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Il y a quelques jours, j'ai surpris au détour d'une discussion entre @Ame_Mélancolique et @Suffragettes_AB une référence au roman de Aldous Huxley intitulé [B]Le Meilleur des mondes[/B].
Je me suis gardé de rentrer dans la discussion, mais il se trouvait que j'étais justement entrain d'achever la lecture de cet ouvrage. D'autant plus cocasse que je ne lis que (trop) rarement des livres.
C'est il y a un peu plus d'un an, en regardant un documentaire d'Arte qui traitait des manipulations génétiques, qu'une référence à cet ouvrage prophétique m'a donné envie de le lire. Ce reportage étant très intéressant, j'en profite pour le partager:
https://youtu.be/VEo1v49SYOA
Être critique littéraire étant un exercice périlleux, je ne me lancerais pas dans cet exercice. Je dirais simplement que j'ai été fasciné de voir les parallèles que je pouvais dresser entre le monde imaginé par Huxley lorsqu'il a écrit son livre dans les années 1930, et notre monde actuel. Ou tout du moins ce vers quoi il tend inexorablement...
Afin d'illustrer et de mettre en perspective ces ponts entre le Meilleur des mondes et notre monde contemporain, tout en nous interrogeant sur la décadence de notre société, je posterai de temps à autre un message sur ce modèle: un court passage du roman suivit d'une photo et / ou d'un article illustratif.
Et evidemment, n'hésitez pas à y contribuer vous aussi!
https://youtu.be/VEo1v49SYOA
Être critique littéraire étant un exercice périlleux, je ne me lancerais pas dans cet exercice. Je dirais simplement que j'ai été fasciné de voir les parallèles que je pouvais dresser entre le monde imaginé par Huxley lorsqu'il a écrit son livre dans les années 1930, et notre monde actuel. Ou tout du moins ce vers quoi il tend inexorablement...
Afin d'illustrer et de mettre en perspective ces ponts entre le Meilleur des mondes et notre monde contemporain, tout en nous interrogeant sur la décadence de notre société, je posterai de temps à autre un message sur ce modèle: un court passage du roman suivit d'une photo et / ou d'un article illustratif.
Et evidemment, n'hésitez pas à y contribuer vous aussi!
Merci pour le reportage, je me ferais un plaisir d'aller le visionner et par la même occasion aller lire Huxley ;-)
[I]Séché et durci sur un feux doux de bois vert, l'arc était prêt. Le Sauvage était occupé à confectionner ses flèches. Trente baguettes de boiseries avaient été taillées et séchées, munies à la pointe d'un clou acéré et, au talon, d'une encoche soigneusement coupée. [/I]
[...]
[I]Quelques hélicoptères vinrent planer avec curiosité aux abord de la tour. Il décocha une flèche sur celui qui s'approcha avec le plus d'importunité. Elle troua le plancher en aluminium de la cabine; il y eut un hurlement perçant, et l'appareil fit dans l'air un bond de toute l'accélération que put lui donner son super-chargeur. Les autres, dès lors, se tinrent respectueusement à bonne distance. Traitant par le mépris leur bourdonnement fastidieux, le sauvage bêchait ce qui devait devenir son jardin. Au bout d'un certain temps, la vermine ailée se lassait manifestement et s'envolait; pendant des heures de suite, le ciel au dessus de sa tête était vide, et silencieux, n'eussent été les alouettes. [/I]
Aldous Huxley, [I]Le meilleur des mondes[/I]
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[IMG]https://img.lemde.fr/2018/11/21/0/0/2200/1490/688/0/60/0/bfe107a_DEL12_INDIA-USA-MURDER_1121_11.JPG[/IMG]
[I]Cliché pris après le tsunami de décembre 2004 montrant un membre de la tribu des Sentinelles essayant d’abattre un hélicoptère des gardes-côtes indiens à l’aide d’un arc et de flèches. Handout / REUTERS[/I]
[B]Un touriste “prêcheur” tué par les flèches d’une tribu autochtone coupée du monde[/B]
[I]par Brice Louvet
23 novembre 2018
https://sciencepost.fr/2018/11/un-touriste-precheur-tue-par-les-fleches-dune-tribu-autochtone-coupee-du-monde/
[/I]
John Chau, un américain de 27 ans, a été tué le 16 novembre après s’être un peu trop approché du peuple des Sentinelles, une tribu qui vit en autarcie au large de l’Inde. Le jeune homme tentait d’entrer en contact avec eux pour leur présenter Dieu.
