Nan mais sérieux les gens, le mec a simplement mis en ligne une page de sont propre journal de la lutte. Et vous faite un scandale pour seulement deux mots (novembre 2015) en oubliant totalement le contenue du texte.
Je suis persuadé qu'qu'il a prévu de nous éclairer sur cette date, c'est une oeuvre inédite à laquelle nous assistons.

Je ne suis pas là pour juger qui que se soit mais juste pour vous dire que le si magnifique Saezlive devrai fermer c'est porte pour évité de lire vos commentaires.

C'est marrant comme on ne lit pas tous la même chose. J'y voyais la tribune d'un artiste défendant une certaine idée de la culture, de la création, des valeurs qui ont construit sa vie, une vie qui perd son sens face à des modes de vie qui voudraient réduire son métier à rien.

Zavez rien compris pour les dates : il en avait marre de nos discussions sur septembre et juin !

Je pense à "Zone" de Mathias Enard, 500 pages, 1 phrase, ni majuscule, ni point. Je propose une pendaison en place publique le 15 août.

Quittons-nous sur cet hommage à kaio et saez, ah ce que c'est beau l'art <3

Je préfère ma version. Il est désorganisé au possible, ce texte aurait du être le premier et le paragraphe sur sa non production vient des critiques reçues de toute part.

Je suis pas dégoulinant d'amour pour Saez, il est ce qu'il est.
Je suis seulement respectueux de l'artiste et de sont projets.

Et je trouve cela triste que des personnes comme tu le dit qui connaisse et suive Damien beaucoup plus que moi, en sont à le critiquer pour de pareil futilité sans prendre partie pour lui et sont oeuvre.

Le mec part quand même en "guerre" avec sont Manifeste, et vous, ses fans qui depuis longtemps lui permettre de tenir la tête hors de l'eau, au lieu de partir en guerre avec lui vous vous contenter de pleurer pour des Majuscules ou parcque vous etes imcapable de patienter pour comprendre sont oeuvre...

Je suis loin d'être aussi fanatique que certains d'entre vous, mais Merde quoi les fans sont la pour soutenir et critiquer constructif. Si des le début vous vous contenter de petits détails en oubliant le contenue et qu'il vous lie, je le plaint vraiment...

"mes mots ne sont les putes de personne. et leur orthographe compte. et s’il arrive à tous d’écorcher un mot, d’écrire vite, il devient inquiétant quand la faute devient la loi." > J'ai ri en pensant très très fort à Isa.

Bon, pas tout lu de vos messages, c'est super long, vous êtes bavards, et vous naviguez pas mal entre les remarques pertinentes et inutiles. Bah oué Damien, c'est ça de donner tout au compte-goutte, on cherche et on trouve facilement plus la petite bête comme on dit. C'est dommage, y avait tellement de belles promesses de discussions et puis on est là, à se frustrer les uns les autres parce qu'on est frustrés nous-même.

Quant au texte, je suis pas super convaincue. Quelqu'un l'a dit avant moi, pour moi aussi ça reste du goût de "l'avant-manifeste", de l'introductif, du déjà-entendu que ce soit au niveau du style ou du contenu. Je reste toujours aussi peu sensible à sa façon de présenter les choses, que j'arrive pas à calquer sur mon expérience ou mes idées : "la perfusion populaire", "la profusion du tout n'importe quoi", "l'ignorance", "l'esclavagisme",... j'ai l'impression qu'on en revient à cette séparation entre le citoyen lobotomisé et le saezien éclairé alors que c'est une séparation superficielle et dépassée. Je comprends pas trop moi non plus pourquoi ces deux textes ne sont pas gratuits ; payer 60e pour avoir le droit à une justification sur le pourquoi des 60e... Bizarrerie communicative, mais on va plus les compter.

Il parle pas mal de la désacralisation aussi, comme si c'était mauvais. Celle de l'art, c'est un sujet que j'ai beaucoup étudié en cours cette année. Je suis pas trop d'accord avec lui. La désacralisation a été assez brutale, parce qu'on est une génération qui s'est vite athéisée et déritualisée, mais c'est plutôt une chance pour moi. Pourquoi parler de l'Artiste avec une majuscule, pourquoi lui conférer une place particulière, le sureléver, lui donner des pouvoirs alors que le créateur reste homme, tout comme toi et tout comme moi. On ne doit rien sacraliser, parce qu'on perd forcément. Ni le travail, ni la politique, ni l'orthographe, ni l'art, encore moins l'artiste. La désacralisation, c'est pas uniquement synonyme de je-m'en-foutisme et de profusion, ça dépend juste de comment on s'en sert et comment on réagit face à elle.

