Ne vous sentez-vous jamais soumis à certaines choses, sans jamais pour autant vous sentir forcé de le faire ? <br /><br />Je m'explique...<br /><br />Vous êtes sur la plage, un monsieur a côté de vous vous interpelle pour vous demander des allumettes (vous n'en avez pas), il part alors demander a d'autres gens. Il vous demande avant de partir de surveiller ses affaires (un poste radio + serviette). Vous acceptez. <br /><br />5 minutes plus tard, un individu inconnu vient, et vole le poste. <br />Est-ce que vous réagissez ? <br />Auriez vous réagit s'il ne vous avait pas demandé de le surveiller ? <br />(expérience d'un ptit bonhomme, j'ai oublié le nom... bouh la honnnnnte :P)<br /><br />bref, <br />je reviens là où je voulais en venir....<br />Ne vous sentez vous pas obligé de suivre une certaine conduite à des moments, alors que vous savez que ce n'est pas la bonne direction ? <br />Vous sentez vous soumis face au système, aux demandes, aux requêtes des gens ? <br />En avez vous conscience ? <br /><br />De l'étudier en cours, ça m'a rendue dingue... On se fait manipuler par tellement de gens sans s'en rendre compte, c'est impressionant...<br /><br />attention le sujet porte sur la soumission librement consentie, c'est à dire qu'on est pas forcé de le faire, mais on le fais quand même.<br /><br /><br />bref je voulais votre avis la dessus...<br /><br /><br /><br />edit : une définition que j'ai vite fais trouvée en regardant les livres qui portaient sur le sujet : [quote]Amener quelqu'un à faire en toute liberté ce qu'il doit faire est finalement moins compliqué qu'on ne le croit.<br />Il existe aujourd'hui une somme impressionnante de connaissances scientifiques sur lesquelles on peut s'appuyer pour influencer les gens sans même qu'ils s'en rendent compte. Evidemment, cela s'appelle de la manipulation. Mais, qu'on le veuille ou non, la manipulation peut être mise au service des causes les plus sombres comme des causes les plus nobles. On peut par manipulation amener quelqu'un à s'aliéner dans une secte, comme on peut par manipulation amener quelqu'un à conduire plus prudemment, à dévorer les auteurs au programme du bac, à s'investir dans le boulot, etc.    [url=http://www.decitre.fr/livres/La-soumission-librement-consentie.aspx/9782130555155]http://www.decitre.fr/livres/La-soumission-librement-consentie.aspx/9782130555155[/url][/quote] 
celiate Il y a 16 ans

Ne vous sentez-vous jamais soumis à certaines choses, sans jamais pour autant vous sentir forcé de le faire ? <br /><br />Je m'explique...<br /><br />Vous êtes sur la plage, un monsieur a côté de vous vous interpelle pour vous demander des allumettes (vous n'en avez pas), il part alors demander a d'autres gens. Il vous demande avant de partir de surveiller ses affaires (un poste radio + serviette). Vous acceptez. <br /><br />5 minutes plus tard, un individu inconnu vient, et vole le poste. <br />Est-ce que vous réagissez ? <br />Auriez vous réagit s'il ne vous avait pas demandé de le surveiller ? <br />(expérience d'un ptit bonhomme, j'ai oublié le nom... bouh la honnnnnte )<br /><br />bref, <br />je reviens là où je voulais en venir....<br />Ne vous sentez vous pas obligé de suivre une certaine conduite à des moments, alors que vous savez que ce n'est pas la bonne direction ? <br />Vous sentez vous soumis face au système, aux demandes, aux requêtes des gens ? <br />En avez vous conscience ? <br /><br />De l'étudier en cours, ça m'a rendue dingue... On se fait manipuler par tellement de gens sans s'en rendre compte, c'est impressionant...<br /><br />attention le sujet porte sur la soumission librement consentie, c'est à dire qu'on est pas forcé de le faire, mais on le fais quand même.<br /><br /><br />bref je voulais votre avis la dessus...<br /><br /><br /><br />edit : une définition que j'ai vite fais trouvée en regardant les livres qui portaient sur le sujet :