Les autorités indiennes interdisent formellement de se rendre à moins de cinq kilomètres de North Sentinel, où évolue la tribu des Sentinelles dans les îles Andaman, au large de l’Inde. Et pour cause, l’accueil n’est pas très amical. Un jeune jeune homme vient d’en payer le prix le plus cher. John Chau, 27 ans, qui avait déjà tenté plusieurs fois d’arriver sur l’île (sans succès), a finalement réussi à se rendre sur la plage le 16 novembre dernier, après avoir payé des pêcheurs locaux. Mais les membres de cette tribu – souvent décrite comme la plus isolée de la planète – refusent toujours tout contact avec le monde extérieur. Ils l’ont une nouvelle fois fait comprendre en tuant le jeune homme, à peine le premier pied posé sur la plage.
« Il a été attaqué avec des flèches, mais il a continué à marcher, explique une source policière sous condition d’anonymat. Les pêcheurs ont vu les habitants de l’île lui nouer une corde autour du cou et traîner son corps. Les pêcheurs ont ensuite pris peur et se sont enfuis, mais ils sont revenus le matin suivant et ont trouvé son corps sur la plage ».
Toujours selon cette source locale, le jeune homme semblait vouloir entrer en contact avec le peuple autochtone, très spirituel et en phase avec la nature, dans l’espoir de pouvoir prêcher la parole de Dieu. Une intention qualifiée « d’imbécilité sans nom » par l’ethnologue Patrick Bernard, de la Fondation Anako, qui œuvre à la sauvegarde des mémoires audiovisuelles des derniers peuples et cultures autochtones.
Interrogé par France Info, le chercheur note que ce peuple n’est pas agressif par nature. Ils ont en revanche cultivé une certaine défiance quant aux visiteurs venus de la mer. « Ils ont une conscience de notre monde assez limitée dans la mesure où leurs îles ont toujours été longées par des bateaux qui n’avaient pas forcément de bonnes intentions à leur égard, dit-il. Souvent les navigateurs, qui étaient des pirates, des pêcheurs ou des contrebandiers, lorsqu’ils voyaient ces hommes sur les berges tiraient dessus. Pour eux, tout ce qui vient de l’océan représente donc un danger pour leur famille pour leurs enfants ».
L’ethnologue invite ainsi “le monde extérieur” à laisser en paix ce peuple de chasseurs-cueilleurs qui évolue ainsi depuis presque 100 000 ans. « On sait très bien que le jour où une petite tribu comme les Sentinelles entre en contact avec le monde extérieur, c’est une fin non seulement culturelle, non seulement au niveau de leur mode de vie, mais c’est une fin physique, poursuit le chercheur, qui prend comme exemple celui des Jarawas, qui depuis leurs premiers contacts avec le monde extérieur en 2003 font face à des épidémies de tuberculose et de sida (dues aux viols de jeunes filles).
En attendant, la police indienne aurait depuis ouvert une enquête pour meurtre. Sept pêcheurs ayant permis à la victime d’accoster ont également été interpellés.
https://sciencepost.fr/2018/11/un-touriste-precheur-tue-par-les-fleches-dune-tribu-autochtone-coupee-du-monde/
[I]« L'un des étudiants leva la main ; et, bien qu'il comprît fort bien pourquoi l'on ne pouvait pas tolérer que des gens de caste inférieure gaspillassent le temps de la communauté avec des livres, et qu'il y avait toujours le danger qu'ils lussent quelque chose qui fît indésirablement « déconditionner » un de leurs réflexes, cependant... en somme, il ne concevait pas ce qui avait trait aux fleurs. Pourquoi se donner la peine de rendre psychologiquement impossible aux Deltas l'amour des fleurs ? Patiemment, le D.I.C. donna des explications. Si l'on faisait en sorte que les enfants se missent à hurler à la vue d'une rose, c'était pour des raisons de haute politique économique. Il n'y a pas si longtemps (voilà un siècle environ), on avait conditionné les Gammas, les Deltas, voire les Epsilons, à aimer les fleurs - les fleurs en particulier et la nature sauvage en général. Le but visé, c'était de faire naître en eux le désir d'aller à la campagne chaque fois que l'occasion s'en présentait, et de les obliger ainsi à consommer du transport.
