Miami, vos avis sur l'album

esi427 — Il y a 11 ans

hier fin de la 1ere écoute j'aurai dit/ , je trouve que toutes les chansons ont un air de déjà vue trop facile..
Mais depuis hier je l'ai écouté plus de dix fois(bagnoles, hi-fi enceintes de studio et casque de monitoring ...et poste de la cuisine.
énorme album en fait bien plus compliqué qu'il n'y parait...
Des textes qui se télescopes, des riffs de guitares de fou , un brûlot comme le rock français n'en a pas eu depuis tellement longtemps;
Le même mec a pondu VLP et Miami; alors oui il y a des mots, des phrases, des ambiances qui font penser à Debbie, j'accuse mais et alors ? c'est la pâte Saez.
Je suis heureux de l'avoir comme contemporain.
ps /Jenny si tu lis ce disque sera celui du retour à la lumière pour moi...je reviendrai bientôt

Eléa — Il y a 11 ans

@kaio, pas d'accord, l'alcool n'est pas la pire des drogues, puisque même en en consommant je n'arrive pas à être addict.
tout dépends des individus, les pires ce sont celles qui nous lachent pas, qui nous appellent (sans jeu de mots) comme le putain de portable par exemple.
si la pire des drogues se mesure à la déchéance du corps humain, ouais y a l'alcool, mais y en a des pires.

Maitre Kaio — Il y a 11 ans

mais la plupart des drogues peuvent être prises occasionnelement sans en être addict je capte pas

mais c'est HS

henlau — Il y a 11 ans

Ce n'est pas une apologie des addictions.
C'est comme Serge Gainsbourg avec sa chanson "Aux enfants de la chance". A l'époque il y en a qui n'avait rien comprit.
J'évoque Serge Gainsbourg qui était addict à l'alcool. Il qualifiait l'alcool de drogue Mineure. Il en est mort indirectement. Mais je pense aussi que ses proches ont souffert de son addiction!

Eléa — Il y a 11 ans

@kaio, je voulais dire tu as quel critère pour dire "la pire"

je recentre.............des drogues, dédrogues-toi!

