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Honnêtement je ne suis pas sûre que ce soit plus facile à plusieurs.
Après tout dépend des personnalités, mais quand tu es dans l'empathie constante et que tu essayes de faire en sorte que "tout roule" et qu'en face ou autour de toi ça ne suit pas et bien tu t'épuises et tu t'isoles pour te préserver, mais ça ne veut pas dire que tu es mieux pour autant.
Parce que lutter chaque jour pour faire taire tes sentiments, tes émotions pour ne pas souffrir c'est tout aussi épuisant.
Et même après des années quand il y a notamment deux personnalités fortes qui ne sont pas "raccords" dans leurs états d'être, c'est à dire diffèrent (dans les moments) quand à l'expression de leurs sentiments ou émotions (de façon quasi systématique j'entends) tu n'as plus envie de faire de compromis.
Je pense que lorsque l'on est tout seul, c'est peut être égoïste, mais l'on vit un peu pour soi et il est plus facile de se préserver.
Ou alors l'amour mille fois oui, mais sans la vie à deux, sans les contraintes du quotidien.
Même si c'est sûr que de notre âme il fera des lambeaux
Donner de l'amour, c'est vouloir donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas". Jacques Lacan
À mediter
Certainement qu'une fois ceci accepté pleinement, c'est peut être plus facile.
Si vraiment tu maîtrises l'empathie, alors tu es sensée comprendre parfaitement ce qu il se passe chez l'autre, et te positionner. Mais pour moi, l'empathie ce n'est pas éponger les sentiments de l'autre et s'oublier au passage. Pourquoi refouler tes émotions ? La qualité de la relation se situe justement sur cette capacité à manifester, exprimer son "je" dans le respect de soi et de l'autre. Comment être raccord autrement ? Si les années passent et que chacun construit sa tour d'ivoire, c'est sûr que la vie de couple ressemblera plus à une cohabitation, une solitude à deux, plutôt qu'un partenariat, la co-création d'un eden commun. Et dans ce cas, toujours selon moi, il vaut mieux avoir le courage de rompre, et reconquérir pleinement son libre arbitre pour cheminer sur la voie de la réalisation.
Et même si tu vis seul.e, la vie est un perpétuel aller-retour entre moi et les autres. L'épreuve-apprentissage va donc se déplacer dans la vie sociale et/ou professionnelle. N'empêche, il me semble que personne n'en est exempte, à part peut être le moine ou le yogi (encore que, ils se débattent avec "le diable" et "dieu", présents en chacun, ma chère Suffragette ;-))
Il y a certainement une sur interprétation parfois et souvent lorsque l'on montre ses émotions on est comment dire nu et fragile.
C'est à travailler personnellement.
Mais c'est cependant très complexe, quand malgré tout, il y a un lien indéfectible bien présent qui fait que tu ne peux vivre sans l'autre (et de façon réciproque) parce qu'il y a de l'amour c'est sûr.
Peut être un besoin de dialogue inassouvi.
Mais on ne s'ennui pas c'est un "je t'aime moi non plus" en alternant les personnages selon les moments...
Et quand je l'aime, je l'aime mais pas tous les jours....
Mais je casse plus les assiettes :D
Nu et fragile, ou beau et fort ?
Question de point de vue ...
Bisous @Damnée
https://youtu.be/MPlypH8fs8A
:-)
https://youtu.be/MPlypH8fs8A
Oh là là bien vu @Meduse :)
C'est chouette d'être nu et fragile et de s'abandonner à un autre bienveillant. Et c'est chouette d'accueillir l'autre dans sa nudité et sa fragilité. Tu as raison @Meduse, c'est beau.
Le tout est bien sûr de le trouver cet autre qui sera capable de se livrer et d'accueillir. Je ne crois pas qu'il n'y ait qu'une seule personne qui serait susceptible d'être cet autre là. Elles sont sans doute légion car il n'y a pas deux relations identiques : chacun construit avec un autre une relation qui n'aura rien de commun avec que qu'il sera peut-être amené à construire avec un autre autre. C'est pourquoi je trouve terrifiante, @Damnée, ton idée de ne pas pouvoir vivre sans cet autre là. C'est lui donner un pouvoir sur soi qu'il n'a sûrement pas envie d'endosser. Je l'espère en tout cas, car sinon on est dans le registre de la psychopathologie, de l'emprise, de la possession, de la destruction.
Cet autre est aussi humain que nous. Aussi beau que nous et aussi médiocre que nous. Le plus dur est de l'aimer autant pour ce qui nous emballe que ce qui nous irrite. Or, la rencontre fait que l'on veut voir en plus grand ses qualités et on minimise l'importance des faiblesses. On le met à une place qu'il n'a pas demandé. Et on oublie que la réciproque est vraie. Le quotidien va rééquilibrer le tout.
Se parler, se montrer comme l'on est, nu et fragile, accepter l'autre tel qu'il est (tant qu'il y a respect réciproque bien sûr), préserver sa liberté d'être un Je différent de l'autre, permettent de faire du quotidien, non un deuil d'une fusion amoureuse illusoire, mais un lieu où chacun va découvrir que dans cet autre il y a chaque jour un peu plus de cet inconnu que l'on a souhaité à ses côtés.
[quote="Ganaz"]La concomitance des cœurs contre le parallélisme des pleurs.[/quote]
La Vie, " l ' Amour " ...
souffrir, aimer,
aimer, souffrir..
C'est un peu comme l'histoire du verre finalement...
Perso, je le vois toujours presque plein même s'il est presque vide :-)
La concomitance des cœurs contre le parallélisme des pleurs.
La Vie, " l ' Amour " ...
souffrir, aimer,
aimer, souffrir..
C'est un peu comme l'histoire du verre finalement...
Perso, je le vois toujours presque plein même s'il est presque vide
[quote="Damnée"]
Après tout dépend des personnalités, mais quand tu es dans l'empathie constante et que tu essayes de faire en sorte que "tout roule" et qu'en face ou autour de toi ça ne suit pas et bien tu t'épuises et tu t'isoles pour te préserver, mais ça ne veut pas dire que tu es mieux pour autant.
