Damien Saez était, vendredi soir, au Galaxie d’Amnéville. Un concert de plus de quatre heures, surprenant à plus d’un titre.
Avec Damien Saez, c’est tout, ou rien. Et plus souvent tout. Après quatre ans d’absence et le dernier album « Miami », l’artiste a entamé une tournée de deux mois, qui passe par les grandes salles et a fait escale vendredi 17 mars au Galaxie d’Amnéville. Les fans étaient conquis d’avance. Les sceptiques demandaient à voir. Ils ont vu. Et surtout entendu. L’artiste, toujours aussi écorché mais peut-être encore plus mature et talentueux qu’auparavant, s’est donné à 200%. Arrivé en scène sur fond de projection vidéo accompagnée au piano – le fameux film de son projet titanesque, le Manifeste… -, il s’est lancé dans un marathon, tant physique que vocal. Des derniers morceaux des récents albums « L’oiseau liberté » et « Lulu » aux plus anciens mais toujours autant d’actualité – « Marie », « Marianne », « J’hallucine », « J’accuse », « Tu y crois » et tant d’autres -, Saez a poussé la voix jusqu’à la limite de l’explosion, s’est offert corps et âme jusqu’à donner à la salle mosellane un air de championnat du monde de pogo.
Alternant moments intimistes et chaleureux avec les 7000 spectateurs présents, puis se lançant dans une course à un rythme effréné sur ses morceaux les plus « hargneux », l’artiste aura sans doute marqué de son empreinte un Galaxie qui n’est pas près d’oublier son passage.
Une chose est sûre : fans et sceptiques sont repartis conquis. Et même, pour certains, assommés.
Damien Saez sera sur la scène du Zenith de Dijon le 5 avril.
Christophe Bonnefoy
Source : www.jhm.fr