C’était le concert le plus attendu de la semaine dans la métropole lilloise. Un garçon qu’on n’avait pas vu depuis une dizaine d’années et qui avait plein de choses à dire. On y était et on s’est régalé.
« Encore un jour se lève sur la planète France. Et je sors doucement de mes rêves, je rentre dans la danse. Comme toujours, il est huit heures du soir, j’ai dormi tout le jour… » Si c’était un programme de campagne, pour une élection présidentielle, par exemple, Damien Saez compterait déjà au moins 7 000 votants. Ceux qui étaient, ce vendredi, au Zénith.
C’est une espèce de Jean Ferrat du XVIe siècle qui s’est produit à Lille. Un chanteur capable de convoquer sur scène Brel et Barbara. Avec Mon Terroriste, Des P’tits sous ou encore J’accuse, l’artiste dessine une certaine société. Mais elle ne ressemble pas du tout à celle dans laquelle on évolue. Lueur d’espoir, comme autant de spots allumés dans le Zénith : pas un ne rechignerait à la bâtir avec lui, cette autre société.
Engagé
Damien Saez est un chanteur engagé – il suffit pour s’en convaincre d’écouter Marianne. Peut-être pour peser dans le prochain débat démocratique, il reste une grande partie de la semaine prochaine dans la métropole pour y tourner des images.
Au registre des confidences, on notera aussi qu’il revient par ici, début 2018, dans une version plus acoustique.
Em.c.
Source : www.lavoixdunord.fr