Je pense que lorsque l'on est tout seul, c'est peut être égoïste, mais l'on vit un peu pour soi et il est plus facile de se préserver.
Ou alors l'amour mille fois oui, mais sans la vie à deux, sans les contraintes du quotidien.
[/quote]
je comprend tout ce que tu dis damnée
oui c'est épuisant de vivre avec un rabat-joie, de vivre avec un homme qui se met à vous détester parfois de manière disproportionnée en se murant dans le silence, de vivre avec un homme qui ouvre la bouche que pour faire des reproches, et qui ne sait se montrer "affectueux" que dans un lit, qui a poussé loin le sarcasme (et dieu sait que je ne suis pas susceptible)...certainement j'ai été également épuisante (j'en ai aussi cassé des assiettes ;) ), mais à la fin la seule chose que je voulais c'était la paix, des premiers pas j'en ai fait, de la persévérance j'en ai eu...aujourd'hui j'ai retrouvé la sérénité, je ne suis plus sur les nerfs car la dévalorisation permanente d'un être qui ne vous aime plus (qui vous dit même qu'il ne vous a jamais aimé peut-être), la diabolisation que cet être fait de votre personnalité abîme à petit feu, on s'en rend pas compte mais en fait une personne qui vous hait régulièrement c'est usant. Le jour où on ne vit plus avec cette personne, on redevient soi-même et on ne se voit plus soi même à travers le prisme déformant de la diabolisation qu'elle a fait de votre personnalité. Et lorsqu'un jour on rencontre quelqu'un qui vous regarde autrement, à la manière d'un ange :), on comprend que l'on a été déformé, et que l'on est pas le diable :).
Voilà l'analyse que j'ai avec un an de recul. Aujourd'hui ce que je ne veux plus c'est être détesté par un homme qui ressemble à un jack Nicholson courroucé quand il boude :). Plus jamais ça lol. Moi je veux les yeux de di caprio dans titanic, non je rigole.
[quote="Meduse"]Et même si tu vis seul.e, la vie est un perpétuel aller-retour entre moi et les autres. L'épreuve-apprentissage va donc se déplacer dans la vie sociale et/ou professionnelle. N'empêche, il me semble que personne n'en est exempte, à part peut être le moine ou le yogi (encore que, ils se débattent avec "le diable" et "dieu", présents en chacun, ma chère Suffragette ;-))[/quote]
pas forcément méduse, car quand tu ne vis plus avec une personne qui te prend pour un démon, tu découvre que tu n'en ai pas un...c'est usant d'être diabolisé...à force cette personne va injecter des fausses croyances en ce qui concerne ta manière d'être...se débarasser de ce regard, c'est faire peau neuve, ou retrouver sa peau d'avant je dirai précisément, car il faut du temps pour évacuer tout les traits de personnalité aussi d'un autre avec qui on a vécu pendant tant d'année, et il faut aussi du temps pour se débarrasser de cette image caricaturale qu'il avait de votre personnalité. Je ne suis pas celle qu'il détestait, aujourd'hui je le sais. Je n'aurais pas eu des éclairs de colères s'il n'avait pas été constamment plein de nuage. Un homme solaire voilà qui est bon pour une femme, un homme qui donne bonne mine. En tout cas, y a une chose que je ne peux pas enlever à mon ex, il a fait de moi la femme indépendante que je suis devenue, la femme capable de vivre seule, ne plus attendre aucun soutien d'un homme, c'est lui qui me l'a appris, ne pas attendre une épaule de la part d'un homme. Plus le temps passe, plus les effets de mon ex sur ma personnalité s'estompe, plus je deviens yogi, je redeviens celle que j'étais peut-être à 21 ans mais avec la solidité de la quarantaine approchant lol, je me suis débarrassé de ses accoutrements caricaturaux dont il m'avait affublé par tous ses reproches et sarcasmes pendant 13 ans.
[quote="Rosenrot"]Donner de l'amour, c'est vouloir donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas". Jacques Lacan
À mediter[/quote]
et le ressentir? ressentir de l'amour, c'est vouloir quelque chose tu crois? donner de l'amour est indépendant de la volonté non? On ne choisit pas d'aimer, on ne choisit pas de ressentir, on ressent non? Le jour où la chimie aide moins le temps passant, alors oui là la volonté intervient peut-être. A mon adolescence, j'allais à l'aumonerie et nous étions allé à lourdes, un couple avait témoigné et avait dit "l'amour c'est d'abord une question de volonté"...et cette phrase s'est inscrite en moi et je l'ai décliné pendant 13 ans, j'ai cru à cette phrase...non l'amour n'a pas besoin du secours de la volonté...j'aurais continué à ressentir de l'amour et ne pas avoir besoin d'y mettre de la volonté s'il avait ne serait-ce qu'une fois en 13 ans eu des paroles de tendresse à mon égard. Et jack Nicholson grincheux fait le tony michelli souriant avec sa nouvelle, la boucle est bouclée, je n'ai jamais été servi avec le sourire par lui, il ne m'aimait pas :).
à tous ceux qui pensent qu'il faut se battre, ok, mais il faut se battre à deux sinon c'est pas la peine. S'il n'y en a qu'un qui aime encore, il ne se bat pas, il se débat dans des sables mouvants. On a qu'une vie alors il ne faut pas la passer avec quelqu'un qui ne vous aime plus. Une fois que l'on est sorti de la relation on se rend compte de la peine que l'on a effectué :), quand on sort de prison lol, on se rend compte que les années passée dans ses murs ne reviendront plus...un couple qui ne fonctionne plus et auquel on s'accroche est une prison, si y en a un des deux qui bougent jamais d'un cil pour arranger les choses alors faut prendre la tangente.
donc voilà mes conclusions après 13 ans de vie de couple, et mon année récente de célibat :), oui j'en suis venue à préfèrer le célibat, mais bon tout nouveau tout beau :).