Mais bon. To be continued...

Saez est avant tout Damien, un artiste, et saezlive, vous, nous les manifestants, nous somme la pour le suivre, le soutenir et donner une raison à sont oeuvre.
Il a autant besoin de vos critique constructive que de votre soutien.
Et je dénonce seulement le manque de soutien de trop d'entre vous.

Je pense personnellement qu'il se fout de nous avec la date, 9 mois de gestation pour pondre une page de journal.
Le mec répond avec ses deux premières page du Manifeste à toute vos interrogation sur sa vie, sur l'oeuvre.
Il nous sort des : ))) Le mec il est heureux de jouer avec nous tous, il nous fait participer à sont oeuvre. Car le manifeste c'est nous tous.

On devrait apprécier plutôt que de pleurer par impatience...

C'est totalement inédit ce qu'il crée, j'espère du fond du coeur que l'oeuvre -Le Manifeste- de Saez, méritera un jour sa place dans les livres de l'éducation national.

En tout cas le salaud, en attendant il nous fait poiroter et s'amuse avec nous.
C'est tellement bon de le savoir comme ça.

))

Puis pour un mélancolique tel que Damien, chaque sourire est une victoire en soit, même si la guerre n'est pas finis.

Profitez plutôt pour débattre sur des questions que vous souhaitez lui posé, avec de la chance une nouvelle page en sortira : )))

Bonjour,

Cultivant habituellement la discrétion et l'écoute (ou la lecture) je me décide à livrer quelque reflexion sur ce "manifeste" qui suscite tant de commentaires contrastés.
Tout d'abord je considére que "Messina" et "suppléments de Mensonge" de HF Thiéfaine représentent, pour moi, les 2 albums francais phares de cette derniere décennie.Qualité de l'écriture,références, richesses thématiques : pour paraphraser un vers de Thiéfaine justement "je n'ai pas assez de mots assez durs"... pour en expliquer la portée émotionnelle. A tel point que j'écoute trés peu ces 2 albums,je veux toujours préserver ce sentiment de la découverte de l'oeuvre pour revivre cet intime chamboulement initial...
Pour moi la question des 60 euros ne s'est meme pas posée, Oscar Wilde écrivait que maintenant tout le monde connait le prix de chaque chose et la valeur de rien...alors j'ai versé 60 euros plus pour une contribution que pour une acquisition...
Bon j'ai la chance de bien gagner ma vie, mais l'innovation artistique qui nous est proposée semble tellement folle,mégalo, qu'elle enivre mon avenir de perspectives jubilatoires sans aucune mesure avec mon petit quotidien de bobo lyonnais...Alors oui je fonce,qu'importe les maladresses de communication, Damien Saez fait parti de ce vivier d'Artistes qui rend la vie plus supportable par une quete éperdue de cette Beauté qu'il débusque dans la déliquescence d'une Humanité accablée.
Voilà je voulais juste faire partager mon enthousiasme devant ce "manifeste",j'espére seulement que les 2 albums annoncés seront aussi disponibles physiquement,pas seulement pour pouvoir en jouir sur une bonne platine hi-fi mais aussi parce que je suis attaché à l'objet:subsiste en moi un coté collectionneur certes un peu anachronique,mais qui me font sentir la présence bienveillante et lumineuse de tous ces compagnons d'infortune...si vous le permettez je reviendrais commenter cette poesie resistante,en toute humilité,car cet espace d'expression recele aussi de bien beaux ressentis que je n'aurai pas pu aussi bien retranscrire.
Bien à vous