Concernant la pochette, je ne reviendrai pas sur le recto dont j'ai déjà parlé par rapport à la censure. La palm bite du verso est moins laide en dollars mais ça ne me convainc pas plus que l'horrible rose des affiches. La première photo du livret comme un drapeau planté sur la Lune, pour bien rappeler qu'on est aux USA dont les valeurs s'imposent même à Paris, où on se fait ramasser par les éboueurs après les nuits dans les quartiers des dealers avec leurs putes. La photo des SDF, la face ignorée des temples du capitalisme. Contraste avec le fric, le sexe et tous les excès dont Miami nous éclabousse. Et ce gamin au regard perdu, qui croyait toucher le ciel et devenir le Roi grâce à la drogue et aux putains, scotché au grillage des tours de béton de son enfance. Puis la "16 Street" au milieu de nulle part, comme une perte de repères, un vagabondage sans but, parce qu'on a amassé que du vide.La femme au bord de la piscine, comme dans un clip de rap bien vulgaire. Elle rappelle les photos d'Amandine dans "Jours Etranges", cette éternelle nostalgie de l'adolescence. Bizarre ce besoin de toujours revenir au passé, comme si le présent était insupportable. Ça finit par faire un peu chat qui tourne en rond à force de courir après le passé. Pour Y Voir : La musique un peu monotone, qui montre l'hésitation, les questionnements sur la paternité. Puis ça éclate avec l'espoir final de vouloir de ce bébé qui est une promesse d'un sens, d'un mieux. Les Infidèles : Le mieux s'éloigne déjà, on finit tous à la table du diable. Il a vendu son âme pour se prendre pour un Dieu. Inversion des valeurs où les perversions de l'homme lui font imaginer qu'il est au-dessus de la sagesse des Dieux. Rochechouart : D'abord ce titre m'a laissée perplexe puisque c'est à côté de chez moi et que ça me fait penser à la campagne Limousine, à un cratère de météorite, à un château, mais pas à Miami ! Et le morceau commence, j'ai compris qu'on était loin des vaches :) Le modèle sex/drugs/money s'exporte bien. Le mec poursuit son voyage à Pigalle, finit par rentrer avec les éboueurs, ces gens qui n'ont pas vendu leur âme à l'argent, et essaie de retrouver celle qui l'a laissé. C'est marrant, c'est sur la chanson en France qu'il fait les références les plus visibles à des poètes. Je l'aime bien aussi parce qu'elle me rappelle quand je rentrais chez moi après mon boulot en bar de nuit et que je croisais les éboueurs, poissonniers, livreurs… Miami : Le morceau le plus réussi de l'album. Il résume à lui seul l'image qu'un français a de Miami. Les voix des mecs comme une meute de chiens en rut, la musique un brin electro, collent bien avec le texte. Un côté boite de nuit, divertissement, comme pour marquer l'arrivée du mec dans ce monde où il est encore tout excité par ce qui brille. Le Roi : Ça y est le mec s'est hissé au sommet et il se prend pour un Dieu. Musique de générique de série policière US des années 80. Le "camarade" me renvoie à Cuba, avec le communisme, les réfugiés qui pensent donner un sens à leur vie en montant des empires du sexe et de la drogue tels un Tony Montana-"j'ai les mains faites pour l'or". Un des mieux écrits, à part le "que convergent les cons et les verges". Des Drogues : Bon la musique me transporte à "Louxor" avec Philippe Katerine. Vu le costume de ce dernier dans son clip et le pink zob de la tournée, je vous laisse imaginer ce qui m'a traversé l'esprit… Texte qui fait trop énumération sans trop de sens, la partie en anglais fonctionne bien mieux. Mais la musique compense et j'aime beaucoup "des drogues au goût de toi, du couteau pénétrant la soie". Cadillac Noire : Ça me fait penser à "Lord Of War" ou "Cosmopolis". Et je sais pas pourquoi mais ça m'a rappelé le clip de Cunningham pour "Window Licker" d'Aphex Twin. La musique est juste… parfaite. Par contre le texte, y a des passages pas terribles. Déjà le "réflecteur, pour refléter" humhum… Mais alors "décapotés, hey, dans ma décapotable, la boite est automatique, mais les vitesses manuelles, pour garder le plaisir, des accélérations", c'est mon moment "je me pisse dessus de rire tellement c'est mauvais !". Rottweiller : Me ramène à Petit Zé dans "La Cité De Dieu". Le mec, après avoir touché le fond, le plus crade, le plus sombre, du monde qu'il a "choisi", commence à se rendre compte que les Rois sont bien seuls au milieu de leurs billets et berettas. No More : Le mec est perdu, il n'a plus rien, n'a plus goût à rien. L'humain serait-il plus important que l'argent ? Musique de fin de film-road trip US, où le personnage prend conscience du chemin parcouru, de ses égarements, avant de se retrouver et de faire les "bons" choix. Que Sont-Elles Devenues ? : Me donne le sentiment d'un "Bal Des Lycées" discount. La chanson est efficace mais il manque le petit plus, ça laisse un goût d'inachevé. La première partie est bien écrite, mais j'ai aussi ri sur le passage "Je mange des frites à Pierrefitte et des moules à Vesoul". La référence à Amandine, toujours la nostalgie du premier amour. Le mec finit par s'égarer sur les routes. Le monde les a finalement bouffés, lui et ses rêves d'ado. Brando et son tango à Paris qui rappelle que le mec vient de France. Ou bien un rattachement à Paris, comme si le mec en fait était un gamin qui fantasme la vie qu'il pourrait avoir à Miami, comme si tout le disque n'était qu'un songe cauchemardesque dont on se réveille avec nos souvenirs du temps où on avait des rêves, où on aimait quelque chose, pour ne pas oublier l'essentiel dans ce monde qui veut nous faire croire que le bonheur est dans le superficiel, les artifices. Un album cinématographique à la Scorcese, Coppola, De Palma, qui nous plonge dans un univers glauque et bien plus déprimant qu'un VLP, parce qu'il n'y a pas d'humanité, la superficialité nous ayant fait perdre l'essentiel. Dénonciation qui sonne un peu faux quand on repense à ses chansons où les drogues sont la seule échappatoire, où il se plaint de ne plus avoir le droit d'aller voir les putes. Parce que, comme pour le Mc Do, s'il n'y avait pas de clients pour le sexe et la came, ces mecs n'auraient pas les moyens de se prendre pour les Rois du monde et de continuer à faire prospérer cette société qui nous écrase. Concernant les textes, impression de déjà vu, de stagnation. Et l'auto-plagiat est trop fréquent et trop mal fait, ça donne le sentiment qu'il a recyclé des vieux textes pour arriver à boucler son album-concept. L'aspect concept est lui-même étrange puisque dans une vieille interview il disait ne pas aimer l'idée de concept, de la forme primant sur le fond (ce qui m'avait d'ailleurs interpellée vu son goût pour les écrits d'Artaud). Ceci dit sur un album rock, le côté littéraire des textes n'est pas une priorité. Des références à la Bible très présentes, comme si on ne pouvait s'en détacher, et en même temps pour montrer notre hypocrisie à arranger la religion à notre sauce pour se donner bonne conscience de faire n'importe quoi et de vénérer l'argent au point de traiter les Hommes en esclaves/objets. Musicalement il est très efficace, il embarque direct, avec des références au rock des 70's, new wave, afro-cubain… En fait les surprises viennent de là sur cet album, même si le titre "Miami" me laissait espérer un truc bien plus déjanté. Mais en live, ça va défoncer sa mère ! (reste juste à espérer ne pas être entourés de gamines qui l'auraient pris au premier degré comme un album de Booba) Un album qui ferme la trilogie de manière cohérente. Le "J'Accuse" nous dépeignait un gamin un peu paumé, qui cherche du sens dans un monde qui le révolte. Avec "Messina" on a la coupure entre ce mec qui veut seulement retourner à l'essentiel, l'amour, et la femme qui se perd à croire que le bonheur ça ne peut pas être Roubaix ni une bague en bois, et qui finit par le délaisser pour Broadway. Au final les deux sont bouffés par "Miami", la danseuse est devenue gogo/pute, à fond de coke. Et le gamin reste cloué sur son quai des souvenirs, avec son blues. Donc, même si ça ne sera pas l'album que j'écouterai le plus, il a réussi à aller au bout de son idée et ça en fait un album un peu friandise, auquel on revient avec plaisir d'autant que, malgré son aspect glauque, il y a toujours des notes d'espoir "je perçois des lueurs, quand je vois ton sourire", "que chante au coeur des tristes la joie de vivre enfin".

