[b]Les Grands Cimetières sous la Lune[/b] de Georges BERNANOS. Terrifiant d'intelligence, de lucidité sur la guerre d'Espagne, d'une qualité d'écriture époustouflante. Terrifiant tout court sur la capacité de l'homme à s'entretuer au nom de sa foi, que ce soit dans la religion ou dans le communisme ou l'anarchisme. On sent le désespoir de l'écrivain, témoin de cette guerre, avec un fils engagé dans la Phalange avant de renoncer suite à l'horreur de trop, désespoir d'un catholique devant les horreurs perpétrées par ses frères et absoutes par les autorités religieuses, désespoir devant la machine infernale des masses endoctrinées et aveuglées par les promesses du communisme et de l'anarchie. Parfois la désagréable impression qu'il parle d'aujourd'hui quand il évoque le monde politique et journalistique , qui maintient le peuple dans la peur et l'ignorance, pour mieux le faire agir comme il veut. Un livre dont on ne sort pas indemne. Précision : BERNANOS c'est aussi l'Action Française, DRUMONT, MAURRAS et, à cette époque, il n'a pas encore tourné la page de l'antisémitisme, donc certaines phrases au détour d'une page piquent un peu. [b] Pas Pleurer[/b] de Lydie SALVAYRE. L'auteur met en parallèle l'histoire de sa mère, adolescente au moment de la guerre d'Espagne, et sa lecture de BERNANOS. Bien écrit, une façon de traiter l'histoire familiale avec une dose d'humour qui permet un certain recul et, peut-être, par pudeur. Mais tellement plat à côté de BERNANOS que ça ne m'a pas touché. J'ai fermé le livre en me demandant où elle avait voulu en venir. Bref il ne restera pas dans mes annales. [b] Pour les Musulmans[/b] D'edwy PLENEL et [b]La Panique Identitaire[/b] de Joseph MACE-SCARON. 2 livres traitant de la montée de l'intolérance, de la violence xénophobe, de la construction de soi non plus avec l'autre mais contre l'autre. PLENEL écrit son essai en faisant le parallèle depuis l'affaire Dreyfus jusqu'à l'horreur nazi, se perd parfois un peu dans le fil de sa démonstration mais reste intéressant et prouve que le commencement de la tolérance de la mise au pilori de certaines personnes selon leurs origines/cultures/religions, n'est jamais anodin et mène toujours au pire. MACE-SCARON parle de cette folie qui s'empare du monde de se chercher des origines plus pures que pures, de se construire en réaction à l'autre, de ne tolérer la présence de l'autre que lorsqu'il devient transparent, qu'il nie ses propres origines, et montre le danger de ces nationalismes qui ne sont que haine de l'autre et aboutissent à la destruction de soi au final puisqu'on ne se construit qu'en regardant l'autre, en allant à sa rencontre. Dommage qu'il mette sur un même plan le nationalisme et les revendications de certains peuples colonisés face à l'occupant. [b]Le Manifeste Chap[/b] ou le savoir-vivre révolutionnaire pour gentleman moderne, de Gustav TEMPLE et Vic DARKWOOD. Un livre écrit par des "anarcho-dandys", fabuleusement drôle et absurde. Un guide pour devenir un vrai Chap. Excellent.
Anonyme — Il y a 10 ans