Bonjour,

Cultivant habituellement la discrétion et l'écoute (ou la lecture) je me décide à livrer quelque reflexion sur ce "manifeste" qui suscite tant de commentaires contrastés.
Tout d'abord je considére que "Messina" et "suppléments de Mensonge" de HF Thiéfaine représentent, pour moi, les 2 albums francais phares de cette derniere décennie.Qualité de l'écriture,références, richesses thématiques : pour paraphraser un vers de Thiéfaine justement "je n'ai pas assez de mots assez durs"... pour en expliquer la portée émotionnelle. A tel point que j'écoute trés peu ces 2 albums,je veux toujours préserver ce sentiment de la découverte de l'oeuvre pour revivre cet intime chamboulement initial...
Pour moi la question des 60 euros ne s'est meme pas posée, Oscar Wilde écrivait que maintenant tout le monde connait le prix de chaque chose et la valeur de rien...alors j'ai versé 60 euros plus pour une contribution que pour une acquisition...
Bon j'ai la chance de bien gagner ma vie, mais l'innovation artistique qui nous est proposée semble tellement folle,mégalo, qu'elle enivre mon avenir de perspectives jubilatoires sans aucune mesure avec mon petit quotidien de bobo lyonnais...Alors oui je fonce,qu'importe les maladresses de communication, Damien Saez fait parti de ce vivier d'Artistes qui rend la vie plus supportable par une quete éperdue de cette Beauté qu'il débusque dans la déliquescence d'une Humanité accablée.
Voilà je voulais juste faire partager mon enthousiasme devant ce "manifeste",j'espére seulement que les 2 albums annoncés seront aussi disponibles physiquement,pas seulement pour pouvoir en jouir sur une bonne platine hi-fi mais aussi parce que je suis attaché à l'objet:subsiste en moi un coté collectionneur certes un peu anachronique,mais qui me font sentir la présence bienveillante et lumineuse de tous ces compagnons d'infortune...si vous le permettez je reviendrais commenter cette poesie resistante,en toute humilité,car cet espace d'expression recele aussi de bien beaux ressentis que je n'aurai pas pu aussi bien retranscrire.
Bien à vous

Bon arrêtez de vous prendre le chou sur le forum, y a du nouveau dans le Journal de la lutte

Bonjour tout le monde !!
Tant de contenu d'un coup...
On n'est plus habitué
On va dire qu'il en donne trop !

À nos lectures !

ouh là, y'a de la lecture d'un coup, c'est chouette ! ( pas ici hein, vous me saoulez à vous prendre la tête sur ce topic, mais sur culturecontreculture )

Tss. Fidèle à lui-même...
En vrai c'est intéressant ses réflexions sur la culture. Je pense qu'on est dans une période charnière et qu'il arrive à en saisir beaucoup de choses. Il est juste un peu maladroit.

...

<3

si j'apprends pas grand chose sur la philosophie du Monsieur, le lire a ce quelque chose de rassurant. Si pour moi il fait un raccourci un peu trop rapide entre la création de plateforme de partage et leur utilisation masquée par les nouveaux distributeurs de rêves, son regard et son analyse me touchent encore.

On a toutes les réponses messieurs dames, soyons patients...

Et ses références à lui même, cet égo latent, si présent mais droit comme le i d'intégrité...

Je me sens enfin nourris au sein de la création, et attends les disques et autres jouets avec encore plus d'impatience.

Bonjour tout le monde !!
Tant de contenu d'un coup...
On n'est plus habitué
On va dire qu'il en donne trop !

<3

si j'apprends pas grand chose sur la philosophie du Monsieur, le lire a ce quelque chose de rassurant. Si pour moi il fait un raccourci un peu trop rapide entre la création de plateforme de partage et leur utilisation masquée par les nouveaux distributeurs de rêves, son regard et son analyse me touche encore.

On a toutes les réponses messieurs dames, soyons patients...

Et ses références à lui même, cet égo latent, si présent mais droit comme le i d'intégrité...

Je me sens enfin nourris au sein de la création, et attends les disques et autres jouets avec encore plus d'impatience.

pis vivement une version papier, c'est chiant de pas pouvoir stabiloter
(on râle on râle, c'est une façon de se sentir exister)

pis vivement une version papier, c'est chiant de pas pouvoir stabiloter
(on râle on râle, c'est une façon de se sentir exister)

Le plaisir du papier c'est autre chose Kaio.

Je n'arriverai jamais à lire un livre sur internet par exemple.

Le plaisir du papier c'est autre chose Kaio.

Je n'arriverai jamais à lire un livre sur internet par exemple.

Chacun son point G



Au temps pour mwa Kaio alors.

pis vivement une version papier, c'est chiant de pas pouvoir stabiloter
(on râle on râle, c'est une façon de se sentir exister)

lol tu peux surligner ta lecture sur le net

au pire tu copie dans un editeur et tu surlignes la.

Edit : j'ai rien dit.