Après tout dépend des personnalités, mais quand tu es dans l'empathie constante et que tu essayes de faire en sorte que "tout roule" et qu'en face ou autour de toi ça ne suit pas et bien tu t'épuises et tu t'isoles pour te préserver, mais ça ne veut pas dire que tu es mieux pour autant.
Je pense que lorsque l'on est tout seul, c'est peut être égoïste, mais l'on vit un peu pour soi et il est plus facile de se préserver.
Ou alors l'amour mille fois oui, mais sans la vie à deux, sans les contraintes du quotidien.
je comprend tout ce que tu dis damnée
oui c'est épuisant de vivre avec un rabat-joie, de vivre avec un homme qui se met à vous détester parfois de manière disproportionnée en se murant dans le silence, de vivre avec un homme qui ouvre la bouche que pour faire des reproches, et qui ne sait se montrer "affectueux" que dans un lit, qui a poussé loin le sarcasme (et dieu sait que je ne suis pas susceptible)...certainement j'ai été également épuisante (j'en ai aussi cassé des assiettes ), mais à la fin la seule chose que je voulais c'était la paix, des premiers pas j'en ai fait, de la persévérance j'en ai eu...aujourd'hui j'ai retrouvé la sérénité, je ne suis plus sur les nerfs car la dévalorisation permanente d'un être qui ne vous aime plus (qui vous dit même qu'il ne vous a jamais aimé peut-être), la diabolisation que cet être fait de votre personnalité abîme à petit feu, on s'en rend pas compte mais en fait une personne qui vous hait régulièrement c'est usant. Le jour où on ne vit plus avec cette personne, on redevient soi-même et on ne se voit plus soi même à travers le prisme déformant de la diabolisation qu'elle a fait de votre personnalité. Et lorsqu'un jour on rencontre quelqu'un qui vous regarde autrement, à la manière d'un ange , on comprend que l'on a été déformé, et que l'on est pas le diable .
Voilà l'analyse que j'ai avec un an de recul. Aujourd'hui ce que je ne veux plus c'est être détesté par un homme qui ressemble à un jack Nicholson courroucé quand il boude . Plus jamais ça lol. Moi je veux les yeux de di caprio dans titanic, non je rigole.
Et même si tu vis seul.e, la vie est un perpétuel aller-retour entre moi et les autres. L'épreuve-apprentissage va donc se déplacer dans la vie sociale et/ou professionnelle. N'empêche, il me semble que personne n'en est exempte, à part peut être le moine ou le yogi (encore que, ils se débattent avec "le diable" et "dieu", présents en chacun, ma chère Suffragette )
pas forcément méduse, car quand tu ne vis plus avec une personne qui te prend pour un démon, tu découvre que tu n'en ai pas un...c'est usant d'être diabolisé...à force cette personne va injecter des fausses croyances en ce qui concerne ta manière d'être...se débarasser de ce regard, c'est faire peau neuve, ou retrouver sa peau d'avant je dirai précisément, car il faut du temps pour évacuer tout les traits de personnalité aussi d'un autre avec qui on a vécu pendant tant d'année, et il faut aussi du temps pour se débarrasser de cette image caricaturale qu'il avait de votre personnalité. Je ne suis pas celle qu'il détestait, aujourd'hui je le sais. Je n'aurais pas eu des éclairs de colères s'il n'avait pas été constamment plein de nuage. Un homme solaire voilà qui est bon pour une femme, un homme qui donne bonne mine. En tout cas, y a une chose que je ne peux pas enlever à mon ex, il a fait de moi la femme indépendante que je suis devenue, la femme capable de vivre seule, ne plus attendre aucun soutien d'un homme, c'est lui qui me l'a appris, ne pas attendre une épaule de la part d'un homme. Plus le temps passe, plus les effets de mon ex sur ma personnalité s'estompe, plus je deviens yogi, je redeviens celle que j'étais peut-être à 21 ans mais avec la solidité de la quarantaine approchant lol, je me suis débarrassé de ses accoutrements caricaturaux dont il m'avait affublé par tous ses reproches et sarcasmes pendant 13 ans.
Donner de l'amour, c'est vouloir donner quelque chose qu'on n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas". Jacques Lacan
À mediter
et le ressentir? ressentir de l'amour, c'est vouloir quelque chose tu crois? donner de l'amour est indépendant de la volonté non? On ne choisit pas d'aimer, on ne choisit pas de ressentir, on ressent non? Le jour où la chimie aide moins le temps passant, alors oui là la volonté intervient peut-être. A mon adolescence, j'allais à l'aumonerie et nous étions allé à lourdes, un couple avait témoigné et avait dit "l'amour c'est d'abord une question de volonté"...et cette phrase s'est inscrite en moi et je l'ai décliné pendant 13 ans, j'ai cru à cette phrase...non l'amour n'a pas besoin du secours de la volonté...j'aurais continué à ressentir de l'amour et ne pas avoir besoin d'y mettre de la volonté s'il avait ne serait-ce qu'une fois en 13 ans eu des paroles de tendresse à mon égard. Et jack Nicholson grincheux fait le tony michelli souriant avec sa nouvelle, la boucle est bouclée, je n'ai jamais été servi avec le sourire par lui, il ne m'aimait pas .
à tous ceux qui pensent qu'il faut se battre, ok, mais il faut se battre à deux sinon c'est pas la peine. S'il n'y en a qu'un qui aime encore, il ne se bat pas, il se débat dans des sables mouvants. On a qu'une vie alors il ne faut pas la passer avec quelqu'un qui ne vous aime plus. Une fois que l'on est sorti de la relation on se rend compte de la peine que l'on a effectué , quand on sort de prison lol, on se rend compte que les années passée dans ses murs ne reviendront plus...un couple qui ne fonctionne plus et auquel on s'accroche est une prison, si y en a un des deux qui bougent jamais d'un cil pour arranger les choses alors faut prendre la tangente.
donc voilà mes conclusions après 13 ans de vie de couple, et mon année récente de célibat , oui j'en suis venue à préfèrer le célibat, mais bon tout nouveau tout beau .
