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Gioconda de Nikos Kokantzis
l'histoire d'un premier amour sur fond de seconde guerre mondiale, livre plébiscité par Dominique A, histoire vraie et poignante, la retranscription de l'amour dans ce qu'il a de plus pur.
Extrait:
"Gioconda n'est plus qu'un rêve. Parfois je me demande si elle a existé, j'interroge mes parents, mes cousins, pour m'assurer que oui. Quelque part en Allemagne de l'Est, des parcelles de ce qu'elle fut subsistent peut-être dans l'écorce d'un arbre, dans une motte de terre. Des gens l'ont peut-être sentie dans une fleur, bue dans leur vin. Les vents qui ont soufflé toutes ces années l'ont peut-être ramenée en Grèce et je l'ai respirée, qui sait, sans le savoir, en une dernière union amoureuse. Les grand yeux gris, les lèvres douces, la peau si lisse, la voix rauque... Le rire, le chagrin, l'amour, tout ce qu'Elle était."
[b]Exit West- Moshin Hamid[/b]
[b]Il y a longtemps que je mens - Alexandre Brandy[/b]
[b]J'ai tué (suivi de J'ai saigné - Blaise Cendrars[/b]
[b]Une verrière sous le ciel - Lenka Hornakova-Civade[/b]
les deux derniers sont les meilleurs je vous les recommande. Je pourrais citer des longueurs du livre de Cendrars, surtout celles où il parle de toute l'énergie dépensée par tant de gens dans tous les pays du monde pour créer la guerre. La contribution de toute l'humanité pour construire sa propre perte. Magnifique.
le 2ieme de la liste se lit facilement et en plus on apprend des trucs sur Van Gogh et sur la peinture L'origine du monde, entre autre, mais l'auteur fait son érudit et j'ai pas encore digéré la page 58, je crois, qui parle d'un pays qui s'appelle le Bongo et la famille de dictateurs Gabon!!! (les éditeurs ne lisent plus les livres?)
Le Exit West c'est pas mal, mais le système de portes empruntées pour émigrer permet des raccourcis un peu trop faciles. petite citation pour finir "« when we migrate, we murder from our lives those we leave behind”
J'ai testé pour vous : la trilogie [b]Fifty shades of grey[/b].
Tout d'abord, un point très important : ne la lisez pas.
Je cherchais un truc facile à lire en anglais (par facile j'entends "que je pourrais suivre/comprendre malgré mes lacunes"), et ma soeur m'a incité à me diriger vers Fifty shades. D'après elle, c'était niais mais divertissant, elle pensait détester mais avait finalement adoré, et naif que je suis, je lui ai fais confiance.
Après lecture de ces bouquins, j'en retiens deux trucs :
1/ un réel soulagement d'avoir enfin fini
2/ un réel effarement devant le succès de cette trilogie.
Les medias en parlaient toujours comme d'un truc érotique, le sado-masochisme, la sexualité de la femme, blablabla. Chaque scène de sexe est juste absolument ridicule. Dès qu'il lui titille un téton elle est au bord de l'orgasme (rappelons que c'est elle qui raconte l'histoire, donc ce n'est pas l'interpretation d'un tiers). Et j'y connais pas grand chose en BDSM, mais j'ai du mal à croire que ce qui est décris ici puisse être réaliste. Moi qui pensais au moins trouver là quelque chose, en fait, on se fait juste chier.
Et puis on m'avait vendu ca comme une histoire d'amour niaise, et là... Vraiment ? Alors oui, elle pour être niaise, elle l'est. (Et pour pousser à fond les clichés, elle est même vierge). Tout du long j'ai eu envie de lui mettre des coups de pieds pour la faire réagir. Mais lui, c'est juste un sociopathe. Le mec controle tout : ce qu'elle mange, ce qu'elle porte, où elle va, comment elle y va, qui elle voit. Lui passe son temps à lui répéter "tu es à moi", et elle à lui répondre "je t'appartiens". (Je vais vomir, je reviens). Il serait pas riche et beau gosse, on le verrait juste comme un gros taré, mais là non, c'est le prince charmant, et cette histoire absolument nocive est un conte de fées des temps moderne.
