[b]Les pingouins n’ont jamais froid – Andreï Kourkov[/b] La suite d’un premier bouquin sur un pingouin (que je n’ai pas lu) L’histoire d’un mec qui cherche son pingouin Micha et qui se retrouve embarqué dans des aventures pas super passionnantes. Il fait la campagne politique d’un personnage sans scrupules, puis devient prisonnier en Tchétchénie à brûler des corps, se retrouve aussi entraineur d’une équipe Ukrainienne de bras de fer –si, si , jusque-là le reste était tout à fait crédible. ;). En plus il lui manque la parole à ce pingouin sinon j’aurais été plus intéressée…..ou pas. Il doit y avoir des tas d’autres bon livres à lire. Vous pouvez zapper celui-ci.
Eléa — Il y a 8 ans

Les pingouins n’ont jamais froid – Andreï Kourkov

La suite d’un premier bouquin sur un pingouin (que je n’ai pas lu)

L’histoire d’un mec qui cherche son pingouin Micha et qui se retrouve embarqué dans des aventures pas super passionnantes. Il fait la campagne politique d’un personnage sans scrupules, puis devient prisonnier en Tchétchénie à brûler des corps, se retrouve aussi entraineur d’une équipe Ukrainienne de bras de fer –si, si , jusque-là le reste était tout à fait crédible. . En plus il lui manque la parole à ce pingouin sinon j’aurais été plus intéressée…..ou pas.

Il doit y avoir des tas d’autres bon livres à lire. Vous pouvez zapper celui-ci.

[b]La variante chilienne – Pierre Raufast[/b] Pascal professeur de littérature emmène, en cachette, Margaux une adolescente de 17 ans en vacances dans un lieu-dit perdu. La propriétaire de la location lui explique qu’il ne sera nullement gêné par l’habitant de la maison en contrebas, un sauvage qui ne parle à personne. Et puis, on rencontre Florin et ses bocaux de cailloux… Une magnifique richesse. Je me suis laissée emporter et je l’ai lu d’une traite :) je vous le conseille.
Eléa — Il y a 8 ans

La variante chilienne – Pierre Raufast

Pascal professeur de littérature emmène, en cachette, Margaux une adolescente de 17 ans en vacances dans un lieu-dit perdu. La propriétaire de la location lui explique qu’il ne sera nullement gêné par l’habitant de la maison en contrebas, un sauvage qui ne parle à personne.
Et puis, on rencontre Florin et ses bocaux de cailloux… Une magnifique richesse.

Je me suis laissée emporter et je l’ai lu d’une traite
je vous le conseille.

[b]Kafka sur le rivage – Haruki Murakami[/b] Le voyage initiatique d’un ado de 15 ans nommé Kafka. Une odyssée de plus de 600 pages où les chats parlent à ceux qui les comprennent, où les poissons tombent du ciel, où les enfants perdent mystérieusement connaissance....mais je ne vais pas tout dévoiler. On y trouve cette phrase : " Ce que l'on nomme surnaturel n'est autre que les ténèbres de notre propre esprit." qui résume bien ce livre pour errer entre deux mondes, rêve et réalité, surnaturel, fantastique, une porte ouverte entre la vie et la mort, un labyrinthe où il fait bon se perdre. Je découvre cet auteur avec un livre qui me laisse en suspens, et qui me donne envie d'en lire d'autres. Oh la magie des livres. :)
Eléa — Il y a 8 ans

Kafka sur le rivage – Haruki Murakami

Le voyage initiatique d’un ado de 15 ans nommé Kafka. Une odyssée de plus de 600 pages où les chats parlent à ceux qui les comprennent, où les poissons tombent du ciel, où les enfants perdent mystérieusement connaissance....mais je ne vais pas tout dévoiler.

On y trouve cette phrase : " Ce que l'on nomme surnaturel n'est autre que les ténèbres de notre propre esprit." qui résume bien ce livre pour errer entre deux mondes, rêve et réalité, surnaturel, fantastique, une porte ouverte entre la vie et la mort, un labyrinthe où il fait bon se perdre.
Je découvre cet auteur avec un livre qui me laisse en suspens, et qui me donne envie d'en lire d'autres.
Oh la magie des livres.

[b]La vie devant soi - Romain Gary / Emile Ajar[/b] Je l'ai d'abord lu et apprécié comme une lectrice studieuse. Pis je sais pas... la fin. Une des plus belles que j'ai lue je crois.
Anonyme — Il y a 8 ans

La vie devant soi - Romain Gary / Emile Ajar
Je l'ai d'abord lu et apprécié comme une lectrice studieuse. Pis je sais pas... la fin. Une des plus belles que j'ai lue je crois.

