J'ai lu un picsou magazine ce matin.

L'Ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafón
Voilà l'un des rares derniers livres que je commence et que je finirai .
Un livre qu'on m'a donné et qui me passionne. Allons savoir pourquoi certains livres doivent vous passer entre les mains...

Et un peu comme si moi aussi j'étais sur la route, voilà plus de 6 mois que je lis petit à petit On the road de Kerouac.

L'ombre du vent J'ai adoré, par contre il faut mieux pas lire el juego del angel (le jeu de l'ange) c'est les meme personnages et ils s'essouflent un peu.

La je viens de finir: Ce qu'il advint du sauvage blanc

.....mourir de ne pas pouvoir penser a la fois ces deux mondes. Mourir de ne pas pouvoir etre en meme temps blanc et sauvage.

une belle langue, un bon bouquin.

Pour la lisibilité si on pouvait mettre le titre des bouquins en exergue (entre guillemets, gras, italique), c'est plus pratique

Je viens de finir "L'Eglise de Satan, le roman des Cathares" d'Arnaud Delalande, un peu long au démarrage mais prenant, ça me conforte encore plus dans ma vision de la religion ...

Et sinon, vous pensez quoi du book crossing, ce mouvement qui consiste à libérer un bouquin en le laissant dans un lieu public pour que quelqu'un le trouve, le lise et le libère à son tour?

ta vision de LA religion? il n'y en a qu'une, de religion? ou tu mets tout dans le même panier?

Bien sûr qu'il n'y en pas qu'une, mais oui je mets tout dans le même panier!

LA religion au sens de doctrine et de façon de penser qu'un groupe façonne et impose aux autres, qui l'acceptent volontiers (pour des raisons qui leur sont propres et que je respecte) "Un ordre dans lequel est recommandé ce qu'il faut faire et ce qu'il faut croire" (merci Wikipédia de mettre mes pensées dans le bon sens)

L'Histoire regorge d'atrocités commises aux noms des religions, mais c'est vrai que le catholicisme n'y a pas été de main morte.

Je ne critique pas le fait et besoin de croire en quelque chose, de se tourner vers quelque chose de plus grand que nous, loin de là, le monde étant ce qu'il est, il est tout à fait compréhensible de mettre un nom ou un espoir sur autre chose que la réalité, c'est l'organisation et la hiérarchie qui me pose problème, mais ça n'engage que moi

"Némésis" de Philip Roth : une épidémie de polio dans les Etats-Unis en pleine 2nde GM, bien écrit, place l'homme face au destin, comment notre façon d'envisager la vie peut nous faire accepter ou non que le destin parfois nous échappe, comment nous pouvons vivre ou passer à côté de notre vie. Je n'avais jamais lu Roth, je comprends aujourd'hui pourquoi on me le recommandait.

"The cross in the closet" de Timothy Kurek : un jeune homme chrétien fondamentaliste et homophobe décide de faire un coming out et de vivre pendant un an avec le "label gay" pour voir à quel point une étiquette peut impacter les relations humaines et pour être en accord avec sa foi qui le pousse à aller vers l'autre, à aimer et non à rejeter, donc à essayer de se défaire de ses stéréotypes sur les LGBT et à les accepter car eux aussi sont des enfants de Dieu. Bon on ne lit pas ce livre pour le niveau d'écriture, ce n'est pas mal écrit mais ça ne casse pas trois pattes à un canard. Le voyage est intéressant, assez effrayant quand on voit dans quelle haine des homos sont élevés certains enfants, néanmoins l'empathie assez extraordinaire dont fait preuve l'écrivain rend l'exercice peu convaincant, il passe d'un extrême à l'autre en décrivant un monde LGBT qui ferait pâlir les bisounours, et la fin digne d'un film US bien dégoulinant de bons sentiments et érigeant l'écrivain en Messie des temps modernes, ça plombe un peu sa démonstration. Mais peut-être l'avis d'hétérosexuels ayant lu le livre serait différent. Bref expérience intéressante mais bouquin au final décevant. Dernière précision pour ceux qui le voudraient : il n'est pas encore publié en français.

"La promesse d'Annah" de Mohed Altrad : plusieurs contes retraçant les amours contrariées de 2 amants, l'un juif l'autre musulman, à différentes époques marquantes de l'histoire. S'il est bien écrit, la promesse prend vite l'eau pour faire des ronds et l'ennui est le principal compagnon de voyage.