Les Grands Cimetières sous la Lune de Georges BERNANOS. Terrifiant d'intelligence, de lucidité sur la guerre d'Espagne, d'une qualité d'écriture époustouflante. Terrifiant tout court sur la capacité de l'homme à s'entretuer au nom de sa foi, que ce soit dans la religion ou dans le communisme ou l'anarchisme. On sent le désespoir de l'écrivain, témoin de cette guerre, avec un fils engagé dans la Phalange avant de renoncer suite à l'horreur de trop, désespoir d'un catholique devant les horreurs perpétrées par ses frères et absoutes par les autorités religieuses, désespoir devant la machine infernale des masses endoctrinées et aveuglées par les promesses du communisme et de l'anarchie. Parfois la désagréable impression qu'il parle d'aujourd'hui quand il évoque le monde politique et journalistique , qui maintient le peuple dans la peur et l'ignorance, pour mieux le faire agir comme il veut. Un livre dont on ne sort pas indemne. Précision : BERNANOS c'est aussi l'Action Française, DRUMONT, MAURRAS et, à cette époque, il n'a pas encore tourné la page de l'antisémitisme, donc certaines phrases au détour d'une page piquent un peu.
Pas Pleurer de Lydie SALVAYRE. L'auteur met en parallèle l'histoire de sa mère, adolescente au moment de la guerre d'Espagne, et sa lecture de BERNANOS. Bien écrit, une façon de traiter l'histoire familiale avec une dose d'humour qui permet un certain recul et, peut-être, par pudeur. Mais tellement plat à côté de BERNANOS que ça ne m'a pas touché. J'ai fermé le livre en me demandant où elle avait voulu en venir. Bref il ne restera pas dans mes annales.
Pour les Musulmans D'edwy PLENEL et La Panique Identitaire de Joseph MACE-SCARON. 2 livres traitant de la montée de l'intolérance, de la violence xénophobe, de la construction de soi non plus avec l'autre mais contre l'autre. PLENEL écrit son essai en faisant le parallèle depuis l'affaire Dreyfus jusqu'à l'horreur nazi, se perd parfois un peu dans le fil de sa démonstration mais reste intéressant et prouve que le commencement de la tolérance de la mise au pilori de certaines personnes selon leurs origines/cultures/religions, n'est jamais anodin et mène toujours au pire. MACE-SCARON parle de cette folie qui s'empare du monde de se chercher des origines plus pures que pures, de se construire en réaction à l'autre, de ne tolérer la présence de l'autre que lorsqu'il devient transparent, qu'il nie ses propres origines, et montre le danger de ces nationalismes qui ne sont que haine de l'autre et aboutissent à la destruction de soi au final puisqu'on ne se construit qu'en regardant l'autre, en allant à sa rencontre. Dommage qu'il mette sur un même plan le nationalisme et les revendications de certains peuples colonisés face à l'occupant.
Le Manifeste Chap ou le savoir-vivre révolutionnaire pour gentleman moderne, de Gustav TEMPLE et Vic DARKWOOD. Un livre écrit par des "anarcho-dandys", fabuleusement drôle et absurde. Un guide pour devenir un vrai Chap. Excellent.

World War Z de Max Brooks. Le film n'a que peu de rapport avec le livre. Une succession de témoignages, d'interviews, de personnes qui ont survécu à l'invasion des zombies. Très bon livre
Samurai_Mugen — Il y a 10 ans

World War Z de Max Brooks.
Le film n'a que peu de rapport avec le livre.
Une succession de témoignages, d'interviews, de personnes qui ont survécu à l'invasion des zombies.
Très bon livre

"Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", une dose de bonheur et de rire, ça fait du bien. Mais c'est un livre qui fait bien réfléchir aussi je le conseille
sybile — Il y a 9 ans

"Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", une dose de bonheur et de rire, ça fait du bien.
Mais c'est un livre qui fait bien réfléchir aussi je le conseille

[b]S'occuper en t'attendant - Marion Favry[/b] Je préviens tout de suite c'est un livre réservé aux adultes. Il vient de sortir, j'ai été le chercher en fin de journée et je l'ai dévoré! C'est l'histoire d'une femme qui comble l'absence de son amant, marié, qui a rompu leur relation. Et elle comble bien cette absence en expériences diverses et variées. Toujours à l'écoute de son corps et de son cœur. S'interrogeant sur ce que pense l'autre, sur ce qu'il ressent. L'amant parti revient au travers des expériences par des présences, des questions, des souhaits... C'est un livre très bien écrit. Totalement différent des Liaisons dangereuses desquelles je sors à peine mais qui s'en rapproche de part la frontière, fine et fragile, qu'il existe entre amitié, amour et galipettes! Je n'en dit pas plus mais vous le recommande chaudement... :p @Isibane, ne vas pas chercher des tenues mais achète le livre. Une lecture de page par soir avec ton chéwi et plus besoin d'artifices, crois-moi...;)
Anonyme — Il y a 9 ans

S'occuper en t'attendant - Marion Favry

Je préviens tout de suite c'est un livre réservé aux adultes.

Il vient de sortir, j'ai été le chercher en fin de journée et je l'ai dévoré!

C'est l'histoire d'une femme qui comble l'absence de son amant, marié, qui a rompu leur relation. Et elle comble bien cette absence en expériences diverses et variées. Toujours à l'écoute de son corps et de son cœur. S'interrogeant sur ce que pense l'autre, sur ce qu'il ressent.

L'amant parti revient au travers des expériences par des présences, des questions, des souhaits...

C'est un livre très bien écrit. Totalement différent des Liaisons dangereuses desquelles je sors à peine mais qui s'en rapproche de part la frontière, fine et fragile, qu'il existe entre amitié, amour et galipettes! Je n'en dit pas plus mais vous le recommande chaudement...

Isibane, ne vas pas chercher des tenues mais achète le livre. Une lecture de page par soir avec ton chéwi et plus besoin d'artifices, crois-moi...