Aujourd'hui (donc 1720 longues pages plus tard), je ne pige toujours pas.
Il y a vraiment des millions de femmes de par le monde qui ont adhéré à ca ?!
J'ai lu "niais mais divertissant", j'ai pensé à Twilight :D
Si tu veux lire un truc assez facile en anglais, tente Harry Potter plutôt, c'est comme ça que j'avais révisé mon bac ;)
Je n'ai pas lu "Fifty shades", et je vais continuer à pas lire (vu que tous les avis de mes potes un tant soit peu cultivés sont les mêmes : "ne perds pas ton temps et lis autre chose" ;) ). Mais je crois bien que ces bouquins ont eu énormément de succès dans les Etats hyper puritains aux USA (la "Bible Belt"), ça répond peut-être à ta dernière question ?
J'ai essayé Harry Potter, mais j'ai abandonné au bout du 3ème ou 4ème tome je sais plus. C'est vraiment trop naif dans sa construction. Si je les avais lu il y a 15 ans, j'aurais sans doute apprécié, mais là j'arrive trop tard.
Je crois qu'on parle de 125 millions de livres vendus dans le monde, ca doit bien dépasser les américains hyper puritains.
[quote="blat"]Mais lui, c'est juste un sociopathe.[/quote]
[img]https://img.buzzfeed.com/buzzfeed-static/static/2017-02/14/10/asset/buzzfeed-prod-web-13/sub-buzz-30563-1487086009-1.jpg?downsize=715:*&output-format=auto&output-quality=auto[/img]
(désolée)
[quote="blat"]Il y a vraiment des millions de femmes de par le monde qui ont adhéré à ca ?![/quote]
Si tu savais le nombre de femme qui fantasme sur Christian Grey... :s
Mais lui, c'est juste un sociopathe.
(désolée)
Il y a vraiment des millions de femmes de par le monde qui ont adhéré à ca ?!
Si tu savais le nombre de femme qui fantasme sur Christian Grey...
@melie : C'est ça Christian Grey ? Paie ton sex-symbol en mousse, il est laid !
J'retourne dans le topic à Dieux grecs tiens, là au moins y'a du niveau ;)
Oui, c'est lui ^^
L'image provient d'un des résumés des films que buzzfeed a fait. Si tu veux te payer une bonne tranche de rigolade, j'avais posté les liens là : https://www.saezlive.net/topics/view/617/liens-a-la-con?page=47#289199
Ouais alors ca aide pas du tout car pour moi, Jamie Dornan c'est le serial killer dans The Fall.
(mais au moins, la boucle est bouclée)
merci @blat pour tes recommandations de non lecture, je dois avouer n'avoir jamais été tentée par ce truc, mais ça doit être super utile pour sortir des phrases "hot" et avec ton meilleur accent anglais, dans la chambre à coucher. tu nous tiens au courant pour l'effet produit hein ;)
d'ailleurs je suis curieuse trouve une phrase à citer stp, on ne sait jamais y a peut-être des trucs cultes à retenir
Une qui m'avait bien fait rire tellement elle m'avait semblé stupide : "You are not just a pretty face, you’ve had six orgasms so far and all of them belong to me."
(bon courage pour la ressortir en société)
[quote="blat"]J'ai testé pour vous : la trilogie [b]Fifty shades of grey[/b].
Tout d'abord, un point très important : ne la lisez pas.
Aujourd'hui (donc 1720 longues pages plus tard), je ne pige toujours pas.
Il y a vraiment des millions de femmes de par le monde qui ont adhéré à ca ?![/quote]Au nom de tous les libraires, je t'envoie des cœurs et des paillettes. Prochainement une statue à ta gloire.