Anonyme — Il y a 11 ans

Concernant la pochette, je ne reviendrai pas sur le recto dont j'ai déjà parlé par rapport à la censure. La palm bite du verso est moins laide en dollars mais ça ne me convainc pas plus que l'horrible rose des affiches. La première photo du livret comme un drapeau planté sur la Lune, pour bien rappeler qu'on est aux USA dont les valeurs s'imposent même à Paris, où on se fait ramasser par les éboueurs après les nuits dans les quartiers des dealers avec leurs putes. La photo des SDF, la face ignorée des temples du capitalisme. Contraste avec le fric, le sexe et tous les excès dont Miami nous éclabousse. Et ce gamin au regard perdu, qui croyait toucher le ciel et devenir le Roi grâce à la drogue et aux putains, scotché au grillage des tours de béton de son enfance. Puis la "16 Street" au milieu de nulle part, comme une perte de repères, un vagabondage sans but, parce qu'on a amassé que du vide.La femme au bord de la piscine, comme dans un clip de rap bien vulgaire. Elle rappelle les photos d'Amandine dans "Jours Etranges", cette éternelle nostalgie de l'adolescence. Bizarre ce besoin de toujours revenir au passé, comme si le présent était insupportable. Ça finit par faire un peu chat qui tourne en rond à force de courir après le passé.

Pour Y Voir : La musique un peu monotone, qui montre l'hésitation, les questionnements sur la paternité. Puis ça éclate avec l'espoir final de vouloir de ce bébé qui est une promesse d'un sens, d'un mieux.

Les Infidèles : Le mieux s'éloigne déjà, on finit tous à la table du diable. Il a vendu son âme pour se prendre pour un Dieu. Inversion des valeurs où les perversions de l'homme lui font imaginer qu'il est au-dessus de la sagesse des Dieux.