Amener quelqu'un à faire en toute liberté ce qu'il doit faire est finalement moins compliqué qu'on ne le croit.<br />Il existe aujourd'hui une somme impressionnante de connaissances scientifiques sur lesquelles on peut s'appuyer pour influencer les gens sans même qu'ils s'en rendent compte. Evidemment, cela s'appelle de la manipulation. Mais, qu'on le veuille ou non, la manipulation peut être mise au service des causes les plus sombres comme des causes les plus nobles. On peut par manipulation amener quelqu'un à s'aliéner dans une secte, comme on peut par manipulation amener quelqu'un à conduire plus prudemment, à dévorer les auteurs au programme du bac, à s'investir dans le boulot, etc.    http://www.decitre.fr/livres/La-soumission-librement-consentie.aspx/9782130555155
 

hum grande question :p<br /><br />pour l'expérience, c'est un truc auquel j'ai deja pensé, les rares fois ou on m'a demandé de surveiller un truc, d'me dire que si qq'un débarquait pour le piquer il n'y aurait que peu de chance que je réagisse vraiment et que j'me retrouverais dans la merde pour expliquer ca a la personne qui m'a confié ses affaires.<br /><br />pour le reste, j'dirais que personnellement j'me sens soumis par timidité, une sorte d'acceptation des choses juste parce que je n'ose pas dire non fermement. pour le truc que tu décris toi, j'vois plus ca comme des regles sociales, d'éducations, ect. j'aurais pas appelé ca de la soumission, mais plus un code social qu'on nous apprend a respecter tres jeune. quoi que ca rime p'tre avec de la soumission en fait... mais dans ce cas la on peut y englober un tas d'autre chose. tout ce qu'on considère comme acquis par notre éducation ou la société dans laquelle on vit... ca représente un max de choses.<br /><br />bref, j'vais y reflechir :p parce que pour l'instant j'vois plus ca comme de la politesse et du savoir vivre que comme une réelle soumission.
blat Il y a 16 ans

hum grande question <br /><br />pour l'expérience, c'est un truc auquel j'ai deja pensé, les rares fois ou on m'a demandé de surveiller un truc, d'me dire que si qq'un débarquait pour le piquer il n'y aurait que peu de chance que je réagisse vraiment et que j'me retrouverais dans la merde pour expliquer ca a la personne qui m'a confié ses affaires.<br /><br />pour le reste, j'dirais que personnellement j'me sens soumis par timidité, une sorte d'acceptation des choses juste parce que je n'ose pas dire non fermement. pour le truc que tu décris toi, j'vois plus ca comme des regles sociales, d'éducations, ect. j'aurais pas appelé ca de la soumission, mais plus un code social qu'on nous apprend a respecter tres jeune. quoi que ca rime p'tre avec de la soumission en fait... mais dans ce cas la on peut y englober un tas d'autre chose. tout ce qu'on considère comme acquis par notre éducation ou la société dans laquelle on vit... ca représente un max de choses.<br /><br />bref, j'vais y reflechir parce que pour l'instant j'vois plus ca comme de la politesse et du savoir vivre que comme une réelle soumission.

j'peux donner d'autres exemples si tu veux ;) <br /><br />mais c'est plus de la soumission que de l'éducation.. mais après, on peut englober les deux, ça se retouche, mais il y a d'autres manières d'être soumis...
celiate Il y a 16 ans

j'peux donner d'autres exemples si tu veux <br /><br />mais c'est plus de la soumission que de l'éducation.. mais après, on peut englober les deux, ça se retouche, mais il y a d'autres manières d'être soumis...

Eduquer les gens c'est les soumettre à nôtre vision des choses.<br /><br />On éduque les enfants pour qu'ils soient conformes, qu'ils se soumettent à nos règles, et si l'enfant rejette l'education qu'on lui donne, on lui fout des coups d'pied au cul pour que ça rentre dans sa petite caboche de délinquant qu'il devra d'une manière ou d'une autre se soumettre a nôtre volonté (soit dit autrement être bien élevé) :D<br /><br />Souriez, vous êtes manipulés !
kalexx Il y a 16 ans

Eduquer les gens c'est les soumettre à nôtre vision des choses.<br /><br />On éduque les enfants pour qu'ils soient conformes, qu'ils se soumettent à nos règles, et si l'enfant rejette l'education qu'on lui donne, on lui fout des coups d'pied au cul pour que ça rentre dans sa petite caboche de délinquant qu'il devra d'une manière ou d'une autre se soumettre a nôtre volonté (soit dit autrement être bien élevé) <br /><br />Souriez, vous êtes manipulés !

c'est pas de l'éducation.... faudra jvous sorte d'autres exemples............
celiate Il y a 16 ans

c'est pas de l'éducation.... faudra jvous sorte d'autres exemples............

j'veux bien d'autres exemple oé :p<br /><br />@kalexx: alors on doit pas éduquer nos gamins pcq leur donner des regles, des valeurs c'est mal ?
blat Il y a 16 ans

j'veux bien d'autres exemple oé <br /><br />kalexx: alors on doit pas éduquer nos gamins pcq leur donner des regles, des valeurs c'est mal ?