[quote="Spleen"][b]La vie devant soi - Romain Gary / Emile Ajar[/b] Je l'ai d'abord lu et apprécié comme une lectrice studieuse. Pis je sais pas... la fin. Une des plus belles que j'ai lue je crois.[/quote] Romain Gary, c'est extraordinaire. Il me faudrait prendre le temps pour en faire une "critique", beaucoup de temps, je ne le prends pas. Je me contente donc de me réjouir qu'il soit lu et qu'il plaise. Si tu n'as pas lu Clair de femme, je t'y invite, même si je pense que c'est une lecture plus incroyable pour un homme que pour une femme... Encore que. Tu me diras, si tu le lis. Bonne soirée par ici!
musashi — Il y a 8 ans

La vie devant soi - Romain Gary / Emile Ajar
Je l'ai d'abord lu et apprécié comme une lectrice studieuse. Pis je sais pas... la fin. Une des plus belles que j'ai lue je crois.
@Spleen


Romain Gary, c'est extraordinaire. Il me faudrait prendre le temps pour en faire une "critique", beaucoup de temps, je ne le prends pas. Je me contente donc de me réjouir qu'il soit lu et qu'il plaise.
Si tu n'as pas lu Clair de femme, je t'y invite, même si je pense que c'est une lecture plus incroyable pour un homme que pour une femme... Encore que. Tu me diras, si tu le lis.
Bonne soirée par ici!

Je n'y manquerai pas :)
Anonyme — Il y a 8 ans

Je n'y manquerai pas

Et pourtant, c'est loin d'être le meilleur Gary. Putain quel auteur ! Dans chaque livre il adopte un style différent, toujours si sincère, humain et magnifique. Dans mon top 3 des auteurs français, assurément.
Anonyme — Il y a 8 ans

Et pourtant, c'est loin d'être le meilleur Gary.

Putain quel auteur ! Dans chaque livre il adopte un style différent, toujours si sincère, humain et magnifique. Dans mon top 3 des auteurs français, assurément.

(c'est qui les 2 autres ?)
Anonyme — Il y a 8 ans

(c'est qui les 2 autres ?)

Zemmour et Johny Halliday.
Anonyme — Il y a 8 ans

Zemmour et Johny Halliday.

un vrai troll aurait répondu houelbeck.
Maitre Kaio — Il y a 8 ans

un vrai troll aurait répondu houelbeck.

[b]Mendiants et orgueilleux - Albert Cossery[/b] Merci @éoline :) Choisir de devenir mendiant pour échapper á un monde fou, et retrouver l'insouciance de ceux qui n'ont rien á perdre. Gohar vante l'illettrisme et le rend séduisant (ok il faut savoir lire pour y accéder): " Etre illettré, quelle chance de survie dans un monde voué au massacre.....le pouvoir sanguinaire n'avait aucune prise sur des individus qui ne lisaient pas les journaux. L'angoisse ne pouvait atteindre ces gens lá" il y a un film et une chanson de Moustaki tirés de ce livre: À regarder le monde s'agiter et paraître En habit d'imposture et de supercherie On peut être mendiant et orgueilleux de l'être Porter ses guenilles sans en être appauvri L'humour n'a pas de rang il traîne dans la rue Avec la dérision pour compagne fidèle La force est impuissante devant les mains nues De ceux qui savent rire encore et de plus belle On voit sur le trottoir des maîtres philosophes Qui n'ont jamais rien lu mais qui ont tout compris On voit dans le ruisseau des filles qui vous offrent Un instant qui ressemble à mille et une nuits Il y a des enfants rois que le soleil couronne Même si leurs palais ne sont que des taudis Ils vivent en seigneurs dans une Babylone Aux jardins suspendus de légumes et des fruits À l'heure où tous les bruits de la ville se taisent Un verre de thé noir à l'ombre d'un café Un peu d'herbe qui brûle sur un feu de braise Le paradis perdu est enfin retrouvé À regarder le monde s'agiter et paraître En habit d'imposture et de supercherie On peut être mendiant et orgueilleux de l'être Porter ses guenilles sans être appauvri.
Eléa — Il y a 8 ans

Mendiants et orgueilleux - Albert Cossery

Merci éoline

Choisir de devenir mendiant pour échapper á un monde fou, et retrouver l'insouciance de ceux qui n'ont rien á perdre.

Gohar vante l'illettrisme et le rend séduisant (ok il faut savoir lire pour y accéder):
" Etre illettré, quelle chance de survie dans un monde voué au massacre.....le pouvoir sanguinaire n'avait aucune prise sur des individus qui ne lisaient pas les journaux. L'angoisse ne pouvait atteindre ces gens lá"

il y a un film et une chanson de Moustaki tirés de ce livre:

À regarder le monde s'agiter et paraître
En habit d'imposture et de supercherie
On peut être mendiant et orgueilleux de l'être
Porter ses guenilles sans en être appauvri

L'humour n'a pas de rang il traîne dans la rue
Avec la dérision pour compagne fidèle
La force est impuissante devant les mains nues
De ceux qui savent rire encore et de plus belle

On voit sur le trottoir des maîtres philosophes
Qui n'ont jamais rien lu mais qui ont tout compris
On voit dans le ruisseau des filles qui vous offrent
Un instant qui ressemble à mille et une nuits

Il y a des enfants rois que le soleil couronne
Même si leurs palais ne sont que des taudis
Ils vivent en seigneurs dans une Babylone
Aux jardins suspendus de légumes et des fruits

À l'heure où tous les bruits de la ville se taisent
Un verre de thé noir à l'ombre d'un café
Un peu d'herbe qui brûle sur un feu de braise
Le paradis perdu est enfin retrouvé

À regarder le monde s'agiter et paraître
En habit d'imposture et de supercherie
On peut être mendiant et orgueilleux de l'être
Porter ses guenilles sans être appauvri.