Tiens j'en ai une pour vous
"internet a-t-il créé quoi que ce soit ?
l’illusion de savoir écrire,
l’illusion même d’avoir quelque chose à dire, je sais je sais… il y va fort… allez, allons jusqu’au bout"

BAM

Aller, fermez là vous n'avez rien d'intéressant à dire.
Forum fermé.

et sinon, damien si tu nous lis, j'aimerai bien participer au financement du manifeste, mais pour les petits pauvres comme moi tu veux pas faire un paiement en plusieurs fois? parce que oui ça fait que 5 euros par mois, chose completement faisable et avec grand plaisir, mais les 60, d'un coup, c'est avec regrets que je peux pas les sortir pour le moment
DIS OUI DIS OUI

« tu fêtes plus Carnaval ma France, tu fêtes Halloween, et Halloween, ça fait des monstres… »

Un thème que j'ai énormément étudié (en vue d'une thèse, d'ailleurs), je trouve que cette phrase qui termine le texte "Mouvements sociaux" donne beaucoup à méditer...

Je ne comprenais pas, comme d'autres, comment quelqu'un qui s'attache autant aux mots, à leurs orthographes, pouvait nous livrer des textes si saccadés et étouffants à la fois. Je ne comprenais pas pourquoi nous priver de ces respirations qui font qu'on ne termine pas une lecture comme on termine un marathon, à bout de souffle. Je ne comprenais pas pourquoi il s’époumonait à mettre un point d'honneur à maltraiter cette richesse qu'offrent à notre langue les virgules.
Maintenant, j'ai compris. Les choses ne sont pas toujours comme on les voit.

Bref. J'ai copié-collé le texte dans un traitement de textes, les points sont des virgules !

Lire autant m'a donné envie d'écrire à moi aussi, tiens.

Après avoir lu la plupart des échanges du forum, je suis restée incertaine par rapport à la démarche de Saez ces dernières semaines. Passant d'un commentaire à l'autre, mon avis changeait sans cesse... Sans savoir quoi en penser au final.

Après la lecture de ces trois nouveaux textes, je me sens rassurée, comme certains d'entre vous apparemment. Toute cette révolte, des fois à la limite de la crise d'adolescence, m'a d'abord semblé réchauffée, mais le type a toujours de quoi répondre. Selon lui il faut insister sur ces choses, et on a pas fini d'en entendre parler, donc bon, autant l'accepter, "l'écouter", y penser et en faire sa propre conclusion.

Si je suis rassurée c'est parce qu'en effet il répond à pas mal de questions que j'ai vu ici et qui m'ont donc trotté dans la tête ensuite. Et ce que j'en retiens moi de ce texte, surtout du dernier, c'est... l'impatience ! Que de belles choses annoncées, la certitude que tout ça n'est que l'introduction, que de belles choses sont à venir, sur des plateformes différentes, etc...

Ce que j'aime particulièrement dans sa démarche, souvent maladroite certes (en tant que communicante du service public je ne peux qu'être d'accord quand on lui préconise de se trouver un joli assistant com), c'est la spontanéité des textes. Ils ont en effet été écrits à différentes dates et seulement mis en ligne aujourd'hui mais j'aime ce sentiment qu'il a écrit tout ça... d'une traite. J'affectionne particulièrement ce mode d'écriture, ce "let it be" extrêmement personnel et pourtant qu'on s'empresse de partager. Les mots fusent, les phrases s'enchaînent au gré des pensées, on fait quelques fautes sans prendre le temps de les corriger, on ne relit pas tout sans cesse, on ne cherche pas à paraître plus malin qu'on ne l'est à travers un vocabulaire qui ne nous appartient pas... On est soi-même, on se comprend, et parfois ça n'est pas clair pour le lecteur, mais c'est l'instant.

Pour un artiste discret, que je suis depuis tant d'années en l'ayant toujours considéré comme un étranger dont j'essaie au fil des albums de comprendre la vie, le fonctionnement, la pensée, et bien je suis ravie de ce nouveau mode de partage.

Je me pose, je lis tranquillement ses pensées, je reste au taff jusqu'à 18h30 un 10 aout alors qu'en temps normal j'aurais filé depuis belle lurette, tout ça parce que ses belles promesses m'apaisent.

(Bon, après, quand même hein, le spitch habituel du "c'était mieux avant", à la longue on a pigé, et y'aurait à y redire !).

A ciao bonsoir.