- Et ne consommaient-ils pas de transport ? demanda l'étudiant.
- Si, et même en assez grande quantité, répondit le D.I.C., mais rien de plus. Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine. On décida d'abolir l'amour de la nature, du moins parmi les basses classes, d'abolir l'amour de la nature, mais non point la tendance à consommer du transport. Car il était essentiel, bien entendu, qu'on continuât à aller à la campagne, même si l'on avait cela en horreur. Le problème consistait à trouver à la consommation du transport une raison économiquement mieux fondée qu'une simple affection pour les primevères et les paysages. Elle fut dûment découverte.
- Nous conditionnons les masses à détester la campagne, dit le Directeur pour conclure, mais simultanément nous les conditionnons à raffoler de tous les sports en plein air. En même temps, nous faisons le nécessaire pour que tous les sports de plein air entraînent l'emploi d'appareils compliqués. De sorte qu'on consomme des articles manufacturés, aussi bien que du transport. D'où ces secousses électriques. » [/I]
Aldous Huxley, [I]Le meilleur des mondes[/I]
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[IMG]http://www.myurbanr.com/wp-content/uploads/2016/06/jogging-versus-running-2.jpg[/IMG]
[B]Du jogging au running...[/B]
[IMG]http://s1.lprs1.fr/images/2016/12/16/6464016_0043-161216-mag-par.jpg[/IMG]
[B]Equipementiers, organisateurs et sponsors... Ils sont tous en lice pour tirer profit de l’engouement de 12 millions de Français pour la course à pied. Zoom sur [U]un sport gratuit devenu un formidable marché[/U].[/B]
Marseille, dimanche 30 octobre, 6 h 45. Ils sont 15 000 à s’être levés aux aurores pour enfiler leurs chaussettes de contention, shorts flashy et dossards à 48 euros (pour les frais d’inscription)... Le drôle de rituel d’une tribu qui ne cesse de grandir : les « runners ».
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En 1979, notre pays comptait moins de 500 coureurs réguliers recensés par la Fédération française d’athlétisme (FFA). La pratique, venue des Etats-Unis et portée par des marques comme Nike, fait ensuite une percée en France dans les années 1980 et 1990. C’est l’ère du jogging. « En 2000, 3 millions de Français couraient », explique Bertrand Avril, directeur associé de l’agence de marketing Uniteam Sport. Mais depuis deux ou trois ans, c’est carrément la folie. »
« Nous estimons que 12 millions de Français courent actuellement, soit 25 % de la population en âge de s’adonner à cette discipline, souligne Alexis Barrassin, directeur des études du cabinet de conseil en communication Sportlab. Depuis 2014, la croissance est de plus de 20 %. Du jamais-vu dans aucun autre sport. » Certaines marques, comme Decathlon, estiment même à 16 millions le nombre de runners dans l’Hexagone.
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Les Françaises et les jeunes auraient été incités à arpenter les routes grâce à l’iPod, permettant de courir en musique, au smartphone, qui apporte un sentiment de sécurité, et à Facebook, pour le plaisir de partager son expérience.
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Avec ses 12 à 16 millions d’aficionados dont 35 % prennent désormais part à des courses officielles (contre seulement 17 % en 2014), le running est vite devenu l’un des sports les plus rentables de France. « Le marché des chaussures, du textile et des accessoires pèse 850 millions d’euros, précise Virgile Caillet, de la Fifas. C’est deux fois plus que le foot. A elles seules, les chaussures vouées à ce sport génèrent 500 millions d’euros de chiffre d’affaires avec 8,2 millions de paires vendues chaque année. »
Les marques se ruent donc logiquement sur ce business en or. Depuis les plus légitimes tels que les équipementiers Nike, Asics, Salomon ou Adidas. Jusqu’aux nouvelles griffes et aux petites marques françaises : Sirun (vêtements féminins), BV Sport (sous-vêtements), Enko (des chaussures à 350 euros la paire !)... En passant par les barres nutritionnelles PowerBar, les boissons énergétiques Red Bull, Overstim ou Apurna.