[quote="Maitre Kaio"]un vrai troll aurait répondu houelbeck.[/quote] J'aime bien. C'est pas une blague par contre. Pas un grand auteur, mais ses premiers livres sont cool. ("Soumission" qui a fait tant de buzz est loin d'être le meilleur, bien au contraire)
Anonyme — Il y a 8 ans

un vrai troll aurait répondu houelbeck.


J'aime bien. C'est pas une blague par contre. Pas un grand auteur, mais ses premiers livres sont cool. ("Soumission" qui a fait tant de buzz est loin d'être le meilleur, bien au contraire)

évidemment que c'est un bon auteur de not' temps :) mais de là à le faire rentrer dans un top 3... ouaf!
musashi — Il y a 8 ans

évidemment que c'est un bon auteur de not' temps mais de là à le faire rentrer dans un top 3... ouaf!

[b]The noise of time – Julian Barnes[/b] Un petit livre qui vient de sortir ici, où Barnes à travers une biographie-fiction s’efforce de nous faire entrer dans la conscience tourmentée du compositeur russe Dimitri Chostakovitch et de nous interroger sur le rôle de l’art. Le livre pose sans forcément y répondre beaucoup de questions sur l’indépendance de l’art dans une société si cristallisée autour du dogme étatique. Composer de la musique dans la Russie stalinienne relève de l’exercice de haute voltige et un opéra qui ne plait pas vous condamne au statut d’ennemi du peuple. Et puis lorsque le tyran meure, on ne vous laisse pas souffler non plus, ni finir votre vie en paix. L’examen de conscience du compositeur y est parfaitement décrit, alors, même si je ne connaissais rien de Chostakovitch, j’ai lu ce livre avec plaisir. Petit florilège de morceaux choisis : [i]…he told his friends: « Even if they cut off both my hands, I shall continue to write music with a pen in my mouth »…There were no composers writing with a pen in their mouths in Stalin’s Russia. From now on there would be only two types of composer: those who were alive and frightened, and those who were dead. Power: “ Look, we have made the Revolution!” Citizen Second Oboe: “Yes, it’s a wonderful Revolution, of course. And a great improvement on what was there before. It really is a tremendous achievement. But I just wonder, from time to time… I might be completely wrong of course, but was it absolutely necessary to shoot all those engineers, generals, scientists, musicologists? To send millions to the camps, to use slave labour and work it to death, to make everyone terrified, to extort false confessions in the name of the Revolution? To set up a system where, even at the edge of it, there are hundreds of men waiting each night to be dragged from their beds and taken to the big house or the Lubyanka, to be tortured and made to sign their names to complete fabrications, then shot in the back of the head? I’m just wondering, you understand” Power: “ Yes, yes I see your point. I’m sure you’re right. But let’s leave it for now. We’ll make that change next time round.” Art is the whisper of history, heard above the noise of time…What could be put up against the noise of time? Only that music which is inside ourselves – the music of our being- which is transformed by some in real music. Which, over the decades, if it is strong and true and pure enough to drown out the noise of time, is transformed into the whisper of history. There was much to be said for silence, that place where words run out and music begins…[/i]
Eléa — Il y a 8 ans

The noise of time – Julian Barnes
Un petit livre qui vient de sortir ici, où Barnes à travers une biographie-fiction s’efforce de nous faire entrer dans la conscience tourmentée du compositeur russe Dimitri Chostakovitch et de nous interroger sur le rôle de l’art. Le livre pose sans forcément y répondre beaucoup de questions sur l’indépendance de l’art dans une société si cristallisée autour du dogme étatique. Composer de la musique dans la Russie stalinienne relève de l’exercice de haute voltige et un opéra qui ne plait pas vous condamne au statut d’ennemi du peuple. Et puis lorsque le tyran meure, on ne vous laisse pas souffler non plus, ni finir votre vie en paix. L’examen de conscience du compositeur y est parfaitement décrit, alors, même si je ne connaissais rien de Chostakovitch, j’ai lu ce livre avec plaisir.

Petit florilège de morceaux choisis :
…he told his friends: « Even if they cut off both my hands, I shall continue to write music with a pen in my mouth »…There were no composers writing with a pen in their mouths in Stalin’s Russia. From now on there would be only two types of composer: those who were alive and frightened, and those who were dead.


Power: “ Look, we have made the Revolution!” Citizen Second Oboe: “Yes, it’s a wonderful Revolution, of course. And a great improvement on what was there before. It really is a tremendous achievement. But I just wonder, from time to time… I might be completely wrong of course, but was it absolutely necessary to shoot all those engineers, generals, scientists, musicologists? To send millions to the camps, to use slave labour and work it to death, to make everyone terrified, to extort false confessions in the name of the Revolution? To set up a system where, even at the edge of it, there are hundreds of men waiting each night to be dragged from their beds and taken to the big house or the Lubyanka, to be tortured and made to sign their names to complete fabrications, then shot in the back of the head? I’m just wondering, you understand” Power: “ Yes, yes I see your point. I’m sure you’re right. But let’s leave it for now. We’ll make that change next time round.”


