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--- Le Fils des Fils du Fils de l’Enfant Maudit ---
Donnez-moi du bois et des brindilles
Afin que je fasse un feu en noir et blanc,
Pour réchauffer les meurtrissures glaciales de mon coeur,
Qui me font frissonner jusqu’aux plus lointaines années.
J’ai mangé les secousses du vent,
Et additionné les mois de ma déchéance,
Mais le beffroi sans pitié m’a crucifié sur l’horreur de mes nerfs,
Je suis un sarcophage maudit,
Je suis l'enfanté de la masse noire,
Celle qui grimace au travers de son masque squelettique.
Ne m’honorez pas sur le fronton de vos basiliques maudites,
Car sinon je brûlerai la moindre de ses larves.
Ne me glorifiez pas sur le fronton de vos basiliques ténébreuses,
Car sinon je brûlerai le moindre de ses soupirs.
Le Spirituel est mort, hélas...vous le savez...
L’être humain n’est plus qu’un animal aveugle, assoiffé de chair et de sang,
Et pour lui le supra-matériel n’est qu’une vieille fable dont il se moque éperdument,
Lorsqu’il se vautre dans la pourriture nauséabonde des paradis artificiels.
Et comme un songe tout se flou.
Mes chaussures étaient plus trouées qu’un dés à coudre,
Et je marchais avec peine sur un sentier aussi vieux qu’un pont d’avril.
La pluie se calquait sur ma nuque et sur mes joues,
Et ma voix se taisait dans sa fournaise d’éternité.
Je le sais maintenant, les maisons s’envoleront,
Leurs tuiles s’en sépareront comme des peaux mortes,
Voleront sur la torpeur du ciel nuageux,
Eclateront des vitres, éventreront des palais,
Le chaos inscrira sur la portée du malheur chacune de ses notes,
Et comme un fruit maudit à la sève mortelle,
Les fleurs de cette mélodie funeste,
S’effeuilleront à tout jamais.
Vous qui fuyez dans vos trous à rats,
Vous ignorez ce qui se prolonge dans l’abîme,
Vous refuser de voir l’apocalypse,
Qui arrive sur la pointe des pieds,
Avant d’hurler tout grand et de tout emporter.
N'est il pas glaçant le reflet ?
Les catastrophes humaines sont toujours aussi inspirantes.
[center][size=24][b][u]Tenebrae[/u][/b][/size][/center]
[center]
[size=24][u][b][url=https://www.casimages.com/i/190517022454108440.jpg.html][img]https://nsa40.casimages.com/img/2019/05/17/190517022454108440.jpg[/img][/url][/b]
[/u][/size]
[color=#999999]Dans l’eau de javel des rêves morts-nés,
Des truites empoisonnées nageaient comme des soupirs,
Tenu à la portée, le la mineur esquivait sa plainte sur un papier de cendre,
Sous la touffeur joufflue d’une nuit d’Eternité.
Les écorces noires des arbres des ténèbres,
Comme des épidermes calcinées et meurtries,
Présentaient leurs oraisons damnées,
Au lucioles du vent que déchiraient les rideaux opaques.
Le poète ressuscité errait dans un linceul poisseux,
Comme un clochard céleste en quête de sa Lumière,
Les cloches criardes déchiraient la Nuit des Temps,
Sur le solfège incompréhensible du mystère glacé.
Il n’est plus temps de voir la pluie rejoindre l’étang,
Les temps ont rendu leur calice de larmes gelées,
Je tousse trois fois du sang bénit,
Vert comme les larves, grand comme les mers,
Et ma barque désarçonné par le glas,
N’est plus qu’un piloti à la dérive.[/color]
[size=24][b][u]Luminare[/u][/b][/size]
[size=24][u][b][url=https://www.casimages.com/i/190517022454291962.jpg.html][img]https://nsa40.casimages.com/img/2019/05/17/190517022454291962.jpg[/img][/url][/b]
[/u][/size]
Comme un séraphin de plume et d’éther,
Je rejoins les sphères d’une autre réalité,
Mes amas d’élan se cristallisent dans les bouquets de la lumière,
Et sur l’arche des nuages je tisse des lanternes de Sourire.
Les nébuleuses diurnes me coiffent de nimbes célestes,
Mes habits sont aussi blancs que la neige de Décembre,
Je peux fermer les yeux et sentir l'Infini,
J’ai rendu corps pour accoucher de mon âme indéfinie
Qu’ils m’assassinent avec leur enclumes factices,
Je ne suis plus de ce monde de chair et de vide,
Le néant m’abandonne pour me hausser au langage véritable,
Où les oiseaux sont les princes et les poètes leurs apôtres.[/center]
[center]
********[/center]
[center]https://www.youtube.com/watch?v=bqzkKumsJXQ[/center]
Tenebrae
Dans l’eau de javel des rêves morts-nés,
Des truites empoisonnées nageaient comme des soupirs,
Tenu à la portée, le la mineur esquivait sa plainte sur un papier de cendre,
Sous la touffeur joufflue d’une nuit d’Eternité.
