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Des tas de choses qui se bousculent. Qui s’entrechoquent dans les limbes de mon cerveau.
Les tripes qui se mouvent à l’allure de serpents qui dansent, c’est l’enfer dans le ventre.
Comme un air apocalyptique, le début de la fin, ou la toute fin du début.
Comme un désert menaçant de chaleur et humant l’horreur qui suinte de milliers de kilomètres de souffrances. Ou d’errance, au choix.
Comme une marche funèbre, ou une marche vers la guerre, en troupe, vers un champ de cadavres.
De la noirceur. De la noirceur voilant tout ce qu’il peut y avoir de vivant.
Un glas. Sonnant l’arrivée de ce côté noir qui prend si souvent le dessus aux moments inopportuns.
Que fais-je donc, vers où je marche ?
Dénuée de sentiments, trop souvent dénuée d’envie.
J’me sens carcasse. Carcasse animée.
ZOMBIE.
A me traîner dans les rues, du sang sur les mains et sur la peau.
La peau souillée de sang.
Et le son de cette guitare. Qui me donne des envies de Russie au temps de Staline. Qui me fait suinter d’horreur.
Comme je suis tordue.
Comme je suis tordue…
Oui, et ?
Que ça plaise ou non m'est égal, tant que ça me fait écho à moi-même.
La bonne journée
salut l'zombie.
viens me badigeonner de tes sanguinolences, j'suis prêt à tout pour entendre ta face et voir ta voix. :)
Je peux pas venir dans ton coin de néant.
Si tu me parles, mais tu ne le sais pas, ne le sais plus.
Hélas.
Tu as oublié à force d'absinthe
Toutes mes tendresses.
Mais j'emménage bientôt dans un hôtel particulier, tu pourras passer entre Roxane et Romane
Te défoncer un coup
Il y a une jolie vue sur le cimetière
Comme une vue sur l'avenir.
J'en ai hâte mais ne sais toujours quand ....
QUand le vent m'y portera.
Ou peut-être que quand tu y seras, je passerai par l'Irlande. Je rêve d'y faire un tour.
Je t'embrasse, évidemment.
Les choses meurent tout autour et moi j’en meurs tout autant.
Ma poésie s’éloigne, et j’ai trop vendu de mon âme pour tenir un peu de ta main.
J’ai vendu ma liberté pour quelques uns de tes sourires, mais pauvre de moi-même, je me retrouve le coeur hypothéqué à deux doigts d’être saisi.
Ce fut un investissement improductif. Un boursicotage foireux. D’avoir investi tout mon amour chez le même PDG. D’avoir laissé toute ma tendresse à sa seule entreprise.
Quelle escroquerie, chéri.
J’en ai perdu qui j’étais, pour le peu que j’étais quelqu’un.
J’en ai perdu ma fierté, que j’ai placé entre tes mains.
J’en pleure mes souvenirs, bien sûre, la seule réussite de l’empire.
Construction vaine. J’en ai même omis de construire un bunker. Pour parer à notre éventuel dépôt de bilan.
Oui. Je me suis jetée corps et âme sans omission d’une seule partie, d’un seul mètre carré de moi-même, dans le trou noir.
Je me suis jetée en toi comme Narcisse tombait à l’eau.
J’ai perdu le jeu, j’ai perdu mon amour,
Toutes les déclarations ne suffiraient pas à te montrer le dépit qui m’habite depuis des semaines.
Tous les mots d’amour ne suffiront pas à te ramener à moi.
Alors vole comme tu le peux, n’oublie pas comme je t’aime.
Ca y est. C'est fini.
Je me retrouve à recommencer mon chemin à zéro, une balle dans le pied.
Mais je m'en sortirai, mes béquilles sont résistantes. Heureusement que mes béquilles sont là d'ailleurs.
Tu ne m'aimes plus. La chaleur de cette autre te plaira toujours plus que la mienne entre tes draps, la présence de cette autre te sera toujours plus bénéfique que la mienne dans ta vie.