Art is the whisper of history, heard above the noise of time…What could be put up against the noise of time? Only that music which is inside ourselves – the music of our being- which is transformed by some in real music. Which, over the decades, if it is strong and true and pure enough to drown out the noise of time, is transformed into the whisper of history.


There was much to be said for silence, that place where words run out and music begins…

juste pour confirmer les dires de @Spleen, je suis dans la [b]Zone du dehors de Damasio[/b] , manipulation, manipulation quand tu nous tiens. ;)
Eléa — Il y a 8 ans

juste pour confirmer les dires de @Spleen, je suis dans la Zone du dehors de Damasio , manipulation, manipulation quand tu nous tiens.

J'ai fini [b]Une histoire de presque tout[/b] de Bill Bryson hier. Ca parle de sciences, de cosmologie, de géologie, de biologie, de physique, de chimie, etc, etc. On remonte l'histoire des découvertes, de la naissance de l'univers jusqu'à nous. On ratisse large, du big bang à la division cellulaire, de la tectonique des plaques à la double hélice de l'ADN, de la gravité à l'évolution... Rien de vraiment nouveau pour toute personne un tant soit peu curieuse, mais le monsieur a le mérite de remettre les découvertes dans l'ordre, de présenter les génies (si, si) qui nous ont permis de comprendre des choses auxquelles aucun humain n'a jamais assisté, d'expliquer comment ils en sont arrivés à de telles conclusions, avec un tas de petites anecdotes et détails très interessants. J'ai kiffé <3
blat — Il y a 8 ans

J'ai fini Une histoire de presque tout de Bill Bryson hier.

Ca parle de sciences, de cosmologie, de géologie, de biologie, de physique, de chimie, etc, etc. On remonte l'histoire des découvertes, de la naissance de l'univers jusqu'à nous. On ratisse large, du big bang à la division cellulaire, de la tectonique des plaques à la double hélice de l'ADN, de la gravité à l'évolution...

Rien de vraiment nouveau pour toute personne un tant soit peu curieuse, mais le monsieur a le mérite de remettre les découvertes dans l'ordre, de présenter les génies (si, si) qui nous ont permis de comprendre des choses auxquelles aucun humain n'a jamais assisté, d'expliquer comment ils en sont arrivés à de telles conclusions, avec un tas de petites anecdotes et détails très interessants.

J'ai kiffé <3

fini [b]la zone du dehors - Alain Damasio[/b] Des moments forts où on se sent solidaire du héros, un cinq lettrés nommé Captp (ouais c'est imprononçable donc en fait il s'appelle Capt pour tout le monde) et puis des longueurs pleines de descriptions, de descriptions............. l'intrigue en bref: la société dépeinte, ayant fuit la Terre pour venir s'installer sur un des satellites de Saturne, y est sous contrôle, manipulée, filmée, gérée et quelques rebelles se révoltent au sein de "la Volte"et organisent des actions révolutionnaires. Il y a de bonnes réflexions sur la société actuelle, la consommation, la télé, nos libertés et de jolies envolées lyriques, mais l'avant dernier chapitre est d'une naïveté désarmante. :( une citation pour la route: [i]" il n'y a pas d'aliénation! ce n'est pas le critère qui décide de la valeur des vies qu'on mène. Le vrai critère, c'est la vitalité. c'est d'être capable de bondir,de s'arracher sans cesse à soi-même pour créer, s’accroître, devenir autre, et autre qu'autre sans cesse. Sentir le neuf " Qui ne sent pas la bombe cuite et le vertige comprimé n'est pas digne d’être vivant" a dit Artaud. Je voudrais bâtir un monde qui sente la bombe crue et le vertige de vivre....."[/i]
Eléa — Il y a 8 ans

fini la zone du dehors - Alain Damasio

Des moments forts où on se sent solidaire du héros, un cinq lettrés nommé Captp (ouais c'est imprononçable donc en fait il s'appelle Capt pour tout le monde) et puis des longueurs pleines de descriptions, de descriptions.............
l'intrigue en bref: la société dépeinte, ayant fuit la Terre pour venir s'installer sur un des satellites de Saturne, y est sous contrôle, manipulée, filmée, gérée et quelques rebelles se révoltent au sein de "la Volte"et organisent des actions révolutionnaires.
Il y a de bonnes réflexions sur la société actuelle, la consommation, la télé, nos libertés et de jolies envolées lyriques, mais l'avant dernier chapitre est d'une naïveté désarmante.

une citation pour la route:
" il n'y a pas d'aliénation! ce n'est pas le critère qui décide de la valeur des vies qu'on mène. Le vrai critère, c'est la vitalité. c'est d'être capable de bondir,de s'arracher sans cesse à soi-même pour créer, s’accroître, devenir autre, et autre qu'autre sans cesse. Sentir le neuf " Qui ne sent pas la bombe cuite et le vertige comprimé n'est pas digne d’être vivant" a dit Artaud. Je voudrais bâtir un monde qui sente la bombe crue et le vertige de vivre....."