C'est pas forcement mal dans l'absolu, mais ça pose la question de la légitimité de l'éducation. De quel droit on décide de ce qui est bien ou mal à la place des autres ? Quand on voit l'éducation dans les écoles en allemagne sous le régime nazi, on se dit que c'est super dangereux l'éducation en fin de compte, on peut dire tout et n'importe quoi aux enfants, et eux ils vont suivre. Qu'est ce qui permet de penser que les valeurs qu'on veut inculquer aux enfants sont mieux que d'autres ?<br /><br />Vu que je bosse dans ce milieu là, j'ai forcement un avis sur la question, et je suis partisant des techniques d'accompagnement, c'est à dire qu'on laisse l'enfant choisir ses valeurs, faire ses choix, et on l'accompagne dans son developpement pour pas qu'il se retrouve livré a lui même sans aucune aide. Le plus souvent on va dire aux enfant "c'est ce chemin là que tu dois prendre, interdiction d'aller sur un autre", moi je vais plutôt dire "y'a plusieurs chemins, choisi celui qui te fait envie, je vais t'accompagner dessus, on verra ce qui se passe, et si a un moment ce chemin ne te plais plus, on fait demi tour et on en teste un autre de ton choix ensemble" ... c'est pas quelque chose de parfait un, chaque système éducatif à ses atouts et ses failles.
kalexx Il y a 16 ans

C'est pas forcement mal dans l'absolu, mais ça pose la question de la légitimité de l'éducation. De quel droit on décide de ce qui est bien ou mal à la place des autres ? Quand on voit l'éducation dans les écoles en allemagne sous le régime nazi, on se dit que c'est super dangereux l'éducation en fin de compte, on peut dire tout et n'importe quoi aux enfants, et eux ils vont suivre. Qu'est ce qui permet de penser que les valeurs qu'on veut inculquer aux enfants sont mieux que d'autres ?<br /><br />Vu que je bosse dans ce milieu là, j'ai forcement un avis sur la question, et je suis partisant des techniques d'accompagnement, c'est à dire qu'on laisse l'enfant choisir ses valeurs, faire ses choix, et on l'accompagne dans son developpement pour pas qu'il se retrouve livré a lui même sans aucune aide. Le plus souvent on va dire aux enfant "c'est ce chemin là que tu dois prendre, interdiction d'aller sur un autre", moi je vais plutôt dire "y'a plusieurs chemins, choisi celui qui te fait envie, je vais t'accompagner dessus, on verra ce qui se passe, et si a un moment ce chemin ne te plais plus, on fait demi tour et on en teste un autre de ton choix ensemble" ... c'est pas quelque chose de parfait un, chaque système éducatif à ses atouts et ses failles.

faut bien définir le bien et le mal non ? faut bien poser des regles et des valeurs. meme si ce ne sont pas les meme comme tlm...
blat Il y a 16 ans

faut bien définir le bien et le mal non ? faut bien poser des regles et des valeurs. meme si ce ne sont pas les meme comme tlm...

t'es pas dans le bon sujet là. <br /><br /><br />jveux bien parler d'éducation, mais créer un topic stp.
celiate Il y a 16 ans

t'es pas dans le bon sujet là. <br /><br /><br />jveux bien parler d'éducation, mais créer un topic stp.

pour revenir au topic de celiate : si je dis que j'ai saisi le concept "en gros" mais que j'ai pas bien saisi tous les détails pour en parler sans me gourer, tu nous donnes d'autres exemple? et toi qui fait psycho, ça implique quoi dans le subconscient? genre on est "soumis" parce qu'un jour quand on avait 4ans on nous a dit "ça c'est mal" et depuis sans s'en rappeller on applique la règle quand même?
Isa Il y a 16 ans

pour revenir au topic de celiate : si je dis que j'ai saisi le concept "en gros" mais que j'ai pas bien saisi tous les détails pour en parler sans me gourer, tu nous donnes d'autres exemple? et toi qui fait psycho, ça implique quoi dans le subconscient? genre on est "soumis" parce qu'un jour quand on avait 4ans on nous a dit "ça c'est mal" et depuis sans s'en rappeller on applique la règle quand même?

