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[b]La Vague -- Todd Strasser [/b]
Un lycée californien dans les années 60. En cours d'histoire, les élèves demandent à leur prof comment, avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, les nazis ont-ils pu accéder au pouvoir et commettre autant d'atrocités alors que la majorité des gens n'étaient pas dans le système.
Pour leur faire comprendre les mécanismes du totalitarisme, le prof imagine un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action. » Et les lycéens rejoignent, peu à peu, le mouvement...
L'histoire est tirée de faits réels, et même si ça ne m'étonne pas, c'est tout de même assez flippant de voir/lire comment au final, on peut tous tomber dans le panneau de ce genre de mécanisme. Je m'arrête là avant d'en dire trop :)
[quote="Isa"][b]La Vague -- Todd Strasser [/b]
Un lycée californien dans les années 60. En cours d'histoire, les élèves demandent à leur prof comment, avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, les nazis ont-ils pu accéder au pouvoir et commettre autant d'atrocités alors que la majorité des gens n'étaient pas dans le système.
Pour leur faire comprendre les mécanismes du totalitarisme, le prof imagine un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action. » Et les lycéens rejoignent, peu à peu, le mouvement...
L'histoire est tirée de faits réels, et même si ça ne m'étonne pas, c'est tout de même assez flippant de voir/lire comment au final, on peut tous tomber dans le panneau de ce genre de mécanisme. Je m'arrête là avant d'en dire trop :)[/quote]
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bon livre, lu y a pas longtemps, dans le même objectif pédagogique que l'expérience de milgram.
La Vague -- Todd Strasser
Un lycée californien dans les années 60. En cours d'histoire, les élèves demandent à leur prof comment, avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, les nazis ont-ils pu accéder au pouvoir et commettre autant d'atrocités alors que la majorité des gens n'étaient pas dans le système.
Pour leur faire comprendre les mécanismes du totalitarisme, le prof imagine un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action. » Et les lycéens rejoignent, peu à peu, le mouvement...
L'histoire est tirée de faits réels, et même si ça ne m'étonne pas, c'est tout de même assez flippant de voir/lire comment au final, on peut tous tomber dans le panneau de ce genre de mécanisme. Je m'arrête là avant d'en dire trop
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bon livre, lu y a pas longtemps, dans le même objectif pédagogique que l'expérience de milgram.
Euh... j'aurais pas comparé La Vague à [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram]l'expérience de Milgram[/url], qui n'avait pas vraiment, il me semble, d'objectif pédagogique, mais voulait juste déterminer le degré d'obéissance du quidam moyen à des ordres qu'il trouvait contraire à la morale.
M'enfin ça se discute, j'suis pas assez calée là-dedans je dois dire.
Cela dit, je place La Vague dans ma bibliothèque des livres "à faire lire à des ados en âge de réfléchir", juste à coté de Matin Brun.
Pour le coup [i]Matin Brun[/i] m'a beaucoup plus marqué que [i]La Vague[/i] !
L'histoire est intéressante et plutôt bien racontée dans l'idée mais je n'ai pas du tout accrochée à la manière d'écrire. Je l'ai trouvé bien pour aborder le sujet mais un peu simpliste/superficiel. Il faudrait que je le relise !
Pour ce qui est de l'expérience de Milgram, ce n'est pas vraiment la même chose si on veut être carré mais les résultats sont à mettre en relief avec l'expérience menée par Ron Jones en 1969 dans un lycée californien qui est le point de départ du bouquin ;)
[quote="Isa"]Euh... j'aurais pas comparé La Vague à [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram]l'expérience de Milgram[/url], qui n'avait pas vraiment, il me semble, d'objectif pédagogique, mais voulait juste déterminer le degré d'obéissance du quidam moyen à des ordres qu'il trouvait contraire à la morale.
M'enfin ça se discute, j'suis pas assez calée là-dedans je dois dire.