Activité gratuite, le running peut finir par coûter cher aux coureurs, très sollicités par les marques. « Les compétiteurs hommes dépensent en moyenne 528 euros par an en équipement et inscriptions aux courses, contre 414 euros pour les runneuses », explique Virgile Caillet. Les 46-60 ans, avec un montant de 584 euros, ont le panier moyen d’achats le plus élevé.
[...]
« Autre spécificité du marché, le running a réussi à prendre le virage du digital, ajoute Alexis Barrassin, de Sportlab. Tous les coureurs affichent leur parcours et leurs exploits sur les réseaux sociaux. C’est de cette façon que ce sport est devenu un phénomène de société, une passion virale. » Grâce aux applis – souvent payantes dans leurs versions « pro » – comme Runtastic, Runkeeper, Pumatrac ou Nike+ Running, les runners restent connectés. Selon Sportlab, 43 % des pratiquants réguliers utilisent les réseaux sociaux, 65 % courent avec leur smartphone, et 44 % possèdent une montre connectée permettant de mesurer – et de partager – les performances. « La mienne, c’est une Garmin, confirme Tayeb Bennoui, 34 ans, à l’arrivée du Marseille-Cassis qu’il a bouclé en 1 h 35. Et je ne peux plus courir sans elle ni sans mon portable ! » Le jeune homme, salarié au service des sports de la mairie de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), est devenu en quelques années une petite figure du running français. En 2014, il a lancé une rubrique consacrée à la course à pied sur son blog, Le Geek sportif 2.0. Bien vu ! Il compte aujourd’hui plus de 17 000 « followers » sur Twitter. Tayeb organise pour ses abonnés des séances d’entraînement à Paris une fois par semaine. Il s’inscrit à au moins 12 courses officielles par an et sa notoriété lui permet même de financer – en partie – sa passion… « Certaines marques me sollicitent pour que j’organise des jeux-concours sur mon blog. D’autres m’invitent comme ambassadeur sur des courses dont elles sont partenaires. Sans l’invitation de New Balance, je ne pouvais pas participer au Marseille-Cassis, qui m’aurait coûté plus de 300 euros pour un week-end. » Pour les grandes courses nationales, en plus du prix de l’inscription, il faut ajouter le tarif des nuits d’hôtel, des déplacements en train, voire en avion… Quand elle a couru le marathon de New York en 2013, Audrey Rosier est passée par un tour operateur spécialisé. « Le package (vols, hôtel et dossard) m’a coûté environ 2 500 euros pour six jours sur place. »
Le running est ainsi devenu un formidable business touristique. Les courses officielles, reconnues par la Fédération française d’athlétisme, sont historiquement organisées par les collectivités, les associations et les clubs sportifs. La plupart des 5 000 à 6 000 épreuves annuelles françaises (quasiment toutes payantes, autour de 20 à 30 euros l’inscription) culminent à quelques milliers de participants. Mais, attirés par ce phénomène de mode, les organisateurs professionnels sont en train de chambouler ce marché.
Les plus actifs sont Amaury Sport Organisation (ASO), qui gère le marathon et le semi-marathon de Paris, le marathon du Mont-Saint-Michel et Ironman, qui a racheté Lagardère Unlimited en janvier 2016, et organise notamment le marathon de Bordeaux. « L’enjeu pour les capitales mais aussi de plus en plus pour les petites communes, c’est d’être perçues comme sportives et accueillantes, explique Bruno Lapeyronie, maître de conférences associé à l’université de Montpellier-I. C’est à qui accueillera la plus grande course. Avec une dépense moyenne de 200 euros par participant, les marathons sont les épreuves les plus rentables. » Ainsi, pour le marathon de Paris, l’investissement de 1,5 million d’euros génère environ 50 millions d’euros de retombées.
Sur les 60 à 70 courses importantes se déroulant tous les ans en France, 5 à 6 très grands rendez-vous, comme les marathons de Paris, de Lyon, du Médoc ou la course Marseille-Cassis, attirent entre 10 000 et 50 000 personnes et atteignent cette rentabilité gigantesque.