perso pour repondre a la question titre, moi je me sens soumis à mes "folies". style j'ai beaucoup de mal a me raisonner. je me sens soumis aussi à tout ce qui se passe autour, comme impuissant, ne pouvant pas influencer sur l'evolution des choses. une certaine inutilité. soumis au systeme en fait.<br /><br />pis je suis bien trop vite soumis à qui j'm'attache.
Maitre Kaio Il y a 16 ans

perso pour repondre a la question titre, moi je me sens soumis à mes "folies". style j'ai beaucoup de mal a me raisonner. je me sens soumis aussi à tout ce qui se passe autour, comme impuissant, ne pouvant pas influencer sur l'evolution des choses. une certaine inutilité. soumis au systeme en fait.<br /><br />pis je suis bien trop vite soumis à qui j'm'attache.

Ah, Celiate tu as lu Beauvois et Joule.<br />Perso, oui je me sens soumise ET manipulée, au travail. Quand on te demande, souvent sans te demander ouvertement, de faire tel ou tel truc, parceque cela fait appel à ta bonne conscience, à ton implication professionnelle, et que l'autere en face le sait. Il n'aurait jamais demandé cela à un autre que toi, mais il le fait car il sait que tu vas au pire râler, mais tu vas le faire. C'est de la soumission volontaire. Et c'est la pire, car tu es conscient que la demande dépasse soit ton poste, soit tes compétences, soit le cadre de ton travail, et tu te sens responsable et impuissant face à cela. Donc à la clé culpabilité, évidemment. <br />D'ailleurs, on apprend aux "managers" à distinguer les personnalités dans ce sens. Ce que je trouve particluièrement pervers.
lando Il y a 15 ans

Ah, Celiate tu as lu Beauvois et Joule.<br />Perso, oui je me sens soumise ET manipulée, au travail. Quand on te demande, souvent sans te demander ouvertement, de faire tel ou tel truc, parceque cela fait appel à ta bonne conscience, à ton implication professionnelle, et que l'autere en face le sait. Il n'aurait jamais demandé cela à un autre que toi, mais il le fait car il sait que tu vas au pire râler, mais tu vas le faire. C'est de la soumission volontaire. Et c'est la pire, car tu es conscient que la demande dépasse soit ton poste, soit tes compétences, soit le cadre de ton travail, et tu te sens responsable et impuissant face à cela. Donc à la clé culpabilité, évidemment. <br />D'ailleurs, on apprend aux "managers" à distinguer les personnalités dans ce sens. Ce que je trouve particluièrement pervers.

nan j'ai pas lu ceux là, mais c'est intéressant de voir un autre point de vue
celiate Il y a 15 ans

nan j'ai pas lu ceux là, mais c'est intéressant de voir un autre point de vue

Pour reprendre l'exemple :<br />"Vous êtes sur la plage, un monsieur a côté de vous vous interpelle pour vous demander des allumettes (vous n'en avez pas), il part alors demander a d'autres gens. Il vous demande avant de partir de surveiller ses affaires (un poste radio + serviette). Vous acceptez.<br /><br />5 minutes plus tard, un individu inconnu vient, et vole le poste.<br />Est-ce que vous réagissez ?<br />Auriez vous réagit s'il ne vous avait pas demandé de le surveiller ? "<br /><br />Je pense qu'il manque des éléments de contexte pour vraiment traiter les deux questions. <br />-En effet pour la première question, réagir implique d'être soit : bienveillant (par Nature : je suis un beau gosse et j'aime les gens), soit d'être soumis à un code moral (on réagit parce qu'on nous a appris que c'était mal de ne pas le faire), voir éventuellement parce qu'on a peur de ce que va dire la personne qui nous a fait confiance (soumis à la peur/ culpabilité).<br />Mais on peut ne pas réagir soit parce que nous sommes indifférents à ce qui se passe, soit parce que l'on a peur de l'individu qui commet le vol (soumis à la peur), soit parce que nous sommes dépassés par la situation (temps de réaction..., soumis à nos limites physiques)<br /><br />On peut ne pas réagir pour plusieurs raisons: indifférence (par nature : je m'en fous de ce mec, il avait qu'à pas laisser traîner ses affaires :)), mesquin (Ah Ah, bien fait!). <br />Finalement, on peut interpréter l'ensemble des réactions comme une soumission sauf peut être dans le cas de la bienveillance, de l'indifférence, ou encore de la mesquinerie ou finalement on fait un choix (encore que cela reste de la soumission à notre nature)... Disons que dans ces cas là, nous ne sommes pas contraints par l'environnement extérieur.<br /><br /><br />-Pour la seconde question, l'ensemble des possibilités énumérées au dessus reste valables. Mais en plus s'ajoute la question de la confiance que l'individu nous a porté. On peut donc très bien porter suffisamment haut la confiance dans notre échelle des valeurs, ce qui nous pousse à réagir, ou pas... <br /><br />Se pose en plus la question du conditionnement. Pour un souci de clarté j'appellerai ici conditionnement les choses qui te sont inculqués de manière passive (à la différence de l'éducation) : conditionnement par la société, par le système... Si tu es conditionné à réagir, as tu vraiment le choix? Bref voilà que j'm'égare encore...:)<br /><br />Bref il faudrait que tu définisses plus clairement le "Ne vous sentez-vous jamais soumis à certaines choses, sans jamais pour autant vous sentir forcé de le faire ? "<br />En effet qu'appelles tu "Forcer?". Tu utilises les termes "Forcer" et "Soumis". Sur quel plan les distingues tu? En fait toute la difficulté repose sur la définition du choix. Quand est-ce que l'on choisit vraiment? <br /><br />Je pourrais faire de la philosophie de comptoir pendant des heures, mais ma pause est finie...:)<br /><br />
Jin Il y a 15 ans