Vers 1912-1930 Maiakovski

De la poésie russe. En traduction cela doit perdre beaucoup en poesie, mais bon faute d'apprendre le russe!

Si je nétais pas
poete
j'aurais été
compteur d'étoiles.

ils trainent à l'arrière des taxis....


impératif moral: vous dire le bonheur de lire

La musique d'une vie, de Makine. court, trop fort. (je ne sais pas si je fais doublon avec un lecteur qui m'aurait précédé. )

hey Musa contente de te voir ici

a l'instant je pose, Le fou D'Elsa, de Louis Aragon, quel délice.

j'y ai mis des traits de crayons partout pour relire des choses magnifiques de temps en temps. Parfois des poèmes entiers, parfois juste quelques mots

Alexandre Dumas - la tulipe noire
je ne connaissais pas l'histoire, mais le titre me disais quelque chose.
je suis tombée dessus pas hasard, un tout petit bouquin imprimé en 1906, en français, et abandonné dans ce "charity shop" près de chez moi.
une petite histoire romantique a l'eau de rose (qui parle de tulipes), mais avec la plume de Dumas:

"....la vie était autre chose qu'un appareil respiratoire. Le pauvre prisonnier aimait au delà de sa machine pneumatique deux choses dont la pensée seulement, cette libre voyageuse, pouvait désormais lui fournir la possession factice.
Une fleur et une femme, l'une et l'autre a jamais perdues pour lui"

"...ils parlèrent de ces choses qui mettent des ailes au pied des heures, qui ajoutent des plumes aux ailes du temps"

moi, j'aime énormément dumas, n'en déplaise aux puristes.
alors je lirai, haha.

"sourire étrusque" de José Louis Sampedro.
C'est l'histoire d'une fin de vie d'un grand père italien quittant sa campagne pour Milan.
Il quitte toute sa vie pour redécouvrir son passé et sa descendance.
J'avoue, j'ai pleuré plusieurs fois....

Comme ça m'énerve que tu aimes Aragon putain.

boudi, t'es pas dificile a énerver, respire un grand coup............. j'AIME Aragon.

respire une deuxième fois en essayant d'inhiber tes oreilles..
je voue une adoration profonde à Aurélien.

"Les Etourneaux" de Fanny Salmeron, un petit roman (109 pages), une sorte de conte moderne, tout en douceur et en poésie....

"Atomka" de Franck Thilliez, un polar qui nous refroidit....

J'aime un peu moins l'Aragon du monde réel, à l'exception...d'Aurélien, justement.
Je suis très amateur de sa poésie des débuts, celle qui suppure de partout, qui fuit et ne se reprend pas. J'ai le bonheur d'avoir les deux tomes en Pléïade de ses oeuvres poétiques et donc ce recueil fabuleux (pas tout, comme tout ce qu'il fit au début) mais introuvable hors-pléïade "la grande gaieté" (dont je conseille la lecture, et surtout "poème à cracher dans les ruines" qu'une recherche google vous indiquera).
J'aime sa poésie des débuts pour la charge mortelle qu'elle contient.
Une vague de rêves où à la toute dernière ligne l'infini enfle et sonne à son oeil.
Ces quelques poèmes ignorés de tout le monde, dans les toutes dernières pages du deuxième tome des oeuvres complètes qu'amorcent ces vers blêmes
"Alors j'ai déchiré quatre années de ma vie
De mes tremblantes mains, de mes doigts noués durs"


Je déteste votre amour d'Aragon, parce que je vous trouve niais, parce que musashi contrairement à tous les commentaires qu'on te laisse ici par inculture (ou par complaisance, mais des défauts, je sais le pire toujours valable) tu écris affreusement.

"Il me manque encore quelques haines, je suis certain qu'elles existent" écrivait Bardamu à moins que ce ne fut Louis-Ferdinand, et j'ai rencontré moi pour lui les textes de musashi.

Maintenant.
Parlons littérature.
J'ai lu très récemment sur les conseils de ma fiancée Les détectives sauvages de Roberto Bolano.
J'ai lu après ça La vitesse des choses de Rodrigo Fressan,

et quelque chose, depuis longtemps maintenant, au moins cinquante ans, queluqe chose de décisif se joue en Amérique du Sud. Quelque chose qui est de la littérature, la littérature la plus belle, la plus riche, la plus capricieuse et mouvante du monde.
Une littérature sans histoire, comme aurait dit Borges, mais cultivée, nourrie, riche, gorgée de légendes orales, d'histoires, à la croisée de tout.

je vais chercher ces poèmes la boudi, mais je te soupçonne un peu de souffrir de snobisme avec ton "ces quelques poèmes ignorés de tout le monde"

Hello les lecteurs!...