[quote="blat"]J'ai essayé Harry Potter, mais j'ai abandonné au bout du 3ème ou 4ème tome je sais plus. C'est vraiment trop naif dans sa construction. Si je les avais lu il y a 15 ans, j'aurais sans doute apprécié, mais là j'arrive trop tard.[/quote]+++
J'ai testé pour vous : la trilogie Fifty shades of grey.Au nom de tous les libraires, je t'envoie des cœurs et des paillettes. Prochainement une statue à ta gloire.
Tout d'abord, un point très important : ne la lisez pas.
Aujourd'hui (donc 1720 longues pages plus tard), je ne pige toujours pas.
Il y a vraiment des millions de femmes de par le monde qui ont adhéré à ca ?!
J'ai essayé Harry Potter, mais j'ai abandonné au bout du 3ème ou 4ème tome je sais plus. C'est vraiment trop naif dans sa construction. Si je les avais lu il y a 15 ans, j'aurais sans doute apprécié, mais là j'arrive trop tard.+++
[quote="blat"]Une qui m'avait bien fait rire tellement elle m'avait semblé stupide : "You are not just a pretty face, you’ve had six orgasms so far and all of them belong to me."
(bon courage pour la ressortir en société)[/quote]
hmm, je vais même pas essayer, mais merci du partage
moi je viens de finir
[b]les envoutés – Witold Gombrowicz[/b]
un roman gothique un peu étrange, où les personnages se débattent avec leurs propres démons. Mais tout y est, le château dans la brume (d'ailleurs faudrait que je réécoute cette chanson là tiens au cas où je trouverais des capillotractages possibles) la pièce hantée, les amants, les intrigues bourgeoises, les morts mystérieuses, etc...
Une qui m'avait bien fait rire tellement elle m'avait semblé stupide : "You are not just a pretty face, you’ve had six orgasms so far and all of them belong to me."
(bon courage pour la ressortir en société)
hmm, je vais même pas essayer, mais merci du partage
moi je viens de finir
les envoutés – Witold Gombrowicz
un roman gothique un peu étrange, où les personnages se débattent avec leurs propres démons. Mais tout y est, le château dans la brume (d'ailleurs faudrait que je réécoute cette chanson là tiens au cas où je trouverais des capillotractages possibles) la pièce hantée, les amants, les intrigues bourgeoises, les morts mystérieuses, etc...
commencé, et pas super séduite par [b]la vérité sur l'affaire Harry Quebert - Joël Dickers[/b]
grand prix du roman de l'académie française!!!! sérieux, y a quand même des trucs très niais dans ce bouquin - où alors la niaiserie est concentrée dans les premières 300 pages et après ça va être mieux.
je lis toujours jusqu'au bout les livres que je commence, donc je vais m'accrocher jusqu'à la p 855 mais j'ai comme l'impression de m'être faite avoir par l'Académie française.
edit: fini, enfin. déçue, décue c'est juste un polar avec quelques rebondissements, mais loin très loin d'être de la grande littérature. Je ne recommande pas du tout et je ne comprends vraiment pas le prix reçu!!!!!
Y a toujours un lendemain
Hamé/Ekoué
Enfin lu le bouquin des alpha dogs de La Rumeur. Leçon de vie. Radical. Authentique. Des humiliations racistes d'enfants innocents, le poids de l'histoire coloniale, les pères, les oncles, à la reconnaissance de leurs pairs. Un combat, un chemin, témoins de la violence à l'hyper violence, sociale, économique. Pas de justice pas de paix.
Merci les artistes.
Valéry Larbaud est au bourbonnais ce que pourrait être un Maupassant pour la Normandie. D'accord, ça fait pas rêver. Mais il y a quand même des trucs à sauver.
"Enfantines" est une série de nouvelles qui parle de l'enfance.... à la manière d'un bourgeois de province certes (hériter des sources de Vichy), mais.
