The Left Hand of Darkness (La main gauche de la nuit) – Ursula LeGuin
On m’a offert ce livre de science-fiction et j’ai fait un gros effort de persévérer parce que les noms propres ont un peu ralenti ma lecture – petit florilège : la planète c’est Gethen (facile), kemmer, shifgrethor mots-concept qu’on comprend petit a petit et encore , noms de personnages comme par exemple « Therem Harth rem ir Estraven » (oui, c’est un seul personnage).
Les êtres de Gethen sont ambisexués et ne connaissent pas la guerre, ni que le monde existe au delà de leur planète et ils se méfient donc de cet "alien" qui tente de leur faire joindre Ekumen la coalition intergalactique.
Il se pourrait bien que je me mette á aimer la SF avec des livres comme ça
Je retiens quelques phrases : (pour les traductions on m’a conseillé ici, de tariffer á la lettre, donc á vos euros )
“The only thing that makes life possible is permanent, intolerable uncertainty: not knowing what comes next.”
“Truth is a matter of the imagination.”
“A profound love between two people involves, after all, the power and chance of doing profound hurt.”
“If civilization has an opposite, it is war.”
“To exhibit the perfect uselessness of knowing the answer to the wrong question. (ma préférée)

Forêts et Ciels de Wajdi MOUAWAD. Après plusieurs années, j'ai enfin réussi à lire la suite de Incendies, qui reste un de mes plus gros chocs littéraires. Dans Forêts on reste dans la recherche des liens du sang, et on trouve ceux des promesses qui peuvent être aussi forts et destructeurs. Ciels conclut Le sang des Promesses de façon encore plus violente et radicale que Incendies, c'est bizarrement le côté obscur des 3 pièces précédentes, ou comment ces liens peuvent nous perdre. Je crois que ce mec est un génie, ces pièces ont une puissance et touchent à une vérité si intime et douloureuse, tout ça avec une maîtrise fascinante, on a l'impression tout au long de la lecture d'être dans une tragédie grecque tout en étant pleinement ancré dans notre monde contemporain. Anima m'attend mais je crois que je vais attendre un peu avant de l'ouvrir.

Angle niveau livre on a vraiment pas les mêmes goûts tes résumés m'ennuie autant que les films français qui ce dise d'auteurs, c'est comme pour les films j'ai besoin d'évasion surtout d'où ma passion pour la sf.

Et ça manquait d'évasion, la dernière sélection de livres d'Angie? ...

Narcisse et Goldmund. A chaque fois que j'ouvre un livre de Hesse, je dois d'abord digérer sa plume, très classique; son style sirupeux m'empêche de vraiment goûter les premières pages... Mais c'est effectivement un chef d'oeuvre, par la suite, le livre révèle l'intelligence de Hesse, sa connaissance du coeur humain, sa connaissance du dilemme existentiel de l'individu né dans la vieille Europe chrétienne.
Brillant, bien que sans humour ou presque (et j'aime quand l'humour vient relever un livre noir comme une épice relève un plat en sauce. Bref.)

Bonsoir à tous!

Et ça manquait d'évasion, la dernière sélection de livres d'Angie? ...

Narcisse et Goldmund. A chaque fois que j'ouvre un livre de Hesse, je dois d'abord digérer sa plume, très classique; son style sirupeux m'empêche de vraiment goûter les premières pages... Mais c'est effectivement un chef d'oeuvre, par la suite, le livre révèle l'intelligence de Hesse, sa connaissance du coeur humain, sa connaissance du dilemme existentiel de l'individu né dans la vieille Europe chrétienne.
Brillant, bien que sans humour ou presque (et j'aime quand l'humour vient relever un livre noir comme une épice relève un plat en sauce. Bref.)

Bonsoir à tous!

Le Maître et Marguerite - Mikhail Boulgakov

Ce livre est un tourbillon incroyable de péripéties, rebondissements, questionnements.
Il est de plus, impossible á résumer.
Moscou reçoit la visite d'un trio exemplaire composé de Wolard (Satan) et ses deux acolytes Behemoth (le chat) et Koroviev (un serviteur dévoué) qui non contents de semer confusion et chaos en une seule représentation de leur spectacle de magie noire, s'attaquent aux cupides, vains et corrompus.
Ce Satan n'est pas que le Mal, et si on lui vend son âme il devient même serviable et attachant.
Un roman absolument fou.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire - Jonas Jonasson

Livre que l'on m'a conseillé et dont j'ai beaucoup entendu parlé, ; d'où sûrement ma déception.