Je viens conseiller aux férus de polars noirs (euh oui.. suis pas une puriste.. j'aime la lecture loisir qui prend aux tripes sans qu'elle ne nécessite de réfléchir 3 plombes à chaque ligne... J'avoue!..) une sacrée plume.
Il s'agit de Karine GIEBEL, la plupart de ses bouquins sont bons, mais je reste très marquée par "Meurtres pour rédemption". Si certains se laissent tenter, ne vous fiez pas au résumé au dos du bouquin qui ne fait pas franchement rêver...
C'est en réalité un sacré voyage au tréfonds des âmes, un paquets d'émotions en tout genre et un suspens quasi insupportable...
Voilà.. cet avis n'engage que moi, mais ce bouquin m'a tout simplement transportée, un peu comme certaines zik/textes de m'sieur SAEZ, si tant est que l'on puisse faire le parallèle entre lecture et musique..

Non non
Ce n'est pas du snobisme (je suis assez snob) ici. Je ne leur trouve pas un goût délicat dans la rareté. C'est Aragon lui même qui a répudié sa période surréaliste pour se consacrer à l'Alexandrin (qu'il réinvente merveilleusement à partir du crève cœur en inventant entre autres choses la rime enjambée).
J'aime le premier Aragon pour sa jeunesse. Je suis sensible à l'extrême à la colère orgueuilleuse des vingt ans. Leur peur panique de n'avoir pas le temps. Cet âge où l'on guette les rides sur les paumes. La grande gaité parce qu'il écrit
"L'amour salauds l'amour pour vous
C'est d'arriver à coucher ensemble
D'arriver
Et après Ha ha tout l'amour est dans ce
Et après"

dernière lecture: - En avant route- Alix de Saint André.
un récit trop factuel a mon sens sur le chemin de compostelle, et les rencontres qui le jalonnent. Avec cependant, un portrait de chat-non-chat bien croqué sur deux ou trois pages qui m'a fait sourire (j'ai vu que Ruffin sortait aussi un bouquin sur Compostelle j'ai failli l'acheter, il y a forcement quelque chose d’intrigant qui attire autant de gens si divers a faire cette route jusqu’à Santiago)

et puis j'ai commencé - Fleur de tonnerre - Teulé
arrivée a la moitié je suis un peu déçue par cette serial killer en sabots bretons qui tue tout le monde, sans pitié aucune. je devine que les prochaines pages seront truffées d'autre meurtres a l'arsenic, et je préfèrerais quelques surprises. je le finis et je vous donnerais l'avis définitif.

Bonjour,
Le dernier livre que j'ai lu est un recueil de textes qui s'appelle "Morceaux de vie". Son auteur s'appelle Dominique Trambouze et le recueil se trouve sur les sites de vente en ligne. Pour vous faire une idée, le mieux est d'aller sur Amazon car on peut y lire les 4 premier textes du recueil.
Merci pour lui.

Fleur de tonnerre- Jean Teulé

ça y est j'ai fini,
ça devient plus intéressant, c'est basé sur une histoire vraie, y a des pages surréalistes notamment avec les personnages des normands. Curieux personnage cet Ankou humain. je veux pas vous en dire trop, faut découvrir par vous même.

Trapèze volant (4e tome de Klezmer) - Joann Sfar

Dans la lignée des 3 premiers, un chef d'oeuvre, tant au niveau de la réflexion que du dessin (je suis définitivement fan du dessin à l'aquarelle de Sfar). La bande dessinée a définitivement sa place dans la littérature (enfin pas toutes les BD ).

Nick Hornby vous descendez ?
amélie nothomb cosmétique de l'ennemi
charlotte bronte jane eyre pour la deuxième fois

Adieu Goulsary - Tchingin Aïtmatov

une histoire émouvante au milieu du peuple kirghiz, l'histoire d'un homme qui se débat pour son kolkhoze. A pleurer

Sfar il est <3

Les Catilinaires, de Nothomb. Mon premier de Nothomb. Début catastrophique, vraiment mauvais. Je sais pas quoi penser de la suite. Déroutant peut-être. Mais je me demande si ça tient la route... je sais pas.

Acide sulfurique , Nothomb.

Et en ce moment
L'éducation sentimentale - Flaubert