Alors voilà. Ecartée de force de ton existence, et forcée de t'écarter de la mienne, je m'en retrouve en mal d'amour à pleurer ton absence.
Ca passera, sans doute. Puisque tu es heureux, je vais être forcée de l'être aussi, un jour.
Tu étais ma perfection. Je ne trouverai jamais mieux que toi. Mais je ferai avec.
Tu étais génial, S. Je ferai le deuil, de nous deux, de nos souvenirs, de tes cheveux plaqués sortant de la douche et de ton sourire que j'aimais, aime et aimerais encore pour longtemps.
Tu n'es plus qu'un spectre à qui je fais signe de la main. Sois heureux puisque tel est ton destin. Retrouver un amour perdu semble être une chance, je ne t'en veux pas.
Mais je t'aime et je crie au désespoir de devoir te laisser quitter la rive.
Ca passera, comme tout. Comme dirait l'ami "Laurent et moi on en a vu d'autres, et toi, t'es encore jeune, t'en verras d'autres".
Oui j'en verrais d'autres. Peut-être plus difficiles que ce que je ressens maintenant. Mais je suis anéantie, et je dois reprendre des choses qui se sont réduites en cendres.
Alors oui, il n'y a plus d'espoir, et si je vis désormais, ce sera pour construire ce que je deviendrais.
Je n'ai plus rien à te prouver, puisque si peu t'importe, je n'ai plus rien à donner pour te montrer que ton bonheur pouvait être avec moi.
Je t'aime et je te laisse partir les larmes aux yeux, toute ma sensibilité à toi dédiée. J'ai changé pour toi, mais je me dois de rester ainsi. Et si ça ne te rend pas fier, moi au moins je le serais.
Tu étais l'autre partie de moi. Je dois la récupérer, cette fois-ci.
Sois heureux.
Avec toute mon affection,
Au revoir.
Celestine.
J'sais pas comment prendre ça... j'espère un jour faire partie de ceux qui regardent les étoiles. Mais je sais que dans mon petit caniveau, j'en ai déjà des chouettes, des étoiles. Irlandaises, françaises, et même métisses algériennes. De partout. Et ça, c'est important de le savoir.
Et à ces étoiles-là, la seule chose que je puisse faire, c'est dire merci, et faire un petit ♥.
Les temps sont durs. Je pleure souvent.
Mais je savais de toute façon que j'avais changé, je ne savais juste pas trop comment.
Hadès m'a un peu ouvert ses portes.
Je ne suis que sur le palier, c'est à moi de ne pas franchir son royaume.
Stop. Cédez le passage, et observez.
La parcours n'est surement pas fini.
Il reste quelques boulevards, et quelques ruelles sombres à arpenter.
Quelques mots vides, sans talent, je le sais.
Mais les écrire fait du bien.
Voilà.
ça me rappelle beaucoup de choses quand je passe par ici
@Celestine
à mon sens, pas besoin de mots savants ni d'un grand talent pour exprimer sa peine et cracher ce qui nous ronge
puis tu as tout de même une jolie plume ^^
du courage en tout cas, c'est tout ce que je peux te renvoyer
tenter de trouver encore cette force en soi
chaque jour
et sourire il paraît, si c'était si facile ...
je t'en envoie un quand même : :)
et pour les étoiles
le temps est gris et pluvieux
on ne les voit plus ... :/
la bise
La vie rapace.
Qu'importe les coups bas, vous vous relèverez. Ces êtres de rien ne sont que grains de sable dont vous vous débarrasserez bien vite.
Tout donner ce n'est pas offert à n'importe qui, il faut un coeur, un sens de l'honneur, de la vie. Ne vous en voulez pas, ils ne le méritent pas.
Vous êtes Reines, eux tellement moins que des cancrelats.
A l'appartement, deux heures zéro sept du matin.
Sur le fauteuil, les doigts glissant sur le clavier pour taper ces quelques lettres, ces quelques mots empruntés au néant.
Il fait froid.
J'ai froid aux mains.
J'ai froid au corps.