Le célibat plutôt qu'une vie de couplé merdique, mille fois oui !
Mais ça n'est pas je pense, une fatalité :)
Je valide tout ce que tu dis suffragettes, de façon réelle, là tu parles de la vraie vie pas des grandes théories qui en pratique font mal, parce que non, ça colle pas.
Et ce n'est pas une maladie ou honteux que de préférer être seul et d'apprendre à s'aimer soi.
Nous allons devoir faire avec nous même jusqu'à la fin de notre vie, il est essentiel de pouvoir se recentrer sur soi et si on considère qu'à deux on ne peut pas et bien c'est bien d'être seul.
Même si nous n'en sommes pas dans notre couple à la dévalorisation constante, j'ai dû mal m'exprimer ou je ne sais pas mais nous n'avons une relation de dépendance non plus, mais par exemple lorsque je sens la dispute arriver je me ferme, je bloque mes émotions (enfin j'essaye c'est ça qui a "choqué" apparament) mais c'est ma façon de me protéger parce que de toute façon lorsqu'on est en colère et que l'on crie l'autre n'écoute pas.
Choquer ? T'y vas fort... l'en faut un peu plus pour nous choquer... ! ^^
D'autant que tu as raison, communiquer sur le coup de la colère c'est jamais qualitatif, vaut mieux remettre à plus tard, quand la tempête est passée, quand on est allé hurler un bon coup dehors. Mais normalement, si tu te connais bien, si tu t'aimes suffisamment, et que tu sais assez vite ce que ces émotions indiquent... y a moyen de déminer le terrain et prévenir l'autre de sa météo interne, surtout s'il en est un peu responsable. Tout cela s'apprend, se travail, c'est vrai. Si volonté il y a en amour, ce devrait être ça. La volonté de s'approfondir, mieux se connaître, pour mieux se relier. C'est plus facile à 40 ans qu'à 20 ans. Donc finalement, je regrette pas d'avoir troqué le costume de cendrillon contre celui de la belle au bois dormant. :-)
@Ema, merci. Je plussoie. Toutefois, il y a peu, je suis tombée sur la légende des flammes jumelles, très à la mode en ce moment. J'avoue que mon goût pour le romantisme a pris le dessus sur le pragmatisme de mes expériences. Ça déconcerte, mais c'est comme ça, quand un lien est si fort que tu es capable de télépathie... c'est que le verre n'est pas totalement vide ;-)
Edit: Suffragette, je suis trop indépendante pour pouvoir comprendre ce que tu as enduré pendant 13 ans ! Désolée pour mon manque d'empathie sur ce coup là. Encore une fois, quand on s'aime suffisamment, on ne se met jamais dans ce genre de relation dysfonctionnelle.
[quote="Meduse"]
Edit: Suffragette, je suis trop indépendante pour pouvoir comprendre ce que tu as enduré pendant 13 ans ! Désolée pour mon manque d'empathie sur ce coup là. Encore une fois, quand on s'aime suffisamment, on ne se met jamais dans ce genre de relation dysfonctionnelle.[/quote]
à être trop indulgent envers soi-même, on l'est aussi avec l'autre je crois, perso je fonctionne comme ça :). (Ceci dit j'ai un détecteur à connard désormais :) et je ne me prive pas de le faire savoir au premier symptôme, une occasion de se défouler ça se loupe pas lol). La parenthèse étant refermée, plus jamais je ne me remettrai en cause pour quelqu'un en amour (c'est peut-être ça être indépendante aussi :), outre l'aspect financier?) et plus envie d'avoir à faire des efforts, normalement quand la personne t'accepte comme tu es et comme toi tu l'acceptes telle qu'elle est aussi, je crois qu'il n'y a pas d'effort à faire, qu'il n'y a pas à s'adapter à l'autre c'est fluide, je le crois réellement, si ça n'existe pas une relation de couple où il n'y a pas d'effort à faire :) alors je resterai sûrement célibataire longtemps :).
Cependant je persiste et signe pour l'indulgence, en amour on est indulgent pas exigeant. En fait une relation sans effort exténuants c'est une relation où les deux personnes ont le même taux d'indulgence et aucune exigence. Et au final si on trouve une personne aussi indulgente que soi-même alors la notion d'effort n'a plus lieu d'être non? Il n'y a que ce type de relation qui puisse réellement fonctionner j'en suis convaincue désormais, il n'y a que ça qui marche...autrement ça finit toujours par devenir dysfonctionnel.
(Mais peut-être aussi que cela devient dysfonctionnel le temps passant...une relation serait comme une voiture, quand elle tombe en panne, certains choisissent de réparer, d'autre la mette à la casse...ce que je sais aujourd'hui c'est qu'il ne faut plus chercher à réparer, que normalement une relation amoureuse fonctionne toujours :)...en amour ça doit fonctionner, ça doit rouler, si ça dysfonctionne allez bim on jette, on se prend pas la tête. On ne tombe pas dans le pathétique à chercher démarrer encore le contact alors que le moteur est mort. C'est clair, que plus jamais je ne me remettrai en cause, en essayant de faire redémarrer une relation où le cœur de l'autre ne bat plus la chamade, à l'image d'un moteur à chez. Je l'ai fait une fois pendant je ne sais combien de temps en fait, car je ne saurai déterminer à partir de quel moment la mécanique du cœur s'est grippé, 10 ans peut-être? On dit que l'amour dure trois ans :)...
Edit: Suffragette, je suis trop indépendante pour pouvoir comprendre ce que tu as enduré pendant 13 ans ! Désolée pour mon manque d'empathie sur ce coup là. Encore une fois, quand on s'aime suffisamment, on ne se met jamais dans ce genre de relation dysfonctionnelle.
