"Dans son nouveau morceau engagé intitulé "Premier mai", l’artiste s’en prend à l’extrême droite et à la finance. Il avait déjà produit un titre contre le FN au lendemain du 1er tour en 2002."
En 2002, son titre "Fils de France" était devenu l’hymne des défilés contre Jean-Marie Le Pen. Quinze ans plus tard, le chanteur Damien Saez continue sa lutte et publie un nouveau morceau intitulé "Premier mai", relèvent RTL et Franceinfo.
Dans ce nouveau titre, paru le 30 avril sur Youtube, l’artiste qui dit "avoir toujours "le coeur contre le front" et "le poing levé", appelle à la mobilisation : "Nous serons la lutte, toujours aux manifestations amis le premier mai".
"Un jour, j’irai brûler la bourse"
Le chanteur s’attaque également à la finance et émet quelques allusions qui semblent viser le candidat d’En Marche ! : "Sur les réseaux la fachosphère vient toujours gangrener (…) contre les barbares de la Terre faut pas lâcher", écrit-il. Il appelle également à "libérer la France des sourires des politicards et des sourires de banquiers".
Le texte, comme à son habitude très direct, évoque notamment le fait de "brûler la bourse" et "pisser nos bières sur la gueule du banquier".
Le monde de la culture française ne porte décidément pas le Front national dans son coeur et n’hésite pas à le montrer. Ce week-end, c’est Nicolas Dupont Aignan qui a été la cible de tweets vengeurs de la part des artistes Benjamin Biolay, Gilles Lellouche, Mathieu Kassovitz après son ralliement à Marine Le Pen.
Le 2 avril, une centaine d’artistes avait déjà cosigné une courte tribune dans Libération pour "faire barrage à Marine Le Pen".
Source : www.sudouest.fr