J'ai fini [b]Lolita[/b] de Nabokov il y a 3 jours, je cherchais des trucs à lire et @spleen en avait parlé... Je sais pas trop quoi en dire, l'histoire racontée par ce bouquin est dérangeante pour quelqu'un d'assez "bien-pensant" comme moi : [spoiler]Bah ouais le mec de 40 ans qui épouse la mère pour se taper la fille de 12 ans, j'ai un peu de mal à "supporter"[/spoiler] Mais y'a des moments de pure poésie dans les descriptions des paysages, des instants, des lumières... Bref, une bonne découverte cet auteur, merci @spleen :)
Isa — Il y a 8 ans

J'ai fini Lolita de Nabokov il y a 3 jours, je cherchais des trucs à lire et @spleen en avait parlé...

Je sais pas trop quoi en dire, l'histoire racontée par ce bouquin est dérangeante pour quelqu'un d'assez "bien-pensant" comme moi :
Bah ouais le mec de 40 ans qui épouse la mère pour se taper la fille de 12 ans, j'ai un peu de mal à "supporter"
Mais y'a des moments de pure poésie dans les descriptions des paysages, des instants, des lumières...
Bref, une bonne découverte cet auteur, merci @spleen

J'trouve qu'il est plein de pudeur ce bouquin et qu'on évite le côté glauque justement. Puis oui, le style quoi. Et la personnalité de Lolita, ses énervements, sa manipulation, sa maturité très immature, ses exigences, sa façon de retourner les codes et de soumettre celui qui devrait être le bourreau, le "pédophile", de lui retourner le cerveau aussi facilement... Ah zut ayé j'ai envie de le rererelire :p Moi je traine depuis longtemps sur le même bouquin, acheté 5€ au lieu de 19 sur une banale aire d'autoroute. Style ardu et très français, avec des phrases à rallonge et plein plein d'adjectifs. (ça s'appelle le Messager, de je sais plus trop qui.) C'est vraiment chiant de s'obliger à finir les livres qu'on commence.
Anonyme — Il y a 8 ans

J'trouve qu'il est plein de pudeur ce bouquin et qu'on évite le côté glauque justement.
Puis oui, le style quoi. Et la personnalité de Lolita, ses énervements, sa manipulation, sa maturité très immature, ses exigences, sa façon de retourner les codes et de soumettre celui qui devrait être le bourreau, le "pédophile", de lui retourner le cerveau aussi facilement...
Ah zut ayé j'ai envie de le rererelire

Moi je traine depuis longtemps sur le même bouquin, acheté 5€ au lieu de 19 sur une banale aire d'autoroute. Style ardu et très français, avec des phrases à rallonge et plein plein d'adjectifs. (ça s'appelle le Messager, de je sais plus trop qui.)
C'est vraiment chiant de s'obliger à finir les livres qu'on commence.

Ouais y'a de la pudeur, mais l'auteur arrive quand même à rendre le pédophile attachant et sa façon de voir les choses devient "cohérente". Du génie :) Mais les passages descriptifs, la façon de raconter les paysages et la vie... waouw <3
Isa — Il y a 8 ans

Ouais y'a de la pudeur, mais l'auteur arrive quand même à rendre le pédophile attachant et sa façon de voir les choses devient "cohérente". Du génie
Mais les passages descriptifs, la façon de raconter les paysages et la vie... waouw <3

Lu récemment : [b]La plus que vive -- Christian Bobin[/b] (Sur les conseils de @X) Lu d'une traite, à la fois hyper émouvant et quasiment impossible à raconter. C'est un livre-hommage à une personne disparue, à la fois tellement précis dans la description de la disparue que je n'ai pas "adhéré" totalement, et à la fois tellement universel dans le récit de la douleur, de l'absence, de la façon dont le deuil se fait et qu'on "s'habitue" à l'absence... Une belle découverte <3 [b]Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi --- Mathias Malzieu[/b] J'avais adoré La Mécanique du cœur du même auteur pour sa poésie et sa fantaisie. Là j'ai découvert plutôt l'homme que l'artiste. Encore une histoire de deuil, la perte d'une personne chère, et comment survivre à ça. Comment continuer à vivre alors qu'on l'impression que le ciel ne sera plus jamais bleu, comment ne pas se faire "manger par les ombres" ? Facile, il vous faut un docteur-géant-ombrologue pour vous aider ! [i]Il y a bien les souvenirs, mais quelqu’un les a électrifiés et connectés à nos cils, dès qu’on y pense on a les yeux qui brûlent. ... Comment on va faire maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu’est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu’est-ce qui se passe pour toi là ? du rien ? du vide ? de la nuit, des choses de ciel, du réconfort ?[/i] Oscillant entre le récit de la gestion de la douleur "réelle" et les mondes imaginaires chers à Mathias Malzieu, un joli récit pour apprendre à continuer à vivre.
Isa — Il y a 8 ans