[...]
Conséquence de cette professionnalisation, les frais d’inscription grimpent en flèche. « Payer 1 euro du kilomètre est devenu la norme, et ça me semble logique de participer financièrement à l’organisation, explique Charly Lallemand, jeune commercial nantais de 26 ans, qui court depuis quatre ans. Mais payer plus de 30 euros pour des courses soutenues par d’importants sponsors, ça me dérange. » Il est vrai que le prix des dossards s’envole ces derniers temps... Celui du Schneider Electric marathon de Paris a augmenté de 5 euros chaque année, pour atteindre 80 euros en 2017 (et jusqu’à 115 euros selon les options choisies). Et il fallait débourser entre 40 et 50 euros pour parcourir les 6,6 km du parcours 2016 de La Parisienne, sponsorisé par des marques comme Reebok ou Evian… Bref, c’est l’inflation, et ça, les runners n’aiment pas. ASO se défend pourtant. « Nos courses offrent des séances d’entraînement avant l’épreuve, des “goodies”, des puces de chronométrage, des applis..., pondère Edouard Cassignol, directeur des épreuves grand public. C’est une expérience inoubliable. Et le dossard du marathon de Paris reste moins cher que celui de New York ou Berlin, facturés autour de 350 euros ». Attention donc à ne pas dégoûter les coureurs. « Ce qui a fait le succès du running, c’est sa quasi-gratuité, souligne Angélique Thibault, de Decathlon. Mais les courses très prisées et les dossards de plus en plus chers pourraient bien demain le desservir... »
La folie des courses « fun »
« Electric Run » (une course de nuit et en musique), « The Mud Day » (dans la boue), « Odlo Crystal Run » (sous de la neige artificielle), « The Color Run » (couvert de poudres colorées)... Les compétitions plus « fun » et plus courtes, sur 5 à 10 km seulement, sont la tendance lourde du marché. Ces courses visant des tranches d’âge et des publics très ciblés, attirent de plus en plus, surtout les 19-25 ans et les femmes, qui y participent en groupe, avec leurs amis. Selon une étude de la Fédération française des industries sport et loisirs datant de mars 2016, 52 % des pratiquants y recherchent la convivialité et 38 % l’esprit d’équipe. 40 % des « runners » français envisagent de participer à une course ludique dans l’année (58 % chez les moins de 30 ans). Et malgré des prix souvent élevés – rarement moins de 35 euros et jusqu’à plus de 70 euros par participant –, environ 2,1 millions de Français ont déjà participé à une « fun run », alors que certains d’entre eux ne courent jamais durant le reste de l’année !
http://m.leparisien.fr/magazine/grand-angle/le-parisien-magazine-le-running-un-business-en-or-16-12-2016-6455259.php
<3
revue "jogging international", "podomètre" et "auto-portrait du coureur de fond" de murakami, "talonnière", "baladeur mp3" "corde à sauter", ma panoplie pendant ma période jogging :). Attention à bien identifier si on est pronateur, neutre ou supinateur et d'acheter la basket adéquate lol.
now j'ai arrêté de courir dans les rayons pour bien tester le matériel.
ah trop fort cet huxley...visionnaire? ou peut-être instigateur au final? peut être a t-il donné des idées aux publicitaires qui l'ont lus :).
[I]« Cents répétitions, trois nuits par semaine, pendant quatre ans », songea Bernard Marx, qui était spécialiste en hypnopédie.
« Soixante-deux mille-quatre-cent répétitions font une vérité. Quels idiots ! »[/I]
Aldous Huxley, [I]Le meilleur des mondes[/I]
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[IMG]https://i0.wp.com/www.coup-de-vieux.fr/wp-content/uploads/2012/05/mercurochrome.jpg?fit=502%2C334&ssl=1[/IMG]
[B]Mercurochrome, le pansement des héros![/B]
[IMG]https://www.adzif.biz/site/medias/A0363-SEUL.jpg[/IMG]
[B]Pour votre santé, mangez 5 fruits et légumes par jour[/B]
[IMG]https://www.toute-une-generation.fr/wp-content/uploads/2016/05/juvamine.jpg[/IMG]
[B]Si juvabien, c'est Juvamine![/B]
[I]Cinq omnibus pleins de garçon et de filles, chantant ou silencieusement embrassés, passèrent devant en roulant sur la chaussée vitrifiée.