à être trop indulgent envers soi-même, on l'est aussi avec l'autre je crois, perso je fonctionne comme ça . (Ceci dit j'ai un détecteur à connard désormais et je ne me prive pas de le faire savoir au premier symptôme, une occasion de se défouler ça se loupe pas lol). La parenthèse étant refermée, plus jamais je ne me remettrai en cause pour quelqu'un en amour (c'est peut-être ça être indépendante aussi , outre l'aspect financier?) et plus envie d'avoir à faire des efforts, normalement quand la personne t'accepte comme tu es et comme toi tu l'acceptes telle qu'elle est aussi, je crois qu'il n'y a pas d'effort à faire, qu'il n'y a pas à s'adapter à l'autre c'est fluide, je le crois réellement, si ça n'existe pas une relation de couple où il n'y a pas d'effort à faire alors je resterai sûrement célibataire longtemps .
Cependant je persiste et signe pour l'indulgence, en amour on est indulgent pas exigeant. En fait une relation sans effort exténuants c'est une relation où les deux personnes ont le même taux d'indulgence et aucune exigence. Et au final si on trouve une personne aussi indulgente que soi-même alors la notion d'effort n'a plus lieu d'être non? Il n'y a que ce type de relation qui puisse réellement fonctionner j'en suis convaincue désormais, il n'y a que ça qui marche...autrement ça finit toujours par devenir dysfonctionnel.
(Mais peut-être aussi que cela devient dysfonctionnel le temps passant...une relation serait comme une voiture, quand elle tombe en panne, certains choisissent de réparer, d'autre la mette à la casse...ce que je sais aujourd'hui c'est qu'il ne faut plus chercher à réparer, que normalement une relation amoureuse fonctionne toujours ...en amour ça doit fonctionner, ça doit rouler, si ça dysfonctionne allez bim on jette, on se prend pas la tête. On ne tombe pas dans le pathétique à chercher démarrer encore le contact alors que le moteur est mort. C'est clair, que plus jamais je ne me remettrai en cause, en essayant de faire redémarrer une relation où le cœur de l'autre ne bat plus la chamade, à l'image d'un moteur à chez. Je l'ai fait une fois pendant je ne sais combien de temps en fait, car je ne saurai déterminer à partir de quel moment la mécanique du cœur s'est grippé, 10 ans peut-être? On dit que l'amour dure trois ans ...
Mouais, j'ai l'impression que vous confondez un peu liberté et égoïsme quand même, c'est la clé pour que, en effet, ça ne fonctionne pas.
Et les enfants dans tout ça, il sont trimballés d'erreur en erreur ?
... Les parents mangent des raisons verts, les enfants on les dents qui grincent.
Tout dépend de ce que les gens ont vécu si ce n'est plus possible de s'investir dans une relation dès qu'elle devient compliqué c'est ne pas vouloir souffrir.
C'est égoïste ça ?
Ça peut être un ras le bol de trop de conflits et une envie de "plus jamais".
Après les gens font ce qu'ils veulent, s'ils sont bien et en accord avec eux même.
S'ils ne souffrent pas d'être seuls et qu'ils sont bien comme ça et bien tant mieux.
C'est quoi ces injonctions à être en couple, avec l'obligation de régler les conflits ?
On peut avoir une envie de légèreté, de simplicité et si ce n'est pas le cas pourquoi rester si ça ne nous convient pas.
Ce que je dis, ça n'est pas mon cas, mais je comprends très bien ce point de vue là.
Les enfants grandissent et ce qu'ils veulent c'est de ne pas voir leurs parents malheureux.
Tant que pour eux, leurs vies ou environnement ne changent pas je ne vois pas où est le problème.
Edit : Et puis le "vous" j'aime pas chaque personne est différente et à son propre vécu après on s'identifie et c'est normal mais c'est pas mon propos.
Le "vous" englobe tout le monde et écartent les nuances qui font qu'une personne est unique.
Moi je trouve juste que beaucoup de parents ne font pas trop de cas des enfants qu'ils ont mis là pour leur propre satisfaction, et quand le bonheur n'est plus au rendez-vous, c'est pas grave, faut vivre pour soi quand même !
En gros ce sont toujours les mêmes les laissés pour compte, et démerdez vous avec ça.
Avoir des enfants est une vraie responsabilité et un engagement, et casser une structure parce que sa vie ne ressemble pas à ce dont on avait rêvé est un peu juste à mon sens.
Je ne parle évidemment pas des cas de violence physique ou psychologique, ça, ça doit se régler devant un juge bien entendu.
Une fois les enfants mis sur leurs propre rails, il sera alors temps en effet de considérer si cela vaut le coup de changer d'air, la conscience tranquille.
Je dis "vous" par opposition à moi, ma philosophie, ma loyauté envers ceux que j'ai traîné dans ce monde, ceux qui ne la partagent pas, je ne te vise pas toi, @Damnée, ni quiconque d'ailleurs, je ne vous connais pas, ni vos histoires, ça me renvoi davantage à ceux que j'observe autour de moi et de la misère qui se répend dans leurs sillages, au nom d'une liberté fantasmée qui ne trouve que rarement un réel écho, à en croire l'ardeur mise à remettre le couvert.
Les enfants c'est la priorité et ils auront leurs vies par la suite et l'on peut être loyal avec ses enfants en ne restant pas avec un conjoint avec qui on est en conflit.
Il y a des gens qui se fouttent de leurs enfants mais ce n'est le cas de personnes ici je pense.
Edit : et ces gens dont tu parles c'est qu'ils ne sont pas heureux "libres" donc en l'étant ils ne sont pas accords avec eux mêmes, mais il ne faut pas "nier" ceux qui sont capables de l'être réellement.
C'est pour ça aussi que je parlais des nuances.
Il y a aussi la société qui voit d'un mauvais oeil le fait que des gens soient seuls et certains peuvent percevoir ces injonctions inconsciemment et de ce fait être en couple alors que ce n'est pas ce qu'ils veulent en réalité donc ça finit par "casser" de manière régulière.