Rochechouart : D'abord ce titre m'a laissée perplexe puisque c'est à côté de chez moi et que ça me fait penser à la campagne Limousine, à un cratère de météorite, à un château, mais pas à Miami ! Et le morceau commence, j'ai compris qu'on était loin des vaches Le modèle sex/drugs/money s'exporte bien. Le mec poursuit son voyage à Pigalle, finit par rentrer avec les éboueurs, ces gens qui n'ont pas vendu leur âme à l'argent, et essaie de retrouver celle qui l'a laissé. C'est marrant, c'est sur la chanson en France qu'il fait les références les plus visibles à des poètes. Je l'aime bien aussi parce qu'elle me rappelle quand je rentrais chez moi après mon boulot en bar de nuit et que je croisais les éboueurs, poissonniers, livreurs…

Miami : Le morceau le plus réussi de l'album. Il résume à lui seul l'image qu'un français a de Miami. Les voix des mecs comme une meute de chiens en rut, la musique un brin electro, collent bien avec le texte. Un côté boite de nuit, divertissement, comme pour marquer l'arrivée du mec dans ce monde où il est encore tout excité par ce qui brille.

Le Roi : Ça y est le mec s'est hissé au sommet et il se prend pour un Dieu. Musique de générique de série policière US des années 80. Le "camarade" me renvoie à Cuba, avec le communisme, les réfugiés qui pensent donner un sens à leur vie en montant des empires du sexe et de la drogue tels un Tony Montana-"j'ai les mains faites pour l'or". Un des mieux écrits, à part le "que convergent les cons et les verges".

Des Drogues : Bon la musique me transporte à "Louxor" avec Philippe Katerine. Vu le costume de ce dernier dans son clip et le pink zob de la tournée, je vous laisse imaginer ce qui m'a traversé l'esprit… Texte qui fait trop énumération sans trop de sens, la partie en anglais fonctionne bien mieux. Mais la musique compense et j'aime beaucoup "des drogues au goût de toi, du couteau pénétrant la soie".

Cadillac Noire : Ça me fait penser à "Lord Of War" ou "Cosmopolis". Et je sais pas pourquoi mais ça m'a rappelé le clip de Cunningham pour "Window Licker" d'Aphex Twin. La musique est juste… parfaite. Par contre le texte, y a des passages pas terribles. Déjà le "réflecteur, pour refléter" humhum… Mais alors "décapotés, hey, dans ma décapotable, la boite est automatique, mais les vitesses manuelles, pour garder le plaisir, des accélérations", c'est mon moment "je me pisse dessus de rire tellement c'est mauvais !".

Rottweiller : Me ramène à Petit Zé dans "La Cité De Dieu". Le mec, après avoir touché le fond, le plus crade, le plus sombre, du monde qu'il a "choisi", commence à se rendre compte que les Rois sont bien seuls au milieu de leurs billets et berettas.

No More : Le mec est perdu, il n'a plus rien, n'a plus goût à rien. L'humain serait-il plus important que l'argent ? Musique de fin de film-road trip US, où le personnage prend conscience du chemin parcouru, de ses égarements, avant de se retrouver et de faire les "bons" choix.

Que Sont-Elles Devenues ? : Me donne le sentiment d'un "Bal Des Lycées" discount. La chanson est efficace mais il manque le petit plus, ça laisse un goût d'inachevé. La première partie est bien écrite, mais j'ai aussi ri sur le passage "Je mange des frites à Pierrefitte et des moules à Vesoul". La référence à Amandine, toujours la nostalgie du premier amour. Le mec finit par s'égarer sur les routes. Le monde les a finalement bouffés, lui et ses rêves d'ado. Brando et son tango à Paris qui rappelle que le mec vient de France. Ou bien un rattachement à Paris, comme si le mec en fait était un gamin qui fantasme la vie qu'il pourrait avoir à Miami, comme si tout le disque n'était qu'un songe cauchemardesque dont on se réveille avec nos souvenirs du temps où on avait des rêves, où on aimait quelque chose, pour ne pas oublier l'essentiel dans ce monde qui veut nous faire croire que le bonheur est dans le superficiel, les artifices.

