Damien Saez a rendu public mardi son nouveau single "P'tite pute", une chanson dénonçant très violemment le monde des "influenceuses" sur Instagram comparées à des prostituées. Les réseaux sociaux ont critiqué la démarche d'un chanteur accusé de plagiat, de vulgarités ou d'hypocrisie.
Une dénonciation cinglante, ponctuée d'insultes cachant mal de la misogynie selon les détrcateurs? Le chanteur Damiez Saez provoque la polémique après la sortie de son dernier titre mardi 20 intitulé P'tite pute. Dans ce morceau, qui sera présent sur l'album #humanité qui sortira le 30 novembre, l'artiste s'en prend violemment au monde des "influenceuses" sur Instagram, ces jeunes femmes qui publient des posts rémunérés pour présenter divers produits, généralement de beauté, et suivies par une audience nombreuses le plus souvent très jeune.
Et c'est peu de dire que Damien Saez ne les porte guère dans son cœur celles qui n'ont "rien fait dans la qu'vendre (leur) cul sur la toile" et dont les bons sentiments parfois affichés dans les "soirées humanitaires (…) pour sauver les p'tits singes, pour sauver les p'tits noirs" ne masquent pas qu'elles sont prêtes à "sucer la bite (…) de tous les rois (…) avec une plume dans l'cul les jambes écartées". Le tout rythmée par un refrain sans détour et chanté en chœur: "J'suis q'une p'tite pute".
Sur les réseaux sociaux, Saez ne trouve guère de soutiens. Un post particulièrement commenté résume d'ailleurs l'ensemble des critiques estimant que le titre est "un feu d'artifice sur-beau qui pompe Noir Désir dans une misogynie terrifiante".
Damiez Saez est en effet accusé, outre de proposer un titre très proche dans son esprit, et à la limite du plagiat, de L'homme pressé de Noir Désir, les insultes en plus, de se brocarder des adolescentes qui, paradoxalement, ont été le public lui ayant permis de se faire connaître avec son album Jours étranges (1999) et son single Jeune et con.
Source : www.francesoir.fr