On m'a vanté son côté humoristique. On sourit parfois.
C'est un bon livre qui passe le temps, mais pas un grand livre.

C'est l'histoire d'un centenaire qui le jour de son anniversaire fuit sa maison de retraite et lui arrive quelques péripéties et diverses rencontres. Des histoires qui font le lien avec des événements de son passé et de rencontres avec des personnages historiques.

Le Maître et Marguerite - Mikhail Boulgakov

Ce livre est un tourbillon incroyable de péripéties, rebondissements, questionnements.
Il est de plus, impossible á résumer.
Moscou reçoit la visite d'un trio exemplaire composé de Wolard (Satan) et ses deux acolytes Behemoth (le chat) et Koroviev (un serviteur dévoué) qui non contents de semer confusion et chaos en une seule représentation de leur spectacle de magie noire, s'attaquent aux cupides, vains et corrompus.
Ce Satan n'est pas que le Mal, et si on lui vend son âme il devient même serviable et attachant.
Un roman absolument fou.

faut que je me mette à L'Attrape Coeur moi, ALLEZ HOP HOP ON SE MOTIVE

faut que je me mette à L'Attrape Coeur moi, ALLEZ HOP HOP ON SE MOTIVE

@Spleen je viens de chercher, je trouve pas ton poste sur ma derniere lecture.

Moi non plus je l'ai pas lu L'attrape-cœurs, impossible á trouver en epub en VO

@Spleen je viens de chercher, je trouve pas ton poste sur ma derniere lecture.

Moi non plus je l'ai pas lu L'attrape-cœurs, impossible á trouver en epub en VO

trouvés ..... les deux á 20:51 les librairies sont fermées, Miss!

ça commence pas terrible question style ce "Catcher in the Rye"

The Catcher in the Rye – Jerome Salinger (l’attrape-coeurs)
Une idée de lecture qui vient d’ici puisque j’étais entre 2 livres (merci Kaio). Une fois le choc du style passé (…and all, … all that stuff, … it kills me) on se laisse prendre á ce récit d’une descente dans la folie. Un ado de dix-sept ans qui veut á la fois jouer au grand et surtout ne pas grandir, qui veut partir loin mais qu’on interne. J’ai surtout aimé la fin avec le prof Mr Antolini qui tente de lui communiquer quelques vérités avec lesquelles je suis d’accord, et puis surtout l’émotion des retrouvailles avec sa petite sœur Phoebe, avec laquelle il peut enfin se lâcher.
A lire. En VO si vous pouvez, parce que je vois pas bien ce que ça peut donner en traduction un truc pareil.

Une petite phrase qui m’a fait penser á @Julchana3 :
“…I doubt very much if you opened your textbook even once the whole term. Did you? Tell the truth, boy.”

Puis le prochain livre c'est Oona et Salinger de Beigbeder. Non ce n'est pas un hasard.

J'attendais ton retour
Je l'ai lu vers 13-14 ans ce bouquin, j'ai vite compris qu'il y avait un souci de traduction (due aussi à la familiarité / oralité du style) et j'ai toujours dit, qu'un jour peut-être, je me devrais de le lire en VO C'est l'occasion, j'ai envie de le rebouquiner
Il m'avait marqué... j'aimais beaucoup ces bouquins sur le thème de l'errance adolescente, ça me parlait bien. J'admirais les adultes qui savaient écrire bien dessus. J'admire toujours d'ailleurs.
Et puis c'est un livre qui a quand même une aura particulière, compte tenu des mystères / des mythes qui l'entourent (seul roman publié par Salinger qui a eu un retentissement incroyable, les rumeurs peu avantageuses qui circulaient à son sujet, le fait aussi qu'il vive en reclus et qu'il n'ait aucune communication avec la presse ou ses lecteurs... et puis l'assassinat de John Lennon évidemment)
J'me replongerais bien dedans là tout de suite...