Cela dit, je place La Vague dans ma bibliothèque des livres "à faire lire à des ados en âge de réfléchir", juste à coté de Matin Brun.[/quote]
[quote="NaNNaN"]
Pour ce qui est de l'expérience de Milgram, ce n'est pas vraiment la même chose si on veut être carré mais les résultats sont à mettre en relief avec l'expérience menée par Ron Jones en 1969 dans un lycée californien qui est le point de départ du bouquin ;)[/quote]
« De 1933 à 1945, des millions d’innocents furent systématiquement massacrés sur ordre. Des chambres à gaz ont été construites, un quota d’individus fut exécuté chaque jour avec la même efficacité qu’une usine de fabrication d’appareils ménagers. Cette politique inhumaine a pu germer dans l’esprit d’une seule personne, mais si elle a pu être mise en œuvre à large échelle, c’est parce qu’un très grand nombre de gens a obéi aux ordres » (Stanley Milgram, 1963).
ron jones a cherché à répondre à cette question: """comment le Peuple Allemand, peuple civilisé par excellence, a-t-il pu, sans véritablement réagir, laisser le Parti Nazi procéder au génocide de populations entières, dans les conditions particulièrement abominables que l’on sait ?""""
Tous les deux ont étudié l'obéissance et la soumission à l'autorité. Mais bon milgram c'était dans mes cours de 2002, je suis plus trop calé non plus maintenant, ni carré...la dernière fois que j'ai entendu parler de milgram c'était dans le documentaire "le jeu tv de la mort", bon doc, plus instructif que black mirror.
Après si je dis (bien que le parallèle entre ces deux expériences soit connu) que l'expérience de ron jones et celle de milgram ont des objectifs pédagogiques, c'est encore la faute de henri laborit, un de mes maître à penser qui dit :
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change."
Euh... j'aurais pas comparé La Vague à l'expérience de Milgram, qui n'avait pas vraiment, il me semble, d'objectif pédagogique, mais voulait juste déterminer le degré d'obéissance du quidam moyen à des ordres qu'il trouvait contraire à la morale.
M'enfin ça se discute, j'suis pas assez calée là-dedans je dois dire.
Cela dit, je place La Vague dans ma bibliothèque des livres "à faire lire à des ados en âge de réfléchir", juste à coté de Matin Brun.
Pour ce qui est de l'expérience de Milgram, ce n'est pas vraiment la même chose si on veut être carré mais les résultats sont à mettre en relief avec l'expérience menée par Ron Jones en 1969 dans un lycée californien qui est le point de départ du bouquin
« De 1933 à 1945, des millions d’innocents furent systématiquement massacrés sur ordre. Des chambres à gaz ont été construites, un quota d’individus fut exécuté chaque jour avec la même efficacité qu’une usine de fabrication d’appareils ménagers. Cette politique inhumaine a pu germer dans l’esprit d’une seule personne, mais si elle a pu être mise en œuvre à large échelle, c’est parce qu’un très grand nombre de gens a obéi aux ordres » (Stanley Milgram, 1963).
ron jones a cherché à répondre à cette question: """comment le Peuple Allemand, peuple civilisé par excellence, a-t-il pu, sans véritablement réagir, laisser le Parti Nazi procéder au génocide de populations entières, dans les conditions particulièrement abominables que l’on sait ?""""
Tous les deux ont étudié l'obéissance et la soumission à l'autorité. Mais bon milgram c'était dans mes cours de 2002, je suis plus trop calé non plus maintenant, ni carré...la dernière fois que j'ai entendu parler de milgram c'était dans le documentaire "le jeu tv de la mort", bon doc, plus instructif que black mirror.
Après si je dis (bien que le parallèle entre ces deux expériences soit connu) que l'expérience de ron jones et celle de milgram ont des objectifs pédagogiques, c'est encore la faute de henri laborit, un de mes maître à penser qui dit :
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change."
Je suis rentré dans Kessel, ça y est.
Les Cavaliers; incroyable de tension. Des personnages d'une épaisseur folle. Légendaires. L'Afghanistan, atemporel, quelque part dans un premier 20ème siècle qui n'a pas encore tout mis à feu et à sang au pays des chevaux, des montagnes, des steppes.
Des hommes, fous, d'orgueil, d'amour, de haine, des sages, aussi...
