Rien ne change toujours, et toujours les mêmes cordes, sensibles et épiques comme l'air de rien, la poésie qu'est écrite, réécrite, rejouée, elle nous rejoint sans avoir besoin de briller comme l'original astre du ciel ; l'univers ne compte pas ses étoiles, celles qui sont brillantes et celles qui le sont moins, mais toutes valent l'autre, il me revient à l'oreille l'impression déjà vue, déjà dite, comme il me revient au cœur l'éternel émotion qui rouvre en mille mon cœur de midinette qui n'en demande pas plus et si mon cœur n'a pas les exigences de la raison c'est toujours lui qui l'emporte sur le reste des raisonnements critiques, optiques et objectifs, la seule chose qui compte c'est l'émotion photographiée sur l'instant entre l'oreille droite et l'oreille gauche de mon astre visage, mettez ce que vous voulez entre les deux bornes de mon horizon qui me dépasse moi je vibre en être sensiblement humain, parfois, l'homme en moi n'est pas tout à fait mort même si je lui creuse le plus ostentatoire des monuments.
Merci
Monsieur Ray
Source : les-arts-debauches.over-blog.com