Jamais je ne te pardonnerai (Where there is evil en version originale) - Sandra Brown En 1957, dans une petite ville d'Ecosse, Moira Anderson, âgée de 12 ans, disparaît et on ne la retrouvera jamais. 35 ans plus tard, lors d'une discussion avec son père, Sandra Brown apprend qu'il est la dernière personne à avoir vu Moira vivante. Elle se souvient alors du comportement anormal qu'avait son père avec ses amies et ses cousines. Convaincue que son père est responsable de la disparition de Moira, elle n'a plus qu'un seul but: faire éclater la vérité et faire condamner son père pédophile. J'ai trouvé que le début du livre un peu long avant d'arriver au récit du combat de cette femme mais à partir de ce moment là difficile de lâcher le livre.
melie — Il y a 9 ans

Jamais je ne te pardonnerai (Where there is evil en version originale) - Sandra Brown

En 1957, dans une petite ville d'Ecosse, Moira Anderson, âgée de 12 ans, disparaît et on ne la retrouvera jamais. 35 ans plus tard, lors d'une discussion avec son père, Sandra Brown apprend qu'il est la dernière personne à avoir vu Moira vivante. Elle se souvient alors du comportement anormal qu'avait son père avec ses amies et ses cousines. Convaincue que son père est responsable de la disparition de Moira, elle n'a plus qu'un seul but: faire éclater la vérité et faire condamner son père pédophile.

J'ai trouvé que le début du livre un peu long avant d'arriver au récit du combat de cette femme mais à partir de ce moment là difficile de lâcher le livre.

Je viens de m'offrir [b]Tout Desproges[/b], je suis toute émotionnée. Un jour je me réincarnerai en berger allemand, ou en Romain GARY, j'hésite encore... Extrait du [i]Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis[/i] : "[b]Zamenhof[/b] (Lejser Ludwik), médecin et linguiste polonais, né à Bialystok (1859 - 1917). On lui doit l'invention de l'espéranto. Tout le monde s'en fout et c'est dommage. Quand on sait qu'à la base de tous les conflits, de toutes les haines, de toutes les guerres, de tous les racismes, il y a la peur de l'Autre, c'est-à-dire de celui qui ne s'habille pas comme moi, qui ne chante pas comme moi, qui ne danse pas comme moi, qui ne prie pas comme moi, qui ne parle pas comme moi ; quand on sait ces choses, dis-je, on est en droit de se demander si, par-dessus les têtes couronnées des potentats abscons qui nous poussent au massacre tous les quatre printemps, l'usage d'une langue universelle ne saurait pas nous aider à résoudre nos litiges et à tolérer nos différences avant l'heure imbécile du fusil qu'on décroche et du clairon qui pouète. Enfin. Bon. Utopie."
Anonyme — Il y a 9 ans

Je viens de m'offrir Tout Desproges, je suis toute émotionnée. Un jour je me réincarnerai en berger allemand, ou en Romain GARY, j'hésite encore...

Extrait du Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis :
"Zamenhof (Lejser Ludwik), médecin et linguiste polonais, né à Bialystok (1859 - 1917). On lui doit l'invention de l'espéranto.
Tout le monde s'en fout et c'est dommage. Quand on sait qu'à la base de tous les conflits, de toutes les haines, de toutes les guerres, de tous les racismes, il y a la peur de l'Autre, c'est-à-dire de celui qui ne s'habille pas comme moi, qui ne chante pas comme moi, qui ne danse pas comme moi, qui ne prie pas comme moi, qui ne parle pas comme moi ; quand on sait ces choses, dis-je, on est en droit de se demander si, par-dessus les têtes couronnées des potentats abscons qui nous poussent au massacre tous les quatre printemps, l'usage d'une langue universelle ne saurait pas nous aider à résoudre nos litiges et à tolérer nos différences avant l'heure imbécile du fusil qu'on décroche et du clairon qui pouète. Enfin. Bon. Utopie."

fini depuis quelques temps, Oona et Salinger de Begbeider. Un roman sur la guerre 39-45, enfin sur la vision de l'auteur, aucune prétention historique, uniquement une inclinaison sensible et humaine, entre ceux qui ne s'en remettront jamais, et ceux qui ne l'ont pas vraiment vécu. plus ca va, plus je le kiffe.
Maitre Kaio — Il y a 9 ans

fini depuis quelques temps, Oona et Salinger de Begbeider.

Un roman sur la guerre 39-45, enfin sur la vision de l'auteur, aucune prétention historique, uniquement une inclinaison sensible et humaine, entre ceux qui ne s'en remettront jamais, et ceux qui ne l'ont pas vraiment vécu.

plus ca va, plus je le kiffe.