Fortune Carrée: là, on se promène autour de la Mer Rouge. Yémen (Sanaa, fait rêver...), la corne d'Afrique. Des peuples, sans fin des peuples, nomades ou un peu sédentaires, quelques brassées d'étrangers hauts en couleur à la dérive dans un univers de mercenaires et de guerillas. Du danger, toujours. Haletant, grinçant.
J'ai aussi décidé d'entrer dans Pagnol. Moins aimé, mais il faut reconnaître que c'est du haut niveau :) lu Jean de Florette et Manon des Sources. Heureux de pas m'être arrêté à Jean de Florette, c'aurait été trop glauque.
Globalement, je trouve ça assez bas, comme humanité. Chez Kessel, même dans le mal, même dans la cruauté, on décolle.
@ProletaRien: je me permets de faire irruption: Nabokov, il faut certainement en lire Lolita- là tu seras sacrément dérangé, et en même temps, quelle claque. C'est le genre de bouquins qui laissent de grosses impressions. C'est une affaire qui concerne un homme d'âge mur et une jeune fille d'âge... vert?
Je n'en dis pas plus... Faut bien rester révérencieux ;)
Pour l'opposition Kessel/Pagnol... Et bien c'est difficile à expliquer... Aucun personnage, chez Pagnol (dans les bouquins que j'ai cités) ne suscite de profonde compassion/ admiration/ affection. Même la petite Manon me fait pas tellement rêver... J'ai de la pitié pour Ugolin, et pour Jean de Florette aussi sans doute.. Mais je ne sais pas, c'est difficile à exprimer, tout ça ne décolle pas.
On n'y sent jamais l'homme s'élever au-dessus de sa condition d'homme- ce qui est quelque chose que j'aime profondément dans la littérature. S'arracher à la glaise.
Chez Kessel, les êtres sont plus entiers, sans être forcément meilleurs, d'ailleurs. Mais ils sont d'une étoffe plus épaisse, ils cherchent plus loin (pas forcément vers le haut, d'ailleurs, mais enfin, même en s'enfonçant, ils sont mus par une recherche...)
Ils sont moins ordinaires. Certains auteurs révèlent merveilleusement l'extraordinaire chez les gens de peu, chez les "ordinaires". D'autres sont résolument tournés vers l'extraordinaire- c'est le cas de Kessel.
Et puis Pagnol, je ne sais pas... Il est dans la dissection du médiocre, quand même, un peu, dans cette histoire de Jean de Florette & Manon des Sources... Et ça ne me plaît pas tant!
chez Les Misérables, pour prendre un point de comparaison: Valjean, quel personnage! Javert, quel adversaire!
viens de finir "le paysan de Paris", sorte de labyrinthe poétique dans lequel déambule le lecteur en s'y perdant parfois :), une promenade dans Paris où le surréalisme enseigne l'émerveillement, Aragon l'enchanteur :).
extrait p.206:
"J'en reviens donc aux lieux sacrés. Ce sont le plus souvent des cadres légendaires: un peu d'une grande âme s'est accrochée à ces murailles, à ces hauteurs. Ils sont réellement transmués par cette chauve-souris mémorable. Réellement. Ici ne peut se passer qu'une grande chose. La terre est noire, je dis noire exemplairement pour signifier de quelle nuit s'imprègne l'impersonnel à ce seuil de tous les mystères. Chaque grain de l'espace porte sens comme une syllabe d'un mot démonté. Chaque atome y suspend un peu de sa croyance humaine, ici précipitée. Chaque souffle. Et le silence est un manteau qui se dénoue. Voyez ces grands plis pleins d'étoiles. Le divin pose sur l'illusoire le frôlement de ses doigts déliés. Souffle sa délicate haleine à la vitre des profondeurs. Câble aux coeurs inquiets son magique message: Patience mystère en marche et, trahi, se révèle aux lueurs. Le divin se recueille au fond d'une caresse: tout l'air du paysage est mêlé à l'idée, tout l'air de l'idée frissonne au moindre vent. C'est une grande boucle brune, et vous joueriez à votre envie, la roulant et la déroulant, tant qu'à la fin vienne la fin du monde, c'est la boucle idéale où l'idée se résume, la notion concrète sortant des eaux pures, sans roseaux."
p.148:
"les jardins, ce soir, dressent leurs grandes plantes brunes qui semblent au sein des villes des campements de nomades. (...)