Les écorces noires des arbres des ténèbres,
Comme des épidermes calcinées et meurtries,
Présentaient leurs oraisons damnées,
Au lucioles du vent que déchiraient les rideaux opaques.
Le poète ressuscité errait dans un linceul poisseux,
Comme un clochard céleste en quête de sa Lumière,
Les cloches criardes déchiraient la Nuit des Temps,
Sur le solfège incompréhensible du mystère glacé.
Il n’est plus temps de voir la pluie rejoindre l’étang,
Les temps ont rendu leur calice de larmes gelées,
Je tousse trois fois du sang bénit,
Vert comme les larves, grand comme les mers,
Et ma barque désarçonné par le glas,
N’est plus qu’un piloti à la dérive.
Luminare
Comme un séraphin de plume et d’éther,
Je rejoins les sphères d’une autre réalité,
Mes amas d’élan se cristallisent dans les bouquets de la lumière,
Et sur l’arche des nuages je tisse des lanternes de Sourire.
Les nébuleuses diurnes me coiffent de nimbes célestes,
Mes habits sont aussi blancs que la neige de Décembre,
Je peux fermer les yeux et sentir l'Infini,
J’ai rendu corps pour accoucher de mon âme indéfinie
Qu’ils m’assassinent avec leur enclumes factices,
Je ne suis plus de ce monde de chair et de vide,
Le néant m’abandonne pour me hausser au langage véritable,
Où les oiseaux sont les princes et les poètes leurs apôtres.
********
[quote="Ame Mélancolique"][center][size=24][b][u]Tenebrae[/u][/b][/size][/center]
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[size=24][u][b][url=https://www.casimages.com/i/190517022454108440.jpg.html][img]https://nsa40.casimages.com/img/2019/05/17/190517022454108440.jpg[/img][/url][/b]
[/u][/size]
[color=#999999]Dans l’eau de javel des rêves morts-nés,
Des truites empoisonnées nageaient comme des soupirs,
Tenu à la portée, le la mineur esquivait sa plainte sur un papier de cendre,
Sous la touffeur joufflue d’une nuit d’Eternité.
Les écorces noires des arbres des ténèbres,
Comme des épidermes calcinées et meurtries,
Présentaient leurs oraisons damnées,
Au lucioles du vent que déchiraient les rideaux opaques.
Le poète ressuscité errait dans un linceul poisseux,
Comme un clochard céleste en quête de sa Lumière,
Les cloches criardes déchiraient la Nuit des Temps,
Sur le solfège incompréhensible du mystère glacé.
Il n’est plus temps de voir la pluie rejoindre l’étang,
Les temps ont rendu leur calice de larmes gelées,
Je tousse trois fois du sang bénit,
Vert comme les larves, grand comme les mers,
Et ma barque désarçonné par le glas,
N’est plus qu’un piloti à la dérive.[/color]
[size=24][b][u]Luminare[/u][/b][/size]
[size=24][u][b][url=https://www.casimages.com/i/190517022454291962.jpg.html][img]https://nsa40.casimages.com/img/2019/05/17/190517022454291962.jpg[/img][/url][/b]
[/u][/size]
Comme un séraphin de plume et d’éther,
Je rejoins les sphères d’une autre réalité,
Mes amas d’élan se cristallisent dans les bouquets de la lumière,
Et sur l’arche des nuages je tisse des lanternes de Sourire.
Les nébuleuses diurnes me coiffent de nimbes célestes,
Mes habits sont aussi blancs que la neige de Décembre,
Je peux fermer les yeux et sentir l'Infini,
J’ai rendu corps pour accoucher de mon âme indéfinie
Qu’ils m’assassinent avec leur enclumes factices,
Je ne suis plus de ce monde de chair et de vide,
Le néant m’abandonne pour me hausser au langage véritable,
Où les oiseaux sont les princes et les poètes leurs apôtres.[/center]
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[center]https://www.youtube.com/watch?v=bqzkKumsJXQ[/center][/quote]
Comment rester insensible à ces vers... magnifique.
Tenebrae
Dans l’eau de javel des rêves morts-nés,
Des truites empoisonnées nageaient comme des soupirs,
Tenu à la portée, le la mineur esquivait sa plainte sur un papier de cendre,
Sous la touffeur joufflue d’une nuit d’Eternité.
Les écorces noires des arbres des ténèbres,
Comme des épidermes calcinées et meurtries,
Présentaient leurs oraisons damnées,
Au lucioles du vent que déchiraient les rideaux opaques.
Le poète ressuscité errait dans un linceul poisseux,
Comme un clochard céleste en quête de sa Lumière,
Les cloches criardes déchiraient la Nuit des Temps,
Sur le solfège incompréhensible du mystère glacé.
