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[quote="barnaud84"]tout est là sur ce traité ![/quote]
euh ben non, juste les arguments des anti, et ils penchent un peu dans l'anti américanisme primaire de temps en temps. L'Europe c'est un concept américain il parait!
Bon ça fait un peu plus peur, surtout le fait que la démocratie est bafouée par ce système opaque de négociations. Si on ne peut pas en discuter et débattre ouvertement c'est trop louche je n'ai pas envie de signer, sauf que justement á part les élections européennes du 25 mai, on ne nous demande pas notre avis. Et puis Hollande il est pour alors pourquoi s’inquiéter, il sait ce qu'il fait non?.....ou pas?
Les producteurs de Roquefort ils en pensent quoi du TTIP? et les chocolats Kinder (œufs surprise interdits aux USA)?
tout est là sur ce traité !
euh ben non, juste les arguments des anti, et ils penchent un peu dans l'anti américanisme primaire de temps en temps. L'Europe c'est un concept américain il parait!
Bon ça fait un peu plus peur, surtout le fait que la démocratie est bafouée par ce système opaque de négociations. Si on ne peut pas en discuter et débattre ouvertement c'est trop louche je n'ai pas envie de signer, sauf que justement á part les élections européennes du 25 mai, on ne nous demande pas notre avis. Et puis Hollande il est pour alors pourquoi s’inquiéter, il sait ce qu'il fait non?.....ou pas?
Les producteurs de Roquefort ils en pensent quoi du TTIP? et les chocolats Kinder (œufs surprise interdits aux USA)?
Je vous lis depuis quelques temps sans trop réagir, parce que je ne savais pas moi-même où me placer. J'ai lu quelques trucs, mais je crois que je ne vais rien dire de plus qu'@Eléa.
[quote]Dans son mandat de négociation, le Parlement européen a posé des «lignes rouges» : interdiction de toucher à l’audiovisuel, la culture, la défense, protection des données personnelles et des ambitions environnementales de l’UE. Et le groupe d’eurodéputés socialistes a rajouté une série de conditions dont l’exclusion du Traité des fameux tribunaux privés. Ce qu’a répété Martin Schulz à Mediapart : «Il faudra un accord juste, transparent, symétrique et sûr, pour le bénéfice de l’ensemble des citoyens.» Si les normes européennes sont abaissées, les socialistes promettent que le traité «ne verra pas le jour» et invoquent un triple verrou : l’accord devra être voté par le Parlement européen à la majorité absolue, ratifié à l’unanimité par les Etats-membres et adopté par les parlements nationaux des 28. Or les députés européens ont déjà rejeté des traités internationaux, comme Acta (accord commercial anti-contrefaçon) en juillet 2012. Le Tafta devra être ultra-consensuel ou ne sera pas, assure Guillaume Balas : «Si le texte contient ce qu’on entend aujourd’hui, j’y serais opposé. Qui peut penser que le Parlement acceptera la création de tribunaux arbitraux, l’imposition des normes américaines et la fin des contrôles pour la finance ? Je ne vois même pas comment la droite voterait ça !»
http://www.liberation.fr/politiques/2014/05/12/libre-echange-qui-pense-quoi-sur-le-tafta_1015704[/quote]
Donc selon les socialistes et les instances européennes, l'accord tel que les anti-TAFTA le critiquent est un accord qui a de fortes chances pour ne jamais voir le jour, même au niveau des tant redoutés (à raison) tribunaux arbitraux. Je veux bien croire en leur bonne foi... mais là réside tout le problème de l'accord : on ne peut que "croire". La seule chose qu'on peut et qu'on doit contester dans l'état actuel des choses, c'est le manque de transparence et l'étrange discrétion du cours des négociations. Moi aussi je trouve ça louche, je n'en saisis pas toutes les intentions. Et surtout : ça empêche d'avoir une contestation solide. On ne peut qu'être contre qu'[i]a priori[/i] ou croire les promesses faites pour rassurer au sujet de l'accord de façon tout aussi [i]a priori[/i], mais sans fournir des raisons ou des preuves fondées et solides dans les deux cas. L'impossibilité d'une opposition et d'un débat public, ça fait plus que flirter avec l'antidémocratisme, et il ne faut pas aller jusqu'à brandir la théorie du complot ou tenir des discours manichéens pour s'en convaincre. On peut imaginer beaucoup de choses au sujet de cet accord, surtout des choses qui font peur ; la seule dont on peut pas douter, c'est bien que "la démocratie est bafouée par ce système opaque de négociations", dixit @Eléa. Et là on ne parle plus de "simples" risques. Je trouve ça flippant.
Dans son mandat de négociation, le Parlement européen a posé des «lignes rouges» : interdiction de toucher à l’audiovisuel, la culture, la défense, protection des données personnelles et des ambitions environnementales de l’UE. Et le groupe d’eurodéputés socialistes a rajouté une série de conditions dont l’exclusion du Traité des fameux tribunaux privés. Ce qu’a répété Martin Schulz à Mediapart : «Il faudra un accord juste, transparent, symétrique et sûr, pour le bénéfice de l’ensemble des citoyens.» Si les normes européennes sont abaissées, les socialistes promettent que le traité «ne verra pas le jour» et invoquent un triple verrou : l’accord devra être voté par le Parlement européen à la majorité absolue, ratifié à l’unanimité par les Etats-membres et adopté par les parlements nationaux des 28. Or les députés européens ont déjà rejeté des traités internationaux, comme Acta (accord commercial anti-contrefaçon) en juillet 2012. Le Tafta devra être ultra-consensuel ou ne sera pas, assure Guillaume Balas : «Si le texte contient ce qu’on entend aujourd’hui, j’y serais opposé. Qui peut penser que le Parlement acceptera la création de tribunaux arbitraux, l’imposition des normes américaines et la fin des contrôles pour la finance ? Je ne vois même pas comment la droite voterait ça !»
http://www.liberation.fr/politiques/2014/05/12/libre-echange-qui-pense-quoi-sur-le-tafta_1015704
Donc selon les socialistes et les instances européennes, l'accord tel que les anti-TAFTA le critiquent est un accord qui a de fortes chances pour ne jamais voir le jour, même au niveau des tant redoutés (à raison) tribunaux arbitraux. Je veux bien croire en leur bonne foi... mais là réside tout le problème de l'accord : on ne peut que "croire". La seule chose qu'on peut et qu'on doit contester dans l'état actuel des choses, c'est le manque de transparence et l'étrange discrétion du cours des négociations. Moi aussi je trouve ça louche, je n'en saisis pas toutes les intentions. Et surtout : ça empêche d'avoir une contestation solide. On ne peut qu'être contre qu'a priori ou croire les promesses faites pour rassurer au sujet de l'accord de façon tout aussi a priori, mais sans fournir des raisons ou des preuves fondées et solides dans les deux cas. L'impossibilité d'une opposition et d'un débat public, ça fait plus que flirter avec l'antidémocratisme, et il ne faut pas aller jusqu'à brandir la théorie du complot ou tenir des discours manichéens pour s'en convaincre. On peut imaginer beaucoup de choses au sujet de cet accord, surtout des choses qui font peur ; la seule dont on peut pas douter, c'est bien que "la démocratie est bafouée par ce système opaque de négociations", dixit Eléa. Et là on ne parle plus de "simples" risques. Je trouve ça flippant.