Je suis froide du coeur,
A l'instant.
La chaîne hi-fi chantant de la musique,
"The Architect of love does not remember us."
Il ne s'agit ni plus ni moins que du vide qui sort du néant à travers ces mains, ce corps fragile.
Beaucoup de choses et à la fois rien n'a bougé en un an.
Je soupire en repassant par cette aire numérique aménagée en salon de thé où une vieille âme raconte des histoires dont tout le monde se fout, il s'agit là de ma maison de retraite.
Je ne sais plus quelle relation j'entretiens avec tout ça, si cet endroit ne représente qu'une histoire d'une nuit, ou l'histoire d'une vie.
Je ne sais plus trop, car les pieds dans le réel m'ont ôté un peu de mes yeux tournés vers les nuages.
Je volais et évoluais dans un imaginaire suffisant pour me préserver un minimum de la brusquerie du monde, puis, l'imaginaire a passé l'arme à gauche jusqu'à n'en devenir qu'une flaque de désillusions sur laquelle je marche un peu plus profondément chaque jour.
C'est donc ça le monde.
Je le savais mais je possédais encore ma cape de protection, rigide comme une carapace de fer qui repoussait l'aigreur.
L'âge passe.
L'enfance devient plus lointaine chaque instant qui passe.
On découvre, prend les petites choses qui nous mettent quelques centimètres de soleil dans le quotidien.
Les rencontres, les conversations dans les bars du Nord. Les trouvailles.
Ce soir par exemple, la seconde rencontre totalement hasardeuse avec une personne qui s'avère être elle aussi membre de SL.
Il n'y a pas de chute, il ne s'agit toujours que de choses écrites pour moi-même, un peu égoïstement car ne recherchant pas spécialement l'auditoire. Il ne s'agit toujours que de mes petites poubelles cérébrales lâchées dans une décharge numérique...
Bien à moi-même.
:)
Pink Floyd post agression.
Another brick in the wall déjà bien rempli. Je pensais avoir déjà vu les pires travers de l'humain, mais là, je ne m'attendais pas à ça.
Que mes blessures aux poings et aux jambes témoignent, très chers agresseurs, des coups que j'ai réussi à vous donner avant que vous ne preniez la fuite, sans avoir réussi à m'arracher ce à quoi je tenais.
Mes très chers agresseurs, pauvres taches, déchets de la société, allez pourrir en enfer.
Pour ce que vous avez fait à mes amis, pour ce que vous m'avez fait à moi, allez pourrir.
Je ne peux pas regarder en face ce cadavre de sac déchiré gisant sous mes yeux,
Mon sac gît, oui, mais pas ma fierté. Pour ces insultes et ces coups que j'ai réussi à vous porter.
Vous m'avez traîné, peut-être, mais vous n'avez pas traîné ma dignité. Je me suis relevée. Je ne suis pas restée à terre.
JE T'AI FRAPPÉ PAUVRE TYPE AU SURVÊTEMENT BLEU.
JE T'AI EU PAUVRE CON.
De converses pour le coup... J'ai regretté d'avoir retiré mes dr martens plus tôt dans la soirée.
En vrai, j'ai la trouille de ressortir.
Il fait déjà noir, et je dois rejoindre les potes à Lille. Si je ne me fais pas violence je ne ressortirai jamais.
Quand je regarde dehors, à travers le sombre du soir je ne vois plus que l'hostilité des rues. Alors qu'il y a encore deux jours, je me sentais à l'aise et évoluais comme un poisson dans l'eau à travers la nuit, j'me sentais libre.
J'aimais la nuit.
J'aimais la nuit bien plus que le jour.
Salut Celestine,
Nouvelle sur le site et je te lis. ...et je te dis : BRAVO ! tu les as eu ces connards ! ;-)
Mais je te comprends, je suis une gonzesse, on connait les dangers de la nuit ( encore plus grands pour nous, les femmes ).
Et comme tu as raison, le charme de la nuit....dommage, dure est la réalité.