Un album cinématographique à la Scorcese, Coppola, De Palma, qui nous plonge dans un univers glauque et bien plus déprimant qu'un VLP, parce qu'il n'y a pas d'humanité, la superficialité nous ayant fait perdre l'essentiel. Dénonciation qui sonne un peu faux quand on repense à ses chansons où les drogues sont la seule échappatoire, où il se plaint de ne plus avoir le droit d'aller voir les putes. Parce que, comme pour le Mc Do, s'il n'y avait pas de clients pour le sexe et la came, ces mecs n'auraient pas les moyens de se prendre pour les Rois du monde et de continuer à faire prospérer cette société qui nous écrase.
Concernant les textes, impression de déjà vu, de stagnation. Et l'auto-plagiat est trop fréquent et trop mal fait, ça donne le sentiment qu'il a recyclé des vieux textes pour arriver à boucler son album-concept. L'aspect concept est lui-même étrange puisque dans une vieille interview il disait ne pas aimer l'idée de concept, de la forme primant sur le fond (ce qui m'avait d'ailleurs interpellée vu son goût pour les écrits d'Artaud). Ceci dit sur un album rock, le côté littéraire des textes n'est pas une priorité.
Des références à la Bible très présentes, comme si on ne pouvait s'en détacher, et en même temps pour montrer notre hypocrisie à arranger la religion à notre sauce pour se donner bonne conscience de faire n'importe quoi et de vénérer l'argent au point de traiter les Hommes en esclaves/objets.
Musicalement il est très efficace, il embarque direct, avec des références au rock des 70's, new wave, afro-cubain… En fait les surprises viennent de là sur cet album, même si le titre "Miami" me laissait espérer un truc bien plus déjanté. Mais en live, ça va défoncer sa mère ! (reste juste à espérer ne pas être entourés de gamines qui l'auraient pris au premier degré comme un album de Booba)
Un album qui ferme la trilogie de manière cohérente. Le "J'Accuse" nous dépeignait un gamin un peu paumé, qui cherche du sens dans un monde qui le révolte. Avec "Messina" on a la coupure entre ce mec qui veut seulement retourner à l'essentiel, l'amour, et la femme qui se perd à croire que le bonheur ça ne peut pas être Roubaix ni une bague en bois, et qui finit par le délaisser pour Broadway. Au final les deux sont bouffés par "Miami", la danseuse est devenue gogo/pute, à fond de coke. Et le gamin reste cloué sur son quai des souvenirs, avec son blues.
Donc, même si ça ne sera pas l'album que j'écouterai le plus, il a réussi à aller au bout de son idée et ça en fait un album un peu friandise, auquel on revient avec plaisir d'autant que, malgré son aspect glauque, il y a toujours des notes d'espoir "je perçois des lueurs, quand je vois ton sourire", "que chante au coeur des tristes la joie de vivre enfin".

maxomatose — Il y a 11 ans

@kaio, pas d'accord, l'alcool n'est pas la pire des drogues, puisque même en en consommant je n'arrive pas à être addict.
Eléa

ah parce que tu essaye d'être alcoolique ? j'en ai entendu, mais rarement des comme ça lol..

pour en revenir a l'album, je ne suis pas d'accord quand je lis que ce disque ne se placera pas en haut de sa discographie, tout cela dépend des goûts.

Pour ma part et à mes oreilles, je le place devant, en trio de tête, en fait mon album préféré est Debbie suivi de A lovers prayer, et celui ci est "déjas" pas loin derrière, il complète très bien j'accuse (qui au passage est pour ma part le moins bon de saez mis a part deux chansons) et messina. Un album crade mais hyper chiadé, impersonnel et si "personnel" à la fois, j'ai deja autant de coup de coeur que sur messina qui à quand même trois galettes.

Cet album n'a pas de coeur ? ok mais il en a les blessures et les déboires, il ne prône pas les matières addictives, il en décrit les conséquences avec brio.

Seuls bémol a mon goût "le roi", sa doit bouger en concert mais je n'arrive pas a accroché sur la musique de ce morceaux, et miami pour laquelle j'en ai marre de l'entendre.

Je lisais l'autre jour sur un topic de ce forum qu'une chanson "marilyne" arriverais surement sur l'album, et bien c'est tout a fait ça, on est dans le coté marilyne de la discographie de mister saez.

boby6 — Il y a 11 ans

angie c'est à croire que tu lis dans mes pensées. J'adhère à quasiment tout ce que tu as écris. Et bravo pour la palm bite, on pourrait pas la qualifier mieux que ça.

boudi — Il y a 11 ans

Bon.
C'est mieux que le précédent (exception faite des Meurtrières, chef d'oeuvre).