Lu récemment :
La plus que vive -- Christian Bobin
(Sur les conseils de @X)
Lu d'une traite, à la fois hyper émouvant et quasiment impossible à raconter. C'est un livre-hommage à une personne disparue, à la fois tellement précis dans la description de la disparue que je n'ai pas "adhéré" totalement, et à la fois tellement universel dans le récit de la douleur, de l'absence, de la façon dont le deuil se fait et qu'on "s'habitue" à l'absence...
Une belle découverte <3

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi --- Mathias Malzieu
J'avais adoré La Mécanique du cœur du même auteur pour sa poésie et sa fantaisie. Là j'ai découvert plutôt l'homme que l'artiste. Encore une histoire de deuil, la perte d'une personne chère, et comment survivre à ça. Comment continuer à vivre alors qu'on l'impression que le ciel ne sera plus jamais bleu, comment ne pas se faire "manger par les ombres" ? Facile, il vous faut un docteur-géant-ombrologue pour vous aider !

Il y a bien les souvenirs, mais quelqu’un les a électrifiés et connectés à nos cils, dès qu’on y pense on a les yeux qui brûlent.
...
Comment on va faire maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu’est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu’est-ce qui se passe pour toi là ? du rien ? du vide ? de la nuit, des choses de ciel, du réconfort ?

Oscillant entre le récit de la gestion de la douleur "réelle" et les mondes imaginaires chers à Mathias Malzieu, un joli récit pour apprendre à continuer à vivre.

[b]Roman – Vladimir Sorokine[/b] Apparemment un des chefs-d’œuvre de l’auteur. Dès le prologue on découvre un petit cimetière qui semble abandonné avec une croix plus neuve que les autres, celle de Roman le héros du roman. Comme ça on est fixé et on se dit qu’il ne va pas y avoir trop de surprises quand la mort viendra le cueillir. C’est sans compter sur l’espèce envoûtement que Sorokine tisse au fil des pages. Certes il y a des longueurs mais l’histoire d’amour est belle, l’émotion palpable et tout le folklore russe défile comme dans les grands romans russes. Les chants, la nature, les paysans, les télègues, les samovars, les étuves, les traditions etc… tout y est et on se laisse promener, bercer jusqu’au ras le bol, mais RIEN, absolument RIEN ne vous prépare aux cents dernières pages. C’est à vomir tellement le choc est violent. Je le referme donc avec soulagement ce bouquin, et je crois bien que je vais aller l’enterrer dans le jardin. Du coup j’ai peur d’ouvrir un autre livre. :(
Eléa — Il y a 8 ans

Roman – Vladimir Sorokine

Apparemment un des chefs-d’œuvre de l’auteur.

Dès le prologue on découvre un petit cimetière qui semble abandonné avec une croix plus neuve que les autres, celle de Roman le héros du roman. Comme ça on est fixé et on se dit qu’il ne va pas y avoir trop de surprises quand la mort viendra le cueillir. C’est sans compter sur l’espèce envoûtement que Sorokine tisse au fil des pages. Certes il y a des longueurs mais l’histoire d’amour est belle, l’émotion palpable et tout le folklore russe défile comme dans les grands romans russes. Les chants, la nature, les paysans, les télègues, les samovars, les étuves, les traditions etc… tout y est et on se laisse promener, bercer jusqu’au ras le bol, mais RIEN, absolument RIEN ne vous prépare aux cents dernières pages. C’est à vomir tellement le choc est violent. Je le referme donc avec soulagement ce bouquin, et je crois bien que je vais aller l’enterrer dans le jardin.

Du coup j’ai peur d’ouvrir un autre livre.

[b]L'Élixir d'amour - Éric-Emmanuel Schmitt[/b] Un roman épistolaire entre Louise et Adam après leur séparation. Un roman court qui se lit tout seul, et d'une traite. Des trucs intéressants sur la nature de l'amour et des relations amoureuses et une jolie plume. phew....je me suis remise de l'autre au dessus là et j'aime à nouveau les livres :) Dites vous lisez quoi vous?
Eléa — Il y a 8 ans

L'Élixir d'amour - Éric-Emmanuel Schmitt
Un roman épistolaire entre Louise et Adam après leur séparation. Un roman court qui se lit tout seul, et d'une traite. Des trucs intéressants sur la nature de l'amour et des relations amoureuses et une jolie plume.

phew....je me suis remise de l'autre au dessus là et j'aime à nouveau les livres

Dites vous lisez quoi vous?

[b]Ecoute le chant du vent - Haruki Murakami[/b] le premier livre du monsieur :) avec les prémices d'une belle écriture. C'est un peu décousu, ou impressioniste mais j'ai bien aimé et je vais forcément lire les deux autres de la trilogie. un crayonnage parmi d'autres: "on regarde la mer et on a envie de voir des gens, mais entouré de gens; on a envie de voir la mer"
Eléa — Il y a 8 ans

Ecoute le chant du vent - Haruki Murakami

le premier livre du monsieur avec les prémices d'une belle écriture. C'est un peu décousu, ou impressioniste mais j'ai bien aimé et je vais forcément lire les deux autres de la trilogie.

un crayonnage parmi d'autres:
"on regarde la mer et on a envie de voir des gens, mais entouré de gens; on a envie de voir la mer"

The Best. - Astérix en Corse - René Goscinny Astérix en Corse est le vingtième album de la série de bande dessinée Astérix de René Goscinny et Albert Uderzo, prépublié dans Pilote du nᵒ 687 au nᵒ 708 et publié en album en 1973. L'album a été tiré en 1 300 000 exemplaires. Date de publication originale : 4 janvier 1973 Auteur : René Goscinny Tome précédent : Le Devin Tome suivant : Le Cadeau de César
Anonyme — Il y a 8 ans

The Best.