Il n’est plus temps de voir la pluie rejoindre l’étang,
Les temps ont rendu leur calice de larmes gelées,
Je tousse trois fois du sang bénit,
Vert comme les larves, grand comme les mers,
Et ma barque désarçonné par le glas,
N’est plus qu’un piloti à la dérive.
Luminare
Comme un séraphin de plume et d’éther,
Je rejoins les sphères d’une autre réalité,
Mes amas d’élan se cristallisent dans les bouquets de la lumière,
Et sur l’arche des nuages je tisse des lanternes de Sourire.
Les nébuleuses diurnes me coiffent de nimbes célestes,
Mes habits sont aussi blancs que la neige de Décembre,
Je peux fermer les yeux et sentir l'Infini,
J’ai rendu corps pour accoucher de mon âme indéfinie
Qu’ils m’assassinent avec leur enclumes factices,
Je ne suis plus de ce monde de chair et de vide,
Le néant m’abandonne pour me hausser au langage véritable,
Où les oiseaux sont les princes et les poètes leurs apôtres.
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Comment rester insensible à ces vers... magnifique.
[center] Mon pays. (Vieille mélodie désuète à quat’sous)
[center][url=https://www.casimages.com/i/190627010034746511.jpg.html][img]https://nsa40.casimages.com/img/2019/06/27/190627010034746511.jpg[/img][/url][/center]
Allez bref, oublions tout ça...
La radio s’est éteinte,
Demain le coq chantera faux,
Et le soleil sera si chaud.
Ma tirelires se sera brisée à une paroi de ma chambre,
Et moi je ne serai pas le roi,
Non pas le roi
Pas le roi de mon pays,
A peine un vieil apôtre bouffon,
Qui crache ses poumons,
Qui prend des bains glacés,
En espérant guérir ses maux,
- Mais voyons ! Pourquoi ne prenez-vous donc pas de bain chaud ?
Dans mon pays il n’y a que de l’eau froide, que de l’eau froide.
Je prendrai ensuite ma vieille Peugeot,
Qui marche à la benzine,
A la benzine,
Mais une benzine d’autrefois,
Qui fait rire tous les passants,
Et surtout les garagistes,
Mais dans mon pays, dans mon pays, il n’y a que cette benzine-là, cette benzine-là.
Alors quoi donc ? Quoi donc ?
Pourquoi te marres-tu tant à en avaler ton quatre-heures
Tout rond tout rond dans ta gorge de cochon ?
Allons…allons qui est le plus ridicule de nous deux maintenant ?
Hélas c’est toujours moi, c’est toujours moi...
[/center]
Mon pays. (Vieille mélodie désuète à quat’sous)
Allez bref, oublions tout ça...
La radio s’est éteinte,
Demain le coq chantera faux,
Et le soleil sera si chaud.
Ma tirelires se sera brisée à une paroi de ma chambre,
Et moi je ne serai pas le roi,
Non pas le roi
Pas le roi de mon pays,
A peine un vieil apôtre bouffon,
Qui crache ses poumons,
Qui prend des bains glacés,
En espérant guérir ses maux,
- Mais voyons ! Pourquoi ne prenez-vous donc pas de bain chaud ?
Dans mon pays il n’y a que de l’eau froide, que de l’eau froide.
Je prendrai ensuite ma vieille Peugeot,
Qui marche à la benzine,
A la benzine,
Mais une benzine d’autrefois,
Qui fait rire tous les passants,
Et surtout les garagistes,
Mais dans mon pays, dans mon pays, il n’y a que cette benzine-là, cette benzine-là.
Alors quoi donc ? Quoi donc ?
Pourquoi te marres-tu tant à en avaler ton quatre-heures
Tout rond tout rond dans ta gorge de cochon ?
Allons…allons qui est le plus ridicule de nous deux maintenant ?
Hélas c’est toujours moi, c’est toujours moi...
Allez bref, oublions tout ça...
La radio s’est éteinte,
Demain le coq chantera faux,
Et le soleil sera si chaud.
Ma tirelires se sera brisée à une paroi de ma chambre,
Et moi je ne serai pas le roi,
Non pas le roi
Pas le roi de mon pays,
A peine un vieil apôtre bouffon,
Qui crache ses poumons,
Qui prend des bains glacés,
En espérant guérir ses maux,
- Mais voyons ! Pourquoi ne prenez-vous donc pas de bain chaud ?
Dans mon pays il n’y a que de l’eau froide, que de l’eau froide.
Je prendrai ensuite ma vieille Peugeot,
Qui marche à la benzine,
A la benzine,
Mais une benzine d’autrefois,
Qui fait rire tous les passants,
Et surtout les garagistes,
Mais dans mon pays, dans mon pays, il n’y a que cette benzine-là, cette benzine-là.
Alors quoi donc ? Quoi donc ?
Pourquoi te marres-tu tant à en avaler ton quatre-heures
Tout rond tout rond dans ta gorge de cochon ?
Allons…allons qui est le plus ridicule de nous deux maintenant ?
Hélas c’est toujours moi, c’est toujours moi...