Après quatre ans d'absence durant lesquels il a quitté Universal, Damien Saez revient avec un triple CD acoustique. Sortis sous un label indépendant, « Varsovie », « L'Alhambra » et « Paris » emmènent l'auditeur dans un univers sombre et mélancolique. A éviter de toute urgence si l'on est déprimé. Côté musique le Français a opté pour la sobriété avec de nombreuses chansons tout juste accompagnées de quelques notes de guitare. Un choix qui met particulièrement en avant les textes tristes et poétiques. Raison pour laquelle on regrette l'absence totale de livret avec cet album. Mais c'est aussi à travers sa voix que Saez exprime son spleen. Une voix pas toujours très agréable et dans laquelle résonnent souvent des accents qui évoquent Bref ou Barbara. « Paris », le seul des trois disques à être aussi vendu individuellement, est probablement le plus accessible pour ceux qui ne sont pas des fans acharnés.
gp