Une bombe lacrymo dans la poche, ça peut être bien...ça rassure et si tu as besoin de l'utiliser, ça calme ces gros crétins.
Allez, courage !
"Il faut lui reconnaître la discrétion. Je ne l’ai pas vu arriver, je ne l’ai pas vu repartir. Il était là, puis plus. Un constat avant, un constat après. Et tous, de passer leur vie à répéter ces mots, "J’ai aimé". C’est ce qu’il leur reste de choix et de souvenir à la fois. Ils ont connu l’amour, mais n’ont jamais eu vraiment le temps de s’en rendre compte."
Adieu et à demain.
Moi non plus, et toi non plus, ne l’avons pas vu arriver. C’était évident mais nous étions peut-être un peu trop borgnes pour y prêter attention. Trop ancrés dans nos peurs et notre rationalité.
Je t’ai aimé. Puis tu m’as aimé. On s’est ratés. Au bout du compte, nous sommes tous les deux malheureux de notre erreur de timing. Je le suppose du moins, en voyant tes vieilles bouteilles à la mer. Nous nous sommes ratés encore une fois, et celle-ci semble être la dernière. Tout semble clos, puisque tel est ton désir.
Antérieurement à tout ce qui a brûlé, j’ai touché le bonheur de la main plus que du bout des doigts. J’avais une main, juste une main plongée dedans, et une main c’est déjà beaucoup.
C’est une sensation bien étrange que j’ai vécue à ce moment là. Aussi étrange que de la décrire, d’ailleurs. Cette impression de n’être qu’un tout avec toi. Je me sentais entière en serrant ta main foulant les pavés du Vieux-Lille. Je me sentais à ma place quand la chaleur de l’été effleurait nos corps sur les marches de la Citadelle.
Je ne me suis jamais lassée de toi. Ni à cette époque, ni maintenant. Je continue à rêver de toi et à sentir ton fantôme flâner dans mon esprit. J’ai toujours le souvenir presque physique, en tournant dans ma rue, de ta voiture garée sur le petit parking, près du parc. Presque physique parce que je te revois toujours me rejoignant, grand homme que tu es, les bras toujours grand ouverts. Et je chéris ces souvenirs autant que je les hais. Je les chéris autant qu’ils me semblent lointains chaque jour.
C’était notre planète à nous, à nous seuls, ça dépassait les autres, qui semblent tous persuadés que l’on était faits pour être ensemble. Et pour certains, qu’on l’est encore.
J’ai pensé à toi chaque fois qu’un autre homme sans grande identité est passé par ma demeure. A chaque instant, j’ai pensé à toi. J’ai presque honte de l’avouer, mais j’ai fermé les yeux, une fois seulement, en imaginant que c’étaient tes mains posées autour de mon visage, tes lèvres qui foulaient les miennes, et ton corps qui caressait le mien.
Je te le jure, que même sans serment à ton égard, je ne t’ai jamais fait d’infidélité depuis, car à chaque fois, c’était un peu de toi que je cherchais.
Ca fait des mois maintenant. Des mois que je n’ai pas croisé tes yeux, que je n’ai pas entendu ta voix.
Tu manques cruellement à ma vie.
Mon ami, mon amour,
Je t’aime.
[quote="éoline"]Salut Celestine,
Nouvelle sur le site et je te lis. ...et je te dis : BRAVO ! tu les as eu ces connards ! ;-)
Mais je te comprends, je suis une gonzesse, on connait les dangers de la nuit ( encore plus grands pour nous, les femmes ).
Et comme tu as raison, le charme de la nuit....dommage, dure est la réalité.
Une bombe lacrymo dans la poche, ça peut être bien...ça rassure et si tu as besoin de l'utiliser, ça calme ces gros crétins.
Allez, courage ![/quote]
Merci, mais j'aurais aimé être plus forte encore.
Yep, la bombe lacrymo, c'est en projet, en attendant, j'me balade avec mes couteaux, mais c'est provisoire.
Merci ! Et bienvenue à toi.
Salut Celestine,
Nouvelle sur le site et je te lis. ...et je te dis : BRAVO ! tu les as eu ces connards !