Depuis qu'on en a parlé, j'ai un peu changé ma façon de penser sur ce livre. Mais je maintiens que la première partie est assez faible. Celle sur la guerre plutôt bien faite. Ce n'est clairement pas son meilleur livre
Samurai_Mugen — Il y a 9 ans

Depuis qu'on en a parlé, j'ai un peu changé ma façon de penser sur ce livre. Mais je maintiens que la première partie est assez faible.
Celle sur la guerre plutôt bien faite.
Ce n'est clairement pas son meilleur livre

[b]Lola Bensky – Lily Brett[/b] Un roman autobiographique fictif, un peu étrange qui vous balade du sourire á l’horreur sans vraiment trop prévenir. Lola est une jeune journaliste australienne qui dans les swinging sixties interview toutes les rock stars émergentes Jimmy Hendrix, Mick Jaeger, Janis Joplin… etc. Les interviews se transforment en conversations entre copains (comme par exemple Jimmy Hendrix qui lui confie qu’il utilise un fer á friser ou Cher qui lui emprunte ses faux cils) et puis Lola ne peut s’empêcher de glisser des apartés sur ses obsessions, son poids d’abord, et puis ses origines juives. Lily Brett (l’auteur) parvient á glisser des phrases choc et des descriptions sur les expérimentations « scientifiques »des camps de la mort. L’insouciance des sixties et les images obsédantes de l’horreur de la décennie qui a vu naître les grands du rock ficelées en un même récit. A lire
Eléa — Il y a 9 ans

Lola Bensky – Lily Brett
Un roman autobiographique fictif, un peu étrange qui vous balade du sourire á l’horreur sans vraiment trop prévenir.
Lola est une jeune journaliste australienne qui dans les swinging sixties interview toutes les rock stars émergentes Jimmy Hendrix, Mick Jaeger, Janis Joplin… etc. Les interviews se transforment en conversations entre copains (comme par exemple Jimmy Hendrix qui lui confie qu’il utilise un fer á friser ou Cher qui lui emprunte ses faux cils) et puis Lola ne peut s’empêcher de glisser des apartés sur ses obsessions, son poids d’abord, et puis ses origines juives.
Lily Brett (l’auteur) parvient á glisser des phrases choc et des descriptions sur les expérimentations « scientifiques »des camps de la mort.
L’insouciance des sixties et les images obsédantes de l’horreur de la décennie qui a vu naître les grands du rock ficelées en un même récit.
A lire

L'oiseau de mauvaise augure de Camilla Lackberg, un bon roman policier avec un dénouement que je n'attendais pas comme ça.
clem15700 — Il y a 9 ans

L'oiseau de mauvaise augure de Camilla Lackberg, un bon roman policier avec un dénouement que je n'attendais pas comme ça.

[b]la musique d'une vie - Andrei Makine[/b] un tout petit bouquin de 130 pages, un petit bouquin, mais un magnifique roman. A lire.
Eléa — Il y a 9 ans

la musique d'une vie - Andrei Makine

un tout petit bouquin de 130 pages,
un petit bouquin, mais un magnifique roman.
A lire.

Visage retrouvé, Wajdi Mouawad une jolie histoire, bien écrite, l'histoire d'un gamin qui ne reconnaît plus les visages de ceux qui l'entoure, principalement celui de sa maman, le déroulement est centré sur le déroulement de la vie de l'enfant ; A différents âges, différentes périodes. Vraiment chouette, je conseille.
Anonyme — Il y a 9 ans

Visage retrouvé, Wajdi Mouawad

une jolie histoire, bien écrite, l'histoire d'un gamin qui ne reconnaît plus les visages de ceux qui l'entoure, principalement celui de sa maman, le déroulement est centré sur le déroulement de la vie de l'enfant ; A différents âges, différentes périodes.
Vraiment chouette, je conseille.

L'Homme Qui Sauva Le Monde Et Autres Sources D'Étonnement de Patrick Baud (M. Axolot pour ceux qui connaissent) très sympa à lire, on retrouve des choses qu'ils y a déjà sur son blog mais pas que (et puis c'est plus agréable à lire un bouquin que l'écran d'un PC) et surtout on apprend beaucoup de chose
petit nounours — Il y a 9 ans

L'Homme Qui Sauva Le Monde Et Autres Sources D'Étonnement de Patrick Baud (M. Axolot pour ceux qui connaissent)

très sympa à lire, on retrouve des choses qu'ils y a déjà sur son blog mais pas que (et puis c'est plus agréable à lire un bouquin que l'écran d'un PC) et surtout on apprend beaucoup de chose

Aaaaah ouiiiii ! Axolot ! Justement je viens de lire son premier livre, qui est vraiment sympa aussi ^^ J'ai hâte de découvrir le second
Ewi — Il y a 9 ans

Aaaaah ouiiiii ! Axolot !
Justement je viens de lire son premier livre, qui est vraiment sympa aussi
J'ai hâte de découvrir le second

Le bibliothécaire. je crois que c'est @Spleen qui en avait parlé ici... Bah c'est super bien :) merci pour la piste. C'est l'histoire d'une élection présidentielle américaine... et c'est captivant :) les dessous de la com' et des manips médiatiques ca se dévore!
Maitre Kaio — Il y a 9 ans

Le bibliothécaire.

je crois que c'est @Spleen qui en avait parlé ici... Bah c'est super bien merci pour la piste. C'est l'histoire d'une élection présidentielle américaine... et c'est captivant les dessous de la com' et des manips médiatiques ca se dévore!