C'est pour ça qu'il faut s'écouter et c'est loin d'être égoïste, et quel bel exemple pour les enfants justement, qui seront dans une société où l'on ne cessera de leur dire ce qu'ils doivent faire.
Re Edit : au sujet du "vous" je comprends, c'est plus clair, je l'ai mal interprété (bien qu'à la base je ne l'avais pas pris pour moi, c'était plus l'idée d'englober sans les choses qui diffèrent) (mais je le redis je comprends)
Et puis je me permets de compléter, je devrais peut être pas mais tant pis, il y a aussi des gens qui vont toujours vers le même type de profil quand à la recherche de leur partenaire, sachant malgré tout que ce sera un échec à la fin et ce plusieurs fois donc plusieurs désillusions.
Il se peut qu'il y ai inconsciemment une volonté d'échec, un désir de se punir de cette façon et là si c'est ça, c'est pour se faire mal et dans ce cas oui les enfants souffrent car le parent qui s'inflige ça souffre.
Moi je parlais surtout au contraire d'être en accord avec soi même et ne pas rester dans une relation quand ça va pas mais je suis bien mal placé pour parler de ça avec des périodes aléatoires de vrais bonheur et de conflits.
Edit : et si être en accord avec soi même c'est de ne plus vouloir de conflits (réels) et bien je le comprends
Je suis d'accord avec un peu tout le monde, et personne :-) C'est pas évident de faire des généralités sur ce sujet !
Chaque couple est différent, puisque chaque individu est unique. Après oui, il y a des tendances, tu as raison @Damnée.
Pour être moi même une enfant de divorcés, ce que tu dis @Rosenrot me touche. Il y aurait toutefois moins de dommages collatéraux si les conflits servaient à grandir et se connaître mieux, plutôt qu'un prétexte pour manifester son mal être. "Le contraire de l'égoïsme est de penser à soi" dit-on ... Si l'on sait s'écouter et se respecter, ce sera plus facile d'écouter et respecter l'autre. C'est la seule exigence que j'ai personnellement. "Connais toi toi même" ... plus facile d'être indulgent lorsqu'il n'y a pas de quiproquos, de non dits, d'arbre qui cache la forêt ... oui, plus facile d'aimer quand l'autre est clair comme de l'eau de roche. Mais certains redoutent tellement cette nudité, voire même ce face à face avec soi même, que c'est la fuite permanente, le divertissement, les jeux, les masques, les postures ... histoire de mettre un peu de fun, un peu de passion tu comprends. J'pense que ça use autant que le quotidien ! mais ce n'est que mon point de vue.
Ton résumé ou synthèse quelque part de ce qui a été dit est intéressante et juste @Meduse et cela pointe pas mal de choses et oui c'est plus facile d'aimer et de se révéler vraiment quand en face tout est clair.
Et cet équilibre que souhaite conserver @Rosenrot, cette stabilité quelque part c'est important aussi, et possible s'il n'y a pas de graves conflits ou des disputes récurrentes.
Parce que justement si on les transforme pas ces conflits en quelque chose de positif, qui fait avancer, c'est compliqué.
Edit à partir de là : mais la liberté selon @Suffragettes_AB me laisse rêveuse.
Oh là là qu'est ce que j'ai pas dit là :D
[quote="Rosenrot"]Mouais, j'ai l'impression que vous confondez un peu liberté et égoïsme quand même, c'est la clé pour que, en effet, ça ne fonctionne pas.
Et les enfants dans tout ça, il sont trimballés d'erreur en erreur ?
... Les parents mangent des raisons verts, les enfants on les dents qui grincent.[/quote]
eh ben voilà la réponse au fait qu'on peut rester des années et des années à subir une relation dysfontionnelle: les enfants! Ce n'est pas une histoire d'indépendance au niveau de la personnalité hein :). C'est tellement facile de se séparer quand on sait que personne ne va trinquer au passage! Je n'en ai pas parlé hier soir, mais en vrai c'est un peu pour ça aussi que je me suis acharnée pendant des années à relancer le moteur du cœur ( c'est beau comme métaphore :)) pas parce-que l'amour rend aveugle hein! :)
[quote="Damnée"]Ton résumé ou synthèse quelque part de ce qui a été dit est intéressante et juste @Meduse et cela pointe pas mal de choses et oui c'est plus facile d'aimer et de se révéler vraiment quand en face tout est clair.
Et cet équilibre que souhaite conserver @Rosenrot, cette stabilité quelque part c'est important aussi, et possible s'il n'y a pas de graves conflits ou des disputes récurrentes.
Parce que justement si on les transforme pas ces conflits en quelque chose de positif, qui fait avancer, c'est compliqué.
Edit à partir de là : mais la liberté selon @Suffragettes_AB me laisse rêveuse.
Oh là là qu'est ce que j'ai pas dit là :D[/quote]
oui moi aussi elle me fait rêver, j'en rêve de cette relation idéale où l'amour se reconnaît à l'indulgence de ses protagonistes!
Mouais, j'ai l'impression que vous confondez un peu liberté et égoïsme quand même, c'est la clé pour que, en effet, ça ne fonctionne pas.
Et les enfants dans tout ça, il sont trimballés d'erreur en erreur ?
... Les parents mangent des raisons verts, les enfants on les dents qui grincent.
eh ben voilà la réponse au fait qu'on peut rester des années et des années à subir une relation dysfontionnelle: les enfants! Ce n'est pas une histoire d'indépendance au niveau de la personnalité hein . C'est tellement facile de se séparer quand on sait que personne ne va trinquer au passage! Je n'en ai pas parlé hier soir, mais en vrai c'est un peu pour ça aussi que je me suis acharnée pendant des années à relancer le moteur du cœur ( c'est beau comme métaphore ) pas parce-que l'amour rend aveugle hein!
Ton résumé ou synthèse quelque part de ce qui a été dit est intéressante et juste @Meduse et cela pointe pas mal de choses et oui c'est plus facile d'aimer et de se révéler vraiment quand en face tout est clair.