Il y a un jardin qui est un diseur de bonne aventure, un autre est marchand de tapis. Je connais leurs professions à tous: chanteur des rues, peseur d'or, voleur de prairies, seigneur pillard, pilote aux Sargasses, toi marin d'eau douce, toi avaleur de feu, et toi, toi, toi, colporteur de baisers, tous charlatans et astrologues, les mains chargées de faux présents, images de la folie humaine, jardins de mousse et mica. Ils reflètent fidèlement les vastes contrées sentimentales où se meuvent les rêves sauvages des citadins. Tout ce qui subsiste chez les adultes de l'atmosphère des forêts enchantées."
J'ai lu "1984" de George Orwell. C'est un super bouquin ! Les détails sur la torture par exemple sont époustouflants ! Je le recommande à tous ceux qui ne l'ont pas lu
pas réussi à lire depuis février :( mais fini aujourd'hui:
[b]Une simple lettre d’amour – Yann Moix[/b]
Une « lettre » pas si simple à une femme qui l’a quitté. J’imagine que les féministes ont crié au scandale à la sortie de ce bouquin (je n’en sais rien en fait), mais la plume est magnifique, même s’il y a des redondances, l’auteur, c’est évident est amoureux si ce n’est des femmes mais de la langue française et de la littérature. Il y a aussi une vraie rupture vers la fin du « roman » avec ses souvenirs d’une Anaïs et le Don Juan semble moins cruel.
Juste envie de le relire là tout de suite.
«De chant et d'amour» de Virginie Tharaud.
Adélaïde Beaumesnil est une cantatrice du XVIIIe siècle qui a réellement existé. Virginie Tharaud, qui est elle-même musicienne, la fait revivre sous nos yeux avec un sens du détail assez inouï. Elle nous entraîne avec elle dans le petit monde de l'Opéra. Ses succès. Ses triomphes. Ses rivalités. Ses échecs. Ses coups bas. On est là au quotidien sur la scène, en coulisse et on ne s'ennuie pas un seul instant.
Reste qu'à l'exception de Gluck peut-être (et encore!) les musiciens à succès de l'époque sont aujourd'hui complètement oubliés. Qui écoute Gretry ou Monsigny? Je m'y suis essayé. Les mots qui viennent à l'esprit sont formalisme et technicité. Manque de souffle. D'âme. De passion. Ils étaient pourtant portés aux nues. Comme quoi!
[quote="Isa"][b]La Vague -- Todd Strasser [/b]
Un lycée californien dans les années 60. En cours d'histoire, les élèves demandent à leur prof comment, avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, les nazis ont-ils pu accéder au pouvoir et commettre autant d'atrocités alors que la majorité des gens n'étaient pas dans le système.
Pour leur faire comprendre les mécanismes du totalitarisme, le prof imagine un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action. » Et les lycéens rejoignent, peu à peu, le mouvement...
L'histoire est tirée de faits réels, et même si ça ne m'étonne pas, c'est tout de même assez flippant de voir/lire comment au final, on peut tous tomber dans le panneau de ce genre de mécanisme. Je m'arrête là avant d'en dire trop :)[/quote]
Il y a un film qui est adapté de ce livre il me semble :)
La Vague -- Todd Strasser
Un lycée californien dans les années 60. En cours d'histoire, les élèves demandent à leur prof comment, avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, les nazis ont-ils pu accéder au pouvoir et commettre autant d'atrocités alors que la majorité des gens n'étaient pas dans le système.
Pour leur faire comprendre les mécanismes du totalitarisme, le prof imagine un mouvement expérimental au slogan fort : « La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l’Action. » Et les lycéens rejoignent, peu à peu, le mouvement...