Nan c'est pô moi Mais ça me rappelle que je ne poste plus ici et c'est triste, parce que je continue mes lectures Le dernier en date c'était [i]Le café de la jeunesse perdue[/i], de Modiano Globalement ça se bouquine sans difficulté, même avec plaisir, mais je trouve que le cadre est assez banal, le style peu convaincant, le tout paradoxalement trop explicite quand on prétend qu'il faille "accepter la part de mystère". Du coup, ça s'empile dans ma catégories de "livres contemporains dont l'auteur a reçu un ou plusieurs prix prestigieux que je ne comprends pas". Reste à savoir si c'est vraiment médiocre ou si c'est moi qui n'y comprends rien à la littérature d'aujourd'hui... (pas toute hein, il y a de très bons auteurs contemporains)
Anonyme — Il y a 9 ans

Nan c'est pô moi
Mais ça me rappelle que je ne poste plus ici et c'est triste, parce que je continue mes lectures

Le dernier en date c'était Le café de la jeunesse perdue, de Modiano
Globalement ça se bouquine sans difficulté, même avec plaisir, mais je trouve que le cadre est assez banal, le style peu convaincant, le tout paradoxalement trop explicite quand on prétend qu'il faille "accepter la part de mystère". Du coup, ça s'empile dans ma catégories de "livres contemporains dont l'auteur a reçu un ou plusieurs prix prestigieux que je ne comprends pas". Reste à savoir si c'est vraiment médiocre ou si c'est moi qui n'y comprends rien à la littérature d'aujourd'hui...
(pas toute hein, il y a de très bons auteurs contemporains)

[quote="sybile"]"Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", une dose de bonheur et de rire, ça fait du bien. Mais c'est un livre qui fait bien réfléchir aussi je le conseille[/quote] J'ai beaucoup apprécié aussi. Aujourd'hui je voudrais dire un grand merci à celui ou celle qui avait conseillé sur ce site, il y a déjà quelques temps, "sa vie dans les yeux d'une poupée" d'Ingrid Desjours. Un superbe polar que je conseille à mon tour. Je viens de finir "Le voleur de regards" de Sébastian Fitzek. Très, très bon polar aussi. Et je vous jure que ce n'est pas une question d'œil. Ou alors si, mais le bon !
Décalée — Il y a 9 ans

"Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", une dose de bonheur et de rire, ça fait du bien.
Mais c'est un livre qui fait bien réfléchir aussi je le conseille



J'ai beaucoup apprécié aussi.


Aujourd'hui je voudrais dire un grand merci à celui ou celle qui avait conseillé sur ce site, il y a déjà quelques temps, "sa vie dans les yeux d'une poupée" d'Ingrid Desjours. Un superbe polar que je conseille à mon tour.

Je viens de finir "Le voleur de regards" de Sébastian Fitzek. Très, très bon polar aussi.
Et je vous jure que ce n'est pas une question d'œil. Ou alors si, mais le bon !

[quote="Maitre Kaio"]Le bibliothécaire. je crois que c'est @Spleen qui en avait parlé ici... Bah c'est super bien :) merci pour la piste. C'est l'histoire d'une élection présidentielle américaine... et c'est captivant :) les dessous de la com' et des manips médiatiques ca se dévore![/quote] Je ne suis peut-être pas la seule, mais comme c'est un livre qui m'avait beaucoup plu, j'avais souhaité partager avec vous. Contente que ce livre t'ai plu.
Décalée — Il y a 9 ans

Le bibliothécaire.

je crois que c'est @Spleen qui en avait parlé ici... Bah c'est super bien merci pour la piste. C'est l'histoire d'une élection présidentielle américaine... et c'est captivant les dessous de la com' et des manips médiatiques ca se dévore!


Je ne suis peut-être pas la seule, mais comme c'est un livre qui m'avait beaucoup plu, j'avais souhaité partager avec vous.
Contente que ce livre t'ai plu.

[quote="Décalée"][quote="Maitre Kaio"]Ministrose de Thomas Gayet. Excellente plongée dans les eaux troubles de la politique, de la communication et du cynisme ambiant.. Fiction à la frontière du réel, ministres, corruption, manipulation, journalisme d'investigation, DCRI, sondages et codes de communication, éléments de langage... C'est plutôt bon, ça se lit vite.[/quote] Celui-là je ne l'ai pas lu, mais dans le genre (d'après ce que tu écris) "toute ressemblance...." il y en a un que j'ai adoré : "le bibliothécaire" de Larry Beinhart.[/quote]c'était bien toi ;) désolé pour la confusion!
Maitre Kaio — Il y a 9 ans

Ministrose de Thomas Gayet.