Et cet équilibre que souhaite conserver @Rosenrot, cette stabilité quelque part c'est important aussi, et possible s'il n'y a pas de graves conflits ou des disputes récurrentes.
Parce que justement si on les transforme pas ces conflits en quelque chose de positif, qui fait avancer, c'est compliqué.
Edit à partir de là : mais la liberté selon suffragettes AB me laisse rêveuse.
Oh là là qu'est ce que j'ai pas dit là
oui moi aussi elle me fait rêver, j'en rêve de cette relation idéale où l'amour se reconnaît à l'indulgence de ses protagonistes!
[quote="Ema"] Se parler, se montrer comme l'on est, nu et fragile, accepter l'autre tel qu'il est (tant qu'il y a respect réciproque bien sûr), préserver sa liberté d'être un Je différent de l'autre, permettent de faire du quotidien, non un deuil d'une fusion amoureuse illusoire, mais un lieu où chacun va découvrir que dans cet autre il y a chaque jour un peu plus de cet inconnu que l'on a souhaité à ses côtés.[/quote]
Cette phrase @Ema, je crois qu'elle résume un peu tout en fait. J'admire ces personnes qui arrivent à dire : "je l'aime un peu plus chaque jour", même après 10, 15 voire 30 ans de vie commune. C'est peut être là aussi que le bas blesse, je n'ai peut être plus rien à découvrir de cet inconnu (ou je n'ai plus envie de découvrir, c'est là aussi la subtile différence), ce qui me laisse un goût amer que pour l'instant, je n'arrive pas à accepter.
Accepter de douter aussi, personne n'est jamais sur de ses choix, tout serait trop simple sinon.
Et oui, chaque couple est différent, chacun à sa manière de voir les choses, chacun à ses propres besoins dans le couple. Certains seront très fusionnels, tandis que 'autres auront besoin de plus de liberté.
[quote="suffragettes AB"][quote="Rosenrot"]Mouais, j'ai l'impression que vous confondez un peu liberté et égoïsme quand même, c'est la clé pour que, en effet, ça ne fonctionne pas.
Et les enfants dans tout ça, il sont trimballés d'erreur en erreur ?
... Les parents mangent des raisons verts, les enfants on les dents qui grincent.[/quote]
eh ben voilà la réponse au fait qu'on peut rester des années et des années à subir une relation dysfontionnelle: les enfants! Ce n'est pas une histoire d'indépendance au niveau de la personnalité hein :). C'est tellement facile de se séparer quand on sait que personne ne va trinquer au passage! Je n'en ai pas parlé hier soir, mais en vrai c'est un peu pour ça aussi que je me suis acharnée pendant des années à relancer le moteur du cœur ( c'est beau comme métaphore :)) pas parce-que l'amour rend aveugle hein! :)
[/quote]
Personnellement, j'ai grandi avec des parents qui ne s'entendaient pas (et dans un contexte familiale aussi un peu compliqué) mais qui sont restés ensemble jusqu'au décès de mon père. Et bien j'ai passé mon enfance à me demander pourquoi ces deux personnes vivaient ensemble. Pourquoi mon père acceptait de se faire autant crier dessus, et pourquoi ma mère restait avec cette personne qui ne lui correspondait en rien. C'est surement facile à dire après coup, mais j'aurais préféré qu'ils divorcent, qu'ils essaient d'être heureux séparément.
Après le décès de mon père, ma mère m'a dit qu'elle l'aimait beaucoup, qu'elle l'avait toujours aimé, mais je ne sais pas trop quoi penser de cette phrase.... Bref, comme quoi, faire des généralités sur le sujet très très complexe de l'amour.... Pas évident!
Se parler, se montrer comme l'on est, nu et fragile, accepter l'autre tel qu'il est (tant qu'il y a respect réciproque bien sûr), préserver sa liberté d'être un Je différent de l'autre, permettent de faire du quotidien, non un deuil d'une fusion amoureuse illusoire, mais un lieu où chacun va découvrir que dans cet autre il y a chaque jour un peu plus de cet inconnu que l'on a souhaité à ses côtés.
Cette phrase Ema, je crois qu'elle résume un peu tout en fait. J'admire ces personnes qui arrivent à dire : "je l'aime un peu plus chaque jour", même après 10, 15 voire 30 ans de vie commune. C'est peut être là aussi que le bas blesse, je n'ai peut être plus rien à découvrir de cet inconnu (ou je n'ai plus envie de découvrir, c'est là aussi la subtile différence), ce qui me laisse un goût amer que pour l'instant, je n'arrive pas à accepter.
Accepter de douter aussi, personne n'est jamais sur de ses choix, tout serait trop simple sinon.
Et oui, chaque couple est différent, chacun à sa manière de voir les choses, chacun à ses propres besoins dans le couple. Certains seront très fusionnels, tandis que 'autres auront besoin de plus de liberté.
Mouais, j'ai l'impression que vous confondez un peu liberté et égoïsme quand même, c'est la clé pour que, en effet, ça ne fonctionne pas.
Et les enfants dans tout ça, il sont trimballés d'erreur en erreur ?
... Les parents mangent des raisons verts, les enfants on les dents qui grincent.
eh ben voilà la réponse au fait qu'on peut rester des années et des années à subir une relation dysfontionnelle: les enfants! Ce n'est pas une histoire d'indépendance au niveau de la personnalité hein . C'est tellement facile de se séparer quand on sait que personne ne va trinquer au passage! Je n'en ai pas parlé hier soir, mais en vrai c'est un peu pour ça aussi que je me suis acharnée pendant des années à relancer le moteur du cœur ( c'est beau comme métaphore ) pas parce-que l'amour rend aveugle hein!
Personnellement, j'ai grandi avec des parents qui ne s'entendaient pas (et dans un contexte familiale aussi un peu compliqué) mais qui sont restés ensemble jusqu'au décès de mon père. Et bien j'ai passé mon enfance à me demander pourquoi ces deux personnes vivaient ensemble. Pourquoi mon père acceptait de se faire autant crier dessus, et pourquoi ma mère restait avec cette personne qui ne lui correspondait en rien. C'est surement facile à dire après coup, mais j'aurais préféré qu'ils divorcent, qu'ils essaient d'être heureux séparément.