si tu veux je te file le lien oú j'ai trouvé le bouquin en VO ( je devrais retrouver ça)

Ah nan, je suis toujours fidèle au papier, moi
(Je charrie je charrie)

Oona et Salinger – Frédéric Beigbeder
J’ai aimé l’histoire d’amour d’Oona et de Salinger, leurs lettres fictives - puisque les vraies sont gardées secrètes par les descendants (pourvu qu’elles le reste á jamais). J’ai aimé aussi les vérités crues sur la guerre telle qu’on ne veut pas trop souvent nous la décrire.
J’ai moins aimé le narrateur qui ne peut s’empêcher de faire des commentaires inutiles :
« A chaque fois qu’il l’embrassait, elle avait l’impression de s’envoler et lui de tomber par terre. C’était un miracle qu’ils tinssent encore debout. Une prouesse aussi exceptionnelle que ce subjonctif imparfait » ou encore le « le romancier postérieur est en mesure de contredire son illustre personnage sur ce point » (le personnage en question ne pouvait imaginer un monde avec un téléphone portatif)
J’ai détesté la liste des couples á écart d’âge conséquent, et le chapitre sur la rencontre de Beigbeder et sa femme parce que je m’en fous royalement.

Des fleurs pour Algernon - Daniel Keyes (oui tavu je pique ta pérsentation Eléa...)
J'ai bien aimé, MAIS :
- il y a deux remarques quand même pas mal sexistes qui m'ont agacée au cours du roman. (je les citerai à l'occasion*)
- j'ai détesté le personnage d'Alice, qui m'a franchement, horriblement, terriblement agacée.
Mais sinon c'est un chouette bouquin. Je vais voir l'adaptation théâtrale bientôt, et je suis impatiente de voir ce que ça va donner.

*Edit :

D'abord, on vit [la souris] à peine sur le damas, jusqu'à ce qu'une femme hurle, culbutant sa chaise en se dressant sur ses pieds. [...] Quelques femmes (anti-expérimentalistes ?) tentèrent de monter sur d'instables chaises pliantes. [...] Quelques secondes après, une demi-douzaine de femmes sortirent en criant des toilettes, serrant frénétiquement leurs jupes autour de leurs jambes.

(oui tavu je pique ta pérsentation Eléa...)

(oui tavu je pique ta pérsentation Eléa...)

arrête j'ai toujours mon stylo rouge

Damnés - chuck palanhiuk.
cet auteur me déçoit de plus en plus. Il a écrit fight club, survivant, choke, monstres invisibles et depuis je trouve que ces histoires sont insipides.
Il a toujours quelques belles tournures de phrases, de très bonnes idees mais l'histoire est ennuyeuse.

C'est Madison 13 ans qui meurt et va en enfer, fait la rencontre de d'autres personnes condamnées et apres on se fait chier.

Ne me remerciez pas pour le résumé.

La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel - Puértolas

Ou comment les parents peuvent parfois inventer des histoires complètement saugrenues et drôles pour épargner la dure réalité à leurs enfants (et couvrir leurs erreurs).
Les images sont jolies, parfois attendrissantes. Les personnages attachants.
L'écriture est parfois surprenante, avec des tournures qu'on prêterait plutôt à l'oral qu'à l'écrit.
Quelques références à l'actualité (déformée et devenant ainsi souvent risible).
Bref, ça se lit bien et certains aspects font réfléchir.

Je suis dans un livre qui parle d'un meurtre sur un pont de pierre juste á coté du Kremlin, et oú le pouvoir en place s'évertue á démontrer que ce meurtre serait en fait lié á une tentative de déstabilisation du pouvoir en place.

La réalité dépasse parfois la fiction.

Rosshalde de Hermann Hesse ;
Je ne présente plus Hesse, 300 pages agréables à lire ... une histoire bien ficelée ! Je conseille, simple à lire en plus.