Excellente plongée dans les eaux troubles de la politique, de la communication et du cynisme ambiant.. Fiction à la frontière du réel, ministres, corruption, manipulation, journalisme d'investigation, DCRI, sondages et codes de communication, éléments de langage...

C'est plutôt bon, ça se lit vite.


Celui-là je ne l'ai pas lu, mais dans le genre (d'après ce que tu écris) "toute ressemblance...." il y en a un que j'ai adoré : "le bibliothécaire" de Larry Beinhart.
c'était bien toi désolé pour la confusion!

[b]Eugene Zamiatine – Nous autres[/b] La science fiction-dystopie comme j’aime.  Paru en 1920 et interdit jusqu’en 1988 en Russie, Zamiatine décrit á travers le personnage principal nommé numéro D-503, l’Etat Unique, le Bienfaiteur, la vie des numéros réglée par la table des heures. Bref, une société sous haute surveillance où tout est programmé même les heures privées où l’on peut se « promener » au pas cadencé ressemblant fort á une marche militaire, et si par hasard vous souffrez d’imagination la dernière opération obligatoire peut vous en débarrasser á jamais. Tous les prémisses Orwelliens de 1984 sont lá, sauf que Nous Autres prophétise le totalitarisme avant de le dénoncer et que Zamiatine avait même eu l’audace d’écrire une lettre á Staline pour lui demander une autorisation d’émigrer d’URSS parce qu’il se sentait réprimé dans sa liberté d’écrivain. Si vous aimez 1984 lisez aussi ce livre.
Eléa — Il y a 9 ans

Eugene Zamiatine – Nous autres
La science fiction-dystopie comme j’aime. 
Paru en 1920 et interdit jusqu’en 1988 en Russie, Zamiatine décrit á travers le personnage principal nommé numéro D-503, l’Etat Unique, le Bienfaiteur, la vie des numéros réglée par la table des heures. Bref, une société sous haute surveillance où tout est programmé même les heures privées où l’on peut se « promener » au pas cadencé ressemblant fort á une marche militaire, et si par hasard vous souffrez d’imagination la dernière opération obligatoire peut vous en débarrasser á jamais.
Tous les prémisses Orwelliens de 1984 sont lá, sauf que Nous Autres prophétise le totalitarisme avant de le dénoncer et que Zamiatine avait même eu l’audace d’écrire une lettre á Staline pour lui demander une autorisation d’émigrer d’URSS parce qu’il se sentait réprimé dans sa liberté d’écrivain.
Si vous aimez 1984 lisez aussi ce livre.

Amélie Nothomb - Tuer le père Cette tragique et folle histoire, Amélie la raconte avec son habituelle alacrité. Si noires que soient ses visions, si vives ses critiques de notre société de faussaires, elle sait danser avec elles. Il y a, bien sûr, un peu de magie là-dedans... Un anguleux jeu de miroir pour un roman codé très noir, à l'image de son auteur. Bonne lecture,
Anonyme — Il y a 9 ans

Amélie Nothomb - Tuer le père

Cette tragique et folle histoire, Amélie la raconte avec son habituelle alacrité. Si noires que soient ses visions, si vives ses critiques de notre société de faussaires, elle sait danser avec elles. Il y a, bien sûr, un peu de magie là-dedans...

Un anguleux jeu de miroir pour un roman codé très noir, à l'image de son auteur.

Bonne lecture,

Maddly Bamy : Et si la parole de Jacques Brel était réelle <3 Fleur d'amour <3 La rivière sans rives <3 ++ Je l'aime, je l'aime
Maricles — Il y a 9 ans

Maddly Bamy :
Et si la parole de Jacques Brel était réelle <3
Fleur d'amour <3
La rivière sans rives <3 ++

Je l'aime, je l'aime

Presque fini les portes de la perception de Huxley. Chouette comme tout ; bien qu'obtus par moments car manque de connaissances du vocabulaire.
Anonyme — Il y a 9 ans

Presque fini les portes de la perception de Huxley.
Chouette comme tout ; bien qu'obtus par moments car manque de connaissances du vocabulaire.