L'histoire est tirée de faits réels, et même si ça ne m'étonne pas, c'est tout de même assez flippant de voir/lire comment au final, on peut tous tomber dans le panneau de ce genre de mécanisme. Je m'arrête là avant d'en dire trop
Il y a un film qui est adapté de ce livre il me semble
[quote="xeladu"]Le programme de la France Insoumise ![/quote]
Au moins il est plus riche que celui de NDA ou de MLP
Le programme de la France Insoumise !
Au moins il est plus riche que celui de NDA ou de MLP
[quote="Peb'"][quote="Isa"][b]La Vague -- Todd Strasser [/b]
[...][/quote]
Il y a un film qui est adapté de ce livre il me semble :)[/quote]Yep, il est dans ma liste de trucs à voir ^^
Yep, il est dans ma liste de trucs à voirLa Vague -- Todd Strasser
[...]
Il y a un film qui est adapté de ce livre il me semble
No spoil, j'en ai tué pour moins que ça :D
Blague à part, si t'as lu le bouquin et vu le film, je veux bien que tu me dises si l'adaptation ciné est bien faite par rapport au livre. C'est tjs ma grande crainte que le passage au cinéma massacre un bouquin que j'avais aimé.
[quote="Isa"]No spoil, j'en ai tué pour moins que ça :D
Blague à part, si t'as lu le bouquin et vu le film, je veux bien que tu me dises si l'adaptation ciné est bien faite par rapport au livre. C'est tjs ma grande crainte que le passage au cinéma massacre un bouquin que j'avais aimé.[/quote]
Oui je suis d'accord. Je viens de terminer le livre et je trouve tellement souvent que les adaptations en films ne collent pas aux livres...
No spoil, j'en ai tué pour moins que ça
Blague à part, si t'as lu le bouquin et vu le film, je veux bien que tu me dises si l'adaptation ciné est bien faite par rapport au livre. C'est tjs ma grande crainte que le passage au cinéma massacre un bouquin que j'avais aimé.
Oui je suis d'accord. Je viens de terminer le livre et je trouve tellement souvent que les adaptations en films ne collent pas aux livres...
Quatre-vingt-treize de Victor Hugo, qui se déroule en Vendée pendant la révolution. Hugo met vraiment en opposition deux côtés, deux visions de la France.
[b]Médée[/b] et [b]Le Cid - Pierre Corneille[/b]
ouais y des tas de trucs modernes à lire, mais ce petit bouquin chiné chez Oxfam relié cuir m'a fait un clin d’œil et j'ai pas pu résister. Je suis un être remarquablement faible devant les livres moi,
Et les alexandrins épousent tellement bien la langue française.
Ô rage ! ô désespoir ! ô viellesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Bah Médée quoi :p <3
Lire celle d'Euripide !
[quote="Spleen"]Bah Médée quoi :p <3
Lire celle d'Euripide ![/quote]
Pour ma part, j'ai un petit faible pour celle de Sénèque
Bah Médée quoi <3
Lire celle d'Euripide !
Pour ma part, j'ai un petit faible pour celle de Sénèque
Ah oui ! Celle de Sénèque est terrible, très moderne d'après mes souvenirs
Pourtant j'suis pas fan des tragédies antiques
Viens de finir [b]Le mythe de Sisyphe[/b] de Camus
Ben... qu'en dire. Fait tellement écho à tous ces derniers mois vécus purée
[quote]Mon raisonnement veut être fidèle à l’évidence qui l’a éveillé. Cette évidence, c’est l’absurde. C’est ce divorce entre l’esprit qui désire le monde qui déçoit, ma nostalgie d’unité, cet univers dispersé et la contradiction qui les enchaîne. Kierkegaard supprime ma nostalgie et Husserl rassemble cet univers. Ce n'est pas cela que j'attendais. Il s'agissait de vivre et de penser avec ces déchirements, de savoir s'il fallait accepter ou refuser. Il ne peut être question de masquer l'évidence, de supprimer l'absurdité en niant l'un des termes de son équation. Il faut savoir si l'on peut en vivre ou si la logique commande qu'on en meure.[/quote]
[quote]Répétons-le. Rien de tout cela n'a de sens réel. Sur le chemin de cette liberté, il est encore un progrès à faire. Le dernier effort pour ces esprits parents, créateur ou conquérant, est de savoir se libérer aussi de leurs entreprises, arriver à admettre que l'oeuvre même, qu'elle soit conquête, amour ou création, peut ne pas être ; consommer ainsi l'inutilité profonde de toute vie individuelle. Cela même leur donne plus d'aisance dans la réalisation de cette oeuvre, comme d'apercevoir l'absurdité de la vie les autorisait à s'y plonger avec tous les excès.