Elie — Il y a 11 ans

Je vai faire mon chieur, mais pour revenir au livret, est-ce que Cedric le roux est crédité a la guitare ? C'est juste pour essayer de situer temporellement l'enregistrement de cet album. Merci !

__Marine__ — Il y a 11 ans

Je vai faire mon chieur, mais pour revenir au livret, est-ce que Cedric le roux est crédité a la guitare ? C'est juste pour essayer de situer temporellement l'enregistrement de cet album. Merci !
@lebossducine

Non, aucune trace de Cédric...

Anonyme — Il y a 11 ans

Je vai faire mon chieur, mais pour revenir au livret, est-ce que Cedric le roux est crédité a la guitare ? C'est juste pour essayer de situer temporellement l'enregistrement de cet album. Merci !
@lebossducine

Les photos dans le livret :

la photo du drapeau US est en face de Rochechouart
la photo des SDF en face de Miami
la photo du gamin en face de Le Roi
la photo de 16 Street à côté de No More
la photo de la femme au bord de la piscine en face de Que Sont-Elles Devenues ?

Au dos du livret :

"Merci à Jules, Hélène, Alan, Stephan, Manu
Merci Jennifer"

Sous le rangement CD :

"Damien Saez : chant, claviers, guitares
Franck Phan : guitares, programmation, claviers
James Eller : basse / Maxime Garoute : batterie

Instrument additionnels :
Guitares : Thomas Coeuriot (Cadillac Noire, Des Drogues), Pat West (Le Roi), Programmation : Martin Jenkins (Le Roi)
Basse : Franck Phan (No More) / Batterie : Théo Cholbi (Les Infidèles) / "Cocaïne Cocaïne" : Petit Jack (Miami)

Ingénieurs du son : Teo Miller (Miami, Le Roi, Cadillac Noire, Des Drogues) / Sylvain Carpentier (Pour Y Voir, Cadillac Noire, Rottweiller) / Thomas Lascoux (Ingé son voix sur Miami) / Franck Phan (Rochechouart, No More, Pour Y voir, Les Infidèles, Que Sont-Elles Devenues ?)
Assistants son : Thomas Lascoux, Alexis Berthelot, François Kerjan / Mixs : Damien Saez / Mix "Pour Y Voir" : Sylvain Carpentier
Enregistré et mixé aux studios Davout / Masterisé à Metropolis par Ian Cooper
Graphisme : Damien Saez et Mathieu Morelle / Photos : Damien Saez et Mathieu Morelle / Model photo cover : Ana Moreau
Management Jules Frutos / Editions 16 Art"

Alain57 — Il y a 11 ans

Bon.
C'est mieux que le précédent (exception faite des Meurtrières, chef d'oeuvre).
boudi

Comme quoi les goûts et les couleurs... Messina est dans mon "top 3" (avec Debbie et VLP) mais je trouve pas que Miami est mauvais, il est juste différent ! C'est ce que j'aime chez Damien, il arrive toujours à se renouveler dans ses disques.

Morgane — Il y a 11 ans

pour en revenir a l'album, je ne suis pas d'accord quand je lis que ce disque ne se placera pas en haut de sa discographie, tout cela dépend des goûts.

Cet album n'a pas de coeur ? ok mais il en a les blessures et les déboires, il ne prône pas les matières addictives, il en décrit les conséquences avec brio.

@Mug

Effectivement, après moults écoutes depuis hier, je me rends compte que l'album est bien plus complexe et dense qu'il y paraît et qu'en fait j'accroche sur plusieurs chansons

Comme un bon vin qui se bonifie avec le temps en quelque sorte, si en plus les lives viennent peaufiner tout ça, Miami trouvera sa place.