- Astérix en Corse -

René Goscinny

Astérix en Corse est le vingtième album de la série de bande dessinée Astérix de René Goscinny et Albert Uderzo, prépublié dans Pilote du nᵒ 687 au nᵒ 708 et publié en album en 1973. L'album a été tiré en 1 300 000 exemplaires.

Date de publication originale : 4 janvier 1973
Auteur : René Goscinny
Tome précédent : Le Devin
Tome suivant : Le Cadeau de César

Le dernier Echenoz, [b]Envoyée Spéciale[/b] J'achète pas souvent les dernières sorties... des bouquins à 18€ ça fait mal au porte-monnaie. Comme l'impression qu'il se repose sur ses acquis alors qu'il pourrait faire tellement de chouettes choses ce monsieur !
Anonyme — Il y a 8 ans

Le dernier Echenoz, Envoyée Spéciale
J'achète pas souvent les dernières sorties... des bouquins à 18€ ça fait mal au porte-monnaie.
Comme l'impression qu'il se repose sur ses acquis alors qu'il pourrait faire tellement de chouettes choses ce monsieur !

Les nouvelles aventures d'arsène lupin - Les héritiers de Benoit Abtey & Pierre Deschodt Etant un très grand fan du personnage (j'ai lu, relu et rerelu l'intégral de ses aventures plusieurs fois) je ne pouvais pas passé à coté de ses nouvelles aventures. Et là ce fut la grosse déception pourtant je n'attendais pas grand chose du bouquin, juste qu'il me fasse passer un bon moment. Déjà quand on reprend un personnage comme Arsène Lupin, et que l'on date les événements, on respecte un minimum sa chronologie !!! Merde alors, c'est pas comme si c'était pas trouvable en 2 clicks sur internet. Quand je lit un bouquin j'ai envie d'être emmené pas l'histoire, j'ai pas envie de bloqué sur certains passages parce que je me dit WTF mais dans les bouquins d'origine à cette période n'est pas là. Et quand on fait des références on fait les bonnes, Lupin n'a jamais affronté Sherlock Holmes, son grand ennemie britannique c'était Herlock Sholmès (subtilité typographique, pour des droits d'auteur et tout) !!!! Bref, c'est quand même le minimum a avoir en tête quand on écrit le bouquin. Et parfois cette violence dans le bouquin, il y a du avoir plus de mort dans celui là que dans l'ensemble de l’œuvre de Maurice Leblanc. Et puis l'histoire n'est pas tip-top, qui part dans tout les sens, des sociétés secrètes qui s'affrontent, la première guerre mondiale qui grondent, des personnages historiques et dans tout ça rien n'est exploité à fond les personnes secondaires qui pourraient être intéressant sont bâclés et mal exploités. On a un grand gout d'inachevé quand on referme quand on referme le bouquin. Et plus la fin, les dernières lignes fuck le lecteur, fuck la cohérence : Deus ex machina et puis comme ça tu sera obligé de lire la suite pour comprendre.... Bref, j'aime pas être dessus de mes lectures surtout quand on s'attaque à un des héros de littérature préféré, autant Boileau-Narcejac avaient bien réussi à reprendre le personnage à mon avis autant là Abtey-Deschodt se prennent les pieds dans le tapis. J'ai eu la même sensation, en moins pire, quand même, en lisant le livre qu'en regardant Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé avec Romain Duris.
petit nounours — Il y a 8 ans

Les nouvelles aventures d'arsène lupin - Les héritiers de Benoit Abtey & Pierre Deschodt

Etant un très grand fan du personnage (j'ai lu, relu et rerelu l'intégral de ses aventures plusieurs fois) je ne pouvais pas passé à coté de ses nouvelles aventures. Et là ce fut la grosse déception pourtant je n'attendais pas grand chose du bouquin, juste qu'il me fasse passer un bon moment. Déjà quand on reprend un personnage comme Arsène Lupin, et que l'on date les événements, on respecte un minimum sa chronologie !!! Merde alors, c'est pas comme si c'était pas trouvable en 2 clicks sur internet. Quand je lit un bouquin j'ai envie d'être emmené pas l'histoire, j'ai pas envie de bloqué sur certains passages parce que je me dit WTF mais dans les bouquins d'origine à cette période n'est pas là. Et quand on fait des références on fait les bonnes, Lupin n'a jamais affronté Sherlock Holmes, son grand ennemie britannique c'était Herlock Sholmès (subtilité typographique, pour des droits d'auteur et tout) !!!! Bref, c'est quand même le minimum a avoir en tête quand on écrit le bouquin.
Et parfois cette violence dans le bouquin, il y a du avoir plus de mort dans celui là que dans l'ensemble de l’œuvre de Maurice Leblanc.
Et puis l'histoire n'est pas tip-top, qui part dans tout les sens, des sociétés secrètes qui s'affrontent, la première guerre mondiale qui grondent, des personnages historiques et dans tout ça rien n'est exploité à fond les personnes secondaires qui pourraient être intéressant sont bâclés et mal exploités. On a un grand gout d'inachevé quand on referme quand on referme le bouquin. Et plus la fin, les dernières lignes fuck le lecteur, fuck la cohérence : Deus ex machina et puis comme ça tu sera obligé de lire la suite pour comprendre....

