Avant la sortie de l'album-compilation "Le manifeste 2016 - 2019 : Ni Dieu ni maître", Saez dévoile trois titres inédits : "Germaine", "Mandela" et "Jojo", sur lequel il rend un magnifique hommage à Johnny Hallyday.
Saez est de retour. Moins d'un an après "#humanité", l'artiste s'apprête à proposer "Le manifeste 2016 2019 : Ni Dieu ni maître", un quadruple album attendu le 22 novembre et dont la pochette en noir et blanc semble être une référence directe à Serge Gainsbourg. Comme indiqué sur son site http://www.culturecontreculture.fr/, il réunira 39 morceaux au total, dont 19 déjà publiés sur ses trois derniers projets sortis dans le cadre de son "Manifeste" : "L'oiseau liberté", paru en 2016 et contenant notamment le sublime titre "Les enfants paradis" en hommage aux victimes du Bataclan, "Lulu", sorti en 2017 et donc "#humanité", et son premier extrait "P'tite pute" qui avait fait beaucoup réagir. Dans la foulée, l'artiste de 42 ans proposera 20 nouvelles chansons dont certaines évoqueront l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris à en croire les titres "Notre-Dame Mélancolie" ou "La dame en feu".
Un magnifique hommage à Johnny Hallyday
Alors qu'il donnera 19 concerts en France entre novembre et décembre 2019, dont une date à l'AccorHotels Arena de Paris le 3 décembre prochain, Saez vient de dévoiler trois titres inédits : "Germaine", "Mandela" et "Jojo". Sur le premier, durant plus de six minutes, simplement porté par une guitare et une batterie, le chanteur évoque une relation chaotique, violente et toxique avec une certaine Germaine, une femme libre : « Elle est tout ce que leur fric pourra jamais se payer / Germaine, c'est la fureur de vivre, c'est la fureur d'aimer / Comme une envie de mourir juste pour exister ».
"Mandela" renoue avec les ballades au piano et violons particulièrement émouvantes entendues sur "L'oiseau paradis". Sans refrain, il s'agit d'un titre humaniste désespéré, où Saez appelle à la révolution, après avoir parlé de la « sueur des peuples », de « l'indécence du progrès décadence », des déséquilibres dans le monde ou de la guerre en Syrie, tout en citant Lady Di, Mère Teresa, Nelson Mandela ou Martin Luther King.
Comme son nom l'indique, "Jojo" est une chanson écrite en mémoire de la légende Johnny Hallyday, mort en décembre 2017. « C'est un peu de Deneuve, c'est un peu de Delon / C'est un peu de nos vieilles, un peu de nos darons / C'est un peu de Bardot, c'est un peu de Godard / C'est un peu de la Moreau, un peu de nos comptoirs » chante Saez, le spleen à coeur ouvert. Sur des notes de piano, il ajoute : « C'est la fin d'une époque, c'est un peu quand les gens s'embrassaient sur du rock / On a tous dans nos coeurs un peu de Tennessee / On a tous dans nos coeurs l'envie d'avoir envie / Comme on a des parents, comme on a qu'une seule vie / On a tous dans nos coeurs quelque chose de Johnny ».
Julien GONCALVES
Source : www.chartsinfrance.net