Elie — Il y a 11 ans

Tutin ! Pat West is back ! Ca fait un bail !

boudi — Il y a 11 ans

@kaio, je voulais dire tu as quel critère pour dire "la pire"

je recentre.............des drogues, dédrogues-toi!
Eléa

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/11/01/l-alcool-plus-dangereux-que-le-crack-ou-l-heroine_1433744_3224.html

Et avant même cette pondération par le risque social, l'alcool est l'une des rares (sinon la seule) drogues à être neurotoxique, c'est à dire à causer des dommages directement au cerveau.
L'alcool paré de son aura de légalité, l'alcool poussant à l'ombre des Châteaux, de l'Histoire et des monastères paraît à tous "pas si dangereux". Je ne souhaite pas la prohibition de l'alcool, mais un peu de mesure quant à l'appréhension des autres drogues. L'alcool est si banalisé qu'on en mesure mal les conséquences et que toute comparaison est biaisée par sa légalité et sa banalisation. On croit encore, inconsciemment que la loi pénale ségrège le bien du mal tandis même que ce schisme là n'est qu'un de ses composantes. La loi pénale transige par essence et concilie des intérêts, de la morale des habitudes et la "politique".

Rien jamais ne me plongea dans l'état terrible de l'alcool. Si ma méfiance pour les opiacés me les a toujours faits éviter, j'ai essayé beaucoup du reste des stupéfiants.

Bref.

Pour en revenir à l'album quelqu'un classait Messina dans son top 3 avec VLP et Debbie, et, chose amusante, si mes deux albums préférés sont aussi VLP et Debbie j'ai détesté Messina....Je ne peux pas faire, d'ailleurs de top 3 cohérent tant la distance entre les deux premiers et le reste est immense. Mais s'il fallait absolument le faire...Jours Etranges, sûrement. (Katagena est beau ; God Blesse atroce et je ne les dissocie pas...)

Patapizza — Il y a 11 ans

Après une écoute intensive, toutes les chansons passent très bien à l'exception peut-être de Rottweiler. Elle se laisse écouter mais j'ai déjà eu envie de la zapper de temps en temps. Peut-être aussi parce qu'elle reprend la mélodie d'une chanson de l'album en anglais, que j'ai vite zappé aussi (à part Yellow Tricycle et Is It Ok).

jej33 — Il y a 11 ans

Il me tarde demain pour avoir l'album...

... Ah non c'est vrai je l'ai déjà ! ^_^

Le petit con va aller dormir...

blat — Il y a 11 ans

J'ai plus que hâte de voir Saez défendre cet album sur scène !

Plus je l'écoute, et plus je me dis qu'il est fait pour du live.

Heureusement, la tournée commence demain

Perfectworld — Il y a 11 ans

Après réécoute, cette chanson en anglais plombe vraiment l'album, j'la trouve vraiment inutile. Autant Rottweiller, même moins électrique, a une cohérence sur cet album et passe très bien, autant No more vraiment bof. je dis pas que c'est moche mais non quoi. j'trouve que c'est le point qui affaiblit la fin du cd, surtout qu'elle fait partie des 3 dernières chansons qui bougent moins sur l'album.

DiesIrae — Il y a 11 ans

J'ai le CD depuis samedi matin. je l'aiecouté 2 fois... C'est la première fois que j'accroche si peu.

Drive_Me — Il y a 11 ans

J'ai le CD depuis samedi matin. je l'aiecouté 2 fois... C'est la première fois que j'accroche si peu.
DiesIrae

Pareil.
J'ai pas forcément envie de le réécouter.
Jvais le faire parce que c'est Saez et que certaines feront leur travail sur moi après plusieurs écoutes ou pas mais sinon..

Killian — Il y a 11 ans

Vous verrez après plusieurs écoutes.

Osman — Il y a 11 ans

Pour ma part tout comme DiesIrae, c'est la première fois que j'accroche si peu. Rien que l'achat ne me fait plus la même sensation. Quand on à 5 albums en 5 ans il n'y a plus le même désir qu'à la sortie de VLP après presque 4 ans sans rien.
Même si musicalement c'est la partie de Saez que je préfère, textuellement je suis assez déçu. Grosse sensation d'écouter les mêmes paroles depuis J'accuse. J'aime, quand même, assez le côté histoire ou film de l'album (parfaitement décrit par Angie un peu plus haut).
Pour moi Rochechouart est le meilleur titre de l'album. Finalement, si je devais le classer dans un "top album de Saez" il n'aurait le droit qu'à la 6ème ou 7ème place. Et puis je dis tout ça maintenant, mais après 10 écoutes je suis sûr que je vais encore adorer.