Quelqu'un a lu la dernière trilogie de werber ? Pour savoir si ça vaut le coup de la lire, j'avais été déçu par ses derniers livres, merci d'avance pour vos réponses si il y a bien sûr . Je me suis relus babylone ad de dantec vraiment un très bon livre comparez au film assez complexe comme lecture mais j'adore. @peb tu as aimé le meilleur des mondes ou pas ? Car putain il est culte ce livre, j'aimerais bien une adaptation en film.

le cercle de Pouchkine - Simon Montefiore (One silent night)

L'auteur est passionné par la Russie et par son histoire (il a écrit un bon bouquin de référence sur Staline), il s'est donc lancé dans un roman oú les protagonistes évoluent au sein de la Grande histoire. J'ai eu l'impression par moment de lire un roman "rose" et j'ai bien failli zappé ces passages niais pour midinettes. Ceci dit la Grande histoire justement y apporte une tension permanente et Staline manipule tout avec une main de fer, sans jamais révéler son jeu. La vie privée n'existe pas et toute tentative de la préserver se révèle futile. Quant á l'innocence de l'enfance elle ne protège ni de la Ludbianka ni des interrogatoires.

J'appelle mes frères de Jonas Hassen Khemri. Une bombe explose, un homme erre et se questionne sur son identité, jusqu'à se demander s'il est si innocent que ça.
"J'APPELLE MES FRERES ET JE DIS : Il vient de se passer un truc complètement fou. J'étais en train de rentrer chez moi et j'ai vu un type très suspect. Il avait les cheveux noirs, un énorme sac à dos et son visage était recouvert d'un foulard palestinien.

J'appelle mes frères et je dis : Il m'a fallu une fraction de second pour comprendre que ce que j'avais vu, c'était mon propre reflet dans la vitre."

Extrémisme religieux et dictature de Alaa El Aswany. Compilation de ses chroniques dans des journaux Egyptiens, dans lesquelles il appelle à la démocratie et au réveil d'un peuple qui, comme dans beaucoup de pays Arabes, est pris en otage entre les intégristes et la dictature.

Je viens de commencer Roms et riverains, une politique municipale de la race de Eric Fassin, Carine Fouteau, Serge Guichard et Aurélie Windels. Comment l'Etat trouve des moyens de détourner ses lois sur la discrimination pour appliquer une politique raciste envers les Roms. Plutôt intéressant pour l'instant. Un petit extrait qui ne manque pas de piquant, réaction de la commissaire européenne chargée de la justice, Viviane Reding, suite aux expulsions illégales de camps Roms en France :
"Si je ne me trompe, il y a de l'élection en l'air en France. A chaque fois qu'on ne veut pas parler de choses importantes comme le budget ou les dettes, on trouve les Roms"

Toujours aux prises avec L'Assassin Royal de Robin Hobb. J'aime beaucoup, elle arrive vraiment à créer un univers dans lequel on plonge immédiatement, et puis je suis amoureuse du Fou. Seul bémol, un peu lassant de se voir répéter des épisodes des tomes précédents, comme si le lecteur avait Alzheimer.

Je confirme cet étonnant bémol. Je crois qu'elle a souhaité construire son œuvre en plusieurs "livres" chronologiques mais presque indépendants, et donc, elle réactive sans cesse le fond de son histoire, tome après tome.

Les autres lectures ont l'air tout aussi intéressantes.

Quand à moi, j'ai re-fini Gilles, de Drieu La Rochelle, relu avec flamme. Autant il faut se coltiner le début, autant, bon sang, quel "final" (les 300 dernières pages, quoi.) A lire. Et relire.

Virgin Suicides - Jeffrey Eugenides

J'avais vu le film de Sofia Coppola il y a des années, il m'avait beaucoup marquée, j'en parlais souvent, du coup y a pas longtemps ma mère m'a acheté le bouquin. Et c'est bien d'aller à l’œuvre source.

L'histoire de 5 sœurs qui se suicident dans le contexte des années 70. Le style assez aérien et poétique "déglauquise" un peu le propos, le rend presque pudique. Critique du journalisme qui tire ses conclusions à l'aveuglette, de l'impuissance des médecins à faire face au mal-être des adolescents, du monde bourgeois qui étouffe l'être. Bouquin qui nous invite à ne pas porter de conclusions et de jugements hâtifs, à accepter l'insolubilité de certaines de nos questions. Pas parfait mais plutôt chouette !