[b]Plonger – Christophe Ono-Dit-Biot[/b] Les histoires d’amour finissent mal et celle-ci commence avec la mort de Paz dont le corps nu est retrouvé sur une plage d’un pays arabe. C’est donc une histoire d’amour qu’il faut raconter á un enfant qui a perdu sa mère. Un narrateur fou amoureux puis fou de désespoir, mais un narrateur qui voulait emprisonner l’oiseau rare. Une histoire d’amour vouée á l’échec. C’est plutôt pas mal écrit, et on se laisse porter par l’émotion. Par contre les photos de statues du Louvre au cas où on serait inculte ou qu'on ait la flemme de chercher par soi-même, je trouve ça triste.
Eléa — Il y a 9 ans

Plonger – Christophe Ono-Dit-Biot
Les histoires d’amour finissent mal et celle-ci commence avec la mort de Paz dont le corps nu est retrouvé sur une plage d’un pays arabe. C’est donc une histoire d’amour qu’il faut raconter á un enfant qui a perdu sa mère. Un narrateur fou amoureux puis fou de désespoir, mais un narrateur qui voulait emprisonner l’oiseau rare. Une histoire d’amour vouée á l’échec.
C’est plutôt pas mal écrit, et on se laisse porter par l’émotion.
Par contre les photos de statues du Louvre au cas où on serait inculte ou qu'on ait la flemme de chercher par soi-même, je trouve ça triste.

Il a fallu attendre mon grand âge pour me plonger dans : Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry Magnifique histoire qui va à l'essentiel, qui nous rappelle qu'en vieillissant on perd de vu ce qui étaient importants à nos yeux étant enfant. le passage sur le renard est pour moi le plus beau. Poétique et mélancolique
Samurai_Mugen — Il y a 9 ans

Il a fallu attendre mon grand âge pour me plonger dans :
Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry

Magnifique histoire qui va à l'essentiel, qui nous rappelle qu'en vieillissant on perd de vu ce qui étaient importants à nos yeux étant enfant.
le passage sur le renard est pour moi le plus beau.

Poétique et mélancolique

et là je revois la scène des 3 frères... merci @Samurai_Mugen!!
Maitre Kaio — Il y a 9 ans

et là je revois la scène des 3 frères... merci Samurai_Mugen!!

:) on ne voit bien qu'avec le cœur...
Eléa — Il y a 9 ans

on ne voit bien qu'avec le cœur...

David Wong - John meurt à la fin. un peu dans la lignée du livre sans nom, livre que se dit d'horreur mais humoristique. Bon livre mais sans plus. C'est beaucoup de n'importe quoi, quelques moments sympa.
Samurai_Mugen — Il y a 9 ans

David Wong - John meurt à la fin.
un peu dans la lignée du livre sans nom, livre que se dit d'horreur mais humoristique.
Bon livre mais sans plus. C'est beaucoup de n'importe quoi, quelques moments sympa.

Le tome 2 de la bd Matrix je l'avait encore jamais lut cette honte je l'ai depuis sa sortie et les le tome 4 5 et 6 de assassin's creed.
clem15700 — Il y a 9 ans

Le tome 2 de la bd Matrix je l'avait encore jamais lut cette honte je l'ai depuis sa sortie et les le tome 4 5 et 6 de assassin's creed.

[b]L'Île du Point Nemo[/b] de Jean-Marie BLAS de ROBLES. Mon coup de cœur des derniers mois. L'histoire démarre avec un diamant volé et des pieds droits retrouvés sur des plages. Dès la deuxième page on sent qu'on vient d'embarquer dans un navire extra-ordinaire. Une aventure rocambolesque, drôle, loufoque, bien construite et dépaysante qui, entre les lignes, pose une critique de certains aspects de notre société. [b]La conjuration des imbéciles[/b] de John Kennedy TOOLE. Aventures d'un personnage aussi détestable qu'attachant, dont les idéaux moyenâgeux le rendent inadapté aux USA des années 60. Un récit ubuesque en compagnie d'une sorte de Don Quichotte, c'est drôle et triste à la fois. Et l'histoire prend un sens encore plus tragique quand on apprend l'histoire de ce manuscrit et de son auteur. Un livre culte qui le mérite largement. [b]The Tao of Pooh[/b] de Benjamin HOFF. Un livre assez fabuleux, qui nous fait découvrir le taoïsme à travers les personnages de Winnie l'ourson. C'est très bien écrit, inventif et assez pertinent. Ça permet aussi de découvrir cette philosophie d'une manière plutôt ludique et drôle. "The [i]how[/i] of Pooh? The Tao of [i]who[/i]? The Tao of [i]Pooh[/i]!…in which is revealed that one of the world's great Taoist masters isn't Chinese…or a venerable philosopher…but is in fact none other than that effortlessly calm, still, reflective bear, A.A. Milne's Winnie-the-Pooh! While Eeyore frets… and Piglet hesitates …and Rabbit calculates …and Owl pontificates …Pooh just [i]is[/i]." [b]Bushido, le code du samouraï[/b] de Inazô Nitobé. Une très belle présentation de cette voie qui fait partie de l'histoire et de la culture japonaise, avec une interrogation sur son adaptation au Japon d'aujourd'hui. Parfois complexe quand on ne s'y connait pas beaucoup mais offre une vision intéressante de cette idéal de vie. [b]Le Prince Bâtard[/b] de Robin HOBB. C'est un prélude à L'Assassin Royal. Assez bien écrit et histoire qui donne envie d'en savoir plus et de découvrir l'épopée à suivre. Une jolie surprise, et une série qui devrait me tenir un bon moment pour les longues soirées d'hiver. [b]Les Gouttes de Dieu[/b] de Tadashi Agi et Shu Okimoto. Un des plus grands critiques de vin au monde meurt, dans son testament il impose un concours, sous forme de quête des 12 apôtres et des Gouttes de Dieu, à son fils et à son fils adoptif, pour savoir lequel héritera de sa collection de vins. L'univers du vin, sa découverte, le plaisir, le partage, toutes les émotions engendrées par sa dégustation, tout ça au travers d'une quête initiatique des deux personnages principaux. J'attends la parution de la fin de la série avec impatience. Excellent à lire pour tous les amoureux du vin et permet de découvrir ce monde de manière moins rébarbative que les ouvrages d'œnologie. Chaque volume est préfacé par une personne travaillant dans le monde du vin, et à la fin il y a des notes pour découvrir l'œnologie, comment déguster un vin, les appréciations des auteurs sur des vins qu'ils ont goûtés. J'adore !
Anonyme — Il y a 9 ans