Il est difficile de faire des récits d'enfance qui ne soient pas des projections adultes d'enfances fantasmées. Ici, Larbaud assume son milieu et en tire de jolis récits qui traitent : du prix de la recherche de l'amitié parfaite, de l'ami imaginaire (eh oui, déjà bien avant Dolto), du pouvoir de la pensée magique, de l'apprentissage du mensonge et même, de l'éveil des sens amoureux chez une adolescente, ce qui, quand on le situe dans son époque (1880-1950), était quand même culotté.
Il y a aussi du pire : dans la réed 2002 de Gallimard, zapper La Grande Epoque, Rachel Frutiger et Devoir de vacances, qui sont, franchement datées, tant dans le fond (les bamboulas), que dans la forme (exercices de style bien ch.ants).
La citation : "Pourquoi donc, à la maison, évitions-nous de rester longtemps seul avec nos parents ? Pourquoi craignions-nous de nous laisser aller à leur raconter les histoires du collège ? [...] On voit dans les journaux amusants, des plaisanteries sur les "enfants terribles"; pourquoi n'y a-t-il jamais de plaisanteries sur les "parents terribles"? C'est peut-être parce qu'ils sont vraiment trop terribles... Mais il y a autre chose : on renonce, peu à peu, à se faire comprendre. La vie de collège nous a donné tant de souvenirs qui n'ont rien de commun avec ceux de nos parents : on dirait qu'ils ont tout oublié de leur enfance, eux... Et peu à peu, nous nous sommes aperçu que cette partie déjà ancienne de notre existence que nous avons vécue près d'eux, leur a été presque aussi étrangère que notre vie de collège : ils en ont une version qui diffère de la nôtre. On dirait qu'ils ne nous ont pas connus. Ils racontent aux étrangers des anecdotes sur notre petite enfance, dans lesquelles nous ne retrouvons rien de ce que notre souvenir a gardé."
Speed fiction, Jerry Stahl
Un petit bouquin idéal pour rentrer dans l'oeuvre de Jerry Stahl ("Mémoire des ténèbres"), comme on dit "à réserver à un public averti". Des histoires brèves de 2 à 20 pages, dans une langue nerveuse, souvent poétique, parfois légère, pour évoquer la dévastation des substances interdites et des rencontres qui leur sont liées. Un recueil d'une objectivité glaciale et tellement vraie.
https://www.babelio.com/livres/Stahl-Speed-fiction/493591
Une interview (sous-titrée du bonhomme)
De la vie et autres chienneries, Virginie Lou
"Les grandes idées se paient."
Dans ce roman en 3 parties, l'auteure décortique 3 idées qui tournent mal : la démocratie, l'amour et la liberté. Ces principes justifient-ils d'anéantir et de s'anéantir ?
3 récits et autant de portraits sans complaisance (une metteure en scène qui manipule et tyrannise ses comédiens, une vieille femme voulant sauver du Mal une brute épaisse, une femme cherchant dans une autre l'intérêt que sa mère lui refuse), dans une langue incisive qui crée une ambiance de plomb, perturbée par des étincelles d'espoir aussi crispantes que les flammèches capricieuses d'un briquet en fin de vie.
Palomar, Italo Calvino
Il est de ces récits qui nous prennent au dépourvu. Leur lecture peut sembler fastidieuse, redondante, prétentieuse ou futile.
Et, sans prévenir, par la poésie des mots, ils laissent une impression quasi charnelle, sensuelle, et comme une « épée du soleil » (l'un des récits), s'immiscent en nous et génèrent les images distillées goutte-à-goutte par les mots du poète.
Palomar est de ceux-là. 27 courts récits, descriptions en image d'un monde sur lequel nous ne prenons pas le temps de plonger notre regard que ce soit le ventre d'un lézard ou le reflet du soleil autour du corps d'un baigneur.