Après le décès de mon père, ma mère m'a dit qu'elle l'aimait beaucoup, qu'elle l'avait toujours aimé, mais je ne sais pas trop quoi penser de cette phrase.... Bref, comme quoi, faire des généralités sur le sujet très très complexe de l'amour.... Pas évident!
[quote="zaël"][quote="suffragettes AB"][quote="Rosenrot"]Mouais, j'ai l'impression que vous confondez un peu liberté et égoïsme quand même, c'est la clé pour que, en effet, ça ne fonctionne pas.
Et les enfants dans tout ça, il sont trimballés d'erreur en erreur ?
... Les parents mangent des raisons verts, les enfants on les dents qui grincent.[/quote]
eh ben voilà la réponse au fait qu'on peut rester des années et des années à subir une relation dysfontionnelle: les enfants! Ce n'est pas une histoire d'indépendance au niveau de la personnalité hein :). C'est tellement facile de se séparer quand on sait que personne ne va trinquer au passage! Je n'en ai pas parlé hier soir, mais en vrai c'est un peu pour ça aussi que je me suis acharnée pendant des années à relancer le moteur du cœur ( c'est beau comme métaphore :)) pas parce-que l'amour rend aveugle hein! :)
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Personnellement, j'ai grandi avec des parents qui ne s'entendaient pas (et dans un contexte familiale aussi un peu compliqué) mais qui sont restés ensemble jusqu'au décès de mon père. Et bien j'ai passé mon enfance à me demander pourquoi ces deux personnes vivaient ensemble. Pourquoi mon père acceptait de se faire autant crier dessus, et pourquoi ma mère restait avec cette personne qui ne lui correspondait en rien. C'est surement facile à dire après coup, mais j'aurais préféré qu'ils divorcent, qu'ils essaient d'être heureux séparément.
Après le décès de mon père, ma mère m'a dit qu'elle l'aimait beaucoup, qu'elle l'avait toujours aimé, mais je ne sais pas trop quoi penser de cette phrase.... Bref, comme quoi, faire des généralités sur le sujet très très complexe de l'amour.... Pas évident![/quote]
Avec du recul je pense que nous avons bien fait de nous séparer, car mon fils a trop eu à faire l'arbitre dans sa jeune vie, et au final maintenant il n'a plus à le faire, et au final c'est dans la séparation que nous parvenons à être dans la même équipe pour son éducation. Mon ex est un enfant du divorce, pour lui si ça ne marche pas, y a rien à faire, mais en vrai il n'a jamais rien fait pour que ça marche :). Mes parents vont fêter leur 45 mariage je crois, ma vision était tout autre, l'engagement, la persévérance, la volonté, la notion de soutien de l'autre, l'abnégation, pour le meilleur et pour le pire...au final c'est la vision défaitiste et paresseuse de mon ex qui a gagné, puisque je pense que la séparation était indispensable et comme j'ai épuisé mon quota d'effort en amour, je n'en ferai plus pour quelqu'un, c'est certain...car on peut faire une montagne d'efforts si l'autre reste dans ses pantoufles, ça ne mène à rien.
Mouais, j'ai l'impression que vous confondez un peu liberté et égoïsme quand même, c'est la clé pour que, en effet, ça ne fonctionne pas.
Et les enfants dans tout ça, il sont trimballés d'erreur en erreur ?
... Les parents mangent des raisons verts, les enfants on les dents qui grincent.
eh ben voilà la réponse au fait qu'on peut rester des années et des années à subir une relation dysfontionnelle: les enfants! Ce n'est pas une histoire d'indépendance au niveau de la personnalité hein . C'est tellement facile de se séparer quand on sait que personne ne va trinquer au passage! Je n'en ai pas parlé hier soir, mais en vrai c'est un peu pour ça aussi que je me suis acharnée pendant des années à relancer le moteur du cœur ( c'est beau comme métaphore ) pas parce-que l'amour rend aveugle hein!
Personnellement, j'ai grandi avec des parents qui ne s'entendaient pas (et dans un contexte familiale aussi un peu compliqué) mais qui sont restés ensemble jusqu'au décès de mon père. Et bien j'ai passé mon enfance à me demander pourquoi ces deux personnes vivaient ensemble. Pourquoi mon père acceptait de se faire autant crier dessus, et pourquoi ma mère restait avec cette personne qui ne lui correspondait en rien. C'est surement facile à dire après coup, mais j'aurais préféré qu'ils divorcent, qu'ils essaient d'être heureux séparément.
Après le décès de mon père, ma mère m'a dit qu'elle l'aimait beaucoup, qu'elle l'avait toujours aimé, mais je ne sais pas trop quoi penser de cette phrase.... Bref, comme quoi, faire des généralités sur le sujet très très complexe de l'amour.... Pas évident!
Avec du recul je pense que nous avons bien fait de nous séparer, car mon fils a trop eu à faire l'arbitre dans sa jeune vie, et au final maintenant il n'a plus à le faire, et au final c'est dans la séparation que nous parvenons à être dans la même équipe pour son éducation. Mon ex est un enfant du divorce, pour lui si ça ne marche pas, y a rien à faire, mais en vrai il n'a jamais rien fait pour que ça marche . Mes parents vont fêter leur 45 mariage je crois, ma vision était tout autre, l'engagement, la persévérance, la volonté, la notion de soutien de l'autre, l'abnégation, pour le meilleur et pour le pire...au final c'est la vision défaitiste et paresseuse de mon ex qui a gagné, puisque je pense que la séparation était indispensable et comme j'ai épuisé mon quota d'effort en amour, je n'en ferai plus pour quelqu'un, c'est certain...car on peut faire une montagne d'efforts si l'autre reste dans ses pantoufles, ça ne mène à rien.