Pour reprendre l'exemple :<br />"Vous êtes sur la plage, un monsieur a côté de vous vous interpelle pour vous demander des allumettes (vous n'en avez pas), il part alors demander a d'autres gens. Il vous demande avant de partir de surveiller ses affaires (un poste radio + serviette). Vous acceptez.<br /><br />5 minutes plus tard, un individu inconnu vient, et vole le poste.<br />Est-ce que vous réagissez ?<br />Auriez vous réagit s'il ne vous avait pas demandé de le surveiller ? "<br /><br />Je pense qu'il manque des éléments de contexte pour vraiment traiter les deux questions. <br />-En effet pour la première question, réagir implique d'être soit : bienveillant (par Nature : je suis un beau gosse et j'aime les gens), soit d'être soumis à un code moral (on réagit parce qu'on nous a appris que c'était mal de ne pas le faire), voir éventuellement parce qu'on a peur de ce que va dire la personne qui nous a fait confiance (soumis à la peur/ culpabilité).<br />Mais on peut ne pas réagir soit parce que nous sommes indifférents à ce qui se passe, soit parce que l'on a peur de l'individu qui commet le vol (soumis à la peur), soit parce que nous sommes dépassés par la situation (temps de réaction..., soumis à nos limites physiques)<br /><br />On peut ne pas réagir pour plusieurs raisons: indifférence (par nature : je m'en fous de ce mec, il avait qu'à pas laisser traîner ses affaires ), mesquin (Ah Ah, bien fait!). <br />Finalement, on peut interpréter l'ensemble des réactions comme une soumission sauf peut être dans le cas de la bienveillance, de l'indifférence, ou encore de la mesquinerie ou finalement on fait un choix (encore que cela reste de la soumission à notre nature)... Disons que dans ces cas là, nous ne sommes pas contraints par l'environnement extérieur.<br /><br /><br />-Pour la seconde question, l'ensemble des possibilités énumérées au dessus reste valables. Mais en plus s'ajoute la question de la confiance que l'individu nous a porté. On peut donc très bien porter suffisamment haut la confiance dans notre échelle des valeurs, ce qui nous pousse à réagir, ou pas... <br /><br />Se pose en plus la question du conditionnement. Pour un souci de clarté j'appellerai ici conditionnement les choses qui te sont inculqués de manière passive (à la différence de l'éducation) : conditionnement par la société, par le système... Si tu es conditionné à réagir, as tu vraiment le choix? Bref voilà que j'm'égare encore...<br /><br />Bref il faudrait que tu définisses plus clairement le "Ne vous sentez-vous jamais soumis à certaines choses, sans jamais pour autant vous sentir forcé de le faire ? "<br />En effet qu'appelles tu "Forcer?". Tu utilises les termes "Forcer" et "Soumis". Sur quel plan les distingues tu? En fait toute la difficulté repose sur la définition du choix. Quand est-ce que l'on choisit vraiment? <br /><br />Je pourrais faire de la philosophie de comptoir pendant des heures, mais ma pause est finie...<br /><br />