suivre le plan,<br />tais toi donc ma beauté, moi j'voudrais du changement,<br />juste inverser les rôles, laisse moi faire comme toi,<br />tu vas trouver ça drôle, laisse toi faire pour une fois.<br /><br />[...]
[quote author=kalexx link=topic=1578.msg91872#msg91872 date=1229445215]<br />[...]<br /><br />Et tes phrases écrasées, suspendre un peu le temps,<br />juste forcer les traits, juste faire comme les grands,<br />tu pourrais t'étouffer, tes mots volent en éclat,<br />juste par envie de jouer, juste par envie de moi,<br />tes paroles font la queue, tes yeux disent que tu mens,<br />tes mains pipent le jeu, tout ça c'est que du vent,<br />dis ce qui viens après, qu'est ce qui me vaut tout ça,<br />tu fais dans l'à peu près, ça n'te ressemble pas,<br />Tes idées méprisables, et ton air méprisant,<br />ça te va mieux qu'au diable, ton humour décadent,<br />prend ta respiration, on peut y aller je crois,<br />rien qu'd'te voir en action, ça peut jeter un froid,<br />tes chemins détournés, juste pour suivre le plan,<br />tais toi donc ma beauté, moi j'voudrais du changement,<br />juste inverser les rôles, laisse moi faire comme toi,<br />tu vas trouver ça drôle, laisse toi faire pour une fois.<br /><br />[...]<br />[/quote]<br />j'ai bien aimé... ca m'a posé tranquil, un petit voyage ;-)
Des gens qui dansent, ceux-là qui parlent,<br />Au loin, le feu des HLM illuminent le ciel<br />Quand les étoiles disparaissent sous la fumée de l'usine parisienne,<br />Rappelant que le système a trop bu,<br /><br />Les yeux cernés de noir et les lèvres rouge-sang,<br />La marionette sans esprit rit à tout va,<br />Alors je marche sur les pavés polis par le temps,<br />Et à côté du cirque, je donne de l'alcool au patin qui s'anime grâce au breuvage divin,<br /><br />Le chanteur sur les places publiques de montmartre ou brocklin,<br />Les gens passent et ne le regarde pas,<br />Une pièce parfois comble le futil de l'argent,<br />Mais qu'importe la générosité dans les sociétés d'aujourd'hui,<br /><br />Pleurer le peuple qui passe sans cesse,<br />Sauf les gens présentés par mon ami bordelais,<br />Au comptoir d'un bar perdu dans l'ailleur oublié,<br />Mais que passe l'ennui, ma foi, mon foie me souffre,<br /><br />C'est la peur qui vient nous fracasser sur des rochers,<br />Avant de nous noyer et de s'éteindre enfin,<br />Ce n'est pas l'homme qui prend du recul, <br />C'est le temps qui passe et l'homme qui stagne,<br /><br />Prend garde aux courant politiques en sortant de chez toi,<br />Il sont frais et vicieux, tu risque de tomber malade,<br />Pauvres virus infâmes, vous ne nous aurez plus,<br />L'antidote "fraternité" vous écrasera par sa raison,<br /><br />Reine que ne me dis tu cela sur le champ,<br />Voilà une vie que tu biaises pour en arriver là,<br />Prends le chemin des suplies et pardonnes le fourbe,<br />Prends mes reins et rammènes-les enfin vers toi,<br /><br />Un long voyage m'attends que je connais déjà,<br />Qui me hante toujours pour me bercer les reins,<br />Que je te donne sans savoir qui tu es ou n'est pas,<br />Prends-moi encore, ô comtesse sur ta route sans fin, <br /><br />Et puis il y a l'homme boiteux qui regarde une déesse dénudée,<br />Et le café d'antan ou trainait mes aïeux,<br />Des voix, sacrées, perdues ou oubliées,<br />Les regrets de l'enfance, Azpitarte n'est plus là,<br /><br />Ecole nationale, lycée d'enseignement commercial,<br />Et le mur blanc en face qui reflète le passé,<br />Le cynisme de l'homme se retrouve dans sa bêtise,<br />Dans son rire animal qu'il aime à geindre,<br />
[b]C[/b]'est d'une nuit où pleuvent les fleurs de coton. Sous la lune artificielle et sur les pavés, y'a un p'tit gars qui marche. Les bandes jaunes suivent son pas. Les voitures laisse derrière elles un petit nuage gris puant arrachant au ciel son air doux mais frais.<br />La voilà, Marta.<br />Qu'est-ce qu'elle est belle dans sa robe de soie. Les lampadaires reflètent ses fabuleuses courbes en forme, et le vent chavire dans ses cheveux d'un brun de début d'hiver. Lui et son ridicule laconique paraissent ridicules. Avec son veston et ses godasses débordantes de boue, il chante avec ses amis. Assis sur ce petit muret près du port, y'a Vojtek, Vassili et y'a moi. La guitare, la vodka et l'âme de nos frères disparus chantent avec nous. Chantons, dansons, rions pour la lune. A ta santé Marta ! Brille éternellement car pour nous, la vie s'achève ce soir.
Sur des chemins d'errances,<br />Entre un gamin sans yeux,<br />Quelques cris et des danses,<br />Pour l'enfance,<br /><br />Il avance frèle et faible,<br />Au milieu d'autres aveugles,<br />Qui le frappent et l'insultent,<br />Insouciance,<br /><br />Car meurtris par ses frères,<br />Il s'en remet aux rêves,<br />Quelques verres et des utopies,<br />Innocence,<br /><br />Vipère au poing sur le dos d'un serpent,<br />Le jeune sage traine sa morale,<br />Quelques pas, le grand saut,<br />Inconscience
On ouvre des paquets, on tire des ficelles. Du champagne pour minuit, du champagne pour midi. Dehors, c'est d'un blanc sur fond noir qui fait revivre les arbres. Nous dégustons le chocolat puis il nous déguste. Et avant d'aller se coucher on s'agenouille devant l'arbre artificiel, déballant du papier, buvant du rouge et blanc.
Parfois, y'a des hirondelles qui passent au dessus de mon balcon. Si je lève la tête, le ciel me tombe dessus. La neige sur les branches recouvre le tout d'un blanc porcelaine. Les nuages fondent en flocons, le soleil se glace. Tout est blanc, tout est néant. Mélangeons les crayons dans leurs pots et redessinons l'horizon.