- Ils rentrent à l'instant du Crématorium de Slough. Le conditionnement pour la mort commence à dix-huit mois. Chaque marmot passe deux matinées par semaine dans un Hôpital pour Mourants. On y trouve tous les jouets les plus perfectionnés, et on leur donne de la crème au chocolat les jours de décès. Ils apprennent à considérer la mort comme une chose allant de soi. [/I]
[...]
[I]C'était une vaste pièce, claire sous le soleil et la peinture jaune, et contenant vingt lits, tous occupés. Linda mourait en compagnie - en compagnie et avec tout le confort moderne. L'air était constamment vivifié par des mélodies synthétiques gaies. Au pied de chaque lit, en face de son occupant moribond, il y avait une boîte à télévision, tel un robinet ouvert, du matin jusqu'au soir. (...)
Elle porta les mains à sa gorge, elle agrippa convulsivement l'air, l'air qu'elle ne pouvait plus respirer, l'air qui, pour elle, avait cessé d'exister. (...)
Le Sauvage sursauta violemment, et, se découvrant le visage, regarda autour de lui. Cinq jumeaux en kaki, tenant chacun dans la main droite le bout d'un long éclair, le visage identique diversement barbouillé de chocolat liquide, se tenaient en ligne, écarquillant sur lui leurs yeux rond comme des verres de lunettes.
Ils croisèrent son regard et se mirent à ricaner simultanément. L'un d'eux tendit le bout de son éclair.
- Elle est morte? demanda-t-il.
Le Sauvage les dévisagea un instant en silence. Puis, en silence, il se leva, en silence il se dirigea lentement vers la porte.
- Elle est morte? répéta le jumeau curieux qui trottait à son côté.[/I]
Aldous Huxley, [I]Le meilleur des mondes[/I]
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[B]Un cercueil, s’il vous plaît: un drive-in pour rendre visite aux morts[/B]
[IMG]http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/files/2012/02/RTR2XJ2X-530x354.jpg[/IMG]
Fini les longues processions au funérarium. Dans le Michigan, le service funéraire du Paradise Funeral Chapel pense à ceux qui n’ont pas le temps, même pas pour la mort. L’entreprise américaine a mis en place un drive-in dans une zone de son bâtiment funéraire, rapporte le Saginaw News.
Après avoir signalé sa présence sur le registre, le visiteur avance au chaud dans son véhicule. Lorsque les capteurs détectent sa présence, les rideaux s’ouvrent et le défunt apparaît à la fenêtre dans son cercueil, sur une plateforme surélevée et inclinée. Protégé des intempéries, le spectateur a trois minutes chrono pour admirer ou pleurer «son» disparu. Le tout se déroule en musique. Une ouverture permet de déposer des dons ou de signer le livre d’or. L’utilisation du drive-in n’engendre pas de frais supplémentaires pour les proches.
D’après le Saginaw News, trois entreprises funéraires ont déjà expérimenté un service semblable. Celui de la Gatling’s Chapel de Chicago a cessé son activité au bout de vingt ans. En appuyant sur un bouton, il proposait une projection des corps des défunts sur écran, qui servait surtout de distraction aux ados du coin.
A Saginaw aussi, le principe a tout du voyeurisme, et les réactions sont mitigées, selon Wnem.com. Les lecteurs du Saginaw News sont eux aussi partagés. Le président de Paradise Funeral Chapel envisage pourtant ce service comme un acte altruiste, destiné à ceux que les funérariums rebutent, ou aux personnes âgées qui ont des difficultés à se déplacer:
«Nous voulons offrir le confort et l’accessibilité à nos clients pour les moments où ils n’ont pas envie de sortir de leur véhicule.»
L’entreprise, qui indique vouloir suivre l’avancée du milieu funéraire, a déjà proposé des visites aux défunts visibles sur Internet et des vidéos de funérailles accessibles aux personnes handicapées.
http://www.slate.fr/story/92223/drive-in-funerailles-visite-morts
"[I]Tous les stigmates physiologiques de la vieillesse ont été abolis.