Jujube — Il y a 11 ans

Vous verrez après plusieurs écoutes.
Killian

Tout à fait

Tonyx — Il y a 11 ans

J'ai plus que hâte de voir Saez défendre cet album sur scène !

Plus je l'écoute, et plus je me dis qu'il est fait pour du live.

Heureusement, la tournée commence demain
blat

Pareil !

ODLB — Il y a 11 ans

Pour ma part tout comme DiesIrae, c'est la première fois que j'accroche si peu. Rien que l'achat ne me fait plus la même sensation. Quand on à 5 albums en 5 ans il n'y a plus le même désir qu'à la sortie de VLP après presque 4 ans sans rien.
Même si musicalement c'est la partie de Saez que je préfère, textuellement je suis assez déçu. Grosse sensation d'écouter les mêmes paroles depuis J'accuse. J'aime, quand même, assez le côté histoire ou film de l'album (parfaitement décrit par Angie un peu plus haut).
Pour moi Rochechouart est le meilleur titre de l'album. Finalement, si je devais le classer dans un "top album de Saez" il n'aurait le droit qu'à la 6ème ou 7ème place. Et puis je dis tout ça maintenant, mais après 10 écoutes je suis sûr que je vais encore adorer.
Osman

Je partage ton avis.
Je ne suis pas le premier fan de Saez, mais je crois qu'il a trop gâté son public ces derniers temps, une quarantaine de chansons sorties en 2-3 ans, c'est énorme. Il y a moins d'attentes du côté des auditeurs, et peut-être moins d'inspirations de son côté. Cet album est dans la lignée de J'accuse, il n'a pas réussi à me surprendre car je connaissais déjà J'Accuse, je n'ai pas pris les claques que j'avais pris avec Les Anarchitectures, Marguerite, Les fils d'Artaud ou Le Gaz. Il n'y a pas vraiment de chansons qui sort du lot, à part peut-être Miami que l'on connaissait déjà, ce qui a peut-être faussé notre impression sur ce l'album.

Il a tout de même innové avec le Roi, avec un instru à la mi-chemin entre le rap (Still Dre) et Faites entré l'accusé. J'aime beaucoup.

thomas — Il y a 11 ans

bon moi j'ai le cd depuis samedi.J'ai attendu ce midi avant de poster mes impressions parceque je me suis dit qu'il me faudrait plusieurs écoutes pour me faire une opinion,et aussi pour lire vos impressions afin de voir si ce que je ressens se rapproche d'autres opinions.
Donc voilà mon avis sur cet opus: à la première écoute je me suis dit que ce cd était déroutant,je n'est accroché qu'aux deux dernières chansons,parceque "que sont-elles devenues" c'est "le bal des lycées" de Messina et parceque l'interprétation de "no more" me fait penser par moment à la voix de Brian Molko de Placebo...un groupe que j'adore.
Et puis après plusieurs écoutes je me dis que ce cd est un ovni dans sa discographie,à la façon de "A lovers prayer", les textes sont peut-être faciles pour certains mais ils sont puissants.Quant à la musique les riffs sont bons et j'attends avec impatience la tournée des zéniths.
Néanmoins je reste dubitatif parceque je n'accroche pas entièrement,il me manque ce je ne sais quoi qui me fait vibrer sans retenue...

Maitre Kaio — Il y a 11 ans

Ca y est moi j'ai que ca dans la tete

Surtout Rottweiler. J'suis fan absolu.

Y a ce dedain du monde, ce crachat hautain mais legitime a la face hideuse de l'occident oxydé.

A qui ne croit plus en rien, demander lui de decrire ce qu'il a cru.

__Marine__ — Il y a 11 ans

Alors, globalement j'aime bien cet album, il sera clairement pas dans mes préférés (du moins pour l'instant) mais il accroche bien, c'est un opus taillé pour la scène des bonnes guitares, j'espère que le résultat sera au rdv, d'ailleurs tout à l'heure j'ai pris une place pour Le Mans et c'est -à priori- uniquement debout.

J'ai un gros faible pour : les infidèles qui me fait penser à On a tous une Lula, Que sont-elles devenues, Le roi un peu comme une réponse à Rock'n'Roll star...