Attention : ces récits ne sont pas à enquiller à la chaîne au risque de l'overdose, mais à prendre de-ci de-là et à laisser infuser. Idéal pour s'échapper du corsetage malodorant du bus.
merci @Ema de partager tes lectures, je ne suis pas tellement attirée par les nouvelles, mais le bouquin de Calvino me donne envie. :)
lu hier dans [b]Lettres à un jeune poète[/b]
[i]Le temps ici n'est pas une mesure. Un an ne compte pas: dix ans ne sont rien. Etre artiste, c'est ne pas compter, c'est croître comme l'arbre qui ne presse pas sa sève, qui résiste, confiant, aux grands vents du printemps, sans craindre que l'été puisse ne pas venir. L'été vient. Mais il ne vient que pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s'ils avaient l'éternité devant eux. Je l'apprends tous les jours au prix de souffrances que je bénis: patience est tout[/i]
toute ressemblance avec des personnes ...
Désolée Eléa, mais je vais (encore !) parler d'une nouvelle. C'est que le format court convient bien à mon rythme de vie. Mais bientôt les vacances et les gros pavés sur la plage.
Ceci dit, j'aime bien l'extrait que tu as choisi. Je vais de ce pas chercher le livre.
Lu hier : La repentie, Didier Daeninckx
Une ancienne terroriste sort de prison et tente de reconstruire sa vie à Saint-Nazaire. Mais les fantômes ne sont jamais aussi présents que lorsqu'on les rejette. Et à l'image de l'épave qui entraîne déchirements et morts au fur et à mesure que l'on tente de la désenliser, la mise en lumière du passé ne se fera pas sans casse. Où comment l'ombre peut autant engloutir qu'abriter dans son oubli.
Lettres à un jeune poète pas dispo. Je me rabats sur un petit recueil de nouvelles (encore) :
Le coffret d'or, Rainer Maria Rilke
8 courtes nouvelles qui laissent une impression en demi-teinte.
Oui, une écriture naturaliste et poétique. Oui des thèmes forts : le sacrifice nécessaire à l'Art, l'amour contraint par le destin, l'horreur du monde moderne, etc.
Mais pfft, que de pathos et de niaiseries. Récits de jeunesse, sûrement, mais doit-on toujours exhumer les bouts d'essais ?
A sauver : les passages où le poète sonde la Nature :
« Dis-moi, as-tu déjà cheminé, par une matinée de fin septembre, sur une route de campagne au cœur de la Bohême ? Lourd de nuées, le ciel bas, oppressant, semble une tente gris sale dressée sur les piquets des marronniers qui, étiolés et blêmes, bordent le chemin brun ridé par les sillons des roues. Rouge, le soleil a drapé sous d'épais voiles son visage enivré de vapeurs ; quelques rayons errants se glissent de part et d'autre de la muraille de nuages pour sertir de jaune les replis bourbeux de la route. Un vent maussade roule des feuilles rousses et tord le filet de fumée qui s'exhale au loin des toits du hameau. »
Bonne nuit chagrin de Julien Manceau
Lecture en cours ....
Pour Toi, nôtre petit Roi gamin des petits peuples de France... que la merde et la mort, la misère a épargner... à ton bon souvenir... un basic... que dis-je, notre bible, une vraie-elle... concrète-elle...
C’est l’histoire de la rencontre d’une « grande personne » avec l’enfant qui l’habite, figuré par un petit prince. Venu d’un astéroïde, celui-ci a laissé là « sa rose ». Avant de visiter La Terre, il a connu d’autres planètes dont les habitants, tous des « grandes personnes », incarnent les défauts des hommes. Lorsqu’un renard lui apprend que l’essentiel est invisible pour les yeux et que l’on est responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé, Le Petit Prince repart retrouver sa Rose... pas une momie...
Le Petit Prince
Livre d'Antoine de Saint-Exupéry
Lire c'est bien, comprendre c'est mieux.
Lui, il a tout compris...
Mes salutations à ta nouvelle piscine et futur compagnon. Et, retraite toute républicaine. Salvatrice. Surtout si jeune. Tout sera encore - possible! putain c'est magique! paye ta coupe au con pour les beaufs! sa paye bien le vent! la poussière!