A présent - voilà le progrès - les vieillards travaillent, les vieillards pratiquent la copulation, les vieillards n'ont pas un instant, pas un loisir, à arracher au plaisir, pas un moment pour s'asseoir et penser, ou si jamais, par quelque hasard malencontreux, une semblable crevasse dans le temps s'ouvrait béante dans la substance solide de leurs distractions, il y a toujours le soma, le soma délicieux, un demi-gramme pour un répit d'une demi-journée.[/I]"
Aldous Huxley, [I]Le meilleur des mondes[/I]
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"[I]La mort dans les Prozac, et les narcoleptiques
Quand t'as la gueule dans l'sac, pharmacotoxique
La mort pour aller mieux, la mort pour se soigner
Pour faire bander les vieux de sous la terre qui sait[/I]"
Damien Saez, [I]La mort[/I]
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[IMG]https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRLz3Rhd8GdvjRWQAm33XHsdPpCD-ze6n_sQDQWT0iX6EoZ2V2C[/IMG]
[B]Les supers pouvoirs de l’usine à Viagra…[/B]
Alors que pour la première fois au monde, le célèbre médicament contre les dysfonctions érectiles va être mis en vente libre au Royaume-Uni en 2018; le Sunday Times, il y a 4 jours rapportait une savoureuse histoire dans ses colonnes.
Une sorte de version moderne de la légende celte du philtre d’amour de Tristan et Iseult mais cette fois ci à la sauce viagra.
Titre de l’article : « Le village irlandais du Viagra à RingasKiddy se rit de la concurrence britannique ».
Si les habitants de cette bourgade du Sud de l’Irlande se gaussent de l’arrivée du Viagra dans les pharmacies Britanniques, c’est parce qu’ils affirment que depuis l’implantation chez eux il y a 20 ans de l’usine Pfizer qui produit la petite pilule bleue ; les hommes du village auraient une libido beaucoup plus intense que la normale. Et les responsables seraient : les vapeurs de l’usine !
Sadie, une coiffeuse blonde et vive déclare sans sourciller au Times que le village reçoit gratuitement depuis des années les fumées d’amour des cheminées de l’usine et que depuis la mort de son mari il y a plusieurs années, elle n’est jamais restée seule. De son côté, Debbie, l’employée d’un bar, est formelle : « une bouffée d’air frais et vous êtes raide ».
Des habitants affirment que le viagra s’est diffusé dans l’eau, lorsque d’autres prétendent que le village aurait connu un baby-boom dès l’année qui a suivi la mise en service de l’usine. On raconte aussi que des jeunes hommes du village auraient l’habitude de se tenir face au vent pour respirer profondément les volutes de viagra.
Et personne à Ringaskiddy n’est épargné par le phénomène… même les chiens seraient connus pour se promener dans les rues dans un intense état d’excitation sexuelle.
Aucun scientifique se s'est encore penché sur la question. Mais le porte-parole du laboratoire Pfizer, a réagi à cette histoire en parlant d’un mythe et en assurant que les processus de fabrication étaient très sophistiqués et hautement réglementés. On serait quand même très heureux que des chercheurs se mettent à étudier le phénomène.
Quoiqu’il en soit le viagra est souvent cité en science pour décrire la notion de sérendipité qui est le fait de réaliser une découverte scientifique de façon fortuite.
Car au départ la pilule bleue n’était pas destinée à redonner de la vigueur aux verges paresseuses.
Non, elle était testée pour traiter l’angine de poitrine. Et c’est au cours des essais cliniques de phase 1, que les chercheurs se sont rendus compte d’une petite anomalie chez les hommes ayant pris du Sildénafil, le nom de la molécule.
En 1998, le Viagra sort aux Etats-Unis et l’année suivante en Europe. Les ventes sont gigantesques et ont rapporté plus de 2 milliards de dollars à Pfizer faisant de son médicament star le premier traitement du dysfonctionnement érectile ! Et ça ce n’est pas une légende irlandaise.
https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-carre/l-edito-carre-07-decembre-2017