Ce qui reste, c'est un destin dont seule l'issue est fatale. En dehors de cette unique fatalité de la mort, tout, joie ou bonheur, est liberté. Un monde demeure dont l'homme est le seul maître. Ce qui le liait, c'était l'illusion d'un autre monde. Le sort de sa pensée n'est plus de se renoncer mais de rebondir en images. Elle se joue - dans des mythes sans doute - mais des mythes sans autre profondeur que celle de la douleur humaine et comme elle inépuisables. Non pas la fable divine qui amuse et aveugle, mais le visage, le geste et le drame terrestres où se résument une difficile sagesse et une passion sans lendemain.[/quote]
Mon raisonnement veut être fidèle à l’évidence qui l’a éveillé. Cette évidence, c’est l’absurde. C’est ce divorce entre l’esprit qui désire le monde qui déçoit, ma nostalgie d’unité, cet univers dispersé et la contradiction qui les enchaîne. Kierkegaard supprime ma nostalgie et Husserl rassemble cet univers. Ce n'est pas cela que j'attendais. Il s'agissait de vivre et de penser avec ces déchirements, de savoir s'il fallait accepter ou refuser. Il ne peut être question de masquer l'évidence, de supprimer l'absurdité en niant l'un des termes de son équation. Il faut savoir si l'on peut en vivre ou si la logique commande qu'on en meure.
Répétons-le. Rien de tout cela n'a de sens réel. Sur le chemin de cette liberté, il est encore un progrès à faire. Le dernier effort pour ces esprits parents, créateur ou conquérant, est de savoir se libérer aussi de leurs entreprises, arriver à admettre que l'oeuvre même, qu'elle soit conquête, amour ou création, peut ne pas être ; consommer ainsi l'inutilité profonde de toute vie individuelle. Cela même leur donne plus d'aisance dans la réalisation de cette oeuvre, comme d'apercevoir l'absurdité de la vie les autorisait à s'y plonger avec tous les excès.
Ce qui reste, c'est un destin dont seule l'issue est fatale. En dehors de cette unique fatalité de la mort, tout, joie ou bonheur, est liberté. Un monde demeure dont l'homme est le seul maître. Ce qui le liait, c'était l'illusion d'un autre monde. Le sort de sa pensée n'est plus de se renoncer mais de rebondir en images. Elle se joue - dans des mythes sans doute - mais des mythes sans autre profondeur que celle de la douleur humaine et comme elle inépuisables. Non pas la fable divine qui amuse et aveugle, mais le visage, le geste et le drame terrestres où se résument une difficile sagesse et une passion sans lendemain.
[quote="NaNNaN"]Oh <3
Je suis en plein dedans moi :)[/quote]dans l'expérience de l'absurdité ou dans le livre ? :p
Oh <3dans l'expérience de l'absurdité ou dans le livre ?
Je suis en plein dedans moi
Le livre :p
(bon, acheté après un période d'expérience de l'absurdité hum hum)
Bonne lecture alors :) y a des passages qui m'ont un tantinet perdu, mais ça n'enlève en rien de le charme de la conclusion eheh
Faudrait lire Nietzsche à ce sujet aussi ! J'avais commencé, c'est à poursuivre, vraiment
(Et Sartre aussi avec [i]La Nausée[/i], bref je crois que je suis partie pour le cycle littéraire de l'expérience absurde :D)
Merci ;) Je capte pas toujours tout mais c'est pas bien grave !
Nietzsche ... J'ai tout juste commencé sa [i]Généalogie de la morale[/i], je vous dirais ce que j'en ai pensé.
(en fait j'viens de me rendre compte que je lis au moins 5/6 livres en même temps, c'est pour ça que je mets un certain temps :D)