Mais je te comprends, je suis une gonzesse, on connait les dangers de la nuit ( encore plus grands pour nous, les femmes ).
Et comme tu as raison, le charme de la nuit....dommage, dure est la réalité.
Une bombe lacrymo dans la poche, ça peut être bien...ça rassure et si tu as besoin de l'utiliser, ça calme ces gros crétins.
Allez, courage !
Merci, mais j'aurais aimé être plus forte encore.
Yep, la bombe lacrymo, c'est en projet, en attendant, j'me balade avec mes couteaux, mais c'est provisoire.
Merci ! Et bienvenue à toi.
Merci Célestine.
Les couteaux...ce n'est pas l'idéal.
Oh, pis, zut, allons-y au bazooka !! :-D ( ça prend un peu de place, peut-être ?! )
Heureusement, on ne se fait pas attaquer tous les jours...
Bonne journée ;-)
Je ne te connais pas je ne connais pas ton histoire mais tes textes me transpercent le cœur.
Courage a toi. Et courage aussi dans les rues de Lille. Moi c'était dans les rues de Roubaix.
Courage petite :)
Marbrerie, Lille, Roubaix ...
@eoline , c'est ce que je commence à me dire..
@Sybile , merci à toi, c'est chouette de savoir que ce qu'on écrit fait écho, même si le but premier n'est de faire écho seulement à moi-même...
@Peb', merci mon loulou...
Il serait peut-être temps d’oublier, maintenant.
Je ne sais pas si j’y arriverai. Mais c’est un chapitre clos depuis longtemps, depuis que tu m’as blacklistée la première fois à vrai dire…
Je m’en rends compte maintenant, que pour toi, c’est terminé depuis longtemps…
Je te crois quand tu me dis que tu voulais être avec moi il y a des mois de ça, maintenant.
Je t’ai cru quand tu as dit en décembre que parfois tu avais envie de tout plaquer et venir me voir. Et je crois que c’était déjà fini pour toi à ce moment là.
Je t’ai aimé. Profondément. Je t’aime encore. Et je t’oublierai.
J’oublierai ces souvenirs comme ils sont venus. J’oublierai tes yeux. J’oublierai ton sourire. J’oublierai ton corps. J’oublierai ton rire. J’oublierai tes plaisanteries. J’oublierai ton regard fixé sur moi.
J’oublierai chaque moment passé avec toi. J’oublierai tous ces souvenirs qui m’arrachent le coeur.
J’oublierai ton fantôme qui me pourchasse encore.
Pierre, je t’oublierai. Parce qu’il le faut. Parce que tu le veux. Et parce que je le veux aussi, maintenant.
Je ne veux plus jamais tourner dans ma rue en espérant qu’un jour encore tu y tourneras aussi, je ne veux plus jamais penser qu’un jour je t’enlacerai encore. Je ne veux plus jamais me dire que tu me manques.
Je ne veux plus jamais espérer qu’un jour je te verrais rentrer dans cette grande salle de volley. Je ne veux plus jamais te revoir dans mes souvenirs en train de jouer sur ce grand terrain que je foule à mon tour en pensant si souvent à toi.
Je ne veux plus jamais que qui que ce soit me dise qu’on est faits pour être ensemble. Je ne veux plus que qui que ce soit espère pour moi.
Je ne veux plus jamais voir ce regard compatissant qu’on lance depuis août à cette nana qui a perdu une partie d’elle-même. Je ne veux plus être cette nana qui a perdu cette partie d’elle-même. Je ne veux plus être cette nana qui pleure tout ce qu’elle n’a jamais pleuré en t’écrivant ces mots.
Je ne veux plus me sentir parfaite à travers tes yeux. Je ne veux plus de tout ça.
Je t’ai perdu, c’est tout.
Pour la dernière fois, je l’espère, je t’aime Pierre.
Je t’aime de tout ce que j’ai été, de tout ce que je suis, mais plus de tout ce que je serai.
Je t’aime.