Bref, j'aime pas être dessus de mes lectures surtout quand on s'attaque à un des héros de littérature préféré, autant Boileau-Narcejac avaient bien réussi à reprendre le personnage à mon avis autant là Abtey-Deschodt se prennent les pieds dans le tapis. J'ai eu la même sensation, en moins pire, quand même, en lisant le livre qu'en regardant Arsène Lupin de Jean-Paul Salomé avec Romain Duris.

[b]Sommeil – Haruki Murakami[/b] Un tout petit livre de 93 pages (et encore il y a des pages illustrées) où l’on rencontre une femme au foyer âgée de trente ans qui s’enfonce dans la routine de son quotidien, jusqu’au jour où elle ne dort plus du tout. Puisqu’elle ne souffre pas du manque de sommeil, elle va pouvoir vivre une double vie. La nuit elle se sent enfin revivre et le jour elle reste inchangée pour ses proches. Titre trompeur donc puisqu’il s’agit d’un éveil à la vie. [small]"Enfin, il se passait quelque chose, je me sentais vivre. Je ne m'usais pas. En tout cas, il existait une partie de moi qui ne se consumait pas. Et c'est pour ça que je me sentais réellement vivre. Je trouve qu'une existence humaine, même si elle dure très longtemps, n'a aucun sens si l'on n'a pas le sentiment de vivre. Maintenant je m'en rends compte clairement."[/small] J'aime cet auteur découvert sur le tard :) et je vais tout lire je crois. edit: je me suis aussi relu l'Astérix en Corse, histoire de voir si c'est "the best", et j'avoue j'ai beaucoup ri à la page 36 surtout, mais sinon je préfère Astérix chez les Bretons, n'est-il pas ;)
Eléa — Il y a 8 ans

Sommeil – Haruki Murakami

Un tout petit livre de 93 pages (et encore il y a des pages illustrées) où l’on rencontre une femme au foyer âgée de trente ans qui s’enfonce dans la routine de son quotidien, jusqu’au jour où elle ne dort plus du tout. Puisqu’elle ne souffre pas du manque de sommeil, elle va pouvoir vivre une double vie. La nuit elle se sent enfin revivre et le jour elle reste inchangée pour ses proches. Titre trompeur donc puisqu’il s’agit d’un éveil à la vie.
"Enfin, il se passait quelque chose, je me sentais vivre. Je ne m'usais pas. En tout cas, il existait une partie de moi qui ne se consumait pas. Et c'est pour ça que je me sentais réellement vivre. Je trouve qu'une existence humaine, même si elle dure très longtemps, n'a aucun sens si l'on n'a pas le sentiment de vivre. Maintenant je m'en rends compte clairement."

J'aime cet auteur découvert sur le tard et je vais tout lire je crois.

edit: je me suis aussi relu l'Astérix en Corse, histoire de voir si c'est "the best", et j'avoue j'ai beaucoup ri à la page 36 surtout, mais sinon je préfère Astérix chez les Bretons, n'est-il pas

Jamais assez maigre - Victoire Macon Ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est un livre très poignant. De la découverte du mannequinat, passant par l'anorexie, jusqu'à la tentative de suicide. L'histoire d'un top model, l'autobiographie d'une gamine bousillée.
Theo Putnam — Il y a 8 ans

Jamais assez maigre - Victoire Macon

Ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est un livre très poignant. De la découverte du mannequinat, passant par l'anorexie, jusqu'à la tentative de suicide. L'histoire d'un top model, l'autobiographie d'une gamine bousillée.

Mendiants et orgueilleux - Albert Cossery Je fais suite aux propos d'@Eléa . Que rajouter ? ...pendant tout le livre, j'avançais en me demandant où voulait aller Albert Cossery...au delà du titre qui est très révélateur...J'ai fermé le livre et je continue d'y penser. Le sens de la vie, quoi...( pas si simple, je crois ) Adapté en bd aussi : ALBERT COSSERY / GOLO éditeur : Futuropolis
éoline — Il y a 8 ans

Mendiants et orgueilleux - Albert Cossery

Je fais suite aux propos d'Eléa . Que rajouter ? ...pendant tout le livre, j'avançais en me demandant où voulait aller Albert Cossery...au delà du titre qui est très révélateur...J'ai fermé le livre et je continue d'y penser. Le sens de la vie, quoi...( pas si simple, je crois )

Adapté en bd aussi : ALBERT COSSERY / GOLO éditeur : Futuropolis