L'Île du Point Nemo de Jean-Marie BLAS de ROBLES. Mon coup de cœur des derniers mois. L'histoire démarre avec un diamant volé et des pieds droits retrouvés sur des plages. Dès la deuxième page on sent qu'on vient d'embarquer dans un navire extra-ordinaire. Une aventure rocambolesque, drôle, loufoque, bien construite et dépaysante qui, entre les lignes, pose une critique de certains aspects de notre société.

La conjuration des imbéciles de John Kennedy TOOLE. Aventures d'un personnage aussi détestable qu'attachant, dont les idéaux moyenâgeux le rendent inadapté aux USA des années 60. Un récit ubuesque en compagnie d'une sorte de Don Quichotte, c'est drôle et triste à la fois. Et l'histoire prend un sens encore plus tragique quand on apprend l'histoire de ce manuscrit et de son auteur. Un livre culte qui le mérite largement.

The Tao of Pooh de Benjamin HOFF. Un livre assez fabuleux, qui nous fait découvrir le taoïsme à travers les personnages de Winnie l'ourson. C'est très bien écrit, inventif et assez pertinent. Ça permet aussi de découvrir cette philosophie d'une manière plutôt ludique et drôle.
"The how of Pooh? The Tao of who? The Tao of Pooh!…in which is revealed that one of the world's great Taoist masters isn't Chinese…or a venerable philosopher…but is in fact none other than that effortlessly calm, still, reflective bear, A.A. Milne's Winnie-the-Pooh!
While Eeyore frets…
and Piglet hesitates
…and Rabbit calculates
…and Owl pontificates
…Pooh just is."

Bushido, le code du samouraï de Inazô Nitobé. Une très belle présentation de cette voie qui fait partie de l'histoire et de la culture japonaise, avec une interrogation sur son adaptation au Japon d'aujourd'hui. Parfois complexe quand on ne s'y connait pas beaucoup mais offre une vision intéressante de cette idéal de vie.

Le Prince Bâtard de Robin HOBB. C'est un prélude à L'Assassin Royal. Assez bien écrit et histoire qui donne envie d'en savoir plus et de découvrir l'épopée à suivre. Une jolie surprise, et une série qui devrait me tenir un bon moment pour les longues soirées d'hiver.

Les Gouttes de Dieu de Tadashi Agi et Shu Okimoto. Un des plus grands critiques de vin au monde meurt, dans son testament il impose un concours, sous forme de quête des 12 apôtres et des Gouttes de Dieu, à son fils et à son fils adoptif, pour savoir lequel héritera de sa collection de vins. L'univers du vin, sa découverte, le plaisir, le partage, toutes les émotions engendrées par sa dégustation, tout ça au travers d'une quête initiatique des deux personnages principaux. J'attends la parution de la fin de la série avec impatience. Excellent à lire pour tous les amoureux du vin et permet de découvrir ce monde de manière moins rébarbative que les ouvrages d'œnologie. Chaque volume est préfacé par une personne travaillant dans le monde du vin, et à la fin il y a des notes pour découvrir l'œnologie, comment déguster un vin, les appréciations des auteurs sur des vins qu'ils ont goûtés. J'adore !