Il est où ton jardin à Toi ?
Elles sont où tes fleurs ? Il est où ton jardin ?
... à Versailles et ou au Front National ? Au CAC 40 surement... tous pareilles... Vendu!
[quote="Maestro Karajan"]Pour Toi, nôtre petit Roi gamin des petits peuples de France... que la merde et la mort, la misère a épargner... à ton bon souvenir... un basic... que dis-je, notre bible, une vraie-elle... concrète-elle...
C’est l’histoire de la rencontre d’une « grande personne » avec l’enfant qui l’habite, figuré par un petit prince. Venu d’un astéroïde, celui-ci a laissé là « sa rose ». Avant de visiter La Terre, il a connu d’autres planètes dont les habitants, tous des « grandes personnes », incarnent les défauts des hommes. Lorsqu’un renard lui apprend que l’essentiel est invisible pour les yeux et que l’on est responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé, Le Petit Prince repart retrouver sa Rose... pas une momie...
Le Petit Prince
Livre d'Antoine de Saint-Exupéry
Lire c'est bien, comprendre c'est mieux.
Lui, il a tout compris...
Mes salutations à ta nouvelle piscine et futur compagnon. Et, retraite toute républicaine. Salvatrice. Surtout si jeune. Tout sera encore - possible! putain c'est magique! paye ta coupe au con pour les beaufs! sa paye bien le vent! la poussière!
Il est où ton jardin à Toi ?
Elles sont où tes fleurs ? Il est où ton jardin ?
... à Versailles et ou au Front National ? Au CAC 40 surement... tous pareilles... Vendu![/quote]
Je suis sûre que le petit Manu a lu Le petit prince. Mais sans doute les étoiles dans ses yeux allaient vers les chiffres de vente.
Ceci dit, j'aime bien ton image de bible tant il est vrai que c'est un livre que l'on croit connaître et que l'on redécouvre à chaque lecture, qui résonne différemment à chaque étape de la vie. Un grand livre.
Pour Toi, nôtre petit Roi gamin des petits peuples de France... que la merde et la mort, la misère a épargner... à ton bon souvenir... un basic... que dis-je, notre bible, une vraie-elle... concrète-elle...
C’est l’histoire de la rencontre d’une « grande personne » avec l’enfant qui l’habite, figuré par un petit prince. Venu d’un astéroïde, celui-ci a laissé là « sa rose ». Avant de visiter La Terre, il a connu d’autres planètes dont les habitants, tous des « grandes personnes », incarnent les défauts des hommes. Lorsqu’un renard lui apprend que l’essentiel est invisible pour les yeux et que l’on est responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé, Le Petit Prince repart retrouver sa Rose... pas une momie...
Le Petit Prince
Livre d'Antoine de Saint-Exupéry
Lire c'est bien, comprendre c'est mieux.
Lui, il a tout compris...
Mes salutations à ta nouvelle piscine et futur compagnon. Et, retraite toute républicaine. Salvatrice. Surtout si jeune. Tout sera encore - possible! putain c'est magique! paye ta coupe au con pour les beaufs! sa paye bien le vent! la poussière!
Il est où ton jardin à Toi ?
Elles sont où tes fleurs ? Il est où ton jardin ?
... à Versailles et ou au Front National ? Au CAC 40 surement... tous pareilles... Vendu!
Je suis sûre que le petit Manu a lu Le petit prince. Mais sans doute les étoiles dans ses yeux allaient vers les chiffres de vente.
Ceci dit, j'aime bien ton image de bible tant il est vrai que c'est un livre que l'on croit connaître et que l'on redécouvre à chaque lecture, qui résonne différemment à chaque étape de la vie. Un grand livre.
[b]Au cinq Rues Lima – Mario Vargas Llosa
Le héros discret – Mario Vargas Llosa
Paludes – André Gide
Lettres à un jeune poète – Rainer- Maria Rilke
Les Cavaliers – Joseph Kessel[/b]
ben ils sont tous bien, Paludes est assez décalé, il doit y avoir tellement de relecture de ce livre.
Le livre de Kessel lui, est à couper le souffle, c'est magnifique. On y sent la fascination de l'auteur pour ce pays et ses traditions. Les personnages y sont remarquablement décrits dans ce qu'ils ont de noble mais aussi pour leur orgueil démesuré. Dépaysement assuré.
Et comme d'habitude une petite citation pour exprimer avec beaucoup de poésie, la nécessité d'apprendre les langues (forcément ça me parle et c'est tellement plus joli que le "traduction, trahison")
[i]Il faut aux mots, pour qu’ils prennent leur vol, la langue qui a été leur nid. Dans une autre, ils perdent leurs ailes.[/i]
[quote="Eléa"][b]Au cinq Rues Lima – Mario Vargas Llosa
Le héros discret – Mario Vargas Llosa
Paludes – André Gide
Lettres à un jeune poète – Rainer- Maria Rilke
Les Cavaliers – Joseph Kessel[/b]
ben ils sont tous bien, Paludes est assez décalé, il doit y avoir tellement de relecture de ce livre.
Le livre de Kessel lui, est à couper le souffle, c'est magnifique. On y sent la fascination de l'auteur pour ce pays et ses traditions. Les personnages y sont remarquablement décrits dans ce qu'ils ont de noble mais aussi pour leur orgueil démesuré. Dépaysement assuré.
Et comme d'habitude une petite citation pour exprimer avec beaucoup de poésie, la nécessité d'apprendre les langues (forcément ça me parle et c'est tellement plus joli que le "traduction, trahison")
[i]Il faut aux mots, pour qu’ils prennent leur vol, la langue qui a été leur nid. Dans une autre, ils perdent leurs ailes.[/i][/quote]
J'abonde pour Kessel ! J'aurais du mal à en choisir un.
Gide j'ai tenté sur la Symphonie pastorale et ça ne m'a pas touchée. J'ai cru qu'il avait anticipé le gâchis de City Lights en y greffant du Paul Claudel. Paludes je ne connais pas ; je vais essayer.
Au cinq Rues Lima – Mario Vargas Llosa
Le héros discret – Mario Vargas Llosa
Paludes – André Gide
Lettres à un jeune poète – Rainer- Maria Rilke
Les Cavaliers – Joseph Kessel
ben ils sont tous bien, Paludes est assez décalé, il doit y avoir tellement de relecture de ce livre.
Le livre de Kessel lui, est à couper le souffle, c'est magnifique. On y sent la fascination de l'auteur pour ce pays et ses traditions. Les personnages y sont remarquablement décrits dans ce qu'ils ont de noble mais aussi pour leur orgueil démesuré. Dépaysement assuré.
Et comme d'habitude une petite citation pour exprimer avec beaucoup de poésie, la nécessité d'apprendre les langues (forcément ça me parle et c'est tellement plus joli que le "traduction, trahison")
Il faut aux mots, pour qu’ils prennent leur vol, la langue qui a été leur nid. Dans une autre, ils perdent leurs ailes.
J'abonde pour Kessel ! J'aurais du mal à en choisir un.
Gide j'ai tenté sur la Symphonie pastorale et ça ne m'a pas touchée. J'ai cru qu'il avait anticipé le gâchis de City Lights en y greffant du Paul Claudel. Paludes je ne connais pas ; je vais essayer.
Les taches du léopard, Françoise Giroud
L'histoire :
« Denis Sérignac est un jeune homme heureux. Un soir il apprend qu'il est un enfant adopté. Ses parents adoptifs ont été parfaits, mais il supporte mal l'idée qu'il y a quelque part une femme qui est sa mère et qu'il ne peut la connaître. Il la retrouve et il fait une découverte : elle est juive. Dès lors, il l'est aussi. Ce sera une péripétie dans sa vie, mais qui suppose d'assumer une nouvelle identité. En fait, la sienne sera toujours double, parce qu'on ne change pas de souvenirs, de culture, d'attachements en changeant de paroisse. C'est à la fois lourd et fécond. » (adapt. 4eme couv)
Au-delà de la question de la judéité, ce livre s'intéresse au conflit entre l'identité fantasmée et l'identité réelle. Qui sommes-nous ? Quels sont les événements et les rencontres qui nous construisent ?
A l'heure des questionnements sur l'identité (voir débat sur l'identité de genres), ce livre questionne comment les individus se définissent et comment ils sont définis par les autres. Le héros, toujours partagé entre désir d'expression de sa singularité et volonté d'être membre d'un groupe social (oui mais lequel et doit-il être exclusif?), nous rappelle que l'identité est plurielle et toujours mouvante.
L'écriture est facile, subtile, documentée et néanmoins fluide, les personnages caractérisés sans caricature et l'intrigue se suit comme un roman de gare (ceci est un compliment).
La citation : « On sait que le Tout-Puissant exècre le bonheur, contre lequel Il ne cesse d’œuvrer pour se venger d'avoir raté l'Homme – et la Femme. »
Trois femmes puissantes, Marie NDiaye
Bonnes résolutions de l'été :
lire un Marc Lévy pour pouvoir critiquer → Fait. Ça m'a inspiré une idée d'atelier à dérouler en 5 cinq jours : « Toi aussi écris ton Marc Lévy »
lire un Guillaume Musso avec un regard objectif : à faire
lire un Barbara Cartland, parce que, quand même, c'est la base de l'écriture sentimentale
et, lire un Goncourt quelques années plus tard.
Donc, c'est Trois femmes puissantes qui s'y colle.
Bilan mitigé,
Oui. Des portraits travaillés, intenses de femmes confrontées au quotidien du pire, puissance patriarcale, mensonge ordinaire, violence de la pauvreté. Et leurs conséquences, la désillusion, la résignation et la mort. Tout cela articulé autour d'une solitude cause et conséquence d'une spirale du pire, dont émerge cependant, une conscience de soi, mais à travers ses faibles possibles et des limites sans fin. Pas joyeux.
Les histoires :
1. Norah, abandonnée enfant par son père tandis qu'ils vivaient en France, retourne dans le Sénégal de son père parce qu'il le lui demande. Culpabilité de laisser (temporairement?) sa vie française pour répondre aux ordres du pater familias, volonté de comprendre l'histoire de famille, et de comprendre ce qui a pu arriver à ce frère kidnappé par le père pour vivre auprès de lui, elle découvrira sur place les motivations de ce père (eh eh, je dirai pas).
2. La belle et prometteuse Fanta a du quitter son pays natal pour suivre un mari qu'elle méprise maintenant, rapatrié en France suite à une histoire médiocre sur laquelle il ne s'est jamais livré et qui l'a enfermée dans un quotidien terne dépourvu d'horizon.
3. Jeune veuve, Khadi Demba est revendue à un passeur par sa belle-famille. Elle connaîtra le destin des ces milliers d'anonymes aux portes de Ceuta.
Non. Exercice de style certain (ex p272 = une seule phrase de plus de 30 lignes qui commence p271 et finit p273), tout cela manque dramatiquement de simplicité. J'ai connu une prof de français qui disait « Au delà de trois subordonnés, c'est plus de l'artisanat, c'est de l'industrie. » Voilà. Si ces personnages se questionnent et nous ouvrent grand les méandres de leur psyché tortueuse, tout cela est extrêmement cérébral. Cela a limité mon empathie envers des personnages vers lesquels a priori ma sympathie allait. Cela nuit également à l'avancée de la trame. J'ai bien compris que l'idée était de nous plonger dans la tête des personnages. Mais une histoire qui avance, c'est bien aussi.
Faut-il le lire ? Je conseillerais de commencer par la dernière histoire, la plus linéaire, la moins maniérée même si l'issue est dramatique